C'est marrant parce-que dans ces deux réponses, vous auriez tendance à valider une conspiration d'état.
Je ne valide rien, je ne fais que des suppositions dans le vide. Vous comprennez pourquoi je dis qu'à la limite, il est vaudrait mieux ne pas se poser la question, parce que déjà, alors même que je suppose dans le vide, vous êtes dans une optique de pensée qui vous fait voir mes supposition comme des tentatives de réponses valables. Je n'ai pas de réponse, je n'ai que des suppositions qui n'engage que moi et si on me demande ma conviction sur l'affaire je répondrais: je ne sais pas, rien ne me permet de valider une hypothèse crédible d'explication.
C'est un voeux pieux évidement, de se dire qu'il serait mieux de ne pas se poser la question en l'absence de faits, puisque même moi je supputes dans le vide, mais je ne suis pas sur que tout le monde fasse comme moi en séparant réponse à la question et hypothèses. C'est précisement ce type de raisonnement, qui ne sépare pas hypothèse de théorie qui amène un certain nombre de gens à se faire une idée alors que les faits ne permettent pas d'établir des théories d'explications claires sans passer par un tas de postulats invérifiables.
il serait ingénu de croire que si l'information sort c'est par négligence ou parce-que trop de personnes sont au courant, si elle sort c'est qu'il y a intérêt de quelqu'un...
Qu'en savez vous? Ecore une fois, vous considérez abusivement la capacité d'éventuels conjurés comme étant plus que l'addition des capacités individuelles des conjurés à tenir leur langue, addition dans lequel il faut malgré tout inclure un facteur inconnu qui est le rapport de force entre la pression sociale extérieure et l'effet de groupe au sein des conjurés.
Une conspiration c'est simplement un ensemble de conjurés liés par un secret, donc si l'un d'eux craque, ou fait une gaffe, ils tombent tous. C'est fondamnetalement une mécanique instable, ça n'a rien d'un ensemble opaque et parfaitement structuré et sans faille.
A vous entendre, on croirait presque que l'Etat ou une conspiration est une entité tentaculaire qui s'impose à ceux qui en font parti, mais ce n'est pas le cas, l'Etat ou une conspiration, c'est un ensemble de personne qui ne sont pas parfait et tous faillible. Si une informaiton sur une action secrète sort, ça peut très bien être par négligence, même pour une opération de l'Etat, et plus l'opération est grosse ou implique de monde, plus il y a de chance pour que la néglicence soit au rendez vous.
Et les citoyens, si c'est vrai, ont bien raisons de poser des questions, je doute comme vous qu'ils aient des réponses, mais enfin la question devient un acte démocratique!
Je ne suis pas sur que l'on puisse qualifier ça de démocratique. Le fait de s'interesser à ça ou pas relève d'un choix individuel et non d'une conscience politique.
La conscience politique réellement démocratique serait de considérer que tout ce que fait l'Etat nous regarde pas seulement ce qu'il est censé nous cacher. Pour moi, considérer que s'interessé à ses questions relève de la démocratie est autant une façon de se leurrer que de penser que le droit de vote en est un quand on n'a le choix qu'entre des politiciens professionnels issus d'un unique groupe sociale quasiment fermé. Fondamnetalement, si'nteressé à ce que fait l'Etat est démocratique, mais dans une démocratie, le peuple n'est pas un contre-pouvoir ou la garde-fou de l'Etat, c'est l'inverse. Une vraie démocratie est au mains de sa population et c'est l'Etat qui est un garde-fou pour la population en imposant un pragmatisme que nécéssite la gestion des affaires courantes.
Là, c'est des miettes de démocratie si on puis dire.
Il n'y a pas d'acte démocratique, où on est démocrate, et on a le comportement qui va avec, où on ne l'est pas, mais la demi-mesure n'est qu'une façon de se réconforter l'égo, de considérer que, même si on a céder à l'Etat le contrôle de la nation, on a quand même un peu d'influence en s'interessant à ce que l'Etat cache. C'est de la politique real-tv, ça, on veut de l'information, mais ne s'interesse qu'au catastrophe, au même titre que ceux qui suivent une émition de tv-réalité attendent les clash et les bêtises des candidats.
mais attendre la fin de l'enquête....
C'est le plus sur moyen de se faire une idée. Au moins, une fois l'enquête finie, on est certain qu'aucun autres éléments ne sortira à moins d'en rouvrir une et on peut donc se lancer plus sereinement à faire des hypothèses que si on en fait laors que l'on est pas sur que tous les faits découverts sont à notre disposition. C'est ce qui manque le plus au conspiro, avoir la patience d'attendre d'avoir les faits en mains pour faire une hypothèse. Ils préfèrent en faire une et ensuite essayé dela faire coller au nouveaux faits, ce qui rend l'explication de plus en plus bancale si les faits ne collent pas.
Hum, en fait, je suis à moitié d'accord. Ce serait vrai si les conspiros fondaient un vrai mouvement politique basé sur leurs fantasmes et qu'il y avait un véritable élan populaire derrière. Pour l'instant, il n'en est rien, il suffit juste de balancer un argument pertinent pour démolir le discours du conspiro et le conspiro lui-même, voire laisser le conspiro se décrédibiliser lui-même avec une comparaison foireuse. Et la seule tentative - le parti antisioniste des pieds nickelés Gouasmi/Dieudo/un autre dont j'ai oublié le nom - s'est soldée par un énorme bide et une influence quasi-locale (moins de 1,5 % en Île-de-France, seule région où le PAS s'est présenté (mais avec des pointes à 5-6 % dans les banlieues)). En revanche, là où je suis d'accord, c'est que le programme du PAS rappelle furieusement celui du NSDAP : chasse aux sorcières aux symphatisants d'Israël, mise en place d'une culture officielle dénuée de "sionisme", préférence nationale...
C'est pour ça que j'ai dit qu'on en était loin, mais ça m'inquiète quand même beaucoup. Il faut peu de chose pour qu'un mouvement désordonné se structure et qu'ils se constitue un noyau dur de radicaux, il suffit souvent d'une crise un peu forte sur laquelle se greffe le bouc émissaire désigné par la conspiration.
Je ne dis pas que ça va arriver, mais la récupération de la conspiration par un mouvement politique peu produire ce noyau dur de radicaux et l'a en partie déjà fait avec certain activiste d'extrême gauche ou droite. Pour peu que que ça se couple avec une guerre ou une crise mal vécu par la population, et il ne faudra pas beaucoup pour que les activistes apparaissent comme ceux qu'il faut soutenir par les troofers.
La chose qui me rassurent, c'est la faiblesse actuelle de l'activisme politique dans un certain nombre de pays. Contrairement au cas du NSDAP, où les adhérents étaient aussi des partisans capables d'agir, les partis politiques actuels n'ont plus cette force.
Cela dit, même si la possibilité d'établissement d'une dictature jouant sur la conspiration est faible, la possibilité que la paranoïa qu'elle engendre finissent pas des choses graves, comme la récupération de ce sujet par des groupes extrême aux méthodes violentes et, de facto, l'approbation d'une partie de la population qui préfèrera absoudre plutôt que de remettre en question la conspiration, est moins faible. Il suffit de voir l'absolution qu'on reçu les terroristes islamistes auprès de certain milieux de conspiro. A les entendre, l'intervetion en afganisthan état un leurre par les méchants américain/NWO ect, et de facto, l'autre camps n'a plus grand chose à se reprocher, car se serait donner une justification au bouc émissaire.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)