Quelques remarques sur l'étude citée (si c'est bien celle à la laquelle Luigi De Marchi fait référence) : c'est une méta-analyse qui a retenu 37 essais dans laquelle les auteurs déclarent :
1 -Potentially eligible trial reports were read in full by one author (LK), who made preliminary decisions on inclusion and choice of outcome, and extracted the data. The authors of the Cochrane review (AH and PCG) checked the selections and the extracted data. Disagreements were resolved by discussion ;
2- We did not investigate one treatment effect, but rather the mean of many different treatment effects ;
3 - The 37 trials covered eight different clinical conditions.
[Dépression, nausées,douleur aiguë ; douleur chronique, phobie, tabagisme, obésité, insomnie].
4 - Most active interventions were of a psychological (17 trials) or physical nature (15 trials); 5 trials were of drugs. Typical psychological treatments were cognitive behaviour therapy and hypnosis, and physical treatment was often acupuncture.
On notera que les essais médicamenteux sont au nombre de 5.
5 - A major problem related to the interpretation of the outcomes in no-treatment and placebo groups is the lack of blinding.
En conclusion, Luigi De Marchi a écrit :Mais le fait essentiel est, bien que Hrobiarteson et Gotzsche ne semblent même pas le suspecter, que les résultats de leurs études invalident non seulement le mythe du placébo, mais une grande partie de la recherche médicale officielle, même dans les secteurs les plus cruciaux.
Je me demande si l'on parle bien de la même chose...
-------------------------------------------------------------------------------------------
Citant un ami anatomo-pathologiste, Luigi De Marchi a écrit :Si tu savais le nombre de fois que lors d'autopsies sur des cadavres d'agriculteurs âgés de nos vallées les plus perdues, j'ai trouvé des tumeurs qui avaient régressé et avaient été neutralisées naturellement par l'organisme: ce sont toutes des personnes qui avaient guéris toutes seules de la tumeur et qui sont mortes ensuite pour d'autres causes, complètement indépendantes de la pathologie tumorales. »
J'aimerais bien savoir comment on peut, à l'autopsie, conclure qu'une "tumeur a régressé" ou a été neutralisée.
Luigi De Marchi a écrit :Si l'augmentation de la mortalité due au cancer n'était que le résultat autant de l'angoisse de mort produite par le diagnostique précoce et par le climat terrorisant de l'hôpital, que par la débilitation et l'intoxication du patient produite par les thérapies invasives, traumatisantes et toxiques de la médecine officielle: en somme le résultat du blocage que l'angoisse du diagnostic et les dégâts que les thérapies imposent aux processus naturels de régression et de guérison des tumeurs?»
Processus naturels de régression et de guérison des tumeurs ???
Luigi De Marchi a écrit :Ceci était et reste un doute terrible, parce que quand j'ai fait des recherches dans la littérature à propos de recherches qui auraient comparés les conditions des patients traités et non traités, je découvris avec stupeur qu'elles étaient rarissimes sur tous les sujets (comme l'avait constaté Hrobiarteson e Gotzsche pour le placébo) mais que à propos du cancer elles n'existaient pas du tout. Oui, vous avez bien compris, jamais rien n'a été fait! (C'est moi qui souligne.)
Très étonnant, en effet, que des médecins n'aient pas laissé leurs patients mourir sans les soigner.
Luigi De Marchi a écrit :Maintenant, la récente recherche des deux chercheurs danois confirme indirectement [...] que de nombreuses pathologies, y compris les cancéreuses, régressent naturellement [...]
Indirectement, c'est peu de le dire.
Luigi De Marchi a écrit :Du reste, depuis toujours j'ai pensé que beaucoup des mérites tant chantés de la médecine, sont de la poudre aux yeux. Chaque organisme a en soi une tendance naturelle à se défendre contre les maladies et guérir grâce à ses défenses immunitaires, avec ses leucocytes, ses lymphocytes et différents anticorps. Et ces défenses sont toujours gagnantes, sauf une fois dans la vie: quand l'organisme meurt.
Celle-là, pour un médecin, il fallait l'oser.
Merci, Antonio , de vos commentaires.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.