pieler a écrit :L'important n'est pas de savoir l'ampleur de cette incertitude, [...]
Un intervalle de confiance à 99.999 % au lieu de 68 % limite fichtrement le risque d'erreur.
1 - L'important [est] [...] de savoir si cette incertitude peut être ignorée.
2 - On est d'accord, Dieu n'a pas plus de chances d'exister que la licorne rose invisible.[...]
Si l'incertitude concernant l'existence de dieu ne peut être ignorée, il en est de même pour celle de la licorne rose invisible. Dites-moi où vous tenez compte de cette dernière possibilité dans votre conception du monde.
Par ailleurs, il faudrait préciser dans quel champ de connaissances l'éventualité d'une transcendance peut être intégrée ; s'il est légitime de tester l'hypothèse "réalité du divin" en utilisant la pensée scientifique, en tant que concept extérieur à la science, je soutiens que cette idée ne ressortit pas au registre de la science et doit être rejetée et ignorée :
1 - parce qu'elle n'est pas fondée ;
2 - parce qu'elle est infructueuse, comme le commente Jean-François
un peu plus haut.
Spieler a écrit :Conviction : Etat d'esprit de quelqu'un qui croit fermement à la vérité de ce qu'il pense.
Encore cette bonne vieille polysémie du verbe croire !
Une conviction rationnelle est-elle comparable à une croyance établie sur la foi ?
Spieler a écrit :Je crois sincèrement que dieu n'existe pas. Le différend que j'ai avec vous vient de là : ce n'est pas une vérité absolue et indiscutable.
Je
crois pourtant que nous sommes en train de discuter

; et je ne
crois pas avoir écrit que la non existence de dieu est "une vérité absolue et indiscutable."
Il a été de nombreuses fois écrit qu'il est impossible de prouver la non existence de quoi ce soit ; je le réaffirme, mais je suis prêt, tout comme vous, à examiner les
preuves que l'on voudra bien me fournir ; pour l'instant ma conviction rationnelle quant à l'existence de dieu égale celle que j'ai de l'existence de la licorne rose invisible, et celle de l'existence du
monstre en spaghettis volant.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.