Le socialisme aussi !André a écrit :Le capitalisme s'est toujours très bien accommodé de la dictature.
André

Le socialisme aussi !André a écrit :Le capitalisme s'est toujours très bien accommodé de la dictature.
André
En ce qui concerne les biens et services non essentiels, c'est correct que le prix soit en fonction des lois du marché.DanB a écrit :Pourquoi le prix de l'électricité ne devrait-il pas être fixé en fonction de sa valeur marchande?
Quels sont les critères qui font qu'un produit devrait être vendu ou pas selon sa valeur marchande plutôt que son coût?
En fait l’article liste une suite de lieux communs qui sont largement traités dans la conférence ou sur le site de Jean-Marc Jancovici (http://www.manicore.com). De plus, il occulte toute référence au changement climatique.L'Institut économique de Montréal (IEDM) est un organisme de recherche et d'éducation économique indépendant, non partisan et sans but lucratif.
En fait seul le contraire se passe, au plus les techniques se perfectionnent au plus un nouveau gisement est exploité vite.est-ce qu’un libre marché des ressources non renouvelables permettra d’en laisser assez aux générations futures? La réponse est oui, tant qu’on permet aux acteurs privés de découvrir, de développer et d’échanger librement des gisements, sans menace de confiscation et sans obligation de les exploiter hâtivement.
J’ai forcément accès à l’information accessible, mais dans le cas du pétrole, personne ne connaît exactement la situation par rapport à son pic du principal gisement d’Arabie Saoudite et globalement, il y a toujours des incertitudes énormes sur les communications des états de l’opep puisque leurs quotas de production sont basés sur leurs réserves.La géologie ne peut pas « tromper» le marché parce que les investisseurs ont accès à toute l'information géologique disponible et parce que le jeu de la spéculation incite à conserver les ressources.
L'électricité n'est pas un produit comme un autre car elle ne se stocke pas et il faut énormément d'argent pour créer un gros barrage, une centrale nucléaire, une centrale à charbon... La rentabilisation de tels équipements se faisant sur un très long terme, c’est assez incompatible avec la logique financière qui est très réticente avec des choses aussi incertaines. En général ces entreprises privées préfèrent acheter des usines créées par les états lors de privatisations. Après le jeu des fusions acquisitions fait qu’on se retrouve soit avec un oligopole qui finit par s’entendre sur les prix (en général plus cher que le public), soit avec une bourse du Mwh où tout le monde fait tirer sa centrale le plus longtemps possible (car les prix ne permettent pas de réinvestir) et où tout le monde cherche à proposer son énergie uniquement au moment du pic de la journée là où le prix est maximum. Cette tension dans un marché qui n’a quasiment plus de ressources supplémentaires fait augmenter le risque de gros délestages http://fr.wikipedia.org/wiki/Panne_de_c ... ne_de_2003. En France l’Etat avait réussi à faire un réseau reconnu comme très performant :Pourquoi le prix de l'électricité ne devrait-il pas être fixé en fonction de sa valeur marchande?
Une conception robuste de la prévention des grandes pannes demande de s’appuyer sur une organisation conceptuelle rigoureuse. Les dispositions de défense du système électrique français géré par RTE, dont le Club des Opérateurs de Grands Réseaux souligne qu’elles doivent être considérées comme l’une des meilleures approches au monde21, reposent sur la mise en œuvre de lignes de défense successives, selon l’approche dite « défense en profondeur ». Ces dispositions portent d’une part sur le domaine matériel, d’autre part sur le domaine organisationnel et humain. Les lignes de défense se rapportent à trois volets différents : la prévention et la préparation, la surveillance et l’action, et enfin les parades ultimes.
En fait je formulerai ça d’une manière plus générale : qu’est-ce qui fait qu’une entreprise ou un secteur d’activité doit être public ou privé ?Quels sont les critères qui font qu'un produit devrait être vendu ou pas selon sa valeur marchande plutôt que son coût?
En fait, c’est sûrement vrai pour le capitalisme en général, mais c’est surtout vrai pour le libéralisme en particulier dont une des premières applications a été le Chili :Le capitalisme s'est toujours très bien accommodé de la dictature.
Selon-vous, qui absorberait les coûts reliés à la construction de centrales qui ne sont pas utilisées parce que la demande n'est pas là? Par exemple, une centrale nucléaire, ça ne se démarre pas comme une auto et ça coûte des milliards. Si la capacité excède la demande et qu'on l'arrête, faut payer l'hypothèque quand même. Le coût du combustible ne doit pas être élevé par rapport au coût en immobilisations.André a écrit :En Californie, depuis qu'on a cédé la production et la distribution de l'électricité à l'entreprise privée, celle-ci a investi très peu dans la production d'électricité afin de s'assurer que l'offre ne dépasse pas la demande croissante, ce qui a fait monter les prix en flèche. De plus, les usagers sont victimes de pannes de plus en plus fréquentes en période de pointe.
Pour assurer le service en période de pointe, ça prend une installation peu coûteuse en immobilisation par rapport à sa puissance et qui peut être mise en opération en quelques minutes. Le coût de la source d'énergie est un facteur moins important puisque que ce système fonctionne sur des périodes limitées. Par exemple, les moteurs à réactions qui équipent les gros avions répondent très bien à ces critères.DanB a écrit :Selon-vous, qui absorberait les coûts reliés à la construction de centrales qui ne sont pas utilisées parce que la demande n'est pas là? Par exemple, une centrale nucléaire, ça ne se démarre pas comme une auto et ça coûte des milliards. Si la capacité excède la demande et qu'on l'arrête, faut payer l'hypothèque quand même. Le coût du combustible ne doit pas être élevé par rapport au coût en immobilisations.André a écrit :En Californie, depuis qu'on a cédé la production et la distribution de l'électricité à l'entreprise privée, celle-ci a investi très peu dans la production d'électricité afin de s'assurer que l'offre ne dépasse pas la demande croissante, ce qui a fait monter les prix en flèche. De plus, les usagers sont victimes de pannes de plus en plus fréquentes en période de pointe.
Il ne s'agit pas de subventionner la consommation d'électricité par les consommateurs québécois, mais faire en sorte que le prix qu'ils payent soit le reflet du coût réel de production de l'Hydro-Québec et non le baser sur les fluctuations de la spéculation internationale fondée sur le pétrole.Croyez-vous que subventionner le prix de l'électricité, par exemple, soit bon pour l'environnement?
Êtes-vous en accord que plus on consomme d'électricité, plus on profite de cette subvention?
Que doivent penser les contribuables qui utilisent une autre source d'énergie pour chauffer du fait que le gouvernement doit les imposer un peu plus pour compenser la subvention offerte sur l'énergie aux autres?
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... 7AuQv5t_0Aafp a écrit :Le groupe pétrolier britannique BP a annoncé mercredi, dans un communiqué, avoir découvert un gisement de pétrole "géant" en eaux profondes, dans une zone en cours d'exploration du Golfe du Mexique.
Selon BP, le gisement, baptisé Tiber, est situé sous 1.259 mètres d'eau, et le puits a révélé une profondeur totale de 10.685 mètres, "ce qui en fait l'un des plus profonds jamais forés par l'industrie pétrolière et gazière". […]Tiber serait plus important que Kaskida, un énorme gisement découvert en 2006 dans la même partie du Golfe du Mexique.
Selon Peter Hutton, analyste chez NCB Oil, cette découverte est d'une grande importance pour le groupe, et "confirme sa focalisation sur le Golfe du Mexique". Selon ses calculs, le champ pourrait receler de l'ordre de 600 à 900 millions de barils économiquement récupérables, et gonfler de jusqu'à 10% les réserves totales de la compagnie.
Les investisseurs ont salué cette annonce très prometteuse. Vers 11H45 GMT, l'action du groupe grimpait de 3,48% à 537,65 pence, signant ainsi la plus forte hausse parmi les valeurs vedettes, au sein d'un marché londonien en baisse de 0,21%
Je n'évite pas ces questions, je juge qu'elles ne sont pas pertinentes.Non seulement on se prive de revenus, on subventionne carrément la consommation, et plus on consomme, plus on est subventionné. D'ailleurs, vous évitez mes questions à ce sujet...
Justement, il faudrait aller vérifier...Il faudrait aller vérifier, mais encore dernièrement, le prix de l'électricité au tarif domestique était en plus inférieur à son coût.
?!?!?!Croyez-vous que subventionner le prix de l'électricité, par exemple, soit bon pour l'environnement?
Êtes-vous en accord que plus on consomme d'électricité, plus on profite de cette subvention?
Que doivent penser les contribuables qui utilisent une autre source d'énergie pour chauffer du fait que le gouvernement doit les imposer un peu plus pour compenser la subvention offerte sur l'énergie aux autres?
Pour une centrale qui ne fonctionne qu'en période de pointe, ne faudrait-il pas que ce soit l'inverse, c'est-à-dire que le coût en immobilisation soit le plus faible possible par rapport à la puissance disponible, quitte à payer plus cher pour la source d'énergie. C'est d'ailleurs ce que voulait faire Hydro-Québec avec son projet avorté de centrale au gaz naturel.Si la capacité excède la demande et qu'on l'arrête, faut payer l'hypothèque quand même. Le coût du combustible ne doit pas être élevé par rapport au coût en immobilisations.
Je l'ignore. Pourquoi cette question?Selon-vous, de quoi a l'air la pointe Californienne? Croyez-vous qu'elle dure quelques heures comme au Québec?
Au contraire, je n'ai pas dit que les prix du chauffage au combustible étaient justifiés. En tout cas, je ne suis certainement pas d'accord pour qu'ils soient soumis aux aléas de la spéculation.Vous justifier la fixation des prix sur le fait que l'électricité soit essentielle, mais votre discours change quand on parle de chauffage au combustible. Pourquoi cette incohérence?
Là-dessus, je suis d'accord. Ce contre quoi je suis contre, c'est que les tarifs d'électricité subissent les aléas de la spéculation comme les autres sources d'énergie au point de rendre impossible à un ménage ordinaire de planifier son budget.LeProfdeSciences a écrit :Sur ce sujet, je partage l'opinion de DanB.
La meilleure façon de contrer le gaspillage est d'augmenter les tarifs.
Il y a plusieurs tarifications possibles.André a écrit :Là-dessus, je suis d'accord. Ce contre quoi je suis contre, c'est que les tarifs d'électricité subissent les aléas de la spéculation comme les autres sources d'énergie au point de rendre impossible à un ménage ordinaire de planifier son budget.LeProfdeSciences a écrit :Sur ce sujet, je partage l'opinion de DanB.
La meilleure façon de contrer le gaspillage est d'augmenter les tarifs.
Les économies d'énergie sont encouragées par une graduation croissante en fonction de la consommation comme cela se fait actuellement. Cette graduation pourrait très bien être accentuée.
André
DanB a écrit :Non seulement on se prive de revenus, on subventionne carrément la consommation, et plus on consomme, plus on est subventionné. D'ailleurs, vous évitez mes questions à ce sujet...
Pourtant, elles le sont. C'est peut-être la vraie raison pour laquelle vous les évitez.André a écrit :Je n'évite pas ces questions, je juge qu'elles ne sont pas pertinentes.
Il faudrait aller vérifier, mais encore dernièrement, le prix de l'électricité au tarif domestique était en plus inférieur à son coût.
Allez-y, ne vous gênez pas, il y a des pages et des pages sur le site de la régie de l'énergie avec les détails de la façon dont les tarifs sont établis.André a écrit :Justement, il faudrait aller vérifier...
Pourquoi eux?André a écrit :Les derniers développement des centrales en cours d'achèvement coûtent plus chers que celles déjà installées mais sont surtout prévues pour des utilisations industrielles et pour l'exportation et se financeront de façon profitable par ces utilisateurs et je suis d'accord pour que ceux-ci payent le prix du marché.
Je n'ai pas dit un prix inférieur au coût de production, je dis un coût inférieur à son vrai coût. Il n'y a pas que le coût de production à considérer.André a écrit :IL faut noter qu'Hydro-Québec verse des dividendes considérables au gouvernement québécois qui est son seul actionnaire. Comment peux-tu affirmer que les utilisateurs domestiques payent un tarif inférieur au coût de sa production, alors que celui-ci constitue une bonne part de ses profits, suffisants du moins pour amortir le coût de ses installations et de leurs opérations ?
C'est circulaire comme façon de voir.André a écrit :Pourquoi devrais-je payer plus cher comme consommateur domestique que le coût moyen de production plus un profit raisonnable, alors que le mandat d'Hydro-Québec est explicitement de fournir aux citoyens de l'électricité au plus bas coût possible?
Le problème n'est pas ici les lois du marché, mais la présence de monopoles. Ce sont deux problèmes qu'il faut distinguer. Les lois du marchés fonctionnent bien lorsqu'il y a concurrence.André a écrit :Que les lois du marché s'appliquent sur des biens et services superflus comme les équipements activité de loisir, la malbouffe et les biens de luxe, je suis parfaitement d'accord là-dessus, mais pas sur les biens et services essentiels. En tenant les consommateurs en otage sur ces biens et services les multinationales s'en donnent à coeur joie pour jouer au yoyo avec les prix et les gonfler artificiellement pour générer des profits qui tiennent de l'extorsion. On trouve dans ces secteurs, les services de santé privés comme aux USA, les multinationales pharmaceutiques, pétrolières et alimentaires qui encaissent des profits bien au delà de leurs coûts de production au détriment de leur clientèle captive.
DanB a écrit :Croyez-vous que subventionner le prix de l'électricité, par exemple, soit bon pour l'environnement?
Êtes-vous en accord que plus on consomme d'électricité, plus on profite de cette subvention?
Que doivent penser les contribuables qui utilisent une autre source d'énergie pour chauffer du fait que le gouvernement doit les imposer un peu plus pour compenser la subvention offerte sur l'énergie aux autres?
Vendre un produit à un coût inférieur à sa valeur, vous appelez-ça comment, vous?André a écrit :?!?!?!
Dans la mesure où la consommation d'électricité n'est pas subventionnée, ces questions ne sont pas pertinentes.
DanB a écrit :Si la capacité excède la demande et qu'on l'arrête, faut payer l'hypothèque quand même. Le coût du combustible ne doit pas être élevé par rapport au coût en immobilisations.
Ma phrase n'était pas claire : je suppose que le coût du combustible, en valeur absolue, de ces centrales et bien inférieur au coûts des immobilisations.André a écrit :Pour une centrale qui ne fonctionne qu'en période de pointe, ne faudrait-il pas que ce soit l'inverse, c'est-à-dire que le coût en immobilisation soit le plus faible possible par rapport à la puissance disponible, quitte à payer plus cher pour la source d'énergie. C'est d'ailleurs ce que voulait faire Hydro-Québec avec son projet avorté de centrale au gaz naturel.
Selon-vous, de quoi a l'air la pointe Californienne? Croyez-vous qu'elle dure quelques heures comme au Québec?
Les caractéristiques d'une pointe diffèrent d'un endroit à l'autre. Au Québec, elle est très brève, alors qu'elle peut être plus longue ailleurs. Les choix de centrales pour combler ces besoins sont différents et l'économique derrière ça aussi.André a écrit :Je l'ignore. Pourquoi cette question?
Au contraire, je n'ai pas dit que les prix du chauffage au combustible étaient justifiés. En tout cas, je ne suis certainement pas d'accord pour qu'ils soient soumis aux aléas de la spéculation.[/quote]Vous écriviez ceci :Vous justifier la fixation des prix sur le fait que l'électricité soit essentielle, mais votre discours change quand on parle de chauffage au combustible. Pourquoi cette incohérence?
FlorenceFlorence a écrit :Damien26 a écrit :Salut PtouflePtoufle a écrit :La vision d'un futur apocalyptique, si elle fascine, n'en est pas moins peu probable.
Si je pense comme toi que notre futur (pour les prochaines décennies) a très peu de chance d'être apocalyptique, je ne comprends pas pourquoi tu dis que cette vision fascine. Est-ce ton ressenti personnel et penses-tu que bcp de personne ont ce ressenti? En tout cas si des personnes passant par là sont fascinées par cette vision je serai ravi si ils pouvaient m'expliquer pourquoi ça les fascine.
La fascination pour les dystopies ne date pas d'hier et relève de plusieurs raisons idéologico-religieuses, essentiellement liées à une crainte de l'inéluctabilité d'une "punition" pour les excès de sociétés perçues comme corrompues et décadentes, mais aussi à un désir de voir une société qui déplaît de par sa puissance ou sa richesse se retrouver soudainement au bas de l'échelle. Ce désir se double le plus souvent de la croyance d'être soi-même un des survivants qui mènera l'humanité vers une renaissance dans une voie plus "saine" (Mad Max ou Waterworld, anyone?).
L'archétype de ce genre de pensée est bien entendu le fondamentaliste millénariste (chrétien, musulman, hindou, ...) qui appelle sur ses contemporains la colère divine, confit qu'il est dans sa certitude d'être sauvé auparavant et de pouvoir admirer de haut le merdier qui va s'ensuivre.
Dans un registre plus réduit, on a l'anti-américain primaire et viscéral, qui se réjouit de voir les USA retourner aux temps de la bougie et du chariot tiré par des mules, tout en étant persuadé que vivre où que ce soit ailleurs le préserverait des conséquences de l'effondrement des USA, et l'anti-occident tous azimuths, qui justifie toutes les exactions commises par AlQaeda et consorts aux motifs qu'ils luttent contre le soinisme, le capitalisme et le néocolonialisme, en oubliant commodément que ceux à qui ils nuisent le plus sont leurs compatriotes/correligionaires et que leur but est d'imposer à ceux-ci d'abord une dictature barbare de la plus sanglante et rétrograde nature.
C'en est presque religieux d'ailleurs, nan ?Kraepelin a écrit :
Florence
Il y a toujours chez toi cette façon amusante d'aborder les problèmes en fonction d'une "psychologie du religieux".
Tu dis ça pour rire, mais c'est vrai qu'il y a quelque chose de religieux chez cette femme par ailleurs hâtée.embtw a écrit :C'en est presque religieux d'ailleurs, nan ?Kraepelin a écrit :
Florence
Il y a toujours chez toi cette façon amusante d'aborder les problèmes en fonction d'une "psychologie du religieux".
On devrait peut-être essayer de mettre un mot sur ce "je ne sais quoi".Florencea un "je ne sais quoi"
La "lucidité" est certainement une des qualités de FlorenceDenis a écrit :Salut Kraepelin,
Tu dis :On devrait peut-être essayer de mettre un mot sur ce "je ne sais quoi".Florencea un "je ne sais quoi"
Je suggère : lucidité.
En as-tu un meilleur ?
Denis
La question ici est plutôt doit-on favoriser les économies d'énergie ou augmenter l'offre d'énergie? Aussi longtemps que les États-Unis n'ont pas une politique claire favorisant les économies d'énergie et la réduction de centrales thermiques au charbon[1], je ne pense pas que nous devons nous lancer dans la construction de centrale thermique au gaz naturel. Il faut tenir compte également de l'approvisionnement en gaz (gazprom?) et de l'infrastructure (port méthanier et gazoduc) que ça demande.LeProfdeSciences a écrit :Pour le Suroît : en effet, dommage qu'on ait laissé passé cette oportunité. Au niveau continental, on aurait diminué la pollution. De plus, il n'y a pas beaucoup de centrales au sud du Fleuve et une de plus n'aurait pas fait de tord, en cas de pannes majeures (genre verglas 1998).
Pourquoi les mettre en opposition?Christian a écrit :La question ici est plutôt doit-on favoriser les économies d'énergie ou augmenter l'offre d'énergie?
Le Canada en a-t-il une?Christian a écrit :Aussi longtemps que les États-Unis n'ont pas une politique claire favorisant les économies d'énergie
Pourquoi?Christian a écrit :et la réduction de centrales thermiques au charbon[1], je ne pense pas que nous devons nous lancer dans la construction de centrale thermique au gaz naturel.
L'entreprise qui investit dans une centrale au gaz étudie habituellement le prix du combustible...Christian a écrit : Il faut tenir compte également de l'approvisionnement en gaz (gazprom?) et de l'infrastructure (port méthanier et gazoduc) que ça demande.
Il n'y a pas de miracle ici : l'argent qui ira à subventionner les gens qui le font (parce que ce n'est pas HQ qui consomme l'électricité) sera prise à même la facture d'électricité...!Christian a écrit :Concernant les revenus d'Hydro-Québec, je peux suggérer le scénario suivant:
1) Hydro crée une politique d'économie d'énergie agressive pour la rénovation et la construction de nouveaux bâtiments résidentiels ou commerciaux. Ça pourrait inclure la géothermie, l'utilisation de panneaux solaires, l'éolien, la plantation d'arbres pour réduire les ilots de chaleur, isolation des vieux bâtiments, etc.
Pourquoi par palier?Christian a écrit :2) Augmenter les tarifs par palier de consommation.
Les profits d'HQ à l'exportation viennent surtout de l'achat à bas prix et de la revente à fort prix. Il arrive que le bilan soit nul d'un point de vue énergétique...Christian a écrit :3) Vendre l'énergie économisée à l'extérieur du Québec.
Le marché de l'électricité est prévisible : les hausses sont le jour, les baisses sont la nuit. Par contre, HQ est un des rares à pouvoir contrôler ses achats en raison du type de centrales que nous avons au Québec. Imaginez si vous étiez le seul à pouvoir investir quand vous voulez sur un marché boursier prévisible...!Christian a écrit :L'exportation est très payante. Si je me souvient bien de mes visites de Beauharnois et de Shawinigan, Hydro exporte moins de 10% de sa production pour 30% de ses revenus...
Pour alimenter l'Ontario, les américains font fonctionner leurs centrales thermiques à fond...Christian a écrit :[1] À moins de viser le marché ontarien. À ce moment, ça peut être intéressant car l'Ontario veut réduire le nombre de centrales thermiques. Le bilan global en réduction d'émission de CO2 pourrait être positif...
Par cet article on constate que certains pessimistes s'ajustent.Christian a écrit :Je déterre ce vieux fil de discussion pour le renouveler avec un pseudo-article paru sur Cyberpresse
[...]
L'article de l'IEM est truffé de pensée magique, de raccourcis et de sophismes...
[...]
Selon l'auteur, deux camps idéologiques s’affrontent :
Il y a les méchants: d’un côté, les pessimistes réunissant quelques « experts » et leurs nombreux disciples;
Il y a les gentils: de l’autre, les optimistes, favorables au laissez-faire, souvent des économistes connaissant peu la géologie, ce qui tend à les discréditer, à tort puisque la rareté est avant tout un problème économique et non géologique.
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