Le mythe des énergies vertes
Le mythe des énergies vertes
Il est maintenant admis, dans le public, de nommer énergie verte toutes sources d’énergie renouvelable.
-Éolienne
-Panneau solaire
-Panneau Photovoltaïque
-Géothermie
-Hydro-électrique
-Marré Motrice
Ces formes d’énergie, qui sont à première vu plus respectueuse de l’environnement dans
un sain développement humain, posent quand même plusieurs problèmes majeurs. Je reste
fortement septique devant l’idée que ses énergies sont celle d’un avenir propre et prospère.
Question sur le flux énergétique.
Commençons par un constat : pour que l’ensemble de la population humaine ait un niveau
de vie décent, les capacités énergétiques de la planète devraient fournir au moins
3 à 4 kilowatts par habitant (rapport Goetghebuer).
Sans électricité, le travail doit être accompli à la main, pompages manuel , transport de l’eau
l’agriculture, l’impossibilité de réfrigération bref le lot de la majorité de la population mondiale,
dont environ 1,8 milliard vivent entièrement sans électricité et plusieurs milliards n’en disposent
que quelques heures par jour dans des conditions précaires.
Pour fournir à notre population mondiale de 7,2 milliards d’individus un niveau de 1,5 kilowatt
par habitant, il faudrait construire 6500 gigawatts de puissance supplémentaire.
La générosité du vent ou du soleil aurait-elle la moindre chance de combler le déficit mondial
d’électricité ? La plus grande centrale solaire thermique existante, la Nevada Solar One, bien
qu’enregistrant des pics de 64 mégawatts à midi, produit en moyenne moins de 15 mégawatts par jour.
La plus grosse centrale solaire utilisant des panneaux photovoltaïques se trouve à Jumilla, dans
le sud-est de l’Espagne. Sa capacité théorique est estimée à 23 mégawatts, chiffre qui, une fois
divisé par quatre, nous donne une production moyenne réelle de moins de 6 mégawatts, ce n’est
pas sérieux. Donc pour amener une qualité de vie décente à l’humanité avec ce type d’énergie,
il faudrait construire 433 000 centrales du niveau de Nevada Solar One. Et on parle ici du meilleur
rendement en flux des énergie verte, on est dans le délire.
Pour bien calculer l’intégration d’une source d’énergie dans une économie donnée, plusieurs facteurs
doivent être prit en compte. Prenons par exemple les panneaux photovoltaïques, prenant en considération
la dépense énergétiques de l’extraction, du déplacement des ressources de base, de l’industrie qui les
transformera et du cout d’assemblement. Si on les compare au rendement énergétique, plusieurs décennies
seront nécessaires avant d’avoir un rendement positif. Si on inclut aux calcules les couts énergétiques
nécessaires à la décontamination, le rendement se trouve alors négatif. Donc sous les apparences et
l’idée répandu le photovoltaïque n’a donc rien d’écologique.
Revenons en arrière question de voir en perspective des divers flux énergétiques qui on orienté les
civilisations humaine depuis la maitrise du feu.
-Le bois fut évidement durent des millénaires la seul source d’énergie. Le niveau de vie à cette époque
étais lamentable et le potentielle démographique et créatif d’un très bas niveau.
- La traction animale, et le développement de nouvelle technique, puis le charbon propulsa à 1M
- Le pétrole a 7 M
- L’ Uranium 12M à 82M
Dans cette optique le potentiel démographique du flux énergétiques des énergies vertes est de moins de 1 M.
La fin du pétrole bon marché « pic oil» diminuera donc dramatiquement le potentiel démographique et le niveau de vie de l’humanité si elle ne se dirige pas vers sa logique de croissance qui est le nucléaire. Une énergie puissante à faible prix pourrais désaler de l’eau de mer, irriguer des déserts et faire passer l’humanité dans une nouvelle ère.
Donc, je ne crois pas que l’énergie « verte » soit un avantage pour l’humanité, je soutiendrais même que l’imposer comme développement de civilisation serais un génocide et une absurdité historique.
-Éolienne
-Panneau solaire
-Panneau Photovoltaïque
-Géothermie
-Hydro-électrique
-Marré Motrice
Ces formes d’énergie, qui sont à première vu plus respectueuse de l’environnement dans
un sain développement humain, posent quand même plusieurs problèmes majeurs. Je reste
fortement septique devant l’idée que ses énergies sont celle d’un avenir propre et prospère.
Question sur le flux énergétique.
Commençons par un constat : pour que l’ensemble de la population humaine ait un niveau
de vie décent, les capacités énergétiques de la planète devraient fournir au moins
3 à 4 kilowatts par habitant (rapport Goetghebuer).
Sans électricité, le travail doit être accompli à la main, pompages manuel , transport de l’eau
l’agriculture, l’impossibilité de réfrigération bref le lot de la majorité de la population mondiale,
dont environ 1,8 milliard vivent entièrement sans électricité et plusieurs milliards n’en disposent
que quelques heures par jour dans des conditions précaires.
Pour fournir à notre population mondiale de 7,2 milliards d’individus un niveau de 1,5 kilowatt
par habitant, il faudrait construire 6500 gigawatts de puissance supplémentaire.
La générosité du vent ou du soleil aurait-elle la moindre chance de combler le déficit mondial
d’électricité ? La plus grande centrale solaire thermique existante, la Nevada Solar One, bien
qu’enregistrant des pics de 64 mégawatts à midi, produit en moyenne moins de 15 mégawatts par jour.
La plus grosse centrale solaire utilisant des panneaux photovoltaïques se trouve à Jumilla, dans
le sud-est de l’Espagne. Sa capacité théorique est estimée à 23 mégawatts, chiffre qui, une fois
divisé par quatre, nous donne une production moyenne réelle de moins de 6 mégawatts, ce n’est
pas sérieux. Donc pour amener une qualité de vie décente à l’humanité avec ce type d’énergie,
il faudrait construire 433 000 centrales du niveau de Nevada Solar One. Et on parle ici du meilleur
rendement en flux des énergie verte, on est dans le délire.
Pour bien calculer l’intégration d’une source d’énergie dans une économie donnée, plusieurs facteurs
doivent être prit en compte. Prenons par exemple les panneaux photovoltaïques, prenant en considération
la dépense énergétiques de l’extraction, du déplacement des ressources de base, de l’industrie qui les
transformera et du cout d’assemblement. Si on les compare au rendement énergétique, plusieurs décennies
seront nécessaires avant d’avoir un rendement positif. Si on inclut aux calcules les couts énergétiques
nécessaires à la décontamination, le rendement se trouve alors négatif. Donc sous les apparences et
l’idée répandu le photovoltaïque n’a donc rien d’écologique.
Revenons en arrière question de voir en perspective des divers flux énergétiques qui on orienté les
civilisations humaine depuis la maitrise du feu.
-Le bois fut évidement durent des millénaires la seul source d’énergie. Le niveau de vie à cette époque
étais lamentable et le potentielle démographique et créatif d’un très bas niveau.
- La traction animale, et le développement de nouvelle technique, puis le charbon propulsa à 1M
- Le pétrole a 7 M
- L’ Uranium 12M à 82M
Dans cette optique le potentiel démographique du flux énergétiques des énergies vertes est de moins de 1 M.
La fin du pétrole bon marché « pic oil» diminuera donc dramatiquement le potentiel démographique et le niveau de vie de l’humanité si elle ne se dirige pas vers sa logique de croissance qui est le nucléaire. Une énergie puissante à faible prix pourrais désaler de l’eau de mer, irriguer des déserts et faire passer l’humanité dans une nouvelle ère.
Donc, je ne crois pas que l’énergie « verte » soit un avantage pour l’humanité, je soutiendrais même que l’imposer comme développement de civilisation serais un génocide et une absurdité historique.
Dernière modification par Gabriel C le 24 déc. 2009, 10:55, modifié 1 fois.
Re: Le mythe des énergies vertes
GABRIEL C:La plus grosse centrale solaire utilisant des panneaux photovoltaïques se trouve à Jumilla, dans
le sud-est de l’Espagne. Sa capacité théorique est estimée à 23 mégawatts, chiffre qui, une fois
divisé par quatre, nous donne une production moyenne réelle de moins de 6 mégawatts, ce n’est
pas sérieux. Donc pour amener une qualité de vie décente à l’humanité avec ce type d’énergie,
il faudrait construire 433 000 centrales du niveau de Nevada Solar One. Et on parle ici du meilleur
rendement en flux des énergie verte, on est dans le délire.
Pour bien calculer l’intégration d’une source d’énergie dans une économie donnée, plusieurs facteurs
doivent être prit en compte. Prenons par exemple les panneaux photovoltaïques, prenant en considération
la dépense énergétiques de l’extraction, du déplacement des ressources de base, de l’industrie qui les
transformera et du cout d’assemblement. Si on les compare au rendement énergétique, plusieurs décennies
seront nécessaires avant d’avoir un rendement positif. Si on inclut aux calcules les couts énergétiques
nécessaires à la décontamination, le rendement se trouve alors négatif. Donc sous les apparences et
l’idée répandu le photovoltaïque n’a donc rien d’écologique.
GATTI: tres bonne reflexion qui va completement dans le sens d emes recherches.
Ajouter a cela le calcul ecologique sur les batteries au lithium la seule alternative actuelle pour equiper les voitures electriques.
le chantage au Lithium par les trop rares pays qui en possede va êtrebientot d'actualité.
Metalectrique
http://www.metalectrique.com/home-fr.html
laboratoire de recherche installé a Argenton sur Creuse nous avait fait des promesses qui sont maintenant dans les choux comme je l'avais prevu des années a l'avance.
le sud-est de l’Espagne. Sa capacité théorique est estimée à 23 mégawatts, chiffre qui, une fois
divisé par quatre, nous donne une production moyenne réelle de moins de 6 mégawatts, ce n’est
pas sérieux. Donc pour amener une qualité de vie décente à l’humanité avec ce type d’énergie,
il faudrait construire 433 000 centrales du niveau de Nevada Solar One. Et on parle ici du meilleur
rendement en flux des énergie verte, on est dans le délire.
Pour bien calculer l’intégration d’une source d’énergie dans une économie donnée, plusieurs facteurs
doivent être prit en compte. Prenons par exemple les panneaux photovoltaïques, prenant en considération
la dépense énergétiques de l’extraction, du déplacement des ressources de base, de l’industrie qui les
transformera et du cout d’assemblement. Si on les compare au rendement énergétique, plusieurs décennies
seront nécessaires avant d’avoir un rendement positif. Si on inclut aux calcules les couts énergétiques
nécessaires à la décontamination, le rendement se trouve alors négatif. Donc sous les apparences et
l’idée répandu le photovoltaïque n’a donc rien d’écologique.
GATTI: tres bonne reflexion qui va completement dans le sens d emes recherches.
Ajouter a cela le calcul ecologique sur les batteries au lithium la seule alternative actuelle pour equiper les voitures electriques.
le chantage au Lithium par les trop rares pays qui en possede va êtrebientot d'actualité.
Metalectrique
http://www.metalectrique.com/home-fr.html
laboratoire de recherche installé a Argenton sur Creuse nous avait fait des promesses qui sont maintenant dans les choux comme je l'avais prevu des années a l'avance.
Re: Le mythe des énergies vertes
Reste l'uranium, énergie sans carbone, dont le problème reste les déchets. Mais, ce problème trouvera probablement une solution dans le siècle à venir.
En revanche, pour l'approvisionnement en eau potable (et hop, je relance de dix), ça promet d'être une autre histoire.
En revanche, pour l'approvisionnement en eau potable (et hop, je relance de dix), ça promet d'être une autre histoire.
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.
- Panzermeister
- Messages : 260
- Inscription : 30 août 2007, 17:10
Re: Le mythe des énergies vertes
vérificatio: 433000 * 15.106= 6 495 000.106 en MW, soit ~6.5.103 GW : tvb
Je ne pense pas que ce soit du délire, non, bien qu'évidemment ce serait moins de travail si on conserve nucléaire (primordial), thermique classique, hydroélectrique, plus quelques autres possibilités.
Sinon http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire donne une estimation de production d'énergie à ~6.3 103GWatt installés. Chaque centrale (nucléaire) livre en moyenne moins d'un GWatt (370/442)... ce qui est faible si on considère la puissance disponible pour les derniers modèles... ~250MW par centrale!
Vos préconisation parlent donc d'un doublement de la puissance installée pour permettre à toute l'humanité de bénéficier d'un minimun de confort.
Comme vous le voyez, et pour peu qu'on ne se base pas que sur le solaire, c'est possible... même si l'on dépasse votre préconisation de 1.5 GW par personne/an.
Combien existe-t-il de centrales productrices d'énergie de par le monde à l'heure actuelle?.
Sans être aussi exigeant qu'un Zwielicht, je me demande quelles données vous pouvez nous mettre à disposition afin d'éclairer votre raisonnement...
Par ailleurs je doute que notre niveau d'approvisionnement en terme d'énergie disponible pour l'utilisateur soit apparue du jour au lendemain. Donc parler de quelques décénnie pour s'alimenter entièrement (ou environ) au solaire me parait être un délais assez court... surtout si l'on met ce délai en rapport avec les enjeux!
Je pense radoter quelque peu en répétant que la Terre seule n'a pas vocation à nbous héberger pour l'éternité, et qu'il faudrait commencer à s'exporter un peu.
Par ailleurs seules les volontés manquent dans ces affaires, et non les moyens...

Achtung! on est déjà dans le "siècle à venir"...Ildefonse a écrit :Reste l'uranium, énergie sans carbone, dont le problème reste les déchets. Mais, ce problème trouvera probablement une solution dans le siècle à venir.
Gabriel C a écrit :on est dans le délire

Sinon http://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire donne une estimation de production d'énergie à ~6.3 103GWatt installés. Chaque centrale (nucléaire) livre en moyenne moins d'un GWatt (370/442)... ce qui est faible si on considère la puissance disponible pour les derniers modèles... ~250MW par centrale!
Vos préconisation parlent donc d'un doublement de la puissance installée pour permettre à toute l'humanité de bénéficier d'un minimun de confort.
Comme vous le voyez, et pour peu qu'on ne se base pas que sur le solaire, c'est possible... même si l'on dépasse votre préconisation de 1.5 GW par personne/an.
Gabriel C a écrit :Donc pour amener une qualité de vie décente à l’humanité avec ce type d’énergie, il faudrait construire 433 000 centrales du niveau de Nevada Solar One.

Gabriel C a écrit :(.) par exemple les panneaux photovoltaïques, prenant en considération la dépense énergétiques de l’extraction, du déplacement des ressources de base, de l’industrie de transformation et du cout d’assemblage. Si on les compare au rendement énergétique, plusieurs décennies seront nécessaires avant d’avoir un rendement positif. Si on inclut aux calculs les coûts énergétiques nécessaires à la décontamination, le rendement se trouve alors négatif.

Par ailleurs je doute que notre niveau d'approvisionnement en terme d'énergie disponible pour l'utilisateur soit apparue du jour au lendemain. Donc parler de quelques décénnie pour s'alimenter entièrement (ou environ) au solaire me parait être un délais assez court... surtout si l'on met ce délai en rapport avec les enjeux!


Ach...
Re: Le mythe des énergies vertes
Attention, 1 GW, c'est pas mal plus gros que 1 kW... En général, on exprime la puissance des centrales en MW.
Les Watt sont une mesure instantanée. 1 kW/h signifie une augmentation de la puissance de 1 kW à chaque heure. On n'utilise à peu près jamais une telle mesure. La puissance, elle, se mesure en W, kW, MW, sans unité de temps. Une chaufferette consomme 1500W, par exemple, tout comme un moteur fait 100 hp, et non 100 hp/heure (?).
L'énergie, elle, est la multiplication de la puissance par le temps. 1 kW pendant une heure nécessite 1 kWh.
Pour les centrales, il ne faut pas se surprendre à en voir plusieurs petites se construire. Aussi, le gens devront un jour se responsabiliser et comprendre que l'environnement, ça passe aussi par eux!
Finalement, je ne connais pas le bilan exact des panneaux solaire, mais il n'est peut-être pas reluisant. Toutefois, on ne peut considérer pour l'instant que cette source d'énergie est rendue à maturité.
Les Watt sont une mesure instantanée. 1 kW/h signifie une augmentation de la puissance de 1 kW à chaque heure. On n'utilise à peu près jamais une telle mesure. La puissance, elle, se mesure en W, kW, MW, sans unité de temps. Une chaufferette consomme 1500W, par exemple, tout comme un moteur fait 100 hp, et non 100 hp/heure (?).
L'énergie, elle, est la multiplication de la puissance par le temps. 1 kW pendant une heure nécessite 1 kWh.
Pour les centrales, il ne faut pas se surprendre à en voir plusieurs petites se construire. Aussi, le gens devront un jour se responsabiliser et comprendre que l'environnement, ça passe aussi par eux!
Finalement, je ne connais pas le bilan exact des panneaux solaire, mais il n'est peut-être pas reluisant. Toutefois, on ne peut considérer pour l'instant que cette source d'énergie est rendue à maturité.
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
- Panzermeister
- Messages : 260
- Inscription : 30 août 2007, 17:10
Re: Le mythe des énergies vertes
Merci pour ces précisions à propos des unités et de leur bon usage...
J'en reviens à ma question: combien de centrales existe-t-il de part le monde actuellement?
Il y aurait un peu plus de 400 centrales nucléaires répertoriées. Combien de centrales thermiques classique (fioul, charbon, bois, biomasse, etc) de centrales solaires, de parc éolien, de barrages hydro ?...
Gabriel C a écrit :(.) ce n’est pas sérieux. Donc pour amener une qualité de vie décente à l’humanité avec ce type d’énergie, il faudrait construire 433 000 centrales du niveau de Nevada Solar One.


Ach...
Re: Le mythe des énergies vertes
À partir de combien de MW tu considères qu'une installation est une centrale?
Par exemple, les derniers modèles d'éoliennes ont, chacune, une puissance qui est du même ordre qu'une petite centrale hydroélectrique.
Par exemple, les derniers modèles d'éoliennes ont, chacune, une puissance qui est du même ordre qu'une petite centrale hydroélectrique.
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
- de_passage
- Messages : 1530
- Inscription : 21 janv. 2004, 16:21
Re: Le mythe des énergies vertes
Et allez, toujours les mêmes clichés et habitudes de pensée ...
Faut du gros, du lourd, donc du nucléaire. Le solaire ou l'éolien (solaire indirect) c'est pour les bobos ...
Juste deux idées réellement novatrices (
), qui n'apparaissent pas dans ton pensum :
- l'énergie la moins chère c'est celle ... qu'on ne consomme pas ! Priorité aux économies d'énergie. Notamment pour le chauffage, où dans 90% des cas c'est un scandale de devoir en consommer (autant). Matériaux, isolation, éco-conception des bâtiments, puits canadiens, etc. Des gains énormes (et même zéro énergie dans la plupart des cas !). Mais aussi pour les transports, par exemple en incitant enfin REELLEMENT à l'achat de petites voitures moins lourdes et moins puissantes (c'est dingue, dans ma jeunesse, un moteur de 100 CV c'était une "bombe" une "sportive". Aujourd'hui c'est un "veau"). Avec l'éclatement des familles (moins de monde dans les autos), les limitations de vitesse, et les trajets de plus en plus courts en moyenne (urbains), c'est d'une évidence ... criante.
- casser le monopole des "grosses centrales" polluantes : décentraliser, délocaliser, faire de "petites" unités de production locale d'énergie (quartier, immeuble, maison). Et là, ô miracle, les énergies "propres" (solaire, éolien, géothermie,...) deviennent compétitives. Et avec une production de masse (20 fois plus d'unités vendues qu'aujourd'hui), les coûts chuteraient. Et en plus faut maintenir ces appareils => travail local non délocalisable.
Bref, que des avantages. Mais on s'attaquerait au lobby des "gros réseaux" (vous connaissez les noms). Il faudra donc un énorme courage politique.
Autant dire que c'est perdu d'avance
A+
Faut du gros, du lourd, donc du nucléaire. Le solaire ou l'éolien (solaire indirect) c'est pour les bobos ...

Juste deux idées réellement novatrices (

- l'énergie la moins chère c'est celle ... qu'on ne consomme pas ! Priorité aux économies d'énergie. Notamment pour le chauffage, où dans 90% des cas c'est un scandale de devoir en consommer (autant). Matériaux, isolation, éco-conception des bâtiments, puits canadiens, etc. Des gains énormes (et même zéro énergie dans la plupart des cas !). Mais aussi pour les transports, par exemple en incitant enfin REELLEMENT à l'achat de petites voitures moins lourdes et moins puissantes (c'est dingue, dans ma jeunesse, un moteur de 100 CV c'était une "bombe" une "sportive". Aujourd'hui c'est un "veau"). Avec l'éclatement des familles (moins de monde dans les autos), les limitations de vitesse, et les trajets de plus en plus courts en moyenne (urbains), c'est d'une évidence ... criante.
- casser le monopole des "grosses centrales" polluantes : décentraliser, délocaliser, faire de "petites" unités de production locale d'énergie (quartier, immeuble, maison). Et là, ô miracle, les énergies "propres" (solaire, éolien, géothermie,...) deviennent compétitives. Et avec une production de masse (20 fois plus d'unités vendues qu'aujourd'hui), les coûts chuteraient. Et en plus faut maintenir ces appareils => travail local non délocalisable.
Bref, que des avantages. Mais on s'attaquerait au lobby des "gros réseaux" (vous connaissez les noms). Il faudra donc un énorme courage politique.
Autant dire que c'est perdu d'avance

A+
"Le meilleur moyen de ne pas trouver de preuves, c'est de ne pas en chercher".
Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
Re: Le mythe des énergies vertes
Il y a peut-être des raisons à ça...de_passage a écrit :Et allez, toujours les mêmes clichés et habitudes de pensée ...
Faut du gros, du lourd, donc du nucléaire. Le solaire ou l'éolien (solaire indirect) c'est pour les bobos ...![]()
Mathématiquement, on doit évaluer les économies réalisées vs l'argent investit. Et vous verrez qu'économiser coûte cher. Ça explique d'ailleurs pourquoi les investissements dans ce domaine son souvent tributaires de subventions.de_passage a écrit :Juste deux idées réellement novatrices (), qui n'apparaissent pas dans ton pensum :
- l'énergie la moins chère c'est celle ... qu'on ne consomme pas ! Priorité aux économies d'énergie. Notamment pour le chauffage, où dans 90% des cas c'est un scandale de devoir en consommer (autant). Matériaux, isolation, éco-conception des bâtiments, puits canadiens, etc. Des gains énormes (et même zéro énergie dans la plupart des cas !).
Pensez-vous vraiment que si peu de gens investiraient à ce niveau si c'était un moyen sûr de faire de l'argent? Voyons donc!
Quel est l'intérêt du consommateur à réduire sa consommation s'il est en mesure de payer?de_passage a écrit :Mais aussi pour les transports, par exemple en incitant enfin REELLEMENT à l'achat de petites voitures moins lourdes et moins puissantes (c'est dingue, dans ma jeunesse, un moteur de 100 CV c'était une "bombe" une "sportive". Aujourd'hui c'est un "veau"). Avec l'éclatement des familles (moins de monde dans les autos), les limitations de vitesse, et les trajets de plus en plus courts en moyenne (urbains), c'est d'une évidence ... criante.
Pourquoi?de_passage a écrit :- casser le monopole des "grosses centrales" polluantes : décentraliser
Pourquoide_passage a écrit :délocaliser
Pourquoi?de_passage a écrit :faire de "petites" unités de production locale d'énergie (quartier, immeuble, maison)
En quoi? En gonlfant les coûts reliés aux autres énergies?de_passage a écrit :Et là, ô miracle, les énergies "propres" (solaire, éolien, géothermie,...) deviennent compétitives.
Les changements que vous proposez sont en aucun cas gages d'une amélioration de l'efficacité énergétique. Ça semble plutôt motivé politiquement que scientifiquement.
Donc, de grosses usines centralisées et énergivores pour produire ces unités?de_passage a écrit :Et avec une production de masse (20 fois plus d'unités vendues qu'aujourd'hui), les coûts chuteraient.
Question politique et non énergétique.de_passage a écrit :Et en plus faut maintenir ces appareils => travail local non délocalisable.
Qu'il reste à démontrer...! Détail!de_passage a écrit :Bref, que des avantages.
Oh là, on tombe maintenant dans la théorie du complot...de_passage a écrit :Mais on s'attaquerait au lobby des "gros réseaux" (vous connaissez les noms). Il faudra donc un énorme courage politique.
Autant dire que c'est perdu d'avance![]()
Pouvez-vous me dire comment fonctionne votre système photovoltaique ainsi que votre système géothermique? Quel type de fenêtres avez-vous? Pour quelle isolation avez-vous opté? Pour votre chauffe-eau solaire, avez-vous opté pour des tubes sous vide?
Ça m'intéresse de savoir concrètement comment votre installation performe au jour le jour et pour quelle technologies vous avez opté et pourquoi.
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
Re: Le mythe des énergies vertes
Eh oui ...de_passage a écrit :Et allez, toujours les mêmes clichés et habitudes de pensée ...
Faut du gros, du lourd, donc du nucléaire. Le solaire ou l'éolien (solaire indirect) c'est pour les bobos ...![]()
Comme le souligne DanB, économiser quelquefois coûte très cher et n'est pas à la portée de tout le monde. Si la notion d'économie d'énergie en construction (collective encore davantage qu'individuelle) neuve devrait de nos jours être une évidence, ce n'est pas nécessairement le cas en rénovation, où les coûts et les techniques adéquates ne sont pas à la portée de tout le monde (je dois refaire le toît de ma maison, je vais en profiter pour améliorer fortement l'isolation et peut-être ajouter du solaire pour chauffage/eau chaude, mais je vais prendre double dose d'anti-hypertenseurs avant de consulter les devis ...).- l'énergie la moins chère c'est celle ... qu'on ne consomme pas ! Priorité aux économies d'énergie. Notamment pour le chauffage, où dans 90% des cas c'est un scandale de devoir en consommer (autant). Matériaux, isolation, éco-conception des bâtiments, puits canadiens, etc. Des gains énormes (et même zéro énergie dans la plupart des cas !).
Brad Pitt peut s'offrir sans problème une villa totalement écologique à New Orleans (cf. article dans The Atlantic de novembre) mais les habitants de la Nouvelle Orleans qui doivent reconstruire n'ont pas tous son budget ... et ne parlons pas des habitants de pays moins favorisés.
Certes, mais on est confronté à une confluence d'intérêts de constructeurs scotchés sur une ligne de production et de consommateurs qui ont leur honneur dans le compte-tours, ou par procuration via les champions de F1. Pas demain la veille que l'on arrivera à changer les mentalités.Mais aussi pour les transports, par exemple en incitant enfin REELLEMENT à l'achat de petites voitures moins lourdes et moins puissantes (c'est dingue, dans ma jeunesse, un moteur de 100 CV c'était une "bombe" une "sportive". Aujourd'hui c'est un "veau"). Avec l'éclatement des familles (moins de monde dans les autos), les limitations de vitesse, et les trajets de plus en plus courts en moyenne (urbains), c'est d'une évidence ... criante.
Ensuite, dans les "pays en voie de développement", l'accession à la liberté de déplacement individuel est une très forte demande, qu'il est très difficile de dénier ("encore ces occidentaux qui veulent nous dénier le droit au même luxe qu'eux"). Ca se conjugue aux exigences de développement industriel de ces pays, qui voient l'implantation d'une industrie automobile comme une voie royale vers ce but.
Trop tard dans nos pays. Les réseaux de distribution existent déjà et ce n'est pas demain la veille que la majorité de la population voudra se salir les mains pour devenir autonome alors qu'il est si facile de brancher la TV dans la prise et d'appeler EDF en cas de panne.- casser le monopole des "grosses centrales" polluantes : décentraliser, délocaliser, faire de "petites" unités de production locale d'énergie (quartier, immeuble, maison). Et là, ô miracle, les énergies "propres" (solaire, éolien, géothermie,...) deviennent compétitives. Et avec une production de masse (20 fois plus d'unités vendues qu'aujourd'hui), les coûts chuteraient. Et en plus faut maintenir ces appareils => travail local non délocalisable.
Bref, que des avantages. Mais on s'attaquerait au lobby des "gros réseaux" (vous connaissez les noms). Il faudra donc un énorme courage politique.
Autant dire que c'est perdu d'avance![]()
Par contre, dans la majorité des pays du sud où un réseau de distribution d'énergie n'existe pas encore et les besoins sont relativement modérés, le développement d'unités de production d'énergie au niveau local pourrait en effet devenir une excellente solution. Ne rêvons toutefois pas, il faudrait pour cela qu'existent en suffisance les compétences techniques et la main-d'oeuvre formée, ainsi que des conditions politico-économiques propices ... je suis pessimiste.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
- de_passage
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Re: Le mythe des énergies vertes
DanB, c'est du second degré ton post ? J'espère (pour toi) ...
Pourquoi ? Par un effet de volume. Pourquoi paye-t-on aujourd'hui une voiture 10 000€ seulement avec des performances et un confort qui auraient fait pâlir d'envie même de riches bourgeois d'il y a à peine un siècle ? Parcequ'on en fabrique des millions chaque année depuis 100 ans, et qu'on investi des trillions de dollars dessus ! Et qui a fait ça ? Des boites privées, à la recherche donc du profit.
Et ces boites naturellement ne changeront pas facilement de vache à lait.
Il faut donc une période de transition et un contre-pouvoir, le Politique (au sens noble), qui grâce à ces subventions/pénalites peut orienter le marché. Nous sommes nombreux à penser (politiquement) que l'économie (et la Finance) doivent être au service de l'Homme et non le contraire. Or cet humanisme n'est pas naturel, et ne suinte pas automatiquement du capitalisme, du libre échange, du marché. Il faut parfois qu'un contre pouvoir (démocratique) oriente les choses, voire se batte violemment pour les imposer si le pouvoir du privé (entreprises) ne veut pas céder (congés payés, droit du travail, ...)
- permet d'utiliser dès maintenant les énergies renouvelables et moins polluantes (éolien, solaire, géothermie, etc), qui sont par nature (en l'état actuel de la science) moins performante voire imparticable sur des très grosses centrales, mais parfaitement opérationnelles à petite échelle.
- De ce fait, non seulement on réduit notre consommation en hydrocarbure (indépendance énergétique, moindre pollution, moins de GES, moins de risque maritime et désastres industriels ) mais aussi en nucléaire (problème du risque nucléaire, du démantèlement des centrales et surtout de la gestion des déchets). C'est bon pour les finances, et c'est bon pour la planète
- plus de dépendance envers un gros réseau central qui fournit tout (mais qu'on pourrait quand même garder dans une certaine mesure, en backup partiel ou dans certains cas particuliers). Plus de coupure massives d'une région par exemple
- surtout, une fois les forts volumes atteints, on peut raisonnablement s'attendre à une baisse drastique des couts de l'énergie pour les ménages et les collectivités ou entreprises. Moyennant un cout d'amortissmeent et d'entretien raisonnable (si on prend comme référence des produits grands public comme des chaudières ou des voitures), l'énergie renouvelable est par définition gratuite ! (eau, soleil, vent, ...)
- Construire et entretenir ces équipements d'un nouveau genre créera de l'activité. L'entretien particulièrement sera par définition local. Cela créera donc des jobs non délocalisables en Inde ou en Chine, et de tous niveaux. C'est bon pour l'emploi local.
Politiquement on sait que la concentration et la globalisation des marchés des matières premières et de l'énergie a des conséquences dramatiques sur les injustices dans le monde (Nord/Sud, Riches/Pauvres). La spéculation est devenu folle (une cargaison d'un Tanker peut être acheté et revendue 100 fois entre le départ et l'arrivée du bateau).
On sait aussi que seul le pouvoir politique (démocratique, populaire) peut imposer des objectifs humanistes et à long terme à un marché qui lui n'a pour objectif que le profit à court terme.
Jusqu'à peu, ces idées étaient irréalisables, utopiques. Aujourd'hui c'est faisable. Il faut juste penser à nos enfants, à notre monde dans 20 ou 50 ans, et avoir le courage.
Sans compter - j'insiste - que pour le chauffage il faut aussi développer sur le long terme (50 ans) l'isolation et l'éco-conception des batiments. Et là pas besoin d'usines ou si peu.
Mais quelques usines certes, du genre de celles qui fabriquent déjà des chaudières, des voitures ou autres équipements.
Non point. Mais du réalisme simplement. Les lobbys sont là, bien présents, connus et même reconnus aux USA (moins d'hypocrisie que chez nous). Drivés par leurs intérets particuliers (globalement : profit à court terme, mais aussi pérénisation des activités), ils n'ont par définition aucune inclination à tenir compte de l'intéret général (et très peu du long terme). Or le constat 20 après la chute du mur de Berlin est que le contre pouvoir traditionnel, la Gauche au sens large, est en déconfiture. Sous le drapeau "social démocrate" les gauches du Monde entier ont toutes plus ou moins embrassé les pratiques libérales (parfois en étant plus royalistes que le roi).
La crise de fin 2008 et "l'urgence écologique" semblent avoir temporairement sonné le reveil ... Mais on voit bien que au moins pour la Finance, tout semble repartir comme avant ...
Bref, le modèle économique dominant smeble toujours aussi puissant. Et les modèles alternatifs ne font toujours pour le ,moment que se payer de mots, sans inquiéter le moins du monde les intérets en place
D'où ma remarque un peu désabusée.
Comme je le disais plus haut, je suis moi aussi captif. J'habite une maison ancienne (debut du siècle, XXeme of course), pas isolée du tout. J'ai remplacé toutes les fenêtres par du double vitrage. J'ai remplacé l'ancienne chaudière gaz par une moderne basse température avec régulation (gain : 35% sur ma facture !)
Mais :
- isoler l'extérieur me couterait 2 ans de salaire
- isoler l'intérieur me couterait trop aussi et me ferait perdre des m² précieux (la maison est petite)
- mettre un chauffage plus moderne (voire solaire/géothermie) m'obligerait à remplacer tous les circuits et tous les radiateurs (ils fonctionnent actuellement à 55°, comme autrefois)
- la maison est très mal orientée (N-NO), le photovoltaique y serait inadapté (vu l'orientation du toit et mon lieu d'habitation), et la déplacer couterait bonbon
- je continue ?
Bref, vous apportez de l'eau à mon moulin. Seule une incitation forte, massive, pérenne et courageuse du contre-pouvoir politique pourrait changer la donne en matière énergétique (transports, chauffage, électricité). Par exemple si les états européens volontaires, dans le cadre d'un projet, décidaient de créer instantanément un marché énorme de modernisation/renouvellement de leurs propres parcs publics (batiments, véhicules, ...), en donnant une visibilité décennale sur les appels d'offres. Les sommes et volumes en jeu feraient immédiatement réfléchir les constructeurs et fournisseurs, les prix baisseraient fortement, les techniques se fiabiliseraient, les process/organisations/services se roderaient. Et les particuliers pourraient ensuite en bénéficier. Comme toujours quelques early-adopters au début puis progressivement la majorité des populations.
A+

Oui aujourd'hui acheter un bien qui pollue ou équiper l'appartement qu'on va ensuite louer avec des convecteurs électriques énergivores et peu confortables coute moins cher que de rouler propre/sobre et de faire construire un appartement bien isolé et équipé de moyens de chauffage efficients et écolos.Mathématiquement, on doit évaluer les économies réalisées vs l'argent investit. Et vous verrez qu'économiser coûte cher. Ça explique d'ailleurs pourquoi les investissements dans ce domaine son souvent tributaires de subventions.
Pourquoi ? Par un effet de volume. Pourquoi paye-t-on aujourd'hui une voiture 10 000€ seulement avec des performances et un confort qui auraient fait pâlir d'envie même de riches bourgeois d'il y a à peine un siècle ? Parcequ'on en fabrique des millions chaque année depuis 100 ans, et qu'on investi des trillions de dollars dessus ! Et qui a fait ça ? Des boites privées, à la recherche donc du profit.
Et ces boites naturellement ne changeront pas facilement de vache à lait.
Il faut donc une période de transition et un contre-pouvoir, le Politique (au sens noble), qui grâce à ces subventions/pénalites peut orienter le marché. Nous sommes nombreux à penser (politiquement) que l'économie (et la Finance) doivent être au service de l'Homme et non le contraire. Or cet humanisme n'est pas naturel, et ne suinte pas automatiquement du capitalisme, du libre échange, du marché. Il faut parfois qu'un contre pouvoir (démocratique) oriente les choses, voire se batte violemment pour les imposer si le pouvoir du privé (entreprises) ne veut pas céder (congés payés, droit du travail, ...)
A quelle échéance ? La doxa actuelle est le très court terme (quarter, année au max). Clairement, on parle là de changement de paradigme et de durées sur 10 ans minimum. A part une poignée de visionnaires aventuriers aisés, personne ne va oser de lui même prendre un tel risque. C'est parfaitement compréhensiblePensez-vous vraiment que si peu de gens investiraient à ce niveau si c'était un moyen sûr de faire de l'argent? Voyons donc!
Pour la minorité de Français qui ne regardent même pas le montant de leur facture de chauffage chaque mois, vous avez raison. Pour les autres l'intérêt est évident. Mais aujourd'hui la majorité des gens sont captifs. Soit ils ne peuvent pas changer de techno, soit plus souvent, ce serait un investissement beaucoup trop cher pour eux, même avec les aides de l'état. Et dans certains cas (isolation de vieux bâtimenst mal conçus et mal orientés) c'est même probablement non rentable à jamais.Quel est l'intérêt du consommateur à réduire sa consommation s'il est en mesure de payer?
Je l'ai expliqué, m'avez vous lu ? Faire de petites unités permet les avantages suivants :casser le monopole des "grosses centrales" polluantes : décentraliser ; délocaliser ; faire de "petites" unités de production locale d'énergie (quartier, immeuble, maison)
Pourquoi?
- permet d'utiliser dès maintenant les énergies renouvelables et moins polluantes (éolien, solaire, géothermie, etc), qui sont par nature (en l'état actuel de la science) moins performante voire imparticable sur des très grosses centrales, mais parfaitement opérationnelles à petite échelle.
- De ce fait, non seulement on réduit notre consommation en hydrocarbure (indépendance énergétique, moindre pollution, moins de GES, moins de risque maritime et désastres industriels ) mais aussi en nucléaire (problème du risque nucléaire, du démantèlement des centrales et surtout de la gestion des déchets). C'est bon pour les finances, et c'est bon pour la planète
- plus de dépendance envers un gros réseau central qui fournit tout (mais qu'on pourrait quand même garder dans une certaine mesure, en backup partiel ou dans certains cas particuliers). Plus de coupure massives d'une région par exemple
- surtout, une fois les forts volumes atteints, on peut raisonnablement s'attendre à une baisse drastique des couts de l'énergie pour les ménages et les collectivités ou entreprises. Moyennant un cout d'amortissmeent et d'entretien raisonnable (si on prend comme référence des produits grands public comme des chaudières ou des voitures), l'énergie renouvelable est par définition gratuite ! (eau, soleil, vent, ...)
- Construire et entretenir ces équipements d'un nouveau genre créera de l'activité. L'entretien particulièrement sera par définition local. Cela créera donc des jobs non délocalisables en Inde ou en Chine, et de tous niveaux. C'est bon pour l'emploi local.
Je ne comprends pas votre premier point. Pour le second : c'est motivé AUTANT scientifiquement que politiquement. Scientifiquement on SAIT que bruler du pétrole est idiot et polluant. Idem pour le nucléiaire. Et que de toutes façons ça ne peut pas durer longtemps (ressources limitées). On sait aussi que la Terre reçoit gratuitement du soleil 100 fois plus d'énergie qu'il ne lui en faut, et qu'il serait donc idiot de continuer à préférer des solutions sales, non pérennes, inégalement réparties et dangereuses et au cout croissant, alors que des solutions inépuisables, pérennes, au prix décroissant et propres sont à notre portée.En quoi? En gonlfant les coûts reliés aux autres énergies?
Les changements que vous proposez sont en aucun cas gages d'une amélioration de l'efficacité énergétique. Ça semble plutôt motivé politiquement que scientifiquement.
Politiquement on sait que la concentration et la globalisation des marchés des matières premières et de l'énergie a des conséquences dramatiques sur les injustices dans le monde (Nord/Sud, Riches/Pauvres). La spéculation est devenu folle (une cargaison d'un Tanker peut être acheté et revendue 100 fois entre le départ et l'arrivée du bateau).
On sait aussi que seul le pouvoir politique (démocratique, populaire) peut imposer des objectifs humanistes et à long terme à un marché qui lui n'a pour objectif que le profit à court terme.
Jusqu'à peu, ces idées étaient irréalisables, utopiques. Aujourd'hui c'est faisable. Il faut juste penser à nos enfants, à notre monde dans 20 ou 50 ans, et avoir le courage.
Oui ... mais bien moins qu'une centrale nucléaire ou une raffinerie ou un site d'extractions de sables Bitumineux au Canada !Donc, de grosses usines centralisées et énergivores pour produire ces unités?
Sans compter - j'insiste - que pour le chauffage il faut aussi développer sur le long terme (50 ans) l'isolation et l'éco-conception des batiments. Et là pas besoin d'usines ou si peu.
Mais quelques usines certes, du genre de celles qui fabriquent déjà des chaudières, des voitures ou autres équipements.
Quelqu'un a-t-il déjà eu la lumineuse idée de créer un "point Godwin-like" chaque fois qu'on en appelle à tort et à travers à la "Théorie du Complot" pour se tirer d'un mauvais pas ?Oh là, on tombe maintenant dans la théorie du complot...
Non point. Mais du réalisme simplement. Les lobbys sont là, bien présents, connus et même reconnus aux USA (moins d'hypocrisie que chez nous). Drivés par leurs intérets particuliers (globalement : profit à court terme, mais aussi pérénisation des activités), ils n'ont par définition aucune inclination à tenir compte de l'intéret général (et très peu du long terme). Or le constat 20 après la chute du mur de Berlin est que le contre pouvoir traditionnel, la Gauche au sens large, est en déconfiture. Sous le drapeau "social démocrate" les gauches du Monde entier ont toutes plus ou moins embrassé les pratiques libérales (parfois en étant plus royalistes que le roi).
La crise de fin 2008 et "l'urgence écologique" semblent avoir temporairement sonné le reveil ... Mais on voit bien que au moins pour la Finance, tout semble repartir comme avant ...
Bref, le modèle économique dominant smeble toujours aussi puissant. Et les modèles alternatifs ne font toujours pour le ,moment que se payer de mots, sans inquiéter le moins du monde les intérets en place
D'où ma remarque un peu désabusée.
Petit malin va .Pouvez-vous me dire comment fonctionne votre système photovoltaique ainsi que votre système géothermique? Quel type de fenêtres avez-vous? Pour quelle isolation avez-vous opté? Pour votre chauffe-eau solaire, avez-vous opté pour des tubes sous vide?
Ça m'intéresse de savoir concrètement comment votre installation performe au jour le jour et pour quelle technologies vous avez opté et pourquoi.
Comme je le disais plus haut, je suis moi aussi captif. J'habite une maison ancienne (debut du siècle, XXeme of course), pas isolée du tout. J'ai remplacé toutes les fenêtres par du double vitrage. J'ai remplacé l'ancienne chaudière gaz par une moderne basse température avec régulation (gain : 35% sur ma facture !)
Mais :
- isoler l'extérieur me couterait 2 ans de salaire
- isoler l'intérieur me couterait trop aussi et me ferait perdre des m² précieux (la maison est petite)
- mettre un chauffage plus moderne (voire solaire/géothermie) m'obligerait à remplacer tous les circuits et tous les radiateurs (ils fonctionnent actuellement à 55°, comme autrefois)
- la maison est très mal orientée (N-NO), le photovoltaique y serait inadapté (vu l'orientation du toit et mon lieu d'habitation), et la déplacer couterait bonbon
- je continue ?
Bref, vous apportez de l'eau à mon moulin. Seule une incitation forte, massive, pérenne et courageuse du contre-pouvoir politique pourrait changer la donne en matière énergétique (transports, chauffage, électricité). Par exemple si les états européens volontaires, dans le cadre d'un projet, décidaient de créer instantanément un marché énorme de modernisation/renouvellement de leurs propres parcs publics (batiments, véhicules, ...), en donnant une visibilité décennale sur les appels d'offres. Les sommes et volumes en jeu feraient immédiatement réfléchir les constructeurs et fournisseurs, les prix baisseraient fortement, les techniques se fiabiliseraient, les process/organisations/services se roderaient. Et les particuliers pourraient ensuite en bénéficier. Comme toujours quelques early-adopters au début puis progressivement la majorité des populations.
A+
"Le meilleur moyen de ne pas trouver de preuves, c'est de ne pas en chercher".
Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
Re: Le mythe des énergies vertes
L'éolien, le photovoltaïque et la géothermie ne sont pas des énergies propre gratuite et renouvelable.
Pour augmenter le flux suivant la démographie et la demande on devra en construire toujours plus…
Donc sur la disponibilité future cet argument ne tient pas. Toutes ces installations vertes sont totalement épuisable également, elle ne sont pas indestructible.
Il est important de penser au coût énergétique de production, les ressources à transformer, à transporter et le
cout de décontamination. Dans cette optique le nucléaire est supérieur à l'hydro-électricité et au énergie dite verte.
Il n'est pas polluant dans le sens ou il sufit de gestioner intéligament les déchets jusqu'au jour ou la science
pourra les réutiliser pour la fusion nucléaire. Il n'y a pas de limite virtuelle aux capacités future de trouver de nouvelles
sources d'énergies. (épargnons le pétrole et ses précieux composés moléculaires) Il sera plus utile dans le future.
Le photovoltaïque est prometteur mais il n'est pas encore au point, il devrais rester dans le domaine de la recherche,
plusieurs savants se penche sur le cloroplasme végétal pour développer un nouveau type d'énergie basé sur les plantes.
Pour le reste l'auto éclectique efficace a suposément existé (complot?) voir "Who kill the electric car".
La captation solaire peut servir dans un modelé de construction éco-énergitique.
Pour les transports en commun, les trains à tunnels magnétiques sembles prometteur.
Pour augmenter le flux suivant la démographie et la demande on devra en construire toujours plus…
Donc sur la disponibilité future cet argument ne tient pas. Toutes ces installations vertes sont totalement épuisable également, elle ne sont pas indestructible.
Il est important de penser au coût énergétique de production, les ressources à transformer, à transporter et le
cout de décontamination. Dans cette optique le nucléaire est supérieur à l'hydro-électricité et au énergie dite verte.
Il n'est pas polluant dans le sens ou il sufit de gestioner intéligament les déchets jusqu'au jour ou la science
pourra les réutiliser pour la fusion nucléaire. Il n'y a pas de limite virtuelle aux capacités future de trouver de nouvelles
sources d'énergies. (épargnons le pétrole et ses précieux composés moléculaires) Il sera plus utile dans le future.
Le photovoltaïque est prometteur mais il n'est pas encore au point, il devrais rester dans le domaine de la recherche,
plusieurs savants se penche sur le cloroplasme végétal pour développer un nouveau type d'énergie basé sur les plantes.
Pour le reste l'auto éclectique efficace a suposément existé (complot?) voir "Who kill the electric car".
La captation solaire peut servir dans un modelé de construction éco-énergitique.
Pour les transports en commun, les trains à tunnels magnétiques sembles prometteur.
Re: Le mythe des énergies vertes
Vous nous dites dans le même message que a) c'est illusoire, coûteux et non durable et b) demain on rase gratis. Faut savoir.Gabriel C a écrit :L'éolien, le photovoltaïque et la géothermie ne sont pas des énergies propre gratuite et renouvelable.
Pour augmenter le flux suivant la démographie et la demande on devra en construire toujours plus…
Donc sur la disponibilité future cet argument ne tient pas. Toutes ces installations vertes sont totalement épuisable également, elle ne sont pas indestructible.
Il est important de penser au coût énergétique de production, les ressources à transformer, à transporter et le
cout de décontamination. Dans cette optique le nucléaire est supérieur à l'hydro-électricité et au énergie dite verte.
Il n'est pas polluant dans le sens ou il sufit de gestioner intéligament les déchets jusqu'au jour ou la science
pourra les réutiliser pour la fusion nucléaire. Il n'y a pas de limite virtuelle aux capacités future de trouver de nouvelles
sources d'énergies. (épargnons le pétrole et ses précieux composés moléculaires) Il sera plus utile dans le future.
Le photovoltaïque est prometteur mais il n'est pas encore au point, il devrais rester dans le domaine de la recherche,
plusieurs savants se penche sur le cloroplasme végétal pour développer un nouveau type d'énergie basé sur les plantes.
Pour le reste l'auto éclectique efficace a suposément existé (complot?) voir "Who kill the electric car".
La captation solaire peut servir dans un modelé de construction éco-énergitique.
Pour les transports en commun, les trains à tunnels magnétiques sembles prometteur.
Ensuite, les divers "complots" contre les moteurs miracles (à eau, électriques, anti-gravité, au laplaxmol, etc.), ça commence à bien faire ...
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
Re: Le mythe des énergies vertes
Essentiellement, dans votre message:de_passage a écrit :[...]
1-vous apportez de nouvelles variables dans le calcul de l'efficacité d'une centrale, mais n'en faites en aucun cas la preuve
2-vous reprochez aux autres d'agir comme vous (recherche de la rentabilité, etc.)
Rien de très sérieux pour défendre votre point de vue initial, avouez.
Ça, c'est la version courte de ma réponse. Si vous désirez une réponse point par point, vous n'avez qu'à faire signe, je le ferai. C'est d'autant plus facile que vous dites noir puis blanc dans le même message, il ne reste qu'à présenter les extraits dans le bon ordre.
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
Re: Le mythe des énergies vertes
Efficace? Le rendement des batteries est assez bon, celui des piles au combustible aussi, et les moteurs électriques sont très efficaces.Gabriel C a écrit : Pour le reste l'auto éclectique efficace a suposément existé (complot?) voir "Who kill the electric car".
Alors l'auto efficace existe. Le problème, c'est l'autonomie et la façon de produire l'électricité!
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
- de_passage
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- Inscription : 21 janv. 2004, 16:21
Re: Le mythe des énergies vertes
Rien compris moué ?DanB a écrit :Essentiellement, dans votre message:de_passage a écrit :[...]
1-vous apportez de nouvelles variables dans le calcul de l'efficacité d'une centrale, mais n'en faites en aucun cas la preuve
2-vous reprochez aux autres d'agir comme vous (recherche de la rentabilité, etc.)
Rien de très sérieux pour défendre votre point de vue initial, avouez.
Ça, c'est la version courte de ma réponse. Si vous désirez une réponse point par point, vous n'avez qu'à faire signe, je le ferai. C'est d'autant plus facile que vous dites noir puis blanc dans le même message, il ne reste qu'à présenter les extraits dans le bon ordre.
Allez-y , faites la version longue svp ....
A+

"Le meilleur moyen de ne pas trouver de preuves, c'est de ne pas en chercher".
Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
Re: Le mythe des énergies vertes
Enfilade très instructive. Mais ne m'en voulez pas. Je ne suis absolument pas convaincu, et je vais donc continuer à voter pour le nucléaire. 

La crainte des dieux est la fin de la sagesse.
Re: Le mythe des énergies vertes
Je ne suis pas très bon pour choisir où et quoi couper sans perdre le fil, alors ça donne ceci :
Vous saviez que fabriquer des appareils électriques demande moins de ressources que la fabrication d'appareils au combustible?
Vous saviez que le confort possible avec des appreils électrique est souvent impossible à réaliser avec des appareils au combustible?
Vous saviez que presque 100% de l'électricité produite au Québec est de source hydroélectrique?
Vous saviez que le coût de l'électricité au Québec en fait la source d'énergie la moins chère ou l'une des moins chères?
Vous saviez que le bilan énergétique du Québec est supérieur à la moyenne en raison de l'importance de l'utilisation de l'électricité pour le chauffage?
C'est donc dire que l'analyse des choix énergétiques ne peut se faire aussi superficiellement que vous le faites.
S'il y a plus de voitures hybrides aujourd'hui, c'est parce que plus de consommateurs veulent en acheter. S'il y a moins de SUV, c'est qu'il y a moins de consommateurs pour en acheter. C'est au consommateur à se responsabiliser.
Quand les consommateurs n'achètent plus d'un produit, les entreprises cessent d'en fabriquer.
Dans le cas des SUV, par exemple, il s'en vend moins non pas parce que l'offre des constructeurs les rends moins intéressants, mais parce que les consommateurs ont décidé d'opter pour autre chose. En effet, les manufacturiers ont encore beaucoup de ces véhicules qu'ils écoulent à bas prix. Si la réalité était que les manufacturiers dictent les choix des consommateurs, une réduction drastique des prix devrait entraîner une augmentation des ventes. Or, on constate l'inverse, ce qui prouve que rejeter la responsabilité du consommateur sur le producteur est une erreur.
Désolé, mais la finance n'est qu'un concpet humain qui n'a pas de besoins ni de desseins. Ce n'est qu'une façon de conceptualiser. Cessons de lui pousser NOS responsabilités.
Le consommateur fait des choix quand il achète et il oriente le marché.
Connaissez-vous la valeur actuelle nette?
Le concept d'échéance est plutôt secondaire. On évalue la rentabilité d'une façon plus globale que vous ne semblez le faire.
Ce n'est pas une question de paradigme, c'est une question strictement mathématique.
Quand on se promène à Nice en pleine canicule et qu'on voit les portes de commerces climatisés ouvertes, selon-vous, est-ce un problème technologique ou d'investissement?
Quand le consommateur achète le modèle le plus puissant, c'est la faute à qui? Quand il opte pour des appareils superflus, c'est la faute à qui? Quand il achète des appareils énergivores, c'est la faute à qui?
Facile de blâmer le prix de l'énergie, mais quels sacrifices sont-ils prêts à faire pour réduire leur consommation?
De plus, vous dites que c'est trop cher. C'est ce que je disais. Et aucune banque ne finance des projets qui ne sont pas rentables. S'ils étaient si rentables, ils le feraient. Pour l'instant, dans bien des cas, les intérêts à payer sur les investissements sont supérieurs aux économies générées. Cela va donc totalement à l'encontre de vos prétentions selon lesquelles les économies d'énergies sont faciles à réaliser.
2-Qu'est-ce qui empêche les gens d'opter pour ces technologies présentement? Elles sont disponibles et, selon vos notions de finances, très rentables...
On ne peut considérer que cela supporte votre proposition.
La réduction de la consommation d'hydrocarbures et de l'émission de gaz à effets de serre n'est pas dépendante de la structure en capital de l'entreprise qui produit l'énergie, ni de la taille de la centrale (en fait, il est plus facile d'obtenir une efficacité élevée avec de grosses centrales). Cela ne supporte donc pas, encore une fois, votre proposition.
Saviez-vous qu'au Québec, la présence d'un gros réseau et de grosses centrales permet d'intégrer facilement de l'énergie éolienne? Saviez-vous que notre gros réseau de grosses centrales permet une optimsation dans l'utilisation des centrales dans le nord est de l'amérique?
Je remarque aussi que vous parlez de la rentabilité future. Malheureusement, aujourd'hui, nous sommes dans le présent avec les contraintes du présent. On fait quoi alors? On attend?
Aussi, je ne savais pas que les centrales qui alimentent la France sont en Chine ou en Inde. Ici, on a des réseaux à haute tension et on ne va pas aussi loin dans le transport de l'énergie!
Oui, effectivement, si on vous laisse appliquer votre médecine à la production actuelle, le coût de l'énergie va grimper en flêche et leur position concurentielle va changer. Mais on n'en a pas envie et on ne vous confiera pas cette charge. Alors, à quoi bon spéculer sur des conditions de marchés qui n'existent pas?
Polluant, oui. Et que ce soit à petite ou à grande échelle, par du privé ou du public, par une entreprise ou un particulier. Toutes ces variables ne changent rien à la chimie de la combustion et ne viennent en aucun cas appuyer votre point de vue.
La mondialisation ne fait qu'équilibrer notre planète.
Je crois que votre «on sait que» reste à démontrer.
Cela ne supporte pas votre point de vue. Le fait que vous n'aimiez pas, pour une raison que l'on ignore, qu'il y ait échange chez les producteurs de la matière première ne constitue en rien la démonstration que cela est nuisible. Il faudra nous expliquer quel problème cela entraîne pour l'environnement. Présentement, ce lien de cause à effet fait cruellement défaut à votre argumentation.
Le marché, le pouvoir politique, etc, ce n'est que des jeux de mots pour cacher que c'est l'individu, nous même, qui joue ce rôle. Responsabilisons-nous!
Autrement, vos usines, vous aller les alimenter comment, surtout si vous désirez produire au plus bas prix pour vendre à des gens comme vous-même qui orientent leurs choix en fonction des coûts?
Il y a théorie du complot quand on affirme que des gens complottent sans en avoir la preuve, qu'on prête par défaut de mauvaises intentions. Alors vous cadrez bien avec ce point. Lobbyisme n'égale pas complot. Autrement, il y a des complots partout.
Vous, concrètement, que faites-vous?
Vous vantez la rentabilité des investissements en économie d'énergie pour nous dire, un peu plus loin, que ce n'est pas rentable. Branchez-vous. Et ayez l'honnêteté de donner le droit aux autres d'être tout aussi peu actifs que vous pour attiendre ces buts.
Les gens à qui vous jetez des pierres auraient assurément aussi une liste semblable à la vôtre à proposer. Eux, ont-ils les mêmes droits que vous à ce chapitre?
Vous blâmez la recherche du profit, mais on voit que la question financière est au coeur de votre façon d'approcher le problème!!! Vous investissez là où c'est... le plus payant! Paradoxal!
Vraiment, sur ce sujet, je suis toujours impressionné à quel point les gens reprochent aux autres ce qu'ils font. Si ça peut vous consoler, vous n'êtes vraiment pas le seul à avoir cette façon de voir le problème!
Vous écriviez plus haut : Drivés par leurs intérets particuliers (globalement : profit à court terme, mais aussi pérénisation des activités), ils n'ont par définition aucune inclination à tenir compte de l'intéret général (et très peu du long terme).
Étrangement, je trouve que cela colle bien à votre approche!
J'ajouterais ceci pour vous motiver à passer à l'action : Aujourd'hui c'est faisable. Il faut juste penser à nos enfants, à notre monde dans 20 ou 50 ans, et avoir le courage.
En fait, vous avez le droit d'agir ainsi, mais ayez l'honnêteté et la cohérence de le permettre aux autres aussi...
DanB a écrit :Mathématiquement, on doit évaluer les économies réalisées vs l'argent investit. Et vous verrez qu'économiser coûte cher. Ça explique d'ailleurs pourquoi les investissements dans ce domaine son souvent tributaires de subventions.
Vous saviez que l'efficacité des appareils électriques est de 100%. Ça bat n'importe quel combustible.de_passage a écrit :Oui aujourd'hui acheter un bien qui pollue ou équiper l'appartement qu'on va ensuite louer avec des convecteurs électriques énergivores et peu confortables coute moins cher que de rouler propre/sobre et de faire construire un appartement bien isolé et équipé de moyens de chauffage efficients et écolos.
Vous saviez que fabriquer des appareils électriques demande moins de ressources que la fabrication d'appareils au combustible?
Vous saviez que le confort possible avec des appreils électrique est souvent impossible à réaliser avec des appareils au combustible?
Vous saviez que presque 100% de l'électricité produite au Québec est de source hydroélectrique?
Vous saviez que le coût de l'électricité au Québec en fait la source d'énergie la moins chère ou l'une des moins chères?
Vous saviez que le bilan énergétique du Québec est supérieur à la moyenne en raison de l'importance de l'utilisation de l'électricité pour le chauffage?
C'est donc dire que l'analyse des choix énergétiques ne peut se faire aussi superficiellement que vous le faites.
Les entreprises produisent ce que le consommateur veut bien acheter. Mais je vois que vous avez cette fâcheuse manie de repousser la responsabilité chez ceux qui répondent aux besoins des consommateurs plutôt que les consommateurs eux-mêmes. On appelle ça s'en laver les mains.de_passage a écrit :Pourquoi ? Par un effet de volume. Pourquoi paye-t-on aujourd'hui une voiture 10 000€ seulement avec des performances et un confort qui auraient fait pâlir d'envie même de riches bourgeois d'il y a à peine un siècle ? Parcequ'on en fabrique des millions chaque année depuis 100 ans, et qu'on investi des trillions de dollars dessus ! Et qui a fait ça ? Des boites privées, à la recherche donc du profit.
Et ces boites naturellement ne changeront pas facilement de vache à lait.
S'il y a plus de voitures hybrides aujourd'hui, c'est parce que plus de consommateurs veulent en acheter. S'il y a moins de SUV, c'est qu'il y a moins de consommateurs pour en acheter. C'est au consommateur à se responsabiliser.
Quand les consommateurs n'achètent plus d'un produit, les entreprises cessent d'en fabriquer.
Dans le cas des SUV, par exemple, il s'en vend moins non pas parce que l'offre des constructeurs les rends moins intéressants, mais parce que les consommateurs ont décidé d'opter pour autre chose. En effet, les manufacturiers ont encore beaucoup de ces véhicules qu'ils écoulent à bas prix. Si la réalité était que les manufacturiers dictent les choix des consommateurs, une réduction drastique des prix devrait entraîner une augmentation des ventes. Or, on constate l'inverse, ce qui prouve que rejeter la responsabilité du consommateur sur le producteur est une erreur.
Bref, vous dites que le consommateur ne se responsabilisera pas. Encore aux «autres» à faire le travail.de_passage a écrit :Il faut donc une période de transition et un contre-pouvoir, le Politique (au sens noble), qui grâce à ces subventions/pénalites peut orienter le marché. Nous sommes nombreux à penser (politiquement) que l'économie (et la Finance) doivent être au service de l'Homme et non le contraire. Or cet humanisme n'est pas naturel, et ne suinte pas automatiquement du capitalisme, du libre échange, du marché. Il faut parfois qu'un contre pouvoir (démocratique) oriente les choses, voire se batte violemment pour les imposer si le pouvoir du privé (entreprises) ne veut pas céder (congés payés, droit du travail, ...)
Désolé, mais la finance n'est qu'un concpet humain qui n'a pas de besoins ni de desseins. Ce n'est qu'une façon de conceptualiser. Cessons de lui pousser NOS responsabilités.
Le consommateur fait des choix quand il achète et il oriente le marché.
DanB a écrit :Pensez-vous vraiment que si peu de gens investiraient à ce niveau si c'était un moyen sûr de faire de l'argent? Voyons donc!
Avez-vous des bases en finances? Un projet qui se paie en 10 ans coûte normalement plus cher à financer que les économies qu'il génère. Il serait plus avantageux de placer cet argent, le rendement sera supérieur aux économies potentielles.de_passage a écrit :A quelle échéance ? La doxa actuelle est le très court terme (quarter, année au max). Clairement, on parle là de changement de paradigme et de durées sur 10 ans minimum. A part une poignée de visionnaires aventuriers aisés, personne ne va oser de lui même prendre un tel risque. C'est parfaitement compréhensible
Connaissez-vous la valeur actuelle nette?
Le concept d'échéance est plutôt secondaire. On évalue la rentabilité d'une façon plus globale que vous ne semblez le faire.
Ce n'est pas une question de paradigme, c'est une question strictement mathématique.
DanB a écrit :Quel est l'intérêt du consommateur à réduire sa consommation s'il est en mesure de payer?
Et c'est la faute à qui? Au consommateur qui priorise d'autres postes de consommation et qui demande aux autres de prendre à sa place la responsabilité de privilégier l'économie d'énergie.de_passage a écrit :Pour la minorité de Français qui ne regardent même pas le montant de leur facture de chauffage chaque mois, vous avez raison. Pour les autres l'intérêt est évident. Mais aujourd'hui la majorité des gens sont captifs. Soit ils ne peuvent pas changer de techno, soit plus souvent, ce serait un investissement beaucoup trop cher pour eux, même avec les aides de l'état. Et dans certains cas (isolation de vieux bâtimenst mal conçus et mal orientés) c'est même probablement non rentable à jamais.
Quand on se promène à Nice en pleine canicule et qu'on voit les portes de commerces climatisés ouvertes, selon-vous, est-ce un problème technologique ou d'investissement?
Quand le consommateur achète le modèle le plus puissant, c'est la faute à qui? Quand il opte pour des appareils superflus, c'est la faute à qui? Quand il achète des appareils énergivores, c'est la faute à qui?
Facile de blâmer le prix de l'énergie, mais quels sacrifices sont-ils prêts à faire pour réduire leur consommation?
De plus, vous dites que c'est trop cher. C'est ce que je disais. Et aucune banque ne finance des projets qui ne sont pas rentables. S'ils étaient si rentables, ils le feraient. Pour l'instant, dans bien des cas, les intérêts à payer sur les investissements sont supérieurs aux économies générées. Cela va donc totalement à l'encontre de vos prétentions selon lesquelles les économies d'énergies sont faciles à réaliser.
de_passage a écrit :casser le monopole des "grosses centrales" polluantes : décentraliser ; délocaliser ; faire de "petites" unités de production locale d'énergie (quartier, immeuble, maison)
DanB a écrit :Pourquoi?
Vous n'avez rien expliqué, vous avez fait une liste de voeux. Ce n'est pas parce que vous affirmez des voeux que la réalité change pour autant.de_passage a écrit :Je l'ai expliqué, m'avez vous lu ?
1-en quoi ces énergies sont-elles moins performantes si elles sont appliquées à grande échelle? Cette affirmation est loin d'être démontrée.de_passage a écrit :- permet d'utiliser dès maintenant les énergies renouvelables et moins polluantes (éolien, solaire, géothermie, etc), qui sont par nature (en l'état actuel de la science) moins performante voire imparticable sur des très grosses centrales, mais parfaitement opérationnelles à petite échelle.
2-Qu'est-ce qui empêche les gens d'opter pour ces technologies présentement? Elles sont disponibles et, selon vos notions de finances, très rentables...
On ne peut considérer que cela supporte votre proposition.
Au niveau financier, d'un côté vous dites que ça coûte trop cher, mais affirmez l'inverse de l'autre. Branchez-vous!de_passage a écrit :- De ce fait, non seulement on réduit notre consommation en hydrocarbure (indépendance énergétique, moindre pollution, moins de GES, moins de risque maritime et désastres industriels ) mais aussi en nucléaire (problème du risque nucléaire, du démantèlement des centrales et surtout de la gestion des déchets). C'est bon pour les finances, et c'est bon pour la planète
La réduction de la consommation d'hydrocarbures et de l'émission de gaz à effets de serre n'est pas dépendante de la structure en capital de l'entreprise qui produit l'énergie, ni de la taille de la centrale (en fait, il est plus facile d'obtenir une efficacité élevée avec de grosses centrales). Cela ne supporte donc pas, encore une fois, votre proposition.
Selon vous, il arrive quoi la nuit avec les système photovoltaiques? Côté coupure massive, c'est difficile à battre! Cela ne supporte donc pas votre proposition.de_passage a écrit :plus de dépendance envers un gros réseau central qui fournit tout (mais qu'on pourrait quand même garder dans une certaine mesure, en backup partiel ou dans certains cas particuliers). Plus de coupure massives d'une région par exemple
Saviez-vous qu'au Québec, la présence d'un gros réseau et de grosses centrales permet d'intégrer facilement de l'énergie éolienne? Saviez-vous que notre gros réseau de grosses centrales permet une optimsation dans l'utilisation des centrales dans le nord est de l'amérique?
Avec des «si», on peut faire bien des choses. Mais on vit malheureusement dans la réalité et ce n'est pas le cas.de_passage a écrit :- surtout, une fois les forts volumes atteints, on peut raisonnablement s'attendre à une baisse drastique des couts de l'énergie pour les ménages et les collectivités ou entreprises. Moyennant un cout d'amortissmeent et d'entretien raisonnable (si on prend comme référence des produits grands public comme des chaudières ou des voitures), l'énergie renouvelable est par définition gratuite ! (eau, soleil, vent, ...)
Je remarque aussi que vous parlez de la rentabilité future. Malheureusement, aujourd'hui, nous sommes dans le présent avec les contraintes du présent. On fait quoi alors? On attend?
C'est une vision parasitaire de l'économie.de_passage a écrit :- Construire et entretenir ces équipements d'un nouveau genre créera de l'activité. L'entretien particulièrement sera par définition local. Cela créera donc des jobs non délocalisables en Inde ou en Chine, et de tous niveaux. C'est bon pour l'emploi local.
Aussi, je ne savais pas que les centrales qui alimentent la France sont en Chine ou en Inde. Ici, on a des réseaux à haute tension et on ne va pas aussi loin dans le transport de l'énergie!
DanB a écrit :En quoi? En gonlfant les coûts reliés aux autres énergies?
Les changements que vous proposez sont en aucun cas gages d'une amélioration de l'efficacité énergétique. Ça semble plutôt motivé politiquement que scientifiquement.
L'explication : vous désoptimiser autant que possible la production actuelle, puis vous dites, tadam, ça coûte plus cher que ce que je propose.de_passage a écrit :Je ne comprends pas votre premier point. Pour le second : c'est motivé AUTANT scientifiquement que politiquement.
Oui, effectivement, si on vous laisse appliquer votre médecine à la production actuelle, le coût de l'énergie va grimper en flêche et leur position concurentielle va changer. Mais on n'en a pas envie et on ne vous confiera pas cette charge. Alors, à quoi bon spéculer sur des conditions de marchés qui n'existent pas?
Idiot? Je ne sais pas et je ne crois pas que la science se prononce à ce sujet. Ce n'est donc pas une constatation scientifique, plutôt une opinion. Désolé, mettre on sait en gros caractère n'a aucune influence sur la véracité d'une affirmation...de_passage a écrit :Scientifiquement on SAIT que bruler du pétrole est idiot et polluant.
Polluant, oui. Et que ce soit à petite ou à grande échelle, par du privé ou du public, par une entreprise ou un particulier. Toutes ces variables ne changent rien à la chimie de la combustion et ne viennent en aucun cas appuyer votre point de vue.
Discours pour la nation ici, mais rien de concret pour soutenir votre affirmation. Le fait est que l'on utilise les sources les plus économiques. Quand une ressource est moins disponible, son coût augmente et l'équilibre entre les sources d'énergie change. C'est pourquoi on est passés des gros moteurs aux voitures hybrides.de_passage a écrit : Idem pour le nucléiaire. Et que de toutes façons ça ne peut pas durer longtemps (ressources limitées). On sait aussi que la Terre reçoit gratuitement du soleil 100 fois plus d'énergie qu'il ne lui en faut, et qu'il serait donc idiot de continuer à préférer des solutions sales, non pérennes, inégalement réparties et dangereuses et au cout croissant, alors que des solutions inépuisables, pérennes, au prix décroissant et propres sont à notre portée.
Concentration et globalisation des marchés... ça me semble paradoxal, non.de_passage a écrit : Politiquement on sait que la concentration et la globalisation des marchés des matières premières et de l'énergie a des conséquences dramatiques sur les injustices dans le monde (Nord/Sud, Riches/Pauvres).
La mondialisation ne fait qu'équilibrer notre planète.
Je crois que votre «on sait que» reste à démontrer.
Quel problème est-ce que ça cause? Techniquement, ça permet d'ajuster l'alimentation en brut des raffineries. Cela permet de produire à moindre coût en utilisant le plus efficacement possible les infrastructures.de_passage a écrit : La spéculation est devenu folle (une cargaison d'un Tanker peut être acheté et revendue 100 fois entre le départ et l'arrivée du bateau).
Cela ne supporte pas votre point de vue. Le fait que vous n'aimiez pas, pour une raison que l'on ignore, qu'il y ait échange chez les producteurs de la matière première ne constitue en rien la démonstration que cela est nuisible. Il faudra nous expliquer quel problème cela entraîne pour l'environnement. Présentement, ce lien de cause à effet fait cruellement défaut à votre argumentation.
Un marché? Vous voulez dire, une population, un ensemble d'être humain, qui optent pour ce qui coûte le moins cher, autant que possible.de_passage a écrit : On sait aussi que seul le pouvoir politique (démocratique, populaire) peut imposer des objectifs humanistes et à long terme à un marché qui lui n'a pour objectif que le profit à court terme.
Le marché, le pouvoir politique, etc, ce n'est que des jeux de mots pour cacher que c'est l'individu, nous même, qui joue ce rôle. Responsabilisons-nous!
Ouais ouais.de_passage a écrit : Jusqu'à peu, ces idées étaient irréalisables, utopiques. Aujourd'hui c'est faisable. Il faut juste penser à nos enfants, à notre monde dans 20 ou 50 ans, et avoir le courage.
DanB a écrit :Donc, de grosses usines centralisées et énergivores pour produire ces unités?
Centrale nucléaire, raffineries et sables bitumineux sont la pour répondre à une demande. Que ce soit pour produire des panneaux photovoltaique ou autre chose, tout comme l'extraction de matières premières.de_passage a écrit : Oui ... mais bien moins qu'une centrale nucléaire ou une raffinerie ou un site d'extractions de sables Bitumineux au Canada !
Autrement, vos usines, vous aller les alimenter comment, surtout si vous désirez produire au plus bas prix pour vendre à des gens comme vous-même qui orientent leurs choix en fonction des coûts?
Au consommateur d'acheter en fonction de ses priorités. La production s'adaptera. Mais il est faux de croire que produire n'a pas d'impact si l'on produit qqch de moins énergivore. En fait, souvent, produire un appareil plus efficace nécessite plus d'énergie...de_passage a écrit : Sans compter - j'insiste - que pour le chauffage il faut aussi développer sur le long terme (50 ans) l'isolation et l'éco-conception des batiments. Et là pas besoin d'usines ou si peu.
Mais quelques usines certes, du genre de celles qui fabriquent déjà des chaudières, des voitures ou autres équipements.
DanB a écrit :Oh là, on tombe maintenant dans la théorie du complot...
La gauche a typiquement une ignorance/une déni des mécanismes économique et de la nature de l'homme. Elle nie ces mécanisme plutôt que d'apprendre à les utiliser. Comment peut-elle se surprendre d'être marginalisée?de_passage a écrit : Quelqu'un a-t-il déjà eu la lumineuse idée de créer un "point Godwin-like" chaque fois qu'on en appelle à tort et à travers à la "Théorie du Complot" pour se tirer d'un mauvais pas ?
Non point. Mais du réalisme simplement. Les lobbys sont là, bien présents, connus et même reconnus aux USA (moins d'hypocrisie que chez nous). Drivés par leurs intérets particuliers (globalement : profit à court terme, mais aussi pérénisation des activités), ils n'ont par définition aucune inclination à tenir compte de l'intéret général (et très peu du long terme). Or le constat 20 après la chute du mur de Berlin est que le contre pouvoir traditionnel, la Gauche au sens large, est en déconfiture. Sous le drapeau "social démocrate" les gauches du Monde entier ont toutes plus ou moins embrassé les pratiques libérales (parfois en étant plus royalistes que le roi).
Il y a théorie du complot quand on affirme que des gens complottent sans en avoir la preuve, qu'on prête par défaut de mauvaises intentions. Alors vous cadrez bien avec ce point. Lobbyisme n'égale pas complot. Autrement, il y a des complots partout.
Je crois qu'il faut viser une évolution de l'économie actuelle. Mais je ne sais pas comment cela peut se mettre en branle. Peut-être par une conscientisation des actionnaires? Pour ma part, j'excerce mes droits de vote dans le bon sens, je crois.de_passage a écrit : La crise de fin 2008 et "l'urgence écologique" semblent avoir temporairement sonné le reveil ... Mais on voit bien que au moins pour la Finance, tout semble repartir comme avant ...
Bref, le modèle économique dominant smeble toujours aussi puissant. Et les modèles alternatifs ne font toujours pour le ,moment que se payer de mots, sans inquiéter le moins du monde les intérets en place
D'où ma remarque un peu désabusée.
Vous, concrètement, que faites-vous?
DanB a écrit :Pouvez-vous me dire comment fonctionne votre système photovoltaique ainsi que votre système géothermique? Quel type de fenêtres avez-vous? Pour quelle isolation avez-vous opté? Pour votre chauffe-eau solaire, avez-vous opté pour des tubes sous vide?
Ça m'intéresse de savoir concrètement comment votre installation performe au jour le jour et pour quelle technologies vous avez opté et pourquoi..
Oui, continuez. C'est toujours drôle, je l'avoue, de voir les gens justifier qu'eux ne peuvent rien faire (ils sont captifs!) mais que les autres devraient en faire. C'est à peu près toujours la même histoire en ce qui concenre les questions environnementales. Une totale déresponsabilisation.de_passage a écrit : Petit malin va .
Comme je le disais plus haut, je suis moi aussi captif. J'habite une maison ancienne (debut du siècle, XXeme of course), pas isolée du tout. J'ai remplacé toutes les fenêtres par du double vitrage. J'ai remplacé l'ancienne chaudière gaz par une moderne basse température avec régulation (gain : 35% sur ma facture !)
Mais :
- isoler l'extérieur me couterait 2 ans de salaire
- isoler l'intérieur me couterait trop aussi et me ferait perdre des m² précieux (la maison est petite)
- mettre un chauffage plus moderne (voire solaire/géothermie) m'obligerait à remplacer tous les circuits et tous les radiateurs (ils fonctionnent actuellement à 55°, comme autrefois)
- la maison est très mal orientée (N-NO), le photovoltaique y serait inadapté (vu l'orientation du toit et mon lieu d'habitation), et la déplacer couterait bonbon
- je continue ?
Vous vantez la rentabilité des investissements en économie d'énergie pour nous dire, un peu plus loin, que ce n'est pas rentable. Branchez-vous. Et ayez l'honnêteté de donner le droit aux autres d'être tout aussi peu actifs que vous pour attiendre ces buts.
Les gens à qui vous jetez des pierres auraient assurément aussi une liste semblable à la vôtre à proposer. Eux, ont-ils les mêmes droits que vous à ce chapitre?
Vous blâmez la recherche du profit, mais on voit que la question financière est au coeur de votre façon d'approcher le problème!!! Vous investissez là où c'est... le plus payant! Paradoxal!
Vraiment, sur ce sujet, je suis toujours impressionné à quel point les gens reprochent aux autres ce qu'ils font. Si ça peut vous consoler, vous n'êtes vraiment pas le seul à avoir cette façon de voir le problème!
Vous écriviez plus haut : Drivés par leurs intérets particuliers (globalement : profit à court terme, mais aussi pérénisation des activités), ils n'ont par définition aucune inclination à tenir compte de l'intéret général (et très peu du long terme).
Étrangement, je trouve que cela colle bien à votre approche!
J'ajouterais ceci pour vous motiver à passer à l'action : Aujourd'hui c'est faisable. Il faut juste penser à nos enfants, à notre monde dans 20 ou 50 ans, et avoir le courage.
En fait, vous avez le droit d'agir ainsi, mais ayez l'honnêteté et la cohérence de le permettre aux autres aussi...
Évidemment, comme l'argent pousse dans les arbres, ce serait vraiment facile à faire...de_passage a écrit : Bref, vous apportez de l'eau à mon moulin. Seule une incitation forte, massive, pérenne et courageuse du contre-pouvoir politique pourrait changer la donne en matière énergétique (transports, chauffage, électricité). Par exemple si les états européens volontaires, dans le cadre d'un projet, décidaient de créer instantanément un marché énorme de modernisation/renouvellement de leurs propres parcs publics (batiments, véhicules, ...), en donnant une visibilité décennale sur les appels d'offres. Les sommes et volumes en jeu feraient immédiatement réfléchir les constructeurs et fournisseurs, les prix baisseraient fortement, les techniques se fiabiliseraient, les process/organisations/services se roderaient. Et les particuliers pourraient ensuite en bénéficier. Comme toujours quelques early-adopters au début puis progressivement la majorité des populations.
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
- de_passage
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Re: Le mythe des énergies vertes
Mais bravo ! Vous allez dans mon sens ! Cette énergie là est par définition écolo, renouvelable et "propre". Lorsqu'un pays a la chance d'en disposer, il a bien raison de l'exploiter à fond. Bravo. C'est hélas une minorité de cas.Vous saviez que presque 100% de l'électricité produite au Québec est de source hydroélectrique?
Vous saviez que le coût de l'électricité au Québec en fait la source d'énergie la moins chère ou l'une des moins chères?
Vous saviez que le bilan énergétique du Québec est supérieur à la moyenne en raison de l'importance de l'utilisation de l'électricité pour le chauffage?
Plus généralement vous me donnez là l'occasion de mettre en exergue un 3eme principe (après la décentralisation des moyens de production d'énergie et les économies d'énergie) : les coktails d'énergie. L'efficacité et le bon sens pousseraient en effet à des paniers de sources énergétiques , plutôt que le "tout nucléaire" ou "tout pétrole".
Mais à encore vous allez dans mon sens (preuve que vous n'avez pas vraiment pris la peine de me lire). Les combustibles sont aujourd'hui esentiellement à base d'hydrocarbures donc à éviter (sale, dangereux, faible rendement). Sauf lorsque cela a du sens des combustibles renouvelables plus propres comme le bois ou ses dérives de type granulat (si appro locale et en complément d'une habitation zéro-énergie)Vous saviez que l'efficacité des appareils électriques est de 100%. Ça bat n'importe quel combustible.
Vous saviez que fabriquer des appareils électriques demande moins de ressources que la fabrication d'appareils au combustible?
Vous saviez que le confort possible avec des appreils électrique est souvent impossible à réaliser avec des appareils au combustible?
Ceci dit, lorsqu'un apport de chauffage est nécessaire (ce qui j'insiste pourrait devenir l'exception si on concevait mieux les habitations), un chauffage solaire avec plancher chauffant basse température, même avec un rendement < 100% reste meilleur pour la planète qu'un chauffage électrique. Pas de conso énergétique une fois l'équipement investi, aucun GES ou pollution dégagées, renouvelable
Ma position est entre les deux, tout n'est pas binaire et tranché dans la vie. C'est un équilibre fluctuant entre l'intéret des producteurs (de vendre ce qu'ils produisent et donc de susciter l'envie) et celui des consommateurs (d'acheter ce dont ils ont besoin). Pour espérer amorcer un changement radical de façon de produire et consommer l'énergie, sur du long terme, et en dans l'intérêt collectif, il faut agir sur les deux leviers : inciter les entreprises à produire autre chose, et inciter les consommateurs à acheter autre chose.Les entreprises produisent ce que le consommateur veut bien acheter. Mais je vois que vous avez cette fâcheuse manie de repousser la responsabilité chez ceux qui répondent aux besoins des consommateurs plutôt que les consommateurs eux-mêmes. On appelle ça s'en laver les mains.
(et pas mal du reste de votre post)
Or le monde étant ce qu'il est, le levier "humaniste" (c'est bon pour la planète, pour nos enfants, toussa) n'est pas suffisant à lui seul. Il existe bien sur. Mais la plupart des acteurs, moi compris, ont besoin d'une incitation financière pour démarrer. Fiscale par exemple, comme le montre le succès du bonus/malus écologique sur les voitures en France.
Pas de ton condescendant svp. On ne se connait pas, vous ne savez pas ce que je fais, ni les budgets que je gère ...Avez-vous des bases en finances? Un projet qui se paie en 10 ans coûte normalement plus cher à financer que les économies qu'il génère. Il serait plus avantageux de placer cet argent, le rendement sera supérieur aux économies potentielles.
Par définition un projet avec un payback de 10 ans coûte moins cher à financer que les économies qu'il génère ... dès la 11eme année.
Mais là n'était pas mon point. Je disais que le pari industriel de Renault (par exemple) sur la voiture 100% électrique (sans passer par l'hybride) n'est pas dicté par le seul espoir d'un gain financier. Renault est un industriel pas une banque ou un fond de pension. Mais je disais qu'un tel changement radical de produit demande au bas mot 10ans. Ne serait ce aussi que parce que c'est à peu près le taux de renouvellement moyen de nos parcs autos.
Vous mélangez les niveaux d'acteurs (du simple particulier parfois au RSA, à la grosse multinationale) et les échelles de temps du très court terme d'un trader, à l'investissement su 30 ans d'un site industriel).Facile de blâmer le prix de l'énergie, mais quels sacrifices sont-ils prêts à faire pour réduire leur consommation?
De plus, vous dites que c'est trop cher. C'est ce que je disais. Et aucune banque ne finance des projets qui ne sont pas rentables. S'ils étaient si rentables, ils le feraient. Pour l'instant, dans bien des cas, les intérêts à payer sur les investissements sont supérieurs aux économies générées. Cela va donc totalement à l'encontre de vos prétentions selon lesquelles les économies d'énergies sont faciles à réaliser.
Les économies d'énergie sont TECHNIQUEMENT faciles à réaliser désormais, et rentables sur du LONG TERME, moyennant un investissement initial ELEVE excluant aujourd'hui 99% de la population. Elles ne sont pas assez rentables à court terme et pour tous, mais le deviendraient si les volumes se massifiaient.
C'est le role des politiques, s'ils croient que c'est bien pour l'intéret collectif et in fine rentable, que d'amorcer la pompe, inciter, orienter pour aller dans ce sens
Il n'y a pas de réseau existant pour distribuer du fluide chaud (panneaux solaires). Le photovoltaique nécessiterait des surfaces gigantesques. Idem pou l'éolien, avec en plus pour ces deux cas le problème du rejet par les populations en territoire dense.1-en quoi ces énergies sont-elles moins performantes si elles sont appliquées à grande échelle? Cette affirmation est loin d'être démontrée.
Ces 3 énergies propres/renouvelables/vertes sont en revanche plus faciles intégrer dans une échelle réduite, ensemble ou séparément (réseau de distribution court, encombrement réduit)
Non. Elles nécessitent un investissement hors de portée de 99% des Français (10K€ minimum pour un erzats ... 10 fois plus si on veut tout faire dont isolation extérieure). Et le ROI est trop long. Seuls quelques riches et/ou écolos militants font ce choix/sacrifice.2-Qu'est-ce qui empêche les gens d'opter pour ces technologies présentement? Elles sont disponibles et, selon vos notions de finances, très rentables...
Je faisais référence à l'intéret économique du Pays. Acheter cher du pétrole à l'étranger est moins avantageux que de produire soi même son énergie (même si pour le moment l'euro fot amortit un peu la chose)Au niveau financier, d'un côté vous dites que ça coûte trop cher, mais affirmez l'inverse de l'autre. Branchez-vous!
Coté particulier, l'offre est actuellement trop faible en revanche pour être financièrement vraiment intéressante
Et allez ! On ne me lit pas .... Mais arrêtez de raisonner avec des solution uniques, tout ceci ou tout cela. D'une part on peut déjà stocker l'électricité, sufisamment pour tenir quelques heures, une nuit. D'autre part d'autres sources comme l'éolien peuvent marcher sans lumière. Enfin, et je l'ai écrit dans votre citation, je ne renonce pas au réseau actuel. Je dis simplement qu'on pourrait très fortement diminuer nos besoins en énergie, notamment électrique et surtout pour le chauffage.Selon vous, il arrive quoi la nuit avec les système photovoltaiques? Côté coupure massive, c'est difficile à battre! Cela ne supporte donc pas votre proposition.
Sauf peut être au Canada je l'ai concédé, puisque cette électricité est "verte". Mais c'est une exception
Parasitaire ? Vous délirez là ... Tiens, dans un autre domaine, Gauche et Droite sont d'accord pour développer les Services à la personne pour créer de l'emploi, local qui plus est. Sont ils tous des parasites aussi ?C'est une vision parasitaire de l'économie.
Aussi, je ne savais pas que les centrales qui alimentent la France sont en Chine ou en Inde. Ici, on a des réseaux à haute tension et on ne va pas aussi loin dans le transport de l'énergie!
Concernant l'Inde et la Chine c'est vrai. Mais je parlais de local-local (ville, région). Notre réseau centralisé EDF ne crée que très peu d'emploi local dans chaque ville-village-département, ils sont majoritairement sur qq gros sites centraux.
Créer de l'emploi vraiment local aide à l'aménagement du territoire, répartit les richesses, facilite les transports, donc pollue moins
Bon là c'est du 100% subjectif (de droite je présume). Caricatural, excessif donc de peu de valeur. Delors, Fabius, Strauss-Khan, Stiglitz (prix Nobel d'économie) sont donc des ignorants qui nient l'économie ? Je vous laisse à vos rêves ...La gauche a typiquement une ignorance/une déni des mécanismes économique et de la nature de l'homme. Elle nie ces mécanisme plutôt que d'apprendre à les utiliser. Comment peut-elle se surprendre d'être marginalisée?
Je sature un peu là, j'arrête de tout commenter (trop long)
Je ne cherchais pas à vous convaincre, juste à émettre un avis différent
A chacun de lire et de se faire son opinion
A+
"Le meilleur moyen de ne pas trouver de preuves, c'est de ne pas en chercher".
Pierre Guérin, astrophysicien, directeur de recherches au CNRS (décédé en 2000), et ufologue pendant 50 ans.
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Re: Le mythe des énergies vertes
Salut Dan,DanB a écrit : Attention, 1 GW, c'est pas mal plus gros que 1 kW... En général, on exprime la puissance des centrales en MW.
Bien que ton explication soit correcte et tout à fait pertinente, , je relève une petite erreur d'inattention
On doit écrire kWh sans signe de division (/). Bon, je sais, je suis pointilleux...DanB a écrit :Les Watt sont une mesure instantanée. 1 kW/h signifie une augmentation de la puissance de 1 kW à chaque heure. On n'utilise à peu près jamais une telle mesure. La puissance, elle, se mesure en W, kW, MW, sans unité de temps. Une chaufferette consomme 1500W, par exemple, tout comme un moteur fait 100 hp, et non 100 hp/heure (?).

Tout ce que j'ai trouvé pour le rendement des cellules photovoltaïques c'est que les meilleures n'atteindrait pas le 20 % en plein Soleil.DanB a écrit :L'énergie, elle, est la multiplication de la puissance par le temps. 1 kW pendant une heure nécessite 1 kWh.
Pour les centrales, il ne faut pas se surprendre à en voir plusieurs petites se construire. Aussi, le gens devront un jour se responsabiliser et comprendre que l'environnement, ça passe aussi par eux!
Finalement, je ne connais pas le bilan exact des panneaux solaire, mais il n'est peut-être pas reluisant. Toutefois, on ne peut considérer pour l'instant que cette source d'énergie est rendue à maturité.
http://www.ines-solaire.com/solpv/page5.html
Ce n'est pas parce qu'une chose n'est pas comprise par un conspiro qu'elle est impossible.
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Re: Le mythe des énergies vertes
Faut faire attention avec les notions de combustibles renouvelables : si on ne laisse pas suffisamment de matière organique sur le sol après une coupe, donc si on ramasse toutes résidus combustibles pour en faire des granules, on risque un épuisement des sols et l'érosion.de_passage a écrit : Mais à encore vous allez dans mon sens (preuve que vous n'avez pas vraiment pris la peine de me lire). Les combustibles sont aujourd'hui esentiellement à base d'hydrocarbures donc à éviter (sale, dangereux, faible rendement). Sauf lorsque cela a du sens des combustibles renouvelables plus propres comme le bois ou ses dérives de type granulat (si appro locale et en complément d'une habitation zéro-énergie)
Ceci dit, lorsqu'un apport de chauffage est nécessaire (ce qui j'insiste pourrait devenir l'exception si on concevait mieux les habitations), un chauffage solaire avec plancher chauffant basse température, même avec un rendement < 100% reste meilleur pour la planète qu'un chauffage électrique. Pas de conso énergétique une fois l'équipement investi, aucun GES ou pollution dégagées, renouvelable
Ce n'est pas parce qu'une chose n'est pas comprise par un conspiro qu'elle est impossible.
Re: Le mythe des énergies vertes
DanB a écrit :Vous saviez que presque 100% de l'électricité produite au Québec est de source hydroélectrique?
Vous avez oublié que nous avons de grosses centrales, une gros réseau, le tout géré par une grosse entreprise monopolistique...de_passage a écrit :Mais bravo ! Vous allez dans mon sens ! Cette énergie là est par définition écolo, renouvelable et "propre". Lorsqu'un pays a la chance d'en disposer, il a bien raison de l'exploiter à fond. Bravo. C'est hélas une minorité de cas.
Paradoxalement à vos affirmations, cela nous donne de l'énergie propre, fiable, en quantité, à bas prix en plus de garnir les coffres de l'état et de créer de nombreux emplois au Québec. Ça ne va vraiment pas dans le sens de vos propos!
Ici, on obtient ces résultats avec du tout hydroélectrique. Encore là, c'est diamétralement opposé à vos affirmations! Outch!de_passage a écrit :L'efficacité et le bon sens pousseraient en effet à des paniers de sources énergétiques , plutôt que le "tout nucléaire" ou "tout pétrole".
Vous saviez que l'efficacité des appareils électriques est de 100%. Ça bat n'importe quel combustible.
Vous saviez que fabriquer des appareils électriques demande moins de ressources que la fabrication d'appareils au combustible?
Vous saviez que le confort possible avec des appreils électrique est souvent impossible à réaliser avec des appareils au combustible?
Non, j'ai bien lu, vous écrivez ceci : des convecteurs électriques énergivores et peu confortablesde_passage a écrit :Mais à encore vous allez dans mon sens (preuve que vous n'avez pas vraiment pris la peine de me lire).
Non, ce n'est pas aussi simple que ça. Vaut mieux brûler directement le combustible que de chauffer avec de l'électricité produite avec du combustible.de_passage a écrit :Les combustibles sont aujourd'hui esentiellement à base d'hydrocarbures donc à éviter (sale, dangereux, faible rendement).
Encore là, ce n'est pas aussi simple : quand la combustion est mal faite, le chauffage au bois pollue beaucoup, d'où son interdiction à plusieurs endroits. D'un autre côté, les forêts recapte le CO2 émis, et je crois même que la décomposition du bois entraîne un impact plus grand que ça combustion.de_passage a écrit :Sauf lorsque cela a du sens des combustibles renouvelables plus propres comme le bois ou ses dérives de type granulat (si appro locale et en complément d'une habitation zéro-énergie)
De plus, contrairement à ce que vous prônez, des installations plus grosses (et donc plus centrales) favorisent l'installation d'équipement plus efficaces, moins polluant et moins chers à opérer.
Il n'y a rien qui empêche aujourd'hui même de construire des maisons bien isolées, outre les coûts (une détail!) De plus, il ne faut pas croire que la France est toute seule sur cette planète. Comment pensez-vous qu'on peut réussir à garder une maison chaude quand il fait -30 et qu'il vente?de_passage a écrit :Ceci dit, lorsqu'un apport de chauffage est nécessaire (ce qui j'insiste pourrait devenir l'exception si on concevait mieux les habitations),
La puissance de ma chaudière est de 25 kW. Pouvez-vous me dire quelle surface de chauffage solaire j'aurais besoin pour combler mes besoins de chauffage? Vous pouvez utiliser les heures bins de Mont-Joli pour faire votre calcul et ma consommation annuelle en chauffage est entre 18 000 et 20 000 kWh environ. (on va mettre de côté le fait que l'eau dans mes radiateurs doit être à environ 180F pour chauffer la maison).de_passage a écrit :un chauffage solaire avec plancher chauffant basse température, même avec un rendement < 100% reste meilleur pour la planète qu'un chauffage électrique. Pas de conso énergétique une fois l'équipement investi, aucun GES ou pollution dégagées, renouvelable
Je n'ai pas l'impression qu'il soit si simple que ça de fournir 25 kW de chauffage en plein milieu d'une longue nuit froide à partir du rayonnement solaire...!
Les entreprises, les producteurs, ce sont des propriétés des consommateurs. Elles n'existent pas en soi, elles n'ont pas d'intelligence, ne se réunissent pas en secret. Elles sont créées par des gens.de_passage a écrit :inciter les entreprises à produire autre chose, et inciter les consommateurs à acheter autre chose.
Je ne sais pas comment ça fonctionne en France mais ici au Québec, chaque citoyen est actionnaire d'une partie de ces compagnies via différents régimes et exige un rendement maximal de ces régimes. Quand il achète, il exige le plus bas prix possible. etc.
C'est à nous de nous responsabiliser et cesser d'attendre après l'autre et de lui dire que lui devrait faire qqch.
Pour ma part, je prône un juste coût des biens et services pour équilibrer la consommation.
Et ils sont bien beaux les consommateurs de rejeter le blâme de leurs achats sur ces vilaines cie qui les ont incité à acheter!
Avez-vous des bases en finances? Un projet qui se paie en 10 ans coûte normalement plus cher à financer que les économies qu'il génère. Il serait plus avantageux de placer cet argent, le rendement sera supérieur aux économies potentielles.
Non, mais manifestement, vous ne connaissez pas les outils mathématiques qui existent pour évaluer la rentabilité d'un projet, peu importe ce que vous faites et les budgets que vous gérez. Je vous ai parlé de la VAN, y avez-vous jeté un coup d'oeil?de_passage a écrit :Pas de ton condescendant svp. On ne se connait pas, vous ne savez pas ce que je fais, ni les budgets que je gère ...
Ce n'est pas comme ça qu'on évalue la rentabilité d'un projet, désolé. Évidemment, si on paie tout la première année, ça ne coûte plus rien par après. Mais on a des outils mathématique pour évaluer si, globalement, un projet est rentable. La VAN en est un.de_passage a écrit :Par définition un projet avec un payback de 10 ans coûte moins cher à financer que les économies qu'il génère ... dès la 11eme année.
Qui êtes-vous pour affirmer que Renault ne prend pas ses décisions en fonction des profits espérés? S'ils vont dans cette direction, c'est parce que ça fait partie de la stratégie qu'ils évaluent comme étant la plus payante.de_passage a écrit :Mais là n'était pas mon point. Je disais que le pari industriel de Renault (par exemple) sur la voiture 100% électrique (sans passer par l'hybride) n'est pas dicté par le seul espoir d'un gain financier. Renault est un industriel pas une banque ou un fond de pension. Mais je disais qu'un tel changement radical de produit demande au bas mot 10ans. Ne serait ce aussi que parce que c'est à peu près le taux de renouvellement moyen de nos parcs autos.
Je cite le rapport annuel de l'entreprise : «l’ambition générale du plan – être le constructeur généraliste européen le plus rentable et le plus compétitif – continue à guider l’entreprise.»
Qui pensez-vous est actionnaire de Renault? Probablement des banques, des fonds de pension et des particuliers qui lui demandent d'être la plus rentable possible.
Un trader, en français, j'imagine que c'est un investisseur? Pourquoi utiliser un terme anglais?de_passage a écrit :Vous mélangez les niveaux d'acteurs (du simple particulier parfois au RSA, à la grosse multinationale) et les échelles de temps du très court terme d'un trader, à l'investissement su 30 ans d'un site industriel).
RSA, c'est quoi? Croyez-vous que la planète entière connait les acronymes régionaux de la France?
Je ne sais pas pourquoi vous ne cessez de blâmer des identitées qui ne sont finalement que des gens ordinaires regroupés.
Je ne vois pas en quoi le «niveau d'acteur» (concept obscur) ni l'horizon de placement change quoique ce soit au fait que les gens qui investissent recherchent un rendement maximal. Espérer 10% sur un an ou 10% annuel sur 10 ans, c'est toujours espérer 10%! Et que ce soit moi ou Warren Buffet qui espère ce rendement, c'est 10% quand même!
Les instruments mathématiques nous permettent d'évaluer la rentabilité absolue d'un projet, en considérant les flux monétaires à perpétuité si l'on veut, sans être tributaires d'une échéance. Vous semblez ignorer ces outils et cela vous fait tenir des propos qui ne font pas de sens mathématiquement et financièrement.de_passage a écrit :Les économies d'énergie sont TECHNIQUEMENT faciles à réaliser désormais, et rentables sur du LONG TERME, moyennant un investissement initial ELEVE excluant aujourd'hui 99% de la population. Elles ne sont pas assez rentables à court terme et pour tous, mais le deviendraient si les volumes se massifiaient.
Un investissement avec un déboursé initial trop élevé peut ne jamais être rentable, point à la ligne. Vous comprenez : on ne récupère jamais l'investissement, en capital ou les ressources que représentent ce capital, d'autant plus qu'il faut tenir compte du coût d'opportunité.
Je ne sais pas quel budget vous gérez, mais si vous ignorez ces concepts, c'est un peu inquiétant, quoi que faire un budget et faire de la finance soient deux domaines assez distinct.
On s'attend alors qu'un groupe élu par le reste de la société prenne une décision qui concerne toute la société et qui la contraigne? Ce groupe doit-il affirmer clairement ses buts avant son élection ou les garder secrets? Si ce groupe applique des mesures contraignantes impopulaires, sera-t-il quand même réélu par la société? Demande-t-on à ce groupe de prendre les responsabilités que la société ne veut pas assumer?de_passage a écrit :C'est le role des politiques, s'ils croient que c'est bien pour l'intéret collectif et in fine rentable, que d'amorcer la pompe, inciter, orienter pour aller dans ce sens
1-en quoi ces énergies sont-elles moins performantes si elles sont appliquées à grande échelle? Cette affirmation est loin d'être démontrée.
Il existe des systèmes de chauffage/climatisation urbains. Mais je parlais de la production d'électricité.de_passage a écrit :Il n'y a pas de réseau existant pour distribuer du fluide chaud (panneaux solaires).
Notez que la production thermique est déjà décentralisée et que cela ne règle en soi aucun problème...!
Pas plus que des installations décentralisées et cela n'affecte pas sa performance énergétique, contrairement à ce que vous semblez affirmer.de_passage a écrit :Le photovoltaique nécessiterait des surfaces gigantesques.
Pas plus que des installations décentralisées et cela n'affecte pas sa performance énergétique, contrairement à ce que vous semblez affirmer.de_passage a écrit : Idem pou l'éolien,
Non, la population rejette, point à la ligne, dense ou pas. C'est le syndrome du «pas dans ma cour»de_passage a écrit :avec en plus pour ces deux cas le problème du rejet par les populations en territoire dense
C'est loin d'être prouvé. Il est plus facile de mettre des éoliennes dans un désert du sud est américain ou le long de la côte gaspésienne qu'au centre-ville de Montréal. De plus, il faut équilibrer cette production et disposer des infrastructures nécessaires pour prendre la relève ou absorber les surplus qui seraient autrement perdus. C'est un point capital à considérer. Votre structure décentralisée ne permet pas l'optimisation du portefeuille de production sans la présence d'un réseau important et de centrales en mesure de prendre la relève.de_passage a écrit :Ces 3 énergies propres/renouvelables/vertes sont en revanche plus faciles intégrer dans une échelle réduite, ensemble ou séparément (réseau de distribution court, encombrement réduit)
2-Qu'est-ce qui empêche les gens d'opter pour ces technologies présentement? Elles sont disponibles et, selon vos notions de finances, très rentables...
ROI, c'est le «français» pour retour sur l'investissement?de_passage a écrit :Non. Elles nécessitent un investissement hors de portée de 99% des Français (10K€ minimum pour un erzats ... 10 fois plus si on veut tout faire dont isolation extérieure). Et le ROI est trop long. Seuls quelques riches et/ou écolos militants font ce choix/sacrifice.
Qqun ici prétendait qu'il était facile de faire de l'économie d'énergie et faisait même la leçon à ce chapitre! Manifestement, ce n'est pas le cas, n'est-ce pas?
Au niveau financier, d'un côté vous dites que ça coûte trop cher, mais affirmez l'inverse de l'autre. Branchez-vous!
Ça dépend combien coûte l'énergie. Par exemple, est-ce que vous produisez du biodiésel ou préférez acheter du diésel provenant d'hydrocarbures importés?de_passage a écrit :Je faisais référence à l'intéret économique du Pays. Acheter cher du pétrole à l'étranger est moins avantageux que de produire soi même son énergie (même si pour le moment l'euro fot amortit un peu la chose)
Il faut opter, dans son portefeuille d'investissement, pour les solutions les plus intéressantes. Une solution potentiellement rentable peut ne pas être retenue au profit d'une autre plus rentable encore.
Mais encore faut-il démontrer qu'il y ait rentabilité!
[/quote]Coté particulier, l'offre est actuellement trop faible en revanche pour être financièrement vraiment intéressante[/quote]Est-ce alors à dire que les installations décentralisées sont moins rentables? Vous affirmez le contraire plus haut!!!
Ensuite, si tout cela n'était qu'une question de synchronisation des flux monétaires, des intermédiaires seraient déjà en place pour profiter de cette opportunité. En fait, ils existent déjà. Mais, eux, connaissent les mathématiques de la finance et savent qu'un projet qui génère des économies qu'après 10 ans ne sera probablement jamais rentable et n'embarquent pas dans ceux-ci parce que ça ne marche pas, mathématiquement.
Selon vous, il arrive quoi la nuit avec les système photovoltaiques? Côté coupure massive, c'est difficile à battre! Cela ne supporte donc pas votre proposition.
Vous stockez ça comment? Avec des batteries utilisant de l'acide sulfurique (outch!) et du plomb (outch!), qui ont un rendement de 80% à la charge (outch!) et de 80% à la décharge (outch!), qui ont une durée de vie de quelques années (outch), qui sont massives (outch!) et qui coûtent plus cher que l'équipement de production lui même? (outch!)de_passage a écrit :Et allez ! On ne me lit pas .... Mais arrêtez de raisonner avec des solution uniques, tout ceci ou tout cela. D'une part on peut déjà stocker l'électricité, sufisamment pour tenir quelques heures, une nuit.
Vous pensez qu'un équipement qui a une vie utile moins longue que la période de retour sur l'investissement de son achat peut-être un investissement rentable?
Puis-je vous dire que cette option ne m'impressionne pas?
Mais elles ont besoin de vent. Minimalement, il faut doubler la capacité de production : pour 1 kW ferme, il faut en installer 2, par exemple. La rentabilité vient d'en prendre un coup.de_passage a écrit :D'autre part d'autres sources comme l'éolien peuvent marcher sans lumière.
Moi, je crois plutôt qu'on peut diminuer nos besoins en énergie. Malheureusement, il y a un coût à ça et la rentabilité d'un tel investissement est souvent faible.de_passage a écrit :Enfin, et je l'ai écrit dans votre citation, je ne renonce pas au réseau actuel. Je dis simplement qu'on pourrait très fortement diminuer nos besoins en énergie, notamment électrique et surtout pour le chauffage.
Il faut avoir une vision beaucoup plus ouverte et moins accusatrice et moralisatrice. Il faut aussi se responsabiliser. Finalement, il faut profiter des connaissances et des outils (techniques, financiers, etc.) à notre disposition pour faire de bon choix plutôt que de les ignorer et/ou de baser nos choix sur des impressions/voeux/utopies.
Comme tout bon Québécois, je me fous pas mal de ce qui se passe ailleurs au pays (lire André Pratte à ce sujet!), mais je sais que la situation énergétique du Québec n'est pas nécessairement représentative du reste du pays. Par exemple, le Québec a une entente pour acheter la compagnie d'électricité du Nouveau-Brunswick, une province voisine, entre autres pour remplacer la production à base de vieilles centrales au combustible chères à opérer et polluantes par la production hydroélectrique québécoise. Il y a donc des différences importantes dans ce pays.de_passage a écrit :Sauf peut être au Canada je l'ai concédé, puisque cette électricité est "verte". Mais c'est une exception
De plus, l'énergie économisée au Québec peut aller remplacer l'énergie plus polluante produite ailleurs. De plus, l'équilibrage que permet de réseau québécois optimise l'utilisation des centrales d'une grosse partie du continent. Ce n'est pas parce qu'on a accès à de l'électricité produite par une énergie renouvelables qu'on peut la gaspiller. D'ailleurs, nous avons au Québec d'importants programmes de réduction de la consommation d'électricité.
Non. Miser sur les faiblesse d'un plan pour créer de l'emploi, je n'aime pas ça.de_passage a écrit :Parasitaire ? Vous délirez là ...
Le problème n'est pas la création d'emploi, c'est la raison d'être de ces emplois.de_passage a écrit :Tiens, dans un autre domaine, Gauche et Droite sont d'accord pour développer les Services à la personne pour créer de l'emploi, local qui plus est. Sont ils tous des parasites aussi ?
Rien n'est démontré à cet effet. Ici, les entreprises se sont installées en région parce qu'on a mis en place d'importants incitatifs. On peut se douter qu'il en aurait été autrement si cela n'avait pas été le cas...de_passage a écrit :Concernant l'Inde et la Chine c'est vrai. Mais je parlais de local-local (ville, région). Notre réseau centralisé EDF ne crée que très peu d'emploi local dans chaque ville-village-département, ils sont majoritairement sur qq gros sites centraux.
Créer de l'emploi vraiment local aide à l'aménagement du territoire, répartit les richesses, facilite les transports, donc pollue moins
La gauche a typiquement une ignorance/une déni des mécanismes économique et de la nature de l'homme. Elle nie ces mécanisme plutôt que d'apprendre à les utiliser. Comment peut-elle se surprendre d'être marginalisée?
Je ne les connais pas, ces gens. Connaissez-vous Khadir, David et cie? Leurs propositions reposent généralement sur une méconnaissance.de_passage a écrit :Bon là c'est du 100% subjectif (de droite je présume). Caricatural, excessif donc de peu de valeur. Delors, Fabius, Strauss-Khan, Stiglitz (prix Nobel d'économie) sont donc des ignorants qui nient l'économie ? Je vous laisse à vos rêves ...
C'est vous qui m'avez demandé la version longue...de_passage a écrit :Je sature un peu là, j'arrête de tout commenter (trop long)
Ce ne sont pas des opinions ni des avis que je cherche, ce sont les faits, la vérité...de_passage a écrit :Je ne cherchais pas à vous convaincre, juste à émettre un avis différent
A chacun de lire et de se faire son opinion
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Re: Le mythe des énergies vertes
Relisez bien ce que j'ai écrit et on s'en reparle par la suite? Ça vous va?LeProfdeSciences a écrit :Bien que ton explication soit correcte et tout à fait pertinente, , je relève une petite erreur d'inattentionOn doit écrire kWh sans signe de division (/). Bon, je sais, je suis pointilleux...DanB a écrit :Les Watt sont une mesure instantanée. 1 kW/h signifie une augmentation de la puissance de 1 kW à chaque heure. On n'utilise à peu près jamais une telle mesure. La puissance, elle, se mesure en W, kW, MW, sans unité de temps. Une chaufferette consomme 1500W, par exemple, tout comme un moteur fait 100 hp, et non 100 hp/heure (?).![]()

Indice pour rendre ça encore plus facile : le bout que vous citez par la suite :
DanB a écrit :L'énergie, elle, est la multiplication de la puissance par le temps. 1 kW pendant une heure nécessite 1 kWh.
Je n'ai pas fouiné ça depuis longtemps, mais 20%, c'est au moins deux fois plus que les chiffres que j'ai en tête.LeProfdeSciences a écrit :Tout ce que j'ai trouvé pour le rendement des cellules photovoltaïques c'est que les meilleures n'atteindrait pas le 20 % en plein Soleil.
http://www.ines-solaire.com/solpv/page5.html
Pour ma part, je songe depuis longtemps à m'installer, mais en considérant ça comme un hobby. Je ne suis même pas sûr que le bilan environnemental soit positif. Financièrement, à 7 cents le kWh, c'est difficile à rentabiliser!
En fait, de façon plus globale encore, comme je chauffe à l'eau chaude, je pensais opter pour la biénergie et utiliser le système photovoltaique (avec des batteries) afin d'opérer le système de chauffage au combustible en cas de panne. Idéalement, je pourrais utiliser occasionnellement une génératrice pour recharger les piles, puis fonctionner avec cette charge pendant un bout. Moins de bruit et utilisation optimale de la génératrice. Mais les batteries coûtent une fortune. Et comme j'ai vu des batteries industrielles qui ont été chouchoutées rendre l'âme après 7 ans, disons que ce n'est pas très intéressant d'investir sur des batteries (pour une autonomie censée et une durée de vie pas trop réduite par les cycle, le coût des batteries était l'équivalent du système de production lui même).
J'ai eu des conversations poussées au sujet de l'énergie avec plusieurs amis, j'ai vu passer bien des arguments et j'ai fait bien des calculs. Par exemple, le coût d'une installation éolienne pour produire l'énergie nécessaire à une maison chauffée à l'électricité. Je crois que la PRI était de 65 ans. (et c'était un scénario optimiste!) Comme on est au pays des éoliennes, il est aussi cocasse pendant ce temps de constater que les installations à petite échelle lancées en grandes pompes font long feu... Il y a une belle tour dans le haut de la ville qui a hébergé une éolienne pendant quelques mois, il y a quelques années. Plus rien depuis. Pourtant, c'était supposé être une tête de pont!
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Re: Le mythe des énergies vertes
Je pense que le terme le plus approprié serait spéculateur financier.DanB a écrit :Un trader, en français, j'imagine que c'est un investisseur? Pourquoi utiliser un terme anglais?
Christian
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
Re: Le mythe des énergies vertes
Dans le dernier Electricity Today, on mentionne ceci : (lien : http://my.texterity.com/electricitytoday/20091112/#pg6 )
To produce 20 per cent of the electricity needs of the United States, carbon free, would require 186,000 wind turbines on 25,000 square miles. Instead, only 100 nuclear reactors on 100 square miles could provide the same amount of carbon free power .
To produce 20 per cent of the electricity needs of the United States, carbon free, would require 186,000 wind turbines on 25,000 square miles. Instead, only 100 nuclear reactors on 100 square miles could provide the same amount of carbon free power .
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