pupille a écrit :pan-pan a écrit :Ce n'est pas une version «soft». C'est très difficile pour le malade. Le type II aura plus de tendances suicidaires que les autres, ses périodes de dépression étant plus longues.
pupille a écrit :Dans une période de crise, de troubles, d’incohérences comportementales le corps semble souffrir autant que le psychique.
Merci pour la critique constructive (qui tranche avec celle-ci,
le syndrome de Bart). J’ai bien compris sur l’autre fil que vous préfériez les sc2 au «zozo manipulateur ». Question de point de vue et de compréhension.
Vous vous interrogez sur les troubles bipolaires et leurs impacts sur la société et moi je vois que la
métaphysique et la transcendance qui lui est sous-jacente ,
le dépassement de soi,influencent toujours notre perception de la réalité et qu'elles sont les fondements de notre "élévation culturelle". Mon approche n’est pas mystique, mais holistique sans connotation ésotérique. La métaphysique divise le monde en deux dimensions, le monde sensible de la matière et le monde des idées, un principe rationnel qui s’appuie très peu sur la sensibilité humaine et
toutes maladies mentales sont le reflet d’un désordre qui est aussi sinon avant tout, d'ordre émotionnel. Bien sûr, nous pouvons ne recourir qu’au vernis scientifique et parler de déséquilibre biochimique, c’est tellement plus éclairant que de dire gratuitement et sans source scientifique que l’affect est le support naturel de la conscience. Qui fait preuve de mysticisme scientifique? Certains pensent à tort que la science peut-être, elle aussi, transcendante.
Je crois qu'il est dangereux de dire que les maladies mentales sont le reflet d'un désordre qui est avant tout d'ordre émotionnel. Premièrement, les causes varient selon le type de troubles mentaux (par exemple, les psychoses ne se développent pas de la même façon que les troubles anxieux). Deuxièmement, la plupart du temps, c'est plutôt la conséquence d'un ensemble de facteurs que d'un seul. Par exemple, un enfant qui a un parent de second degré schizophrène a 5 % de risque de développer la maladie. Ce pourcentage augmente à 10% pour un parent de premier degré. Il monte à 40% si le père et la mère sont tous deux schizophrènes. Ainsi, il y a un facteur génétique qu'on qualifiera de vulnérabilité. Donc, avoir la schizophrénie dans les gènes ne garantit en rien qu’elle se manifestera. Aussi
on estime qu'environ 50 % des cas de schizophrénie résultent d'une anomalie des gènes affectant la croissance du cerveau.
* Le développement cérébral. Cependant, d'autres facteurs, comme une grippe, la prise de drogues ou la famine, peuvent survenir au cours de la grossesse pour altérer le développement cérébral.
Il faut alors mettre en jeu un facteur très important : l'environnement. Ainsi, il doit y avoir un déclencheur qu'on qualifiera, lui, de facteur stressant. On parle de drogues, émotions fortes, pressions au travail, déménagement, etc.
(Voir :
http://www.ampq.org/ipages/14.htm)
Pour les névroses, notamment les troubles anxieux, il peut y avoir un certain " blocage " au niveau de l'enfant qui, au cours de l'adolescence ou vers la fin de celle-ci, peut refaire surface (je ne sais pas trop comment l'illustrer). Et, c'est là que la psychanalyse peut se révéler utile pour comprendre le pourquoi. Ainsi, elle peut apporter beaucoup de choses sur le plan personnel. Elle ne traitera pas nécessairement le trouble (maintenant, on va utiliser d'autres psychothérapies, par exemple, thérapies cognitivo comportementales pour un TOC), mais elle peut aider à nous comprendre.
Bref, il ne s’agit pas principalement d’un simple désordre émotionnel. Une petite recherche rapide peut aisément réfuter cela.
En tout cas, je ne vais pas plus loin que cela, car je ne suis vraiment pas spécialiste de la psychologie. Donc, j'ai peut-être tort lorsque je parle des psychanalyses et autres psychothérapies, j'y suis allé au meilleur de mes connaissances. Si quelqu'un veut me corriger, qu'il n'hésite pas!
Mathieu