Chers sceptiques vous savez bien écrire sûrement mieux que moi, mais savez-vous bien lire? Vos cours de lecture rapide ont-ils nui à votre concentration? Parce qu’au sein de mon discours, je donne suffisamment d’indice pour écarter ce genre de remarque émise, je pense, de mauvaise foi.Denis a écrit :Je repose donc ma question en insistant sur la composante "âme" plutôt que sur la composante "corps" : admettez-vous, comme moi, la continuité de l'âme subjective, du non-humain à l'humain ? Bref, admettez-vous que, en plus de n'y avoir aucune coupure biologique, il n'y a aucune coupure psychologique ?
Dans mon premier jet d’écriture j’avais écrit « qui un jour par le biais de la cellule s’est mise à ressentir. Ce n’est qu’au deuxième jet que j’ai ajouté « humaine » entre parenthèses pour resituer le discours dans une optique évolutionniste de l’homme. Et j’ajouterai que parmi les dérives scientifiques telles que la lobotomie et l’eugénisme j’ai voulu aussi citer la vivisection. Mais je me suis abstenu pour ne pas repartir sur une nouvelle lancée éthique et philosophique. Ceci dit votre définition de l’âme (animale ou humaine) vu comme une bulle SUBJECTIVE plutôt qu’OBJECTIVE me suggère que VOUS semblez être vous-même un adepte de la transcendance métaphysique. Votre version longue de cette définition est un délicieux délire sceptique.
Dans mon monde la notion d’âme s’apparente à l’énergie dégagée par le rapport masse>esprit, l’énergie dégagée par la force physique orientée, un magnétisme crée par le croisement de la force physique et la force psychique. Ce n’est pas l’âme qui donne lieu au corps et à l’esprit (métaphysique), mais ce sont le corps et l’esprit qui dans leur interaction, leur croisement crée l’énergie créatrice, le magnétisme (l’astrophysique). E=mc2 peut se traduire littéralement par magnétisme physique oriente (l’atome) pour le code de l’univers et magnétisme physiologique orienté (cellule) pour le code génétique humain. Ma définition, bien qu’incomplète et imparfaite, me semble scientifiquement plus élaborée que la votre car ici le poète, c’est vous. Petite aparté ; vous n’êtes pas le seul sur terre à apprécier la compagnie des chats.
E=mc2, c’est le symbole d’une conscience universelle qui régit l’inanimé et l’animé. Au sein de l’humanité chaque individu est une parcelle de cette conscience universelle et aucun individu ne la constitue à lui seul. Si la compétition est un moyen naturel d’émulation en la nature permettant le développement personnel des facultés individuelles (animale ou humaines) la coopération, en tant que processus grégaire, est une association de ces compétences et facultés individuelles orientées vers une réalisation commune. Nos cellules, bien que spécialisées et différenciées, sont viables et opèrent une telle coopération, ce que vous semblez, en tant que sceptiques, être incapables de faire. Ceci dit je soutiens votre opposition face au créationnisme, car la science, sous sa bonne facette, a contribué à humaniser la morale religieuse. Doit-on continuer à humaniser la morale religieuse (émancipation) ou moraliser à nouveau la nature humaine (créationnisme) ? Il serait en effet dommage que de telles avancées et de tel acquis humains soient perdus. Et non je ne suis pas en train de vous « téter ». Bien que vous en doutiez, je suis quelqu’un de nuancé.
Je reviens sur un point à mon avis essentiel.Jean-Francois a écrit :Vous êtes vraiment très imbu de vous-même, vous: la seule chose que je n'accepte pas, ce sont les céhoenneries pompeuses que vous avancez. Ce n'est pas parce que vous ne comprenez pas la logique d'échelle des découvertes scientifiques que je suis en pleine contradiction.
Vous interpelez les créationnistes et leur foi en l’immuabilité de l’espèce. Quand on vous suggère que les caractéristiques humaines tel que connues aujourd’hui n’ont rien d’immuables (ce que vous reconnaissez) et continuent toujours d’être évolutives et transformistes vous sombrez sans l’attentisme scientifique du fait reconnu scientifiquement sans même oser une petite incursion subjective au sein d’une discussion libre (forum) sans conséquence puisque non-prouvée, ni enseignée. Ça c’est plus que du scepticisme, c’est carrément de l’obscurantisme scientifique sans aucune curiosité créative. Est-ce de la prétention que de vous faire légèrement opposition? Est-ce que mon chapitre sur le « surmoi » vous a à ce point offusqué?
BeetleJuice a écrit :Si je fais la même chose pour mettre en relation la masse d'un cube de viande et la célérité d'un pique à brochette, est-ce que je dois faire aussi preuve d'ouverture d'esprit sur l'énergie de la brochette?
De même, si je mets en relation la masse d'une planche de bois et la célérité d'un clou, est-ce que je peux considérer l'énergie du deuxième niveau de l'étagère de ma salle de bain comme quelque chose de transcendantale me permettant de voir dans le noir de mon ignorance et d'open mon mind?
Ça c’est de la tautologie et c’est vraiment inintéressant.
Vous jouez très bien votre rôle.Totanka a écrit :Je ne savais pas que dustin était parolier.
J’y vais d’une notre personnelle. Ce forum demeure intéressant de par les sujets variés et la discussion libre et non-censurée. Cependant j’ai pu constater qu’il y avait deux sortes d’intervenants sur ce site, les interlocuteurs sérieux qui prennent le temps d’un échange valable même dans le désaccord et les autres, les oiseaux moqueurs qui passent le temps d’un battement d’aile en rase-motte… car parfois la plume vole bas : « on pourrait croire que tous les humains se ressemblent aux yeux du passereaux, alors qu’en réalité ces petits oiseaux moqueurs repèrent et reconnaissent très vite les personnes qui menacent leur nid ».(forum des sceptiques???) Cantonnez-vous à ce rôle.
Vous déconnez sur le VIH. Alors allons-y hypothétiquement (j’insiste) et scientifiquement.BeetleJuice a écrit :Bon, ba si vous préférez et histoire de montrer que le discours pseudo philosophique de Dustin ne se base que sur un choix de mots qui masque un sens inexistant:
Si je considère la masse d'une cellule de lymphocyte et la célérité du VIH qui va introduire son code génétique dedans, peut-on considérer que c'est une preuve d'ouverture d'esprit vis à vis de l'énergie humaine aussi ? Sachant que c'est grosso-modo le même but, à savoir introduction d'un matériel génétique à l'intérieur d'une cellule.
Les explications quant à la façon dont le Virus d’origine simienne aurait franchi la barrière des espèces (de l’animal à l’humain) oscillent entre la théorie du chasseur contaminé et la théorie des vaccins anti-polio. Cependant l’idée que le VIS soit l’ancêtre du VIH est globalement acceptée par la communauté scientifique. Qu’elle est le processus naturel et biologique qui aurait permis à ce VIS de se métamorphoser en VIH agressif?
Cinquante années séparent la découverte de la pénicilline par Alexander Flemming en 1929 et l'apparition du VIH dans les années 80; l'espace de deux générations aux comportements sexuels différents marqué d'une consommation nouvelle et accrue d'antibiotiques. L'étiologie du VIH pourrait donc se faire selon ce prisme; un virus relativement inoffensif (VIS) déjà existant au sein de la biologie humaine (contact humain avec la population simienne) et qui aurait, par osmose, assimilé la grande activité antibactérienne de la pénicilline, acquérant ainsi une sorte de fonction purgative du système immunitaire.
L'historique biomédicale des humains expliquerait le passage d'un virus inoffensif (VIS) en virus offensif VIH>SIDA. Ceci expliquerait aussi le fait que le système sanguin du singe demeure réfractaire au VIH inoculé en laboratoire. Nous voyons ici le SIDA comme étant un virulent purgatif qui perçoit le système immunitaire (les anticorps) comme étant un monde bactériologique à éliminer. Ceci, bien sûr, ne relève que de l'hypothétique mais ne demande qu'à être envisagé et démontré. Mais cette théorie a l’avantage d’offrir une explication quant au mode de mutation du virus simien en virus humain.
Donc pas question de complot mondial, raciste, ou homophobe ou de création en laboratoire, mais une question de microbe, de biologie, de pharmacopée et de comportements humains. La pénicilline faisant partie prenante du système immunitaire a pu contraindre, par pression sélective ou contrainte de développement, le VIS présent au sein du système circulatoire humain à s’adapter à l’environnement sanguin. Le passage du VIS au VIH aurait procuré une nouvelle identité biologique au virus sans qu’il perde pour autant sa charge virale. Ayant maintenant toutes les apparences d’un anticorps au sein du système immunitaire (période latente) le VIH n’en n’est pas moins demeuré un antigène aux éléments déclencheurs encore obscurs. Voilà mon explication scientifique et hypothétique (j’insiste à nouveau) et la votre quelle est-elle?