Zwielicht a écrit :Tu te défends de croire à une fonction supérieure de l'humain mais tu semle croire que le désir sexuel est motivé par un besoin de reproduction, conformément à la pensée de bien des chrétiens évangéliques..
Pourtant il me semble que biologiquement, c'est le cas, les principes de désir et d'attirance sexuelles sont une évolution facilitant le processus de reproduction sexuée.
Cela dit, ethernel fait malgré tout quelques raccourcis entre la notion de survie de l'individu et de survie de l'espèce qui sont lié mais non inféodé comme il semble le sous-entendre.
dire : on mange dans le seul but de faire des enfants et c'est la seule fonction absolue, ça revient à dire: la survie de l'individu n'est que dans l'optique de la survie de l'espèce.
Or, si c'est en partie vrai, c'est un parti pris très éloigné de ce que l'on observe dans la réalité puisque l'on observe régulièrement des espèces, pourtant menacé, qui refuse de se reproduire avec tel ou tel partenaire alors qu'il est le seul dans les environs et qui ne le font que très tardivement, c'est à dire en laissant passer encore plus de temps pour préserver l'espèce.
De même, on observe parfois des comportements de choix de partenaire qui vont à l'encontre de l'évolution de l'espèce en général mais facilité, sur le moment la survie de la femelle et du futur bébé (ce fut le cas des dodos ou encore des smilodons.)
De même, le choix de rester célibataire, qui existe chez les humains mais doit aussi exister chez les animaux, va à l'encontre de l'idée que tous serait fait dans un but de reproduction et donc de survie de l'espèce.
Puis comme l'a dit Zwielicht: quid de l'homosexualité, de la contraception, de la notion de sexe en tant que relation non reproductive mais simplement sociale, qui dénote un détachement évolutif de la fonction d'attirance sexuelle et de celle de la reproduction, comme on l'observe chez les humains et certains singes?