de_passage a écrit :DanB, moi aussi je pense que tu emplois mal le mot corrélé. Il ne veut rien dire employé seul ou accolé à UN seul terme. On corrèle toujours DEUX items (au moins. Merci de préciser
Elle est corrélée avec elle même, quelques cm, m, km plus loin.
Je n'ai pas trouvé l'article et je ne le retrouverai probablement jamais. C'est que j'ai lu un peu pas mal dans le domaine...
Par contre, le site suivant présente l'envers de la médaille :
http://www.countryguardian.net/
Les documents suivant reprennent un peu le thème que je mentionne.
http://www.countryguardian.net/Case%20Intermittency.htm
Wind power in Denmark
Il faudrait aussi souligner que même si la production de la Normandie n'est pas synchronisée avec celle de la Turquie occidentale, il y a des limitations au réseautage qu'il est possible de faire sur les réseaux de transport, même si ça fonctionne en partie comme un domino.
de_passage a écrit :Tu sembles avancer une raison : on ne peut pas (encore) stocker l'électricité, donc on coupe l'éolienne quand sa production ne peut pas être utilisée (ie : distribuée) ?
Non. Ici, on a de l'hydraulique, alors on cesse de turbiner. Ailleurs, ils coupent probablement les prix pour l'écouler.
de_passage a écrit :C'est probablement vrai, mais c'est tout bêtement lié (au moins en France) au fait que 80% de notre énergie électrique est nucléaire, aux mains d'une entreprise en situation monopolistique (EDF) et qui plus est pilotée de près par l'état bien qu'étant privée (because impératifs de sécurité nationale).
Tant qu'on continuera à produire massivement de l'électricité avec des centrales au gaz, au charbon, au pétrole ou même nucléaires, bien entendu il ya aura des surplus et l'éolien aura une place marginale. C'est une lapalissade.
Non. La majorité des centrales ne peuvent être modulées en fonction de la consommation réelle. Les éoliennes ajoutent aux fluctuations du marché. À certains endroits, comme je mentionnais, on va même jusqu'à pomper de l'eau en amont de la centrale lorsqu'il y a des surplus.
Ce n'est pas un complot mondial quelconque.
de_passage a écrit :Je prône (de manière utopique j'en conviens) un renversement complet du raisonnement et de la stratégie :
1) cherchons à produire et consommer local d'abord et avant tout. N'ayons recours à l'échelon supérieur (région, pays, monde) que s'il n'y a aucune autre solution possible
J'attends toujours que tu expliques l'avantage de produire l'électricité localement. Au Québec, on doit être un des endroits où l'électricité est produite le plus loin des lieux de consommation au monde et pourtant on a probablement une des production les plus propres au monde. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu proposes ça. Le transport de l'énergie électrique ne génère pas beaucoup de pertes. Si la capitalisation nécessaire est rentable, pourquoi se passer d'exploiter les meilleurs filons aux meilleurs endroits?
de_passage a écrit :2) cherchons à produire et à consommer "renouvelable" et "non polluant" (GES, ...) d'abord et avant tout. N'ayons recours au nucléaire, puis aux hydrocarbures, que s'il n'y a pas d'autre solution
Ce que le consommateur désire, ce sont les meilleurs prix. Le producteurs vendent ce que les consommateurs veulent acheter. Ici, on préfère la production hydraulique à 2,79 cents du kWh plutôt que le solaire à plus de 1$ du kWh...
de_passage a écrit :J'imagine donc une solution multi-technologies (anciennes et nouvelles) et multi-polaires (non centralisée), ce qui créerait au passage de nombreux emplois, dont pas mal d'emplois hautement qualifiés (R&D notamment) et aussi peu délocalisables (entretien des équipements "locaux" par exemple)
Quel prix es-tu prêt à payer? Crois-tu que déplacer la consommation de l'électricité (devenue très chère suite à ta proposition) vers le combustible soit nécessairement une bonne solution?
Ici, on chauffe à l'électricité produite par des l'hydroélectricité à bas prix. Hausser les prix entraînerait de la conversion vers le mazout et le gaz. C'est une bonne idée?