ethernel a écrit :On admet généralement que l'univers est régi par un ensemble de lois.
Je vais répondre quelque chose qui va apporter un point de vue soutenu par beaucoup de scientifiques..
On admet généralement que pour que l'univers ait le comportement qu'on lui porte, les trois-quarts de son énergie de masse provient de ce qu'on appelle l'énergie sombre, qui n'est pas vraiment compris ni observé encore. Et 22% serait composé de matière sombre dont on n'est pas sur de la composition et nature.
Donc ce qu'on admet, c'est que les phénomènes observés dans l'univers sont régis par un ensemble de lois, mais qu'il nous manque encore la connaissance pour unifier le tout (gravité quantique) et en dégager une vision du monde cohérente.
(2) Les lois ou relations qui manquent sont-elles accessibles à la connaissance humaine ou à la connaissance extra-terrestre, j'en n'ai aucune idée. J'ai l'impression qu'être persuadé qu'elles le sont, coute que coute, est une attitude anthropocentrique et peut être nuisible à la progression du savoir si mal controlée. C'est toutefois une intuition qui en vaut d'autres, et si elle peut servir de moteur d'inspiration, tant mieux, comme ce fut le cas avec Einstein entre autres.
(3) L'évolution des lois avec le temps : selon le modèle actuel, les intensités relatives des "4 forces" a évolué avec le temps et évolue encore. La fusion de la force électromagnétique et de la force faible "daterait" de quelques instants après le Big Bang. Ce n'est pas de l'ésotérisme, mais selon un modèle assez répandu en physique (standard).
(4) C'est possible, mais ces lois sont-elles accessibles à la connaissance humaine? Voir (2). Même réponse pour (5) et (6)
(7) Non. À l'échelle d'une vie humaine, voire d'une civilisation humaine ou de la vie terrestre, tout ce qui est possible est de l'ordre de ce qui se passe actuellement. La constante G sera aussi bonne dans 1000 ans. Les constantes sont constantes pour des besoins pratiques.
Pour ce qui est des textes amenés plus tard, ça mérite en effet réflexion. Certains ratissent plus large. En plus de tout ça, il y a la définition du mot exister.
Est-ce que l'univers existerait si personne n'était là pour l'observer ? Tout dépend comment on définit exister. C'est la même chose que ce koan zen répandu dans la culture populaire, celui de l'arbre qui tombe dans la forêt. Comment on définit faire du bruit ? Si c'est émettre une onde acoustique à travers un médium, l'arbre fait du bruit. Si c'est que quelqu'un à quelque part, par sa conscience, perçoive quelque chose de façon qu'on définit auditive, eh bien non, il n'en fait pas.
Wooden Ali : Il ne faut pas voir du nombrilisme dans toute considération anthropique. Il y a le principe anthropique fort, certes, qui est à rejetter : celui selon lequel tout à été créé pour que l'homme aboutisse et en soit témoin. Mais le principe anthropique faible, à mon avis, est la plus humble manifestation qui soit. On observe ce qui est et si ce qui est était différent on se poserait la même question pour autre chose; finalement, la seule question est pourquoi y a t-il quelque chose au lieu de rien.. ou comme disait Richard Desjardins,
pourquoi pas rien, au lieu de d'ça ?