Yza a écrit :Non, pas des faits sociaux, mais des faits obscurantistes, pour exploiter la bétises des croyants et exterminer ceux qui n'adhéraient à leurs obscurentistimes.
Les mouvements politiques et syndicaux s'appuient sur des revendications matérielles palpables normalement.
Mais expliquez-moi tous les deux, le bien-fondé des millions de morts à cause des religions et sectes, qui sont la même chose, après on en reparlera...
Ce sont des faits sociaux, le concept de "fait obscurantiste" n'existant pas. Ces faits ne sont pas fait pour exploiter la bétise des croyants parce que la génèse d'une religion n'est pas, socialement parlant, un événement artificiel mais naturel. Idem pour son évolution.
Cela n'exempt en rien de la responsabilité des crimes commis dans le cadre des religions leurs responsables, mais à dans ce cadre, il faudrait aussi admettre les bienfaits qui ont été faits au nom de ces mêmes religions. On ne peux, sans mauvaise foi, repprocher à quelqu'un des actes commis plusieurs décennies ou siècles en arrière, mais on pourrait, à la rigueur lui repprocher d'appartenir à un mouvement dont la logique, la vocation et les règles sont les mêmes, ou bien une revendication particulière dans ce sens.
Les mouvements sociaux dits politiques et syndicaux appartiennent à un registre voisin. La notion de divinité n'est pas annulé, comme vous semblez le penser, mais déplacée vers un autre objet. La monarchie déplace l'incarnation divine dans la personne du roi, la république dans celle du peuple, le communisme dans le prolétariat. Peu à peu, dans les évolutions de ces modèles, la religiosité se fait plus évidente dans le culte de la personnalité des leaders, marxistes, fascistes, ou autre. Le prolétariat, lorsqu'il est divinisé, n'est pas plus palpable qu'un Yahvé ou un Vishnou.
Quant aux millions de morts, cela relève, au choix, du simplisme ou de la mauvaise foi. Les plus grands massacres ont été commis au vingtième siècle par des structures de modèles politique et non religieux. A ce titre là, vous devriez devenir anachorète pour vous prémunir de tout ça.
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.