Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Mon second sujet. Qui n'a pas été pris un jour avec des problèmes de maladie mentale? Soi-même ou un de nos proches, nous connaissons tous une personne de notre entourage qui souffre de schizophrénie, de bipolarité, de paranoïa ou de dépression, etc. Que cette personne soit soignée ou encore qu'elle n'ait pas encore pris cette responsabilité de se soigner, on sait les ravages que la maladie a fait sur elle et sur les gens sutour d'elle. Nous savons aujourd'hui, grâce aux avancées de la pharmacoligie, que les troubles mentaux sont associés, sinon dûs à des dysfonctions de neurotransmetteurs dans le cerveau. Certaines apparaissent au courant de la vie, d'autres sont inscrit dans notre code génétiques à la naissance et d'autres encore sont latents et ne demandent qu'un trop grand choc émotif pour exploser et créer ses dommages. L'emploi du lithium se fait depuis plus de cent ans pour régulariser les humeurs, calmer les psychoses, etc. Mais plusieurs autres médicaments comptent aujourd'hui comme de bons régulateurs d'humeurs pour le plus grand bien des patients qui se retrouvent en rémission pour le restant de leurs jours. Il n'y a pas de guérison, sauf pour les cas moins graves, et seuls les soins appropriés existent
Maintenant, comment croyez-vous que le monde puisse s'être développé depuis des millénaires sous la gouverne de malades?
Sauf Hitler, un despote psychopathe, Bonaparte était bipolaire, Einstein et combien d'autres?
Sous un autre angle, quel aurait été ce monde sans cette tare qui affecte un pourcentage immense de la population?
Le dysfonctionnement de neurotransmetteurs dans le cerveau est une forme de handicap physique, lorsqu'on y pense vraiment. Pourrait-on aujourd'hui penser à une vie meilleure pour la plupart du monde sans cette souffrance?
Sommes-nous condamner à vivre une maladie mentale un jour ou l'autre dans notre vie? Sommes-nous condamner à s'offrir une médication sur une échelle planétaire pour réellement améliorer notre sort?
Je veux regrouper toutes nos interrogations sous ce sujet et que nous tentions d'y voir clair. Sachons la personne souffrant d'une maladie mentale tentera trop souvent le suicide. Je suggère donc aux posteurs de messages d'éviter le sarcasme et la mièvrerie. Je vous suggère aussi de participer.
Maintenant, comment croyez-vous que le monde puisse s'être développé depuis des millénaires sous la gouverne de malades?
Sauf Hitler, un despote psychopathe, Bonaparte était bipolaire, Einstein et combien d'autres?
Sous un autre angle, quel aurait été ce monde sans cette tare qui affecte un pourcentage immense de la population?
Le dysfonctionnement de neurotransmetteurs dans le cerveau est une forme de handicap physique, lorsqu'on y pense vraiment. Pourrait-on aujourd'hui penser à une vie meilleure pour la plupart du monde sans cette souffrance?
Sommes-nous condamner à vivre une maladie mentale un jour ou l'autre dans notre vie? Sommes-nous condamner à s'offrir une médication sur une échelle planétaire pour réellement améliorer notre sort?
Je veux regrouper toutes nos interrogations sous ce sujet et que nous tentions d'y voir clair. Sachons la personne souffrant d'une maladie mentale tentera trop souvent le suicide. Je suggère donc aux posteurs de messages d'éviter le sarcasme et la mièvrerie. Je vous suggère aussi de participer.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Allez-y, ouvrez la discussion...
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Une combinaison de différents facteurs causent ou favorisent l'apparition de maladies mentales, et cela semble inévitable. On peut dire la même chose des maladies dites physiques.
Je connais un scientifique très brillant qui souffre d'un syndrome bipolaire. Avant qu'il ne soit diagnostiqué il a eu le temps de piquer bien des colères à des gens.. et dans un milieu autrement timide, il a forcé bien des gens de son équipe à lui obéir par simple peur et à travailler plus fort pour rencontrer certains objectifs. Combiné à son génie bien sûr, je pense que sans cette condition il n'aurait pas le même succès !
Pour Einstein, je pense qu'aucun trouble ou désordre n'a été diagnostiqué de son vivant, mais beaucoup semblent dire qu'il était atteint du syndrôme d'asperger. On ne saura jamais vraiment.
Sinon, quel est le rapport du titre ? Où la religion intervient-elle ?
Je connais un scientifique très brillant qui souffre d'un syndrome bipolaire. Avant qu'il ne soit diagnostiqué il a eu le temps de piquer bien des colères à des gens.. et dans un milieu autrement timide, il a forcé bien des gens de son équipe à lui obéir par simple peur et à travailler plus fort pour rencontrer certains objectifs. Combiné à son génie bien sûr, je pense que sans cette condition il n'aurait pas le même succès !
Pour Einstein, je pense qu'aucun trouble ou désordre n'a été diagnostiqué de son vivant, mais beaucoup semblent dire qu'il était atteint du syndrôme d'asperger. On ne saura jamais vraiment.
Sinon, quel est le rapport du titre ? Où la religion intervient-elle ?
anybody in the creation/evolution debate area knows that this is basically a spiritual war. The root of the problem is not a question of what is science or what is truth. [Laurence Tisdall]
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Sujet intéressant mais qui demande de bien définir les termes. Tout d'abord, il ne faut pas confondre maladie mentale, troubles de la personnalité et troubles de l'humeur (par exemple schizophrénie, personnalité antisociale/psychopathie et dépression réactive respectivement). Ensuite, gaffe aux diagnostics sur les personnages historiques pour lesquels on ne dispose pas de données objectives. Ensuite, la majorité des gens est exposée à souffrir une fois ou l'autre d'un trouble de l'humeur (dépression par exemple) suite à un traumatisme. Ce trouble sera la plupart du temps transitoire et ne nécessitera pas forcément un traitement médicamenteux.pan-pan a écrit :Mon second sujet. Qui n'a pas été pris un jour avec des problèmes de maladie mentale? Soi-même ou un de nos proches, nous connaissons tous une personne de notre entourage qui souffre de schizophrénie, de bipolarité, de paranoïa ou de dépression, etc. Que cette personne soit soignée ou encore qu'elle n'ait pas encore pris cette responsabilité de se soigner, on sait les ravages que la maladie a fait sur elle et sur les gens sutour d'elle. Nous savons aujourd'hui, grâce aux avancées de la pharmacoligie, que les troubles mentaux sont associés, sinon dûs à des dysfonctions de neurotransmetteurs dans le cerveau. Certaines apparaissent au courant de la vie, d'autres sont inscrit dans notre code génétiques à la naissance et d'autres encore sont latents et ne demandent qu'un trop grand choc émotif pour exploser et créer ses dommages. L'emploi du lithium se fait depuis plus de cent ans pour régulariser les humeurs, calmer les psychoses, etc. Mais plusieurs autres médicaments comptent aujourd'hui comme de bons régulateurs d'humeurs pour le plus grand bien des patients qui se retrouvent en rémission pour le restant de leurs jours. Il n'y a pas de guérison, sauf pour les cas moins graves, et seuls les soins appropriés existent
Maintenant, comment croyez-vous que le monde puisse s'être développé depuis des millénaires sous la gouverne de malades?
Sauf Hitler, un despote psychopathe, Bonaparte était bipolaire, Einstein et combien d'autres?
Sous un autre angle, quel aurait été ce monde sans cette tare qui affecte un pourcentage immense de la population?
Le dysfonctionnement de neurotransmetteurs dans le cerveau est une forme de handicap physique, lorsqu'on y pense vraiment. Pourrait-on aujourd'hui penser à une vie meilleure pour la plupart du monde sans cette souffrance?
Sommes-nous condamner à vivre une maladie mentale un jour ou l'autre dans notre vie? Sommes-nous condamner à s'offrir une médication sur une échelle planétaire pour réellement améliorer notre sort?
Je veux regrouper toutes nos interrogations sous ce sujet et que nous tentions d'y voir clair. Sachons la personne souffrant d'une maladie mentale tentera trop souvent le suicide. Je suggère donc aux posteurs de messages d'éviter le sarcasme et la mièvrerie. Je vous suggère aussi de participer.
Enfin, je voudrais aussi savoir ce que cette question a à voir avec la religion ...
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Florence, dans les maladies mentales, aujourd'hui on va inclure tous les dérèglements physiologiques qui demandent des soins. Il n'y a pas lieu de porter les troubles mentaux sur une échelle et de dire par exemple: ce trouble est moins grave donc, on ne le considèrera pas comme maladie mentale. La simple dépression saisonnière est une maladie mentale, même si elle se soigne sans médicaments. Les tabous autour des maladies mentales font un tort tel que le dénie est le premier obstacle auquel se confrontent toutes les couches des intervenants en santé mentale. Je fais le lien du dénie et du tabou car dans les faits, personne ne veut passer pour fou. C'est l'orgueil naturel de chaque être humain d'être comme tous les autres dans un monde équilibré, faire ses besognes, ses épiceries, etc. Une personne qui souffre d'une maladie mentale ( schizophrénie, bipolarité, même l'anxiété est un trouble mentale à soigner, etc.) peut difficilement accomplir ses tâches quotidienes tant son esprit est submergé par des idées noires. En santé mentale, les troubles s'entrecroisent souvent, ce qui fait que le schizophrène peut avoir des périodes de bipolarité et d'anxiété. Bien sûr, il faut savoir que des états peuvent se dégrader et atteindre un stade irréversible. Il faut en tenir compte.
Pour ce qui des rapports entre la santé mentale et les religions, mais pas seulement la religion en fait, les attitudes mégalomanes de certains grands hommes en politique, dans l'industrie, dans l'histoire, etc. Je voudrais seulement qu'on se pose la question à savoir jusqu'à quel point notre société a pu être influencée par des gens qui ont vécu toute une vie, sont morts, sans qu'on sache qu'ils souffraient de bipolarité, car personne n'en avait conscience et qu'ils n'étaient pas soignés car la pharmacologie était inexistante.
Ce sujet se veut plus une mise en lumière sur la maladie mentale versus ses effets sociologiques inconscients ou inavoués. En fait, je n'ai aucune idée s'il s'agit ici d'un non-sujet pour les sceptiques. Si c'est le cas, c'est pas si grave...
Un exemple ici sur le forum de ce qui me semble une personne qui peut créer un impact sur son entourage. On ne parle pas ici d'un sujet de moquerie.
Pour ce qui des rapports entre la santé mentale et les religions, mais pas seulement la religion en fait, les attitudes mégalomanes de certains grands hommes en politique, dans l'industrie, dans l'histoire, etc. Je voudrais seulement qu'on se pose la question à savoir jusqu'à quel point notre société a pu être influencée par des gens qui ont vécu toute une vie, sont morts, sans qu'on sache qu'ils souffraient de bipolarité, car personne n'en avait conscience et qu'ils n'étaient pas soignés car la pharmacologie était inexistante.
Ce sujet se veut plus une mise en lumière sur la maladie mentale versus ses effets sociologiques inconscients ou inavoués. En fait, je n'ai aucune idée s'il s'agit ici d'un non-sujet pour les sceptiques. Si c'est le cas, c'est pas si grave...

Un exemple ici sur le forum de ce qui me semble une personne qui peut créer un impact sur son entourage. On ne parle pas ici d'un sujet de moquerie.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
J'insiste, trouble de l'humeur, de la personnalité et maladie mentale sont des catégories différentes. et n'ont pas le même retentissement sur le patient ni sur son entourage. Il est donc abusif de les lier. Il n'y a guère de similarité entre le schizophrène qui, sans traitement, vit en dissociation avec la réalité et le sociopathe qui peut parfaitement se fondre au sein de la société et camoufler son trouble de la personnalité, et le dépressif ou l'anxieux, dont les problèmes sont encore différents.pan-pan a écrit :Florence, dans les maladies mentales, aujourd'hui on va inclure tous les dérèglements physiologiques qui demandent des soins. Il n'y a pas lieu de porter les troubles mentaux sur une échelle et de dire par exemple: ce trouble est moins grave donc, on ne le considèrera pas comme maladie mentale.
Si vous voulez aborder les difficultés dues à la résistance des gens à reconnaître souffrir d'un problème, là encore vous vous heurtez à la question du type de trouble ou maladie. Le schizophrène ou le bipolaire ont souvent de la peine à s'ancrer dans la réalité, le dépressif à réaliser que sa réaction à la réalité est détrimentale, et le sociopathe s'en fout ... Dans les 3 cas, le thérapeute (et l'entourage) est face à une tâche difficile, mais dans les deux premiers cas il pourra, parfois, se faire aider par une thérapeutique médicamenteuse. Dans le 3ème, bonne chance ... mais on en revient à la nécessité de bien définir la bête à laquelle on est affronté.La simple dépression saisonnière est une maladie mentale, même si elle se soigne sans médicaments. Les tabous autour des maladies mentales font un tort tel que le dénie est le premier obstacle auquel se confrontent toutes les couches des intervenants en santé mentale. Je fais le lien du dénie et du tabou car dans les faits, personne ne veut passer pour fou.
Pour ce qui des rapports entre la santé mentale et les religions, mais pas seulement la religion en fait, les attitudes mégalomanes de certains grands hommes en politique, dans l'industrie, dans l'histoire, etc. Je voudrais seulement qu'on se pose la question à savoir jusqu'à quel point notre société a pu être influencée par des gens qui ont vécu toute une vie, sont morts, sans qu'on sache qu'ils souffraient de bipolarité, car personne n'en avait conscience et qu'ils n'étaient pas soignés car la pharmacologie était inexistante.
Ou ils ont bien caché leur jeu, ou ils ont bien su canaliser des (traits de) personnalités (présents en partie chez tout le monde) au sein de la population.
C'est un sujet intéressant. On se heurte toutefois au manque de disponibilité des dossiers médico-psychiatriques qui permettraient de juger en connaissance de cause. Certains s'y sont essayés toutefois, je me souvient d'un bouquin intitulé "Ces malades qui nous gouvernent" (me souviens plus de l'auteur).Ce sujet se veut plus une mise en lumière sur la maladie mentale versus ses effets sociologiques inconscients ou inavoués. En fait, je n'ai aucune idée s'il s'agit ici d'un non-sujet pour les sceptiques. Si c'est le cas, c'est pas si grave...
Le lien ne marche pas. Il y a régulièrement sur ce forum des gens qui exhibent des signes de dérangements plus ou moins marqués. Il faudrait en effet éviter autant que possible de se moquer et les orienter vers un thérapeute compétent. Evidemment, c'est plutôt dur lorsqu'ils en sont à prétendre que tsunamis et séismes relèvent du châtiment divin pour punir ceux qui ne les reconnaissent pas comme le messie ...Un exemple ici sur le forum de ce qui me semble une personne qui peut créer un impact sur son entourage. On ne parle pas ici d'un sujet de moquerie.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Salut,
Je rajouterai que certains troubles sont sujet à gradation. Par exemple, la dépression peut être normale si elle est transitoire et due à des facteurs environnementaux. L'anxiété aussi est normale. Ce n'est que lorsqu'ils sont envahissant et perturbe la vie quotidienne qu'ils sont considérés comme pathologiques.
Etre anxieux à l'approche d'une compétition ou d'une réunion importante n'a rien de pathologique.
Avoir un épisode dépressif après un divorce ou un licenciement non plus.
C'est pourquoi il ne faut pas cataloguer ces "sentiments négatifs" comme étant des troubles et faire la différence entre "une réaction normale face à une situation donnée" et un comportement pathologique.
Poulpeman
J'insiste aussi.Florence a écrit : J'insiste, trouble de l'humeur, de la personnalité et maladie mentale sont des catégories différentes. et n'ont pas le même retentissement sur le patient ni sur son entourage. Il est donc abusif de les lier. Il n'y a guère de similarité entre le schizophrène qui, sans traitement, vit en dissociation avec la réalité et le sociopathe qui peut parfaitement se fondre au sein de la société et camoufler son trouble de la personnalité, et le dépressif ou l'anxieux, dont les problèmes sont encore différents.
Je rajouterai que certains troubles sont sujet à gradation. Par exemple, la dépression peut être normale si elle est transitoire et due à des facteurs environnementaux. L'anxiété aussi est normale. Ce n'est que lorsqu'ils sont envahissant et perturbe la vie quotidienne qu'ils sont considérés comme pathologiques.
Etre anxieux à l'approche d'une compétition ou d'une réunion importante n'a rien de pathologique.
Avoir un épisode dépressif après un divorce ou un licenciement non plus.
C'est pourquoi il ne faut pas cataloguer ces "sentiments négatifs" comme étant des troubles et faire la différence entre "une réaction normale face à une situation donnée" et un comportement pathologique.
Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire
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Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Wikipedia (pas que je veuille en faire ma référence no 1) détaille les maladies mentales en catégories :Florence a écrit :J'insiste, trouble de l'humeur, de la personnalité et maladie mentale sont des catégories différentes
"Les psychose,
les névroses,
les troubles de la personnalité(Ces troubles ne sont pas des maladies à proprement parler, mais constituent un terrain propice au développement de certains troubles mentaux (par exemple, la personnalité paranoïaque est liée au développement d'une psychose paranoïaque, sans que ce soit systématique)
les troubles de l'humeur,
les troubles de conduite alimentaire."
Je suis d'accord avec ce classement plus élaboré, car on sait aujourd'hui la complexité d'en arriver au bon diagnostic, comme il y a une complexité de trouver le bon médicament.
Pour cela, on s'aperçoit aujourd'hui que la maladie mentale est beaucoup plus répandue qu'on le croyait et qu'il importe d'éliminer les préjugés au sujet même de l'appellation «maladie mentale». Comme je le disais plus haut, le dénie fait beaucoup de tort.
Tout-à-fait d'accord. Ce raisonnement était implicite dans mon énoncé, sinon dans ma pensée. Sauf pour votre emploi du mot «normal» dont j'éviterais d'abuser dans ce domaine. Il y a une petite connotation péjorative qui ne cadre pas. Le mot «normal» en santé mentale ça pourrait vouloir dire simplement être assis un soir devant son téléviseur à boire un coca cola. Ça banalise. Il faut le reconsidérer. Bruce Cockburn(folksinger canadien) avait intitulé un de ses disques «The trouble with normal» en référence à cette subjectivité.Poulpeman a écrit :J'insiste aussi.
Je rajouterai que certains troubles sont sujet à gradation. Par exemple, la dépression peut être normale si elle est transitoire et due à des facteurs environnementaux. L'anxiété aussi est normale. Ce n'est que lorsqu'ils sont envahissant et perturbe la vie quotidienne qu'ils sont considérés comme pathologiques.
Etre anxieux à l'approche d'une compétition ou d'une réunion importante n'a rien de pathologique.
Avoir un épisode dépressif après un divorce ou un licenciement non plus.
C'est pourquoi il ne faut pas cataloguer ces "sentiments négatifs" comme étant des troubles et faire la différence entre "une réaction normale face à une situation donnée" et un comportement pathologique.
Mon dernier copier-coller wikip:
Les limites de la maladie mentale sont parfois subjectives et conditionnées par la tolérance qu'a une société par rapport à des déviances sous forme de conduites ou d'être-là. Ainsi et par exemple, dans le monde occidental, l'homosexualité a longtemps fait partie des maladies mentales. Autre limite subjective, on constate également que bien des hommes considérés comme des génies présentent tous les symptômes de la maladie mentale et feraient, peut-être, de nos jours, un séjour dans un hôpital psychiatrique. Cette imprécision est mise à profit par les régimes totalitaires pour justifier l'internement des opposants politiques. On parle de personnalité limite ou borderline pour désigner des personnes réussissant à présenter une apparence de « normalité », malgré certains traits relevant de la psychose, mais la question est beaucoup plus complexe.
Cette dernière citation de Wikip résume en fait les tenants du sujet. Comment la société au-travers les âges a pu se développer autour de personnages ayant ces affections. Je vois qu'il y a trop formules hypothétiques pour en faire un sujet convenable. Ce serait mieux d'en faire un roman plutôt.

Ça vaut la peine d'aller y faire un tour.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_mentale
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Le débat avancerait mieux si l'on pouvait commencer par une maladie en particulier, et déterminer quelles personnalités historiques en étaient atteintes.
La crainte des dieux est la fin de la sagesse.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Je sais Ildefonse et tu me fais bien rire
, ton dernier post c'était sensiblement la même chose... 
Je crois vraiment qu'il s'agit plutôt ici d'un roman d'anticipation à construire. Comme ce n'est pas l'endroit, faudra fermer le sujet. Je ne vois pas d'autre alternative. Si tu as une idée, Fonce Ildefonse!


On ne peut avancer des hypothèses non vérifiées, elle seront toujours no vérifiables. Ça va devenir un frata de balivernes, on va dire n'importe quoi.Ildefonse a écrit :Allez-y, ouvrez la discussion...
Je crois vraiment qu'il s'agit plutôt ici d'un roman d'anticipation à construire. Comme ce n'est pas l'endroit, faudra fermer le sujet. Je ne vois pas d'autre alternative. Si tu as une idée, Fonce Ildefonse!
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Donc on peut commencer par mon cas, Alzheimer...pan-pan a écrit :Je sais Ildefonse et tu me fais bien rire, ton dernier post c'était sensiblement la même chose...
Ildefonse a écrit :Allez-y, ouvrez la discussion...

La crainte des dieux est la fin de la sagesse.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Ah là tu vois... erreur. La maladie d'Alzheimer c'est pas une maladie mentale... Je dénote une certaine propension chez toi à te moquer des sujets importants, dont il ne faut pas rire 

Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Hein ?!pan-pan a écrit :Ah là tu vois... erreur. La maladie d'Alzheimer c'est pas une maladie mentale... Je dénote une certaine propension chez toi à te moquer des sujets importants, dont il ne faut pas rire

La crainte des dieux est la fin de la sagesse.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Ici nous sommes au cœur du sentiment d’être. Le lien premier à faire avec le "culturel et le cultuel" en ce qui a trait aux « incohérences ou confusions humaines » est peut-être qu’on enseigne de manière subliminale que l’esprit et l’âme proviennent d’un lieu et le corps d’un autre lieu. C’est introduire au sein des individus une dimension surréaliste qui parfois risque d’interférer et de parasiter la perception de la réalité. Je fais un peu de "psychanalyse" question de bien situer, à mon avis, les origines de l’inconscient, du réflexe inconscient. L’inconscient, on n’y croit ou on n’y croit pas mais on peut quand même en ressentir les effets. « L'inconscient" est un réflexe psycho- somatique qui autorise ou interdit la sensation ou l’émotion et, socialement, il a probablement fait partie de notre « élévation » pour ne pas dire éducation. L’inconscient( le méta?) se situe peut-être moins dans la tête que dans l’énergie corporelle. Alors autoriser ou interdire une émotion (l’inné) suivant un « cultuel » artificiellement restreignant, c’est favoriser la Censure tant verbale qu’émotionnelle. Je dis que l’émotion c’est le mouvement alors quoi de plus logique que de penser que la restriction émotionnelle puisse entraver notre mouvement intérieur et provoquer un certain inconfort physique et psychique, une « maladie de l’âme ». Le refoulement appelle le défoulement.
La « restriction émotionnelle » (l’inconscient) interfère sur la vie intérieure et elle n’est peut-être pas sans impact sur notre biochimie et nos gènes. N’oublions pas qu’avant la psychanalyse et la psychiatrie les vies intérieures et spirituelles n’étaient que religieuses et que les maladies de l’âme tenaient du « mauvais sort ». Les chemins sans cantonniers sont généralement très peu fréquentés. L’inconscient est un « court-circuit » dans la conscience de soi (le dieu intérieur) et les athées n’en sont pas épargnés. Au moins la psychanalyse, qui du pire au moins pire, aura permis d’identifier l’influence d’un réflexe inconscient qui consiste à ne pas ressentir ce que l’on ressent véritablement. L’inconscient fait appel à ce qui « est refoulé » intérieurement et qu’on empêche de remonter à la conscience. L’inconscient est lié aux émotions occultées.
Le subconscient et le conscient appartiennent à la structure complexe du cerveau qui est branché sur le sensoriel. Le subconscient/conscient est un fondement de la personnalité et il recèle la nature profonde d’un individu. Par contre je le souligne à nouveau l’inconscient est plutôt un réflexe répressif qui perturbe la connectivité et affecte le monde sensible et la personnalité de l’individu. L’inconscient est une coupure entre le soi et le moi. L’inconscient a un lien entre des difficultés actuelles et des expériences passées, les conflits refoulés et non résolus de l’histoire personnelle et ceci bien sûr influence la personnalité. Bref le subconscient/conscient est une source d’identité alors que l’inconscient est une perturbation identitaire. J'espère que c'est un bon point de départ pour la suite...
La « restriction émotionnelle » (l’inconscient) interfère sur la vie intérieure et elle n’est peut-être pas sans impact sur notre biochimie et nos gènes. N’oublions pas qu’avant la psychanalyse et la psychiatrie les vies intérieures et spirituelles n’étaient que religieuses et que les maladies de l’âme tenaient du « mauvais sort ». Les chemins sans cantonniers sont généralement très peu fréquentés. L’inconscient est un « court-circuit » dans la conscience de soi (le dieu intérieur) et les athées n’en sont pas épargnés. Au moins la psychanalyse, qui du pire au moins pire, aura permis d’identifier l’influence d’un réflexe inconscient qui consiste à ne pas ressentir ce que l’on ressent véritablement. L’inconscient fait appel à ce qui « est refoulé » intérieurement et qu’on empêche de remonter à la conscience. L’inconscient est lié aux émotions occultées.
Le subconscient et le conscient appartiennent à la structure complexe du cerveau qui est branché sur le sensoriel. Le subconscient/conscient est un fondement de la personnalité et il recèle la nature profonde d’un individu. Par contre je le souligne à nouveau l’inconscient est plutôt un réflexe répressif qui perturbe la connectivité et affecte le monde sensible et la personnalité de l’individu. L’inconscient est une coupure entre le soi et le moi. L’inconscient a un lien entre des difficultés actuelles et des expériences passées, les conflits refoulés et non résolus de l’histoire personnelle et ceci bien sûr influence la personnalité. Bref le subconscient/conscient est une source d’identité alors que l’inconscient est une perturbation identitaire. J'espère que c'est un bon point de départ pour la suite...
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Oui. Très intéressant de développer cet aspect de la question. Ça ouvre une porte sur l'impact social aussi.pupille a écrit :J'espère que c'est un bon point de départ pour la suite...
pupille a écrit :L’inconscient est un « court-circuit » dans la conscience de soi (le dieu intérieur)
Cette citation est de toi?pupille a écrit :« L'inconscient" est un réflexe psycho- somatique qui autorise ou interdit la sensation ou l’émotion et, socialement, il a probablement fait partie de notre « élévation » pour ne pas dire éducation. L’inconscient( le méta?) se situe peut-être moins dans la tête que dans l’énergie corporelle. Alors autoriser ou interdire une émotion (l’inné) suivant un « cultuel » artificiellement restreignant, c’est favoriser la Censure tant verbale qu’émotionnelle. Je dis que l’émotion c’est le mouvement alors quoi de plus logique que de penser que la restriction émotionnelle puisse entraver notre mouvement intérieur et provoquer un certain inconfort physique et psychique, une « maladie de l’âme »
pupille a écrit :L’inconscient( le méta?) se situe peut-être moins dans la tête que dans l’énergie corporelle.
pupille a écrit :La « restriction émotionnelle » (l’inconscient) interfère sur la vie intérieure et elle n’est peut-être pas sans impact sur notre biochimie et nos gènes.
pupille a écrit :Bref le subconscient/conscient est une source d’identité alors que l’inconscient est une perturbation identitaire.
Dans ce post, tu portes un sens négatif à l'inconscient. Tu dis que l'inconscient, en autorisant ou interdisant l'émotion dans un «cultuel restreignant», favorise la «Censure verbale et émotionnelle».pupille a écrit :L’inconscient est lié aux émotions occultées.
Ma question: le sens «négatif» que tu donnes à l'inconscient fait-il référence au cas d'une personne prise avec une maladie mentale? Sinon, il me semble qu'il y a toujours deux côtés à une médaille et que l'inconscient peut servir très souvent à protéger l'individu.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Bonjour,
J'aimerais revenir sur la définition de la maladie mentale.
Selon la Fondation des maladies mentales:
Les troubles de la personnalité sont particuliers et m'intriguent en même temps par leur complexité. Mais pour être diagnostiqué avec un trouble de la personnalité, en plus de différents signes cliniques, la personne doit:
De plus, dans un autre d'idée,
"Certains événements tels que la rupture chez un couple, le décès d'une personne aimée, des difficultés économiques, une mauvaise santé physique ou des handicaps, représentent des facteurs de risque contre lesquels une action préventive est possible."
Donc, même s'il peut être considéré "normal" d'être en dépression (ou une petite déprime) à la suite d'un divorce ou d'un décès, elle nécessite une prise en charge.
Bon je vous laisse, je ne veux pas sortir du cadre du sujet qui ne concerne pas la définition elle-même de la maladie mentale.
Math
J'aimerais revenir sur la définition de la maladie mentale.
Selon la Fondation des maladies mentales:
On inclut donc les troubles de l'humeur, les troubles anxieux, les troubles de la conduite alimentaire, etc... Seuls peut-être les troubles de la personnalité peuvent sortir de ce cadre (quelqu'un peut confirmer?). Il faut faire aussi une distinction entre les psychoses et les névroses. Dans la première, le malade perd contact avec la réalité (ex.: schizophrénie) alors que dans une névrose, le patient a conscience que quelque chose va mal (ex.: troubles anxieux). Même si la psychose est grave, il y a aussi des états graves de névrose.Par maladie mentale, on désigne l'ensemble des problèmes affectant l'esprit. En fait, il s'agit de manifestations d'un dysfonctionnement psychologique et souvent biologique. Ces perturbations provoquent différentes sensations de malaises, des bouleversements émotifs et/ou intellectuels, de même que des difficultés de comportement.
Les troubles de la personnalité sont particuliers et m'intriguent en même temps par leur complexité. Mais pour être diagnostiqué avec un trouble de la personnalité, en plus de différents signes cliniques, la personne doit:
(Source: http://www.psychomedia.qc.ca)B. Ces modalités durables sont rigides et envahissent des situations personnelles et sociales très diverses.
C. Ce mode durable entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
De plus, dans un autre d'idée,
"Certains événements tels que la rupture chez un couple, le décès d'une personne aimée, des difficultés économiques, une mauvaise santé physique ou des handicaps, représentent des facteurs de risque contre lesquels une action préventive est possible."
Donc, même s'il peut être considéré "normal" d'être en dépression (ou une petite déprime) à la suite d'un divorce ou d'un décès, elle nécessite une prise en charge.
Bon je vous laisse, je ne veux pas sortir du cadre du sujet qui ne concerne pas la définition elle-même de la maladie mentale.
Math
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Tout dépend de la maladie et du niveau d’incohérence impliqué. Les facteurs génétiques et héréditaires ne sont pas à écarter, mais je laisse cet aspect de la question aux spécialistes. Philosophiquement, nous parlons ici d’équilibre et de déséquilibre et la nature est toujours susceptible d’être déstabilisée au gré de la vie et de sa mouvance suivant les difficultés qui se présentent. Par contre je considère l’inconscient comme une entrave supplémentaire qui tient plus du culturel que du naturel et bien sûr le cultuel et culturel ne sont pas sans impact sur notre nature selon que cette Culture favorise ou défavorise l’équilibre en la nature, une nature qui est à la fois forte et fragile. L’inconscient ou la restriction émotionnelle perturbe l’identitaire mais elle fait partie du sentiment d’être et effectivement elle conditionne la force structurelle qui permet à l’individu de défendre sa place, sa valeur, de se protéger mais très souvent sous l’angle du rapport de force et chacun sait que les rapports de force génèrent la confrontation humaine et non la cohésion humaine.pan-pan a écrit :Ma question: le sens «négatif» que tu donnes à l'inconscient fait-il référence au cas d'une personne prise avec une maladie mentale? Sinon, il me semble qu'il y a toujours deux côtés à une médaille et que l'inconscient peut servir très souvent à protéger l'individu.
L’intersubjectivité, est importante puisqu’elle décide du degré de cohésion sociale et spirituelle d’un groupe. Elle peut être une source d’universalité (l’esprit sociall) ou la pierre angulaire d’un inconscient collectif. Qu’est ce que l’inconscient sinon une absence de conscience face à soi-même? Au travers « la métaphysique » c’est un lien entre la sensibilité et l’intelligence qui est brisé.L’inconscient est une distance plus ou moins grande, selon l’individu, entre l’émotion et sa perception, sa compréhension. L’affect est le déterminisme naturel de l’esprit. La restriction émotionnelle institue une coupure entre l’émotionnel et le spirituel, entre le senti et le mental, d’où l’impression d’une métaphysique qui n’est qu’anthropocentrique.
Comment peut-on améliorer le fonctionnement de l'esprit humain? Un sentiment librement exprimé n’est-il pas plus prêt de la vérité qu’un sentiment bloqué, défoulé ou sublimé? Une bonne conscience, c’est une conscience qui permet à l’humain d’avoir une idée toujours plus juste et précise de sa réalité et de celle qui l’entoure. La conscience humaine nous met en contact avec la réalité et les informations et démonstrations empiriques (la science) nous aide à démystifier et à estimer ce réel et à acquérir un meilleur savoir faire humain. Les origines de "l'esprit moral" n’ont pour source que la répression de la sensibilité humaine, celle-ci étant aux yeux de la morale une tache, une source de défaillance humaine. L’émotion, c’est le mouvement. L’émotion s’exprime au travers notre mouvement systolique et diastolique et en ce sens l’affect est biologique, physique et vital. L’affect supporte et dynamise la conscience et cette conscience ne peut que s’appuyer sur sa base. La vie est un mouvement intérieur qui tend vers l’extérieur et non l’inverse.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Question...pupille a écrit :Tout dépend de la maladie et du niveau d’incohérence impliqué. Les facteurs génétiques et héréditaires ne sont pas à écarter, mais je laisse cet aspect de la question aux spécialistes. Philosophiquement, nous parlons ici d’équilibre et de déséquilibre et la nature est toujours susceptible d’être déstabilisée au gré de la vie et de sa mouvance suivant les difficultés qui se présentent. Par contre je considère l’inconscient comme une entrave supplémentaire qui tient plus du culturel que du naturel et bien sûr le cultuel et culturel ne sont pas sans impact sur notre nature selon que cette Culture favorise ou défavorise l’équilibre en la nature, une nature qui est à la fois forte et fragile. L’inconscient ou la restriction émotionnelle perturbe l’identitaire mais elle fait partie du sentiment d’être et effectivement elle conditionne la force structurelle qui permet à l’individu de défendre sa place, sa valeur, de se protéger mais très souvent sous l’angle du rapport de force et chacun sait que les rapports de force génèrent la confrontation humaine et non la cohésion humaine.pan-pan a écrit :Ma question: le sens «négatif» que tu donnes à l'inconscient fait-il référence au cas d'une personne prise avec une maladie mentale? Sinon, il me semble qu'il y a toujours deux côtés à une médaille et que l'inconscient peut servir très souvent à protéger l'individu.
L’intersubjectivité, est importante puisqu’elle décide du degré de cohésion sociale et spirituelle d’un groupe. Elle peut être une source d’universalité (l’esprit sociall) ou la pierre angulaire d’un inconscient collectif. Qu’est ce que l’inconscient sinon une absence de conscience face à soi-même? Au travers « la métaphysique » c’est un lien entre la sensibilité et l’intelligence qui est brisé.L’inconscient est une distance plus ou moins grande, selon l’individu, entre l’émotion et sa perception, sa compréhension. L’affect est le déterminisme naturel de l’esprit. La restriction émotionnelle institue une coupure entre l’émotionnel et le spirituel, entre le senti et le mental, d’où l’impression d’une métaphysique qui n’est qu’anthropocentrique.
Comment peut-on améliorer le fonctionnement de l'esprit humain? Un sentiment librement exprimé n’est-il pas plus prêt de la vérité qu’un sentiment bloqué, défoulé ou sublimé? Une bonne conscience, c’est une conscience qui permet à l’humain d’avoir une idée toujours plus juste et précise de sa réalité et de celle qui l’entoure. La conscience humaine nous met en contact avec la réalité et les informations et démonstrations empiriques (la science) nous aide à démystifier et à estimer ce réel et à acquérir un meilleur savoir faire humain. Les origines de "l'esprit moral" n’ont pour source que la répression de la sensibilité humaine, celle-ci étant aux yeux de la morale une tache, une source de défaillance humaine. L’émotion, c’est le mouvement. L’émotion s’exprime au travers notre mouvement systolique et diastolique et en ce sens l’affect est biologique, physique et vital. L’affect supporte et dynamise la conscience et cette conscience ne peut que s’appuyer sur sa base. La vie est un mouvement intérieur qui tend vers l’extérieur et non l’inverse.
Vous vous appuyez sur quoi?
Math
Il est un peu poète
Salut Math,

À pupille, tu dis :
Il s'appuie sur la libre danse de ses idées floues.Question...
Vous vous appuyez sur quoi?
Comme il est un peu poète (euphémisme), des fois, ça sort croche.

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Je m’appuie sur mes propres observations et réflexions et chacun est libre de les rejeter.
Un exemple facile à observer.
Un exemple facile à observer.
Denis a écrit :Il s'appuie sur la libre danse de ses idées floues.
Comme il est un peu poète (euphémisme), des fois, ça sort croche.
pupille a écrit :L’inconscient ou la restriction émotionnelle perturbe l’identitaire mais elle fait partie du sentiment d’être et effectivement elle conditionne la force structurelle qui permet à l’individu de défendre sa place, sa valeur, de se protéger mais très souvent sous l’angle du rapport de force et chacun sait que les rapports de force génèrent la confrontation humaine et non la cohésion humaine.
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
À mon avis, c'est la bonne définition.math423 a écrit :Selon la Fondation des maladies mentales:
Citer:
Par maladie mentale, on désigne l'ensemble des problèmes affectant l'esprit. En fait, il s'agit de manifestations d'un dysfonctionnement psychologique et souvent biologique. Ces perturbations provoquent différentes sensations de malaises, des bouleversements émotifs et/ou intellectuels, de même que des difficultés de comportement.
Pour cette raison, je reviens avec Zwielichtmath423 a écrit :je ne veux pas sortir du cadre du sujet qui ne concerne pas la définition elle-même de la maladie mentale.
Pour éviter de tirer sur tous les côtés, j'aimerais pointer la bipolarité comme sujet de débat autour de ses effets sur la condition humaine depuis toujours.Zwielicht a écrit :Je connais un scientifique très brillant qui souffre d'un syndrome bipolaire. Avant qu'il ne soit diagnostiqué il a eu le temps de piquer bien des colères à des gens.. et dans un milieu autrement timide, il a forcé bien des gens de son équipe à lui obéir par simple peur et à travailler plus fort pour rencontrer certains objectifs. Combiné à son génie bien sûr, je pense que sans cette condition il n'aurait pas le même succès !
Hier, je discutais avec mon père qui me parlait d'un homme de ma région, qui était entré en prêtrise. Cela fait bien une quarantaine d'années depuis les évènements. Du haut de sa chaire, ses sermons n'en finissaient plus sur des sujets qu'il finissait par inventer et distordre jusqu'à incompréhension. Finalement, les autorités religieuses, ayant reçu des plaintes à cet effet, sont venus le prendre dans son église en pleine messe du dimanche. Le type était en crise. L'impact sur les paroissiens a dû être assez fulgurant.
La prise de médicaments adaptés est essentielle aux soins donnés au bipolaire. Nous ne voyons que la pointe de l'iceberg et une partie beaucoup plus grande de la population est affectée
Finalement, j'aborde ce sujet sous l'aspect préventif. En effet, il est difficile d'affirmer que la bipolarité est la maladie mentale la plus insidieuse, la plus difficile à détecter et qui occasionne à l'entourage de tels désagréments que l'image même de nos sociétés en est imprégnée. C'est peut-être un réquisitoire pour la santé mentale avec un objectif de détecter et prendre en charge le trouble bipolaire et lutter pour améliorer la société.Le trouble bipolaire, aussi connu sous le nom de psychose maniaco-dépressive, est une maladie mentale grave qui touche plus de 1% de la population adulte. Ce chiffre augmentera en fonction du nombre croissant de patients chez qui un diagnostic précis est posé(2). Le taux de mortalité du trouble bipolaire non traité est plus élevé que celui de la majorité des pathologies cardiaques et de certains types de cancer. 15% à 20% des personnes atteintes de trouble bipolaire non traité ou mal traité font des tentatives de suicide . 3ème Conférence européenne de la Stanley Foundation sur le trouble bipolaire, Fribourg, Allemagne
Maintenant, comment le sceptique scientifique peut contribuer à un élargissement des connaissances qui bénéficierait à la population?
Vrai, j'ai fait erreur en l'associant avec la bipolarité. J'avais su plutôt qu'il avait un déficit d'attention lié au lunatisme. On dit qu,il était un élève médiocre dans ses premières années d'étude. J'imagine bien que ça s'es tassé avec les années...Zwielicht a écrit :Pour Einstein, je pense qu'aucun trouble ou désordre n'a été diagnostiqué de son vivant, mais beaucoup semblent dire qu'il était atteint du syndrôme d'asperger. On ne saura jamais vraiment.

Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Bonjour pan-pan,
Alors si vous voulez pointer la bipolarité il faut mettre en relief les deux aspects de la maladie, le refoulement (période dépressive) et le défoulement (la période maniaque). Il semble donc y avoir au sein de la nature animée une polarité naturelle qui met en relation le corps, ses émotions, et le cérébral et ce n’est pas pupille qui l’invente. Il existe donc une « reliure » naturelle, une unicité entre le sensitif (le corps) et le psychologique. La « bipolarité » brise-t-elle l’unicité psycho-sensitive sensée gouverner notre état d’être?
Dans une période de crise, de troubles, d’incohérences comportementales le corps semble souffrir autant que le psychique.
La puissance naît du croisement de la force physique et psychique. Le refoulement émotionnel appelle le défoulement. L’émotion même refoulée ne demeure jamais enfouie très longtemps au risque de ne pas être et souvent il n’y a que la forme sous laquelle cette émotion ressort qui est modifiée question d’épouser la forme acceptée socialement, "le conditionnement social". Vous vous interrogez sur les impacts d’une telle maladie sur la société et ses orientations.
Alors si vous voulez pointer la bipolarité il faut mettre en relief les deux aspects de la maladie, le refoulement (période dépressive) et le défoulement (la période maniaque). Il semble donc y avoir au sein de la nature animée une polarité naturelle qui met en relation le corps, ses émotions, et le cérébral et ce n’est pas pupille qui l’invente. Il existe donc une « reliure » naturelle, une unicité entre le sensitif (le corps) et le psychologique. La « bipolarité » brise-t-elle l’unicité psycho-sensitive sensée gouverner notre état d’être?
Dans une période de crise, de troubles, d’incohérences comportementales le corps semble souffrir autant que le psychique.
La puissance naît du croisement de la force physique et psychique. Le refoulement émotionnel appelle le défoulement. L’émotion même refoulée ne demeure jamais enfouie très longtemps au risque de ne pas être et souvent il n’y a que la forme sous laquelle cette émotion ressort qui est modifiée question d’épouser la forme acceptée socialement, "le conditionnement social". Vous vous interrogez sur les impacts d’une telle maladie sur la société et ses orientations.
Et vous posez la question.pan-pan a écrit :En effet, il est difficile d'affirmer que la bipolarité est la maladie mentale la plus insidieuse, la plus difficile à détecter et qui occasionne à l'entourage de tels désagréments que l'image même de nos sociétés en est imprégnée. C'est peut-être un réquisitoire pour la santé mentale avec un objectif de détecter et prendre en charge le trouble bipolaire et lutter pour améliorer la société.
pan-pan a écrit :Maintenant, comment le sceptique scientifique peut contribuer à un élargissement des connaissances qui bénéficierait à la population?
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Ça peut être vrai pour les troubles bipolaires de type I, mais il ne fait pas oublier ceux de type II, où on note des accès dépressifs en alternance avec des états hypomaniaques(donc qui ne répondent pas à tous les critères des épisodes maniaques et ont un retentissement moindre dans les activités quotidiennes) Il y aurait alors quasiment juste du refoulement et très peu de défoulement?pupille a écrit :Bonjour pan-pan,
Alors si vous voulez pointer la bipolarité il faut mettre en relief les deux aspects de la maladie, le refoulement (période dépressive) et le défoulement (la période maniaque).
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
La nuance que vous apportez est pertinente dans le cadre du fil mais de ce que je peux en comprendre, ce type 2 est une version plus adoucie de la maladie qui s’inscrit quand même dans le désordre bipolaire et ces désordres impliquent certains excès dans le comportement psycho-sensitif. « Le Hypomania est une humeur nettement élevée ou irritable accompagnée de l'énergie physique et mentale accrue qui des 3-4 derniers jours. Le désordre II bipolaire est 5-10 plus commun que le désordre bipolaire d'I. »math423 a écrit :Ça peut être vrai pour les troubles bipolaires de type I, mais il ne fait pas oublier ceux de type II,
Re: Sujet tabou? Sujet de l'heure? Maladie mentale et religions
Effectivement, le trouble bipolaire de type II est caractérisé par de longues périodes de dépression alternées par de courtes périodes quasi stables et de périodes hypomanie. J'inclus dans les troubles bipolaires de type II la cyclotymie, le trouble borderline, jusqu'à ceux dites depersonnalité limite.math423 a écrit :Il y aurait alors quasiment juste du refoulement et très peu de défoulement?
Ma question à Pupille: à quoi sert la psychanalise sinon mêler les cartes. Sur vos explications, je réussi à me mettre d'accord, en compréhension, sur à peu près 35% de ce que vous dites. L'interpétation des «sentis» intérieurs me semble tellement sujet à la subjectivité. Je me range en fait du côté des scsc sur un point au moins, c'est qu'il vous arrive de teindre vos affirmations comme dans une prose. Ce n'est pas désagréable, mais comme la musique, il y a une liberté laissée à l'interlocuteur d'interpréter, d'extrapoler et finalement d'émasculer complètement votre propre entendement. Cela devient de l'art. (J'aime l'art, pour moi c'est un autre moyen de communication entre les gens, les peuples à la limite.) Ce couloir de communication est obstrué pour la plupart de vos pourfendeurs qui ne parviennent pas à traverser les méandres entrecoupés d'intersections que vous leur imposez, sans jamais pour mal faire, on s'entend.
Il s'agirait donc pour vous de trouver à rendre clairs vos énoncés. Ex: Lorsqu'on vous dit de fournir des sources, ça a son importance, croyez-le. Croire aveuglément une thèse sans pouvoir vérifier, cela se situe en-dessous de tous les standards du scientifisme ou de la science, la scientifique, appelez çà comme je voudrais l'entendre. Vous voyez ce que je veux dire? Il faut répondre et bien répondre aux intervenants. Du fluide...
Vous y arrivez, mais encore plus de rigueur et tous en sortiront grandis.
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