Bonjour à tous,
Je ne commente que sur ce dont je suis moins ou pas d'accord, mais en général je considère les messages que vous écrivez très pertinents (que ce soit pour l'interprétation du terme évolué, les exemples de supériorités, les explications, etc.)
Hibou vous écrivez :
Hibou a écrit :Il me semble, je dis bien il me semble, que nous sommes plus évolués car nous avons plus de bonheur que les animaux. Je sais que ce n'est pas mesurable, mais même si un cafard ou un singe sont très heureux, nous sommes plus heureux qu'eux. Peut être parce que nous avons plus de neurones, plus de terminaisons nerveuses et donc plus de sensibilité.
Jean-François me corrigera si je dis une connerie, mais il me semble que la quantité de neurones et de terminaisons nerveuses ne jouent pas sur le bonheur, mais plutôt sur l'intensité ou la "
précision~complexité" des sensations et sentiments. Je ne vois pas de raison pour qu'un sanglier vivant dans la nature, en quête de végétaux enfouis, nourrissant ses bébés, s'abreuvant à un court d'eau, vagabondant librement dans la nature (quoique la liberté est un concept humain, je crois), se défendant contre les agresseurs, ayant parfois chauds et froids, etc. ressente moins ou pas de bonheur.
Si vous voulez parler de confort ou de plaisirs, alors là je suis d'accord. Ou si vous vouliez parler spécifiquement des animaux que l'on engraisse, qu'on gave d'antibiotiques, d'hormones de croissances, qu'on enferme dans des cages presque aussi petite qu'eux, qu'on laisse vivre dans leur excréments, qu'on sépare de leurs bébés à la naissance puis qu'on pend par les pattes sur un long convoyeur pour ensuite les mutiler, alors là aussi je suis d'accord que l'humain en général est plus heureux que ceux-ci.
Hibou a écrit :Autre exemple: une mouche va se cogner jusqu'à s'assomer dans une vitre. Elle est incapable d'analyser la situation et de se corriger. Un humain, lorsqu'il rencontre un obstacle, ne recommence pas à foncer dedans. Il s'arrête, il réfléchit et cherche comment s'en sortir.
Les mouches se reproduisent tellement rapidemment et en grand nombre que le fait que plusieurs individus meurent à cause d'une vitre ne menace pas la survie de l'espèce.
De plus, les vitres ne font partie de leur environnement que depuis très peu de temps. Dans la nature, il y a très peu de pièges de ce genre, invisibles et non franchissables. Il y a les toiles d'araignées, mais c'est plutôt différent d'une vitre. Et de toute façon, il me semble que la mouche ne s'est pas adaptée de façon spectaculaire à la menace des toiles d'araignées.
Hibou a écrit :On pourrait dire aussi que nous sommes beaucoup plus libres que les animaux: la vie d'un cafard est très limitée, un humain a infiniment plus de possibilités qu'un cafard. Un oiseau vole, mais est il conscient qu'il vole?
Ça dépend ce qu'on entend par liberté.
Si c'est la liberté de n'avoir que peu de contraintes sociales (humaines ou animales), d'avoir des bébés lorsqu'on bon nous semble, de courir "librement", de décider de l'horraire de notre journée tout en respectant notre rythme biologique (fréquence des repas, heure de sommeil, activités diurnes ou nocturnes, etc.), de sauter dans une rivière lorsque ça nous chante, de ganbader dans les champs à la recherche de papillon, de s'écraser dans le gazon et de prendre un bain de Soleil, etc... alors je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous : nous avons clairement moins de libertés qu'un lion, un raton-laveur ou un aigle, tandis que nous en avons peut-être plus qu'une abeille, un anchois ou une sauterelle en essaim (en partie à cause de la structure sociale).
Hibou a écrit :Les animaux subissent l'environnement, nous on s'en est affranchi. S'il y a un hiver trop rude, eux meurrent, nous on s'adapte.
Je crois aussi que c'est le cas, sauf pour certains phénomènes de grande ampleur : chute d'un gros météorite, séisme important, réchauffement ou refroidissement climatique, éruption d'un volcan, vague géante, etc.
Hibou a écrit :Je rajouterais à votre liste que nous sommes les seuls êtres vivants à aller dans l'espace, à 10 000 mètres sous les océans, au fond des gouffres les plus profonds.
Il y a organismes (animaux, bactéries, virus, etc.) ayant la capacité de résister à des conditions extrêmes de pressions, de privation d'énergie lumineuse, etc. et qui leur permettraient d'être temporairement ou pas dans les conditions que vous mentionnez.
Aussi, des animaux, virus et bactéries nous accompagnent inévitablement lorsque nous descondons à 10km sous l'eau ou sous terre et lorque nous allons dans l'espace.
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embtw vous écrivez :
embtw a écrit : : L'humain ( dans un avion de tourisme par exemple ) vole mieux qu'un oiseau, l'humain ( armé d'un glock 17 par exemple ) est plus fort qu'un lion, un humain ( équipé de lunettes EyesClop par exemple ) voit mieux la nuit qu'un chat.
L'homme en avion vole plus rapidemment qu'un oiseau, mais je crois qu'il ne vole pas encore "mieux" que celui-ci. On pourrait difficilement reproduire la complexité du vol d'un oiseau avec la technologie actuelle. Je vois une nette différente de performance (agilité principalement) entre un f-16 et un pigeon. Je comparerais ça à un requin versus un phoque.
Aussi, je me verrais mal me défendre contre un grand félin avec un glock, dans la savane. En tout cas, moi, ce vidéo m'a convaincu :
http://www.youtube.com/watch?v=tVzZ1aj9u5s#t=20s (il dure 15 secondes, ça vaut la peine!)
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Ildefonse vous écrivez :
Ildefonse a écrit :J'en ai un de critère.
Le sentiment d'être le plus supérieur de tout le genre animal.
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Jean-François, vos explications sont pour moi très intéressantes et instructives!