Comme je l’ai déjà mentionné, commencez par défendre les valeurs de liberté d’être et de démocratie sur votre propre sol. C’est sur cet espace social que vous pouvez pour l’instant le plus influer. Prenez-vous le parti de la liberté de religion ou de l’égalité entre hommes et femmes? La « menace extérieure » de l’islamisme est un espace qui vous échappe de toute façon. La guerre en Afghanistan visait à déloger les Talibans du pouvoir qui avaient fait de ce territoire un lieu stratégique du terrorisme islamiste et un refuge pour terroristes. On a affublé cette percée militaire d’une mission sociale. La mission sociale est devenue, dans l’esprit populaire, plus importante que la mission militaire. Tout le monde sait qu’il est plus difficile d’atteindre des objectifs humanitaires que militaires. Les réalisations militaires sont carrément plus expéditives. La Culture ne s’importe pas, ni ne s’exporte. Elle se découvre ou s’impose.Pardalis a écrit :À force de toujours vouloir être au milieu, de faire de l'équivalence morale et de donner 50/50 à chaque opposant, vous oubliez à qui vous faites affaire, qui sont les forces en jeu. Oui la guerre c'est horrible, mais des fois elle est nécessaire, et à un moment donné il vous faut décider d'appuyer un côté, celui de la démocracie et la liberté préférablement. Moi, je n'ai aucun remords à vouloir tuer mes ennemis, qu'ils soient Nazis ou Islamistes
Le piège de la rectitude politique (associé l’humanitaire au militaire) s’est refermé sur le libérateur. Quelques années plus tard, les talibans patientent dans l’antichambre du pouvoir. On ne réécrit pas l’histoire, mais il faut prendre le temps d’en analyser le sens, voulu et non voulu.
Désolé Denis, mon commentaire plus haut sur la réécriture de l’histoire s’adressait davantage à embtw.