Denis...

Vous pouvez parler de toutes les sortes d’astrologies connues ici.
Arnaud
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#101

Message par Arnaud » 23 juil. 2004, 15:10

Bonjour Roger,

Jean-François a écrit ça il y a quelques jours :
Je n'ai absolument rien contre, bien au contraire. Sauf qu'à mon avis, vous allez passer votre temps à "mesurer" quelque chose sans pouvoir tirer de leçon de ces "mesures".
Si ce test échoue, allez-vous en tenir compte ? Modifierez-vous l'ACB ? L'abandonnerez-vous pour ce champ d'application (à défaut d'abandonner totalement l'ACB) ?
Arnaud

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le fugitif
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#102

Message par le fugitif » 23 juil. 2004, 15:16

Voila c'est "ça" Florence dire n'importe quoi...
Ca n'a pas dû être trop compliqué à faire, vu l'expérience que tu as dû acquérir dans ce domaine !
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Abel Chemoul
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#103

Message par Abel Chemoul » 23 juil. 2004, 17:00

Non non Abel. A partir du moment où j'ai dressé le théme natal je vais directement à la date proposée au moyens de différents pas de progression des positions natales (ou radicales) de ce théme.
L'ACB dispose de 4 pas de progression différents, appelés des "forces de projection". Une de ces progressions des positions natales autour du cercle astrologique est appelée TSV. Elle est d'un pas journalier de 4mn angulaires (soit 24° par an ou 360° en 15 ans.. ). Elle sert à extraire du théme ce qui aura été ou sera l'essentiel d'un jour donné. Une seconde "force" (TSC vrai ), d'un pas de 4mn par année, nous donnera à extraire ce qui aura été ou sera l'essentiel d'une année donnée. Cette force est double ou plutôt s'utilise sur 2 support différents. Une troisiéme force, dite moyenne ici, nous donnera à observer ce qui aura été ou sera l'essentiel de ce qu'on nomme un "cycle", d'une durée de 15 ans. Une quatrième force TSU utilisée essentielement en projections mondiale et dans les "signes" de nos "relations" à notre environnement. Une cinquiéme enfin, appelée TSG, d'un pas de 4mn par heure et donc de 360° en 7 mois et demi. Essentiellement utilisée en ACB dite "prénatale".
roger a écrit :Elle nous donnera l'essentiel d'une heure donnée. Un troisiéme support appelé de "Phase" réagit différemment, aucune progression ne lui est adaptée, elle se lit donc spontanément et nous donne l'essentiel d'une période de 15 mois TSV (parcours de la force TSV de 30° en 15 mois). Enfin un travail de "synastrie dynamique" entre différentes projections et différents support.
Tous ces moyens seront concentrés sur UNE date, UN jour. Il me faudra pour valider tel jour comme étant le "bon" que tous les "résultats" obtenus de ces moyens soient "au vert"....
Voila Abel. Je suis quelque peu aidé par un logiciel qui me permet déjà d'avancer assez rapidement mais qui, par exemple, ne fait pas les "synastries", les comparaisons entre 2 supports et ça... c'est assez pénible nerveusement, intellectuelement, de les pratiquer quasiement de tête...
Le test ne devrait pas tarder à se mettre en place. Merci de votre intéret.

Ok merci. Ce serait quelque peu présomptueux de dire que j'ai tout compris mais nous verrons bien le résultat du test.
Toutefois juste une remarque. Quand vous écrivez:
Sacha Distel avait 71 ans et 6 mois (2 mn) x 4mn / an = 4°46
André Castelot avait 93 ans et 6 mois x 4/an = 6°14

Vous semblez arrondir au mois près, comment pourriez-vous alors faire la différence entre 2 jours proches? Je n'arrive pas à comprendre quels ajustements vous faites ensuite pour que ça corresponde au jour précis (faut dire que j'ai un peu de mal à saisir le principe général :) ).
invité a écrit :Bonjour.

Que Hequet présente l'ACB comme une science c'est une chose et il aura à en faire la démonstration. Mais cette notion est absente du défi sceptique. On ne demande rien du coté de la reproductibilité non plus.

Voyez-vous le terme reproductibilité quelque part dans le contrat du défi sceptique? ou le mot science?

J'avais bien introduit ce passage par "une telle position pourrait à la rigueur se tenir" ce qui signifiait que j'étais plus là dans l'extrapolation que dans la description de la position actuelle des organisations sceptiques, position que je juge plus elliptique que malhonnête. Pour l'instant on ne connaît que l'avis de Denis qui n'a même pas participé à l'élaboration du contrat.

roger Hequet
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#104

Message par roger Hequet » 23 juil. 2004, 19:01

Vous semblez arrondir au mois près, comment pourriez-vous alors faire la différence entre 2 jours proches? Je n'arrive pas à comprendre quels ajustements vous faites ensuite pour que ça corresponde au jour précis

Abel
Le systéme se déroule autour de plusieurs forces de progression qui, chacune dans leur pratique donnera à extraire l'essentiel: d'un jour (force TSV natal et cyclique); d'une année (force TSC vrai, natale et cyclique); d'un cycle (TSV moyen), etc...

Ici ne fut employé que le TSC vrai natal. Ainsi les "signes" de ce qui aura été l'essentiel de cette année pour l'artiste. Cette force n'a pas vocation à l'exactitude du jour mais de l'année.
Cet aspect Saturne - Mercure en VIII de Distel serait considéré en astrologie "normale" comme un cas d'école, un idéal, pour une telle situation. Vous dire combien ce type d'aspect lui est rare effectivement. Pour l'ACB c'est un aspect "classique".

Si ce test échoue, allez-vous en tenir compte ? Modifierez-vous l'ACB ? L'abandonnerez-vous pour ce champ d'application (à défaut d'abandonner totalement l'ACB) ?

Si ce test était un échec statistique Arnaud ? Déjà je me refuse à l'envisager.. mais bon... Certainement qu'il en sera tenu compte. Je ne fais pas appel à Denis et aux possibilités offertes de cette mesure à une "certaine" réalité sans "investissement" personnel.
Sans doute je ferais le point.... Sans doute remettrais je en questions certaines "issues" à l'ACB. Il ne s'agira aucunement d'une remise en cause de l'ACB dans sa globalité puisque dans son fonctionnement "quotidien" et pratique le systéme aura déjà montré sa large supériorité face à l'astrologie des transits par exemple, pratique la plus utilisée.
Certainement aussi, intimement, j'accuserais le coup sachant qu'il aura été nécéssaire alors. Me raisonnerais ensuite devant toutes les évidences obtenues de la pratique du systéme... Enfin bref... j'en tiendrais certainement compte Arnaud :)

Bonsoir

roger Hequet

Arnaud
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#105

Message par Arnaud » 23 juil. 2004, 19:39

Ok ! Ben bonne chance.
Arnaud

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Mikaël
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#106

Message par Mikaël » 23 juil. 2004, 20:47

Bonjour Roger,

Comment vous y êtes vous pris pour élaborer votre théorie ? Je vois que vous donnez des exemples de décès et montrez que l'ACB les confirme. Avez-vous également fait un test comme celui que vous proposez en collaboration avec Denis ?

Bonne journée
Miky
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"Esprit : Chacun sait ce que c'est qu'un esprit ; c'est ce qui n'est point matière. Toutes les fois que vous ne saurez pas comment une cause agit, vous n'aurez qu'à dire que cette cause est un esprit, et vous serez très pleinement éclairci." (Le baron d'Holbach, Théologie portative ou Dictionnaire abrégé de la religion chrétienne)

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le fugitif
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#107

Message par le fugitif » 23 juil. 2004, 21:04

Comment vous y êtes vous pris pour élaborer votre théorie ?
Essentiellement par la lecture assidue de Picsous magazine et de Gala.
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roger Hequet
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#108

Message par roger Hequet » 24 juil. 2004, 14:15

Bonjour Mikaël

Comment vous y êtes vous pris pour élaborer votre théorie ?

Question autrement plus hardue que celles techniques... :) Difficile de vous répondre précisemment... C'est un cheminement de nombreuses années.... Je vais avoir 50 ans et j'ai commencé à m'interesser et à apprendre l'astrologie classique à 19 ans.... Depuis c'est mon unique travail. Une dizaine d'année à apprendre, à expérimenter, à voir les limites et les manques de cette astrologie là (impossibilité de dater précisemment par exempe) .... Une dizaine d'années de recherche tout azimut dans l'espoir ou l'ambition de trouver enfin cette astro dont je revais, scientifique, carrée, sur laquelle "on" pourrait véritablement s'appuyer. Je ne concevais pas non plus de passer autant de temps pour quelque chose qui serait une "bétise" ou même qui, jamais, ne saurait se faire reconnaitre comme réalité. Impossible de concevoir perdre ainsi le temps de mon existence. C'est comme ça... Puis une "idée" que j'ai laissée "murir" sans préoccupation pariculière durant 5 ou 6 ans... Je ne parvenais pas à me pencher véritablement sur elle... Elle était là, c'est tout, comme la solution possible et pourtant je continuais toutes les autres pistes possibles sans me résoudre à expérimenter au moins cette idée, cette théorie. Je me suis penchée sur celle ci qu'en Avril 1995 quand je pense l'avoir eu vers 88 ou 89... Depuis.... comme une pelote de laine.. ça s'est déroulé, se déroule, avec cohérence, logique et.. efficacité. Je pense avoir apporté un tiers de ce que pourra devenir le systéme désormais que d'autres intelligences se penchent dessus avec leur propre "sensibilité" et exigence.
Voila, c'est "en gros"....

Pour ceux que ça interesserait de savoir où en est l'état de la recherche en astrologie, voici le programme définitif du Congrés internationnel de Novembre à Paris (Entrée libre). Le monde des chercheurs en astrologie est tout à fait ouvert à la discution avec l'esprit critique de chacun et plus particulièrement des scientifiques. Nous ne sommes pas une secte et l'appréciation scientifique, intelligemment critique, m'est, pour ma part, des plus nécéssaire. Il me serait même possible d'inviter à ce congrés, à une table ronde, un scientifique critique pour que puisse être entendus bien sur ses arguments mais aussi pour que nous puissions, éventuellement, lui répondre.

Merci et bonne journée pleine de soleil.

Roger Hequet

Colloque international de Paris
12 et 13 novembre 2004
L’ASTROLOGIE ET LE MONDE
Le regard de l’astrologie sur le monde et du monde sur l’astrologie

Présenté par le Mouvement Astrologique Unifié (MAU, fondé en 1975) et l’Encyclopaedia Hermetica en ligne (site ramkat.free.fr) Lieux: Maison des Associations, 11, rue Caillaux, 75013 Paris) et FIAP Jean Monnet, 30, rue Cabanis, 75014 Paris. ENTREE LIBRE.
Six commissions successives sont prévues. Chacune devra mettre au point une résolution synthétisant la teneur de ses débats, chaque membre de la commission ayant l’opportunité de mettre son grain de sel. L’esprit sera un peu celui des salons du XVIIIe siècle.. Le travail des commissions sera filmé et ouvert gratuitement au. public... Chaque séance durera en moyenne 2 heures. Commissaire du congrés: Jacques Halbronn.
PROGRAMME OFFICIEL DES COMMISSIONS
Vendredi 12 novembre Maison des Associations
Accueil à partir de 13 h
14h-19h Salle rouge entrée libre
14h -16h
Commission : Le point sur Nostradamus.
Où en est la recherche sur la formation des Centuries? Quel fut l’état premier de la production centurique? Comment dater les documents conservés? Qu’est ce qui revient à Michel de Nostredame et à ses “successeurs”? Nostradamus et l’Astrologie. Président de commission : Robert Benazra (Espace Nostradamus, Editions Ramkat, Lyon), Bernard Chevignard, Eric Platel d’Armoc, Théo Van Berkel (Pays Bas), Roger Prevost, Elisabeth Bellecour, Camil Traian (Roumanie), Raymond Mercier, Isabelle Le Berre.
Pause 16h-16h30
16h30-19h
Commission : Le point sur les rapports Astrologie/Histoire
Quel bilan dresser de la prévision en astrologie mondiale pour le Xxe siècle? Influence des astres ou prise en compte de certains aspects? Quels sont les outils, les modèles, les plus performants, les plus fiables? La place des planètes transsaturniennes et des étoiles fixes. Faut-il partir d’une cyclologie pour déterminer les facteurs célestes déterminants? Président de commission: Roger Hequet, avec Patrick Giani (Jupitair, Montpellier), Luc Bigé, Richard Rongier, Amanda Phillimore (Londres), Didier Lustig, Véronique Lepage, Daniel Cobbi.
19h30 -23h30 Foyer International d’Accueil de Paris, (FIAP)
Restauration sur place.
Salle Bruxelles (sous-sol)
20h - 22h Commission: Le point sur la sociabilité astrologique
Qu’attend-on de l’astrologie? Qui peut en parler? Les synergies avec d’autres milieux, médicaux, religieux, scientifiques, psychologiques avec les risques d’instrumentalisation et de caricature de la part des non astrologues.
Président de commission, Christophe de Céne (Salon de l’Astrologue), avec Franck N’guyen (RAO, Lyon), Julienne Sturm-Mullette (USA), fondatrice de l’ International Society for Astrological Research (ISAR), Bernard Wiernik (Atelier du Temps Présent), Illel Kieser Elbaz (FALAP, Toulouse), Franck Nicolas, Chantal Depoux, Christian Fenninger (AFA, Gard), Joyce Duval
22h Pause - Stand de librairie “la Table d’Isis”.
22h30-23h30 Commission: Le point sur l’astrologie française dans le monde, Regards sur la seconde moitié du Xxe siècle. Ses principaux acteurs dans le monde francophone, ses moments majeurs, ses enjeux, son bilan. Projection sur grand écran de photos d’archives Présidente de commission: Véronique Lepage, avec Denise Daprey (Auxerre) fondatrice de la Fédération des Enseignants en Astrologie (1985) et organisatrice du Congrès d’Orléans (1985), Ernesto Cordero (Catalogne), Julienne Sturm- Mullette, organisatrice du congrés du Méridien, Paris - Porte Maillot, 1974, Krista Leuck (Autriche), Dorothée Callou, Jean Billon, Illel Kieser Elbaz, Jean-Paul Rapp, Daniel Cobbi, Chantal Depoux.
Samedi 13 novembre
10h30-13h30 “Astro- brunch” (restaurant à préciser) , Les femmes et l’astrologie avec Chantal Depoux, Véronique Glorieux, Joyce Duval, Marie Delclos, Krista Leuck, Dorothée Callou, Isabelle Le Berre, Martina Krcmar,Véronique Lepage, Barbara La Motte Saint Pierre, Julienne Sturm-Mullette etc.
13h Accueil : Maison des Associations, rue Caillaux..
14h à 19h Salle rouge entrée libre
14h-16h
Commission: Le point sur l’Ere du Verseau
Comment s’est mis en place le “mythe” de l’Ere du Verseau? Les enjeux religieux du XVIIIe au Xxe siècles. L’événement “Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau” (1979). Le problème des étoiles et des constellations en astrologie face au tropicalisme. Syncrétisme entre tropicalisme et sidéralisme. Présidente de commission, Marie Delclos, avec Christian Lazaridés (Cannes), Raymond Mercier, Theresa Bianchi (ANA), Paul Roland, Ernesto Cordero (Barcelone), Marco Daniel (Orléans), Daniel Cobbi, Didier Lustig.
Pause 16h-16h30
16h30-19h
Commission : Le point sur les relations Astronomie/astrologie
Comment est née l’astrologie en tant que phénoméne et en tant que savoir? Quels rapports établir entre la Tradition du Septénaire, des Dignités Planétaires et les nouvelles données astronomiques (transsaturniennes, astéroides)? Est-ce que le monde nous anime ou bien est-ce l’Homme qui anime le monde? Le poids de la Mythologie. Président de commission: Bernard Blanchet (Vendée), avec Christophe de Céne (Ile et Villaine), Jacqueline Bony-Belluc, Didier Massoule, Denise Daprey, Julienne Sturm-Mullette, Jean Billon, Illel Kieser Elbaz, Barbara de la Motte Saint Pierre
Samedi soir 21h Buffet de clôture, en compagnie des intervenants, au Restaurant du Holiday Inn Paris République, 10, Place de la République, M° République)
PAF sur place : 17 euros

N. B. La prochaine réunion préparatoire aura lieu à 17h, le jeudi 29 juillet, au siège social; 8, rue de la Providence, 75013 Paris; la suivante, le mardi 24 août, également au siège social.
Il est, à ce sujet, recommandé de prendre connaissance et position sur les 200 textes parus sur le site de l’Encyclopaedia Hermetica (ramkat.free.fr), aux rubriques astrologica, aquarica, nostradamica. On peut envoyer des articles : e mail mouvementastro@yahoo.fr
Réservation des places Colloque et Restaurant (samedi midi et samedi soir) :
Tel : 01 45 81 54 49, 01 45 88 77 32, Portable: 06 60 75 52 48

Jean-Francois
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#109

Message par Jean-Francois » 24 juil. 2004, 18:48

roger Hequet a écrit :Une dizaine d'années de recherche tout azimut dans l'espoir ou l'ambition de trouver enfin cette astro dont je revais, scientifique, carrée, sur laquelle "on" pourrait véritablement s'appuyer
Ca, c'est l'affirmation qui me dérange le plus dans votre discours. Votre système n'a rien de véritablement scientifique: d'abord, il ne s'appuie pas sur un corpus de données empiriques scientifiquement reconnues; ensuite, il ne tient pas compte de certains faits vérifiables (et qui pourraient en déranger la belle ordonnance*); enfin, vous faites maintenant des tests qui auraient dus être faits en vue de l'élaboration de votre système théorique.

Là, vous avez construit ce qui ressemble à un beau machin sophistiqué - peut-être cohérent en soi, c'est difficile à dire - que vous tentez de relier à la réalité a posteriori. Votre démarche n'a rien, mais absolument rien de scientifique.

Jean-François

* A ce propos, vous admettez vous-même que si votre système ne permet pas de prouver sa valeur à travers de tests, cet échec factuel n'aura pas grande influence sur le système. Je suis d'accord avec vous, mais c'est parce que je crois que votre système est aucunement en adéquation avec la réalité... celle que la science, dans une acception moderne du terme, essaie d'expliquer en tout cas.

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Mikaël
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#110

Message par Mikaël » 24 juil. 2004, 22:59

Bonsoir Roger,

Vous avez oublié de répondre à cette question :
Mikaël a écrit :Avez-vous également fait un test comme celui que vous proposez en collaboration avec Denis ?
Comme le dit Jean-François, ce genre de tests auraient dû être déjà faits avant, durant la phase d'élaboration de la théorie. Il ne suffit pas de la faire coller a posteriori aux faits, il faut aussi montrer qu'elle a un pouvoir prédictif. Je veux bien admettre que vous n'avez peut-être pas de statisticiens à disposition, mais des tests qualitatif pour vous donner une idée, même grossière, des pouvoir prédictifs de l'ACB me paraissent être un minimum.

Drosnin avec son code de la Bible a trouvé plein de correspondances statistiquement significatives avec des événements passés. Mais a-t-il pu prédire des choses a postériori ? Pas que je sache. Et en entrant dans son logiciel des non-événements, n'aurait-il pas trouvé aussi des corrélations statistiquement significatives ? A ma connaissance, il me semble que si.

En lançant des haricots en l'air il est facile a posteriori de dire qu'ils avaient une chance extrêmement faible de tomber exactement tels qu'ils seront tombés... Il est plus difficile de prédire comment ils vont exactement tomber après qu'on les aura lancés.

Bonne soirée
Miky
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#111

Message par roger Hequet » 25 juil. 2004, 19:13

Bonjour Mikael

Je suis actuellement en "vitesse de croisière" et pratique entre 5 et 6 études par jour, tous les jours, Samedi et Dimanche inclus, depuis maintenant disons 3 ans. J'en ai fait jusqu'à 15 par jours durant 4 ans, durant la découverte et l'élaboration du systéme. Etudes spécifiques qui furent d'abord quasie exclusivement tournées vers la mort comme fait indéniable. Puis vers d'autres catégories aussi spécifiques. Je ne sais combien d'études j'ai ainsi pu faire, personnelement, avec un regard aussi critique sr les résultats obtenus qu'aurait pu être le votre alors. Si, bien sur, tout cela n'a aucune valeur "officielle" il y a dedans matière à quelques certitudes statistiques et un nombre assez élevé d'hypothéses.
Je n'ai pas découvers le systéme ainsi dans son ensemble en 3 semaines mais pas à pas et chacun de ceux ci était l'objet d'expérimentations et vérifications systématiques.
S'il ne s'agit pas d'études statistiques je pense avoir fait preuve d'un "minimum" de rigueur. Avec aussi les moyens dont je disposais.

Je tourne justement actuellement le forum du site ACB vers la stricte mesure statistique qui démontrera, je le sais, des constantes.
http://roger.forum-gratuit.com/index.php

Bonne soirée Mikael. En espérant que Denis à maintenant le matériau à sa disposition comme attendu..

roger Hequet

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#112

Message par roger Hequet » 25 juil. 2004, 23:03

En ce qui concerne cette dimension prédictive, je la pratique tous les jours, dans le cadre de mes activités ou de mes articles. Maintenant il est quasiement impossible de traduire pleinement une réalité au moyen de symboles. Sans doute, plus tard, la statistique aidera bien ici à spécifier ces "signes" ou "archétypes"... Nous n'en sommes pas là. Voici un exemple qui m'aura valu plus de sarcasmes que de félicitations pour n'avoir pas traduit pleinement cette réalité ".

SOULEYMANIYAH (AFP) - 14 dec - Le président irakien déchu Saddam Hussein a été capturé dans une maison à Tikrit, au nord de Bagdad, par les forces américaines et des peshmergas kurdes, ont indiqué dimanche des responsables kurdes.

Voici ce que j'indiquais, daté du 9, sur sa page personnelle (forum):

"Un aspect m'apparait dangereux pour lui: les 13/14 Décembre prochains, puisque saturne TSV (en V) se placera en trigone d'uranus radical (en I). Ce même jour (plutôt le 14/12), Cérès TSV (en IV) se placera en pleine opposition de Pallas radaical (en X)."

Voila, je n'avais pas dit qu'il allait se faire arreter...
La référence datée de ce message d'alors:
http://actu.les-forums.com/blabla.cgi?t=91&f=1

Il y en a bien d'autres mais bon faut accepter de trouver...

Bonne soirée Mickael

roger Hequet

Jean-Francois
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#113

Message par Jean-Francois » 26 juil. 2004, 16:41

roger Hequet a écrit :Si, bien sur, tout cela n'a aucune valeur "officielle" il y a dedans matière à quelques certitudes statistiques et un nombre assez élevé d'hypothéses.
On vous a largement signalé que vos "hypothèses" sont trop générales pour valoir grand chose. Dans le cas de Saddam, il n'était franchement pas difficile de "prédire" un "aspect dangereux" (on n'admirera jamais assez l'art derrière cette formule qui scanne tellement large, du léger mal de tête à la balle entre les deux yeux en passant par ce qui pourrait arriver à d'autres personnes que lui*) dans sa vie. La prédiction en ce qui concerne un type qui vit aussi dangereusement est valable pour tous les jours et même s'il ne se passe rien, elle reste vraie. Bref, si votre exemple vous apparaît un des meilleurs de ce que vous avez à offrir (sinon pourquoi l'avoir donné?), pour n'importe quel sceptique ce n'est que l'illustration parfaite de ce qu'un langage flou permet comme pseudo-prédiction.

C'est aussi l'exemple-type qui montre que votre discours ne laisse, la majeure partie du temps, pas la place aux hypothèses scientifiques. De telles hypothèses doivent être claires et ne pas prêter à interprétation. C'est pourquoi vos tentatives "non statistiques" de prédiction ont jusqu'ici été parfaitement vaines quand elle ne se sont pas révélées parfaitement fausses.

En plus, il est parfaitement fumiste de votre part de laisser croire que vous faites de la science mais "non officielle". Ca n'existe pas la "science officielle", il y a seulement une démarche scientifique, que vous ne voulez pas suivre, et des faits scientifiques, que vous ne voulez pas reconnaître. C'est votre droit le plus absolu, mais cela empêche que l'on puisse qualifier - même si vous en rêvez - votre système de scientifique.

Jean-François

* Un de ses proches ou garde du corps, par exemple.

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#114

Message par roger Hequet » 27 juil. 2004, 15:08

Bonjour Jean François

Je ne préfère pas rentrer dans ce débat pour le moment. Désolé. Par contre j'aimerais savoir si Denis a eu ce contact attendu de nous (dates de naissance..).

Merci et bonne journée à tous et toutes

roger Hequet

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Denis
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Toujours rien reçu

#115

Message par Denis » 27 juil. 2004, 17:21


Salut Roger,

Vous dites :
j'aimerais savoir si Denis a eu ce contact attendu de nous (dates de naissance..).
Toujours rien reçu de votre "chasseur de dates professionnel". On est rendus à 2 semaines...

M'est avis qu'il n'est pas vraiment intéressé...

Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

Arnaud
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#116

Message par Arnaud » 27 juil. 2004, 19:38

Roger devrait peut-être tracer la carte Astrochronobiologique de ce monsieur pour en savoir plus. ;-)
Arnaud

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#117

Message par Jean-Francois » 28 juil. 2004, 14:48

roger Hequet a écrit :Je ne préfère pas rentrer dans ce débat pour le moment. Désolé.
Rassurez-vous, il n'y a aucunement matière à débat. Votre astrochronobiologie n'est pas scientifique, point. Aucun des participants de ce forum ayant une formation scientifique ne me contredira... sinon, je serai curieux d'entendre leur(s) argument(s).

Cela n'empêche pas que votre système peut très bien être cohérente, réfléchie ou répondre à une logique interne... ni qu'il peut très bien "marcher". Mais ça, c'est parce que vos critères de réussite sont bien légers.

Jean-François

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#118

Message par roger Hequet » 01 août 2004, 19:51

Bonsoir

Il m'a fallu quelques jours d'attente pour accepter le fait de m'être fait berné des promesses de Didier Geslain. Vous dire qu'il n'était en rien "complice" trouve ici sa vérification... Je ferais en sorte pour ma part de faire connaitre ce qui fut son attitude.

Je suis dés lors absolument désolé Denis de cela. Pour vous et votre temps. Peut être y aura t'il une autre possibilité, mais la suspicion légitime d'une tricherie dans un choix de dates rend cela problématique au possible. Je reste pourtant à votre disposition.

Dans l'atente et pour vous montrer quelques questionnement de l'astrologie, je me permets de vous éditer les derniers travaux préparatoires au congrés de Novembre.

Merci beaucoup de votre patience, compréhension. Je reste à l disposition de la moindre solution qui me permette, enfin, de mesurer statistiquement l'astro-chronobiologie.

Bonne soirée à vous et, Denis, encore une fois, désolé !

roger


L’Astrologie et le Monde- le colloque.
Réflexions autour de rencontres avec quelques astrologues
Par J. Halbronn

Compte-rendu des diverses réunions préparatoires qui se tinrent au cours du mois de juillet, à Paris et à Amsterdam, en vue du Colloque MAU des 12-13 novembre 2004 et réactions aux rapports..

Le but du Colloque est double et se résume en cette formule: le regard de l’astrologie sur le monde et du monde sur l’astrologie. Les astrologues sont confrontés à trois défis à gérer : le Ciel, l’Histoire, les Hommes. Il y a deux réponses : celle qui refuse les limites et celle qui pose des bornes au champ de l’astrologie. Ce qui nous frappe, c’est que les tentatives pour endiguer l’astrologie aient en grande partie échoué, comme si l’astrologie n’était pas capable de se centrer, comme si elle voulait, de façon boulimique, s’approprier le monde, sans critère et sans limite. On pourrait parler des vertiges impérialistes de l’astrologie qui l’empêchent de renoncer à certains excès, à cer
tains dépassements. L’urgence d’une réforme de l’astrologie nous semble flagrante, celle d’une cure d’amaigrissement, d’un régime assez rigoureux.
Roger Hequet, la cinquantaine, fait partie de ceux qui exigent beaucoup de l’astrologie et peut-être trop; il est en tout cas aux antipodes de l’astrologie humaniste et de l’astrologie conditionaliste, qu’il trouve probablement trop “molles” et vagues. On peut dire qu’il aborde, avec son ACB (Astrochronobiologie), l’astrologie mondiale avec les outils de l’astrologie individuelle, c’est à dire en dressant des thèmes pour des dates et des lieux précis, plutôt que de considérer les grands cycles planétaires. Ainsi, préférera-t-il fixer des moments cruciaux plutôt que des phases, des périodes. Hequet nous parle d’aspects exacts et non larges alors que par ailleurs les choses dans le monde suivent une progressio
n, se développent, se déploient. Les saisons ne sont pas des points se réduisant aux équinoxes et aux solstices mais des espaces, des temps, et il faut laisser le temps au temps, comme on dit. Le rôle de la statistique, selon Jacques Halbronn, ne consisterait-il point à montrer l’existence de tendances lourdes, persistantes, ce qui libérerait l’astrologue de la nécessité de cerner un événement dans son unicité? Pour Roger Héquet, c’est l’individu qui prime et tout passe par son thème, quitte à le faire progre
sser selon telle ou telle technique de directions plutôt qu’en prenant en compte les transits. Pour lui, l’accent mis sur le thème confirmerait symboliquement l’importance du biologique, de l’intérieur et limiterait en quelque sorte la part de l’astronomique, de l’extérieur.
.Quant à Daniel Cobbi, autre jeune quinquagénaire, s’il semble également fasciné par les délices de l’horoscopie avec son cortège de maisons et de maîtrises, il marque son engouement pour la question des ères, cycle long s’il en est et propose, à la suite d’un Max Duval, de remplacer le point vernal passant d’une constellation à l’autre par l’étoile fixe Régulus, qui a l’avantage de coïncider avec l’écliption astrologue dans le cadre du travail social de l’astrologue. En réalité, chacun manipule, instrumentalise, l’autre partie: l’astrologue fait croire à son client que ce dernier se connaît tellement bien qu’il pourra juger de la validité des propos qui lui sont tenus alors qu’en réalité l’astrologue lui impose de facto une certaine grille de lecture de ce qu’il est et de ce qui lui arrive tandis que le client fait croire à l’astrologue que l’astrologie est la planche de secours dont il ne saurait se passer....
Que penser enfin de ces astrologues qui jugent d’autres astrologues en allant les voir en consultation, comme le signale Daniel Cobbi? Situation pour le moins délicate pour l’astrologue ainsi consulté: voilà en effet un client qui connaît son propre thème, qui l’a pratiqué longuement, prenant la peine d’expliquer ceci et cela par tel et tel facteur et qui attend l’astrologue au tournant.
Il convient également de se demander quelle est l’importance du facteur féminin dans les orientations prises par l’astrologie. On sait, en tout cas, que les femmes sont les plus nombreuses à suivre des formations en astrologie. Souffrent-elles plus que les hommes d’une certaine tension entre le conscient d’ordre social et l’inconscient individuel dans un monde qui tend à plaquer sur elles un modèle égalitaire à la fois séduisant et contraignant? Par ailleurs, on se demandera si les femmes n’ont pas tendance à vouloir englober les phénomènes sans chercher nécessairement à les trier, à les filtrer. Et en ce sens, l’astrologie ne se serait-elle point singulièrement féminisée, elle qui, de nos jours, semble débordée par la quantité d’informations de toutes sortes à gérer, tant d’ordre événementiel qu’astronomique, d’ordre symbolique que psychique? Par ailleurs, est-ce que les catégories astrologiques ne viennent pas se substituer peu ou prou au critère de la sexuation, l’astrologie, au travers de ses typologies, apparaissant ainsi avantageusement, aux yeux des femmes, comme un savoir asexué ou plutôt qui introduise de l’animus et de l’anima sans considération du sexe de l’intéressé - ou de sa race d’ailleurs -, ce qui aurait pu influencer les représentations jungiennes?
Pour notre part, une approche anthropologique nous semble éminemment recommandable: d’où l’importance de la question: comment est née l’astrologie à savoir aussi bien la relation hommes/astres que le discours qui est tenu à ce sujet, à moins que les deux problèmes ne se recoupent? Si l’astrologie est la manifestation d’une projection de la part des sociétés humaines sur le cosmos et non pas le résultat - par quelles méthodes d’investigation? - du décryptage des effets de l’environnement céleste sur l’Homme, l’astrologie doit correspondre aux besoins et au savoir astronomique des sociétés humaines il y a des millénaires. C’est entre ces deux options que les astrologues contemporains sont censés se situer et cela entraîne des démarches bien différentes, notamment dans la prise en compte des nouvelles planètes inconnues des Anciens mais aussi dans une attente minimale ou maximale quant à ce que l’astrologie peut apporter à l’Homme pour comprendre ce qui se passe en lui et autour de lui. Le paradoxe, c’est que plus l’astrologie se voudra totalisante et plus ses rapports avec d’autres savoirs seront difficiles: il nous semble en effet que les autres professions attendent de l’astrologie qu’elle connaisse ses limites pour lui faire une place. Or, le discours astrologique nous semble foncièrement exclure ce qui n’est pas lui-même, ce qui signifie qu’il n’a besoin d’aucun autre savoir pour appréhender le monde dans sa totalité. L’astrologie semble ne pas avoir dépassé le stade “impérial”, où l’on cherche à annexer l’autre, à ne faire qu’un avec lui. Ce qui rend en effet le dialogue du non astrologue - qui n’est pas nécessairement anti-astrologue - avec l’astrologue pénible, c’est une certaine difficulté à reconnaître ce qui n’est pas soi alors même que le monde semble très bien pouvoir se passer - excès inverse - de l’astrologie....
En fait, le dilemme de la recherche astrologique ne tient-il pas au fait que soit l’astrologue rejoint ce que l’on sait déjà par d’autres moyens et cherche donc à se conformer à un discours dominant sur les gens et sur les événements, soit, il va tenir un discours décalé mais peut-être plus authentique et qu’il faudra chercher à valider autrement qu’en s’appuyant sur les représentations existantes?. En ce sens, nous dirons que l’astrologie a prioritairement à voir avec les processus inconscients et ne doit pas chercher à tout prix à correspondre aux processus conscients. Or, il semble bien que seules les statistiques soient en mesure de valider ce qui est de l’ordre de l’Inconscient en faisant apparaître des constantes par delà la multiplicité des variables.(cf notre étude “Anthropologie et Inconscient”, rubrique hypnologica, Encyclopaedia Hermetica en ligne)

Premières réactions de Daniel Cobbi au pré-rapport du 24. 07, en date du 25. 07 et réponses de J. H.

“1° Le but du colloque est: le regard de l’astrologie sur le monde et du monde sur l’astrologie. Au demeurant très palpitant mais ressemble trop à celui de l’oeuf et de la poule; nous n’en saurons jamais rien. Je préfère imaginer un immense système de correspondances entre les marins et les astres, les agriculteurs et leur calendrier astral, bref cette synchronicité dont Jung s'est fait le chantre.
“Reste la problématique de la situation actuelle de l’astrologie en 2004. La 2e partie du Xxe siècle a remis l’astrologie en vogue (Barbault, les humanistes, les conditionnalistes, les karmiques, les “noirs” luminaires). Mais l’on constate sur les trois plans -consultation, enseignement, recherche) une diminution que suscite l’intérêt de l’astrologie depuis 15 ans.
2° Il faut désengorger le mammouth: l’accroissement des symboles astrologiques, comme les trois transsaturniennes, suivant le modèle astronomique est aussi cohérent que l’intégration de l’Amérique et de l'Océanie comme nouveaux continents. A chaque nouvelle découverte astronomique correspond une intégration potentielle au savoir astrologique pour autant qu’il soit vérifié sur les deux plans qualitatifs (symbolique consensuelle) et quantitatifs.
“L’astrologie ne peut devenir réductrice; elle doit au contraire expérimenter les astéroïdes, les comètes, les trous noirs, les étoiles fixes de première grandeur (issues de la tradition car il ne s’agit en aucun cas d’une nouvelle science humaine mais traditionnelle à évolution constante), les degrés monomères, un des plus beaux joyaux de l’astrologie symbolique et mythologique et pourquoi pas pour l’avenir de la terre, la course du soleil au niveau de la galaxie etc... Je parle bien de la recherche astrologique, les applications pratiques ayant du faire leurs preuves.
3° L’astrologie perd pied devant les autres supports de voyance, tarot, graphologie etc), elle est trop complexe et trop mal utilisée par des charlatans mais à ma connaissance, après plusieurs consultations, elle donne des résultats prévisionnels incomparables. Ce serait un sacrilège (sic) de la réduire à une peau de chagrin pour qu’elle retrouve une place anonyme au sein des arts divinatoires?
4° Pour être plus clair, il y a trois niveaux d’intervention en astrologie :
- la recherche qui s’alimente sur l’éternel duo astronomie- astrologie où toutes les expérimenatations sont permises en thèmes personnels comme en mondiale.
- l’enseignement qui transmet ce savoir dont la partie est cohérente
- la consultation qui n’utilise que les outils performants
5° La consultation est, avant tout, un art qui demande des milliers d’études au préalable; la question n’a rien à voir avec le transfert et le contre-transfert tant l’astrologie est éloignée de la psychanalyse; en effet, c’est l’inverse qui se produit - pas un patient qui livre ses fantasmes à un grand manitou (j’ai suivi 10 ans de psy) mais un être mal dans sa peau qui n’attend point du tout l’analyse de sa psyché mais des solutions à un moment donné de sa vie pour la plupart des consultants. La parole est, en premier lieu, donnée à l’astrologue qui a évidemment vu par les transits et directions les malaises du patient, ça n’est pas sorcier pour un homme de l’art. Ensuite, après un exposé structurel et symbolique, se dégage une alchimie - sous la forme d’un dialogue où les deux protagonistes tissent ensemble les cycles du passé et du futur pour établir les pronostics et même les dates précises si l’astrologue est performant, l’astrologue possédant avec ses cartes la maille structurelle, l’intervenant y glissant sa chair, son vécu, tout ce que son environnement lui permet d’extrapoler. Tout ce processus qui doit durer au moins 2 heures pour être sérieux (on n’est pas des cartomanciennes à 100 euros la passe!) amène à l’élaboration de conseils (l’enregistrement est obligatoire, la réécoute est fondamentale)

“Alors, pourquoi vouloir simplifier l’astrologie sinon pour en faire un malheureux support d’art divinatoire comme les autres. Non, la qualité de la haute couture se paye en cette société et si vous préférez un jean libre à vous. Très bref exposé sur la consultation, code déontologique non appliqué; résultat des courses, l’on va payer un numérologue 150 euros pour ressortir bredouille, totalement abêtis.
Les logiciels informatiques ont complètement “cassé” le travail manuel de l’astrologue, dessiner un mandala, impliquant des énergies spirituelles, incomparable à une carte du ciel toute faite.
6° Jacques Halbronn parle apparemment confusément de l’astrologie féminine et de l’astrologie féminine. Il semble qu’il ait inversé les polarités de chacun :
- le cerveau gauche, dominant chez la plupart des hommes est en rapport avec l’approche scientifique, la matière, l’objectivité, l’observation et le raisonnement, la méthode déductive, alors que le cerveau droit privilégie l’approche traditionnelle, la psyché, la subjectivité, l’identification et l’intuition, la méthode inductive. Entre les deux hémisphères cérébraux existe le corps calleux qui assure la globalité du réel et les archétypes. Une astrologie globale tient compte des deux approches et si ce sont surtout les femmes qui sont friandes de l’astrologie traditionnelle, c’est qu’il manque une part de rationalité actuellement à l’instar de l’astrologie humanise. Vive les mathématiques sacrées!
7° D’accord avec J. Halbronn pour une astrologie ouverte aux autres disciplines et qui ne soit pas impériale, mais la récente astropsychologie me semble réductrice, l’approche symbolique et mythologique, vieille de 8000 ans est autrement plus puissante que les concepts des sciences humaines. Prudence à mon sens à ne pas réduire en éteignant l’essence de ce patrimoine. Nous sommes poussière d’étoiles alors que la psy a 150 ans!!!” (D. C.)
Le texte de Daniel Cobbi est tout à fait caractéristique des contradictions de l’astrologie contemporaine, laquelle revendique à la fois son ancrage dans un passé immémorial et une modernité qui la rend perméable aux dernières avancées astronomiques. Denis Labouré ou Barbara de La Motte Saint Pierre ont au moins le mérite de chercher à s’en tenir aux données astronomiques traditionnelles et connues, conscientisées par l’humanité depuis des millénaires. Inversement, d’autres astrologues, dans l’optique d’un Jean-Pierre Nicola, d’un Bernard Blanchet, d’un Christophe de Céne, se démarquent résolument et radicalement par rapport au legs de la Tradition et s’efforcent de repenser l’astrologie sur de nouvelles bases. Entre ces deux extrêmes, on a évidemment le “marais”, toute une population astrologique qui correspond assez bien au profil dessiné par D. C. Ce mélange des genres se poursuit, d’ailleurs, à d’autres niveaux et notamment à celui de la consultation assimilée à une recherche ou censée incarner à elle seule toute l’Astrologie. Distinguer comme nous le faisons entre le travail de l’astrologue consultant et celui du chercheur en astrologie; c’est souligner la complexité des paramètres et des enjeux de la consultation astrologique, laquelle dépasse largement le champ propre de l’Astrologie. Là encore, D. C. ne veut ou ne peut pas trancher. Il y a des astrologues, comme Illel Kieser Elbaz qui insistent précisément sur le caractère transférentiel de l’astrologie et le fait qu’elle est instrumentalisée par le client/patient. Or instrumentaliser signifie utiliser sans tenir compte de la réalité intrinsèque de l’objet, ce qui est d’ailleurs le cas aussi de la genèse de l’astrologie laquelle a instrumentalisé le cosmos sans avoir à se préoccuper de ce qu’il est en soi, ce qui rend assez vaine toute tentative de “corriger” ou “compléter” l’astrologie en y intégrant une meilleure connaissance du dit objet, ce qui n’est pas ici pertinent. Il y a des chercheurs, par ailleurs, qui, se situant sur un plan statistique, refusent de se polariser sur les cas particuliers propres à chacun mais s’efforcent de dégager des constantes qui se retrouvent chez ceux qui ont le même profil, sur un point donné et évidemment pas globalement.

Daniel Cobbi veut distinguer l’astrologie d’une part de la psychanalyse et d’autre part des arts divinatoires. Or, ce qui le gène dans la notion de contre-transfert, c’est la nécessité, en cours de route, d’une prise de distance demandée tant de la part du consultant que du consulté mais en fait le problème de D. C. est précisément qu’il reste attiré, justement, par la dimension divinatoire de l’astrologie. Il ne se demande pas pourquoi on va chez l’astrologue et si cela tient à la spécificité du transfert que cela engage et qui n’est pas du même ordre que par rapport à tel autre praticien, transfert qui relève essentiellement d’un fantasme, d’un supposé savoir qui est propre à l’image de l’astrologie bien plus qu’à son véritable modus operandi.
Oui, nous persistons et nous signons: il est opportun et salutaire d’appliquer une grille masculin/féminin pour appréhender les discours des astrologues. Au risque de nous faire traiter de misogyne ou d’homophobe, nous dirons que les femmes - et nous y incluons les homosexuels hommes - ne sont pas gênés, effarouchées par le fouillis qui règne en astrologie, à tous les niveaux et elles ne sont pas programmées dans leur inconscient pour se lancer dans des opérations de tri, tant rien pour elle n’est vraiment absolument incompatible ou contradictoire.
Ce n’est évidemment pas en cherchant à préserver la chèvre et le chou que l’astrologie parviendra à se sortir de l’ornière où elle se trouve... D’où l’importance de constituer des clubs de recherche exigeant une certaine rigueur intellectuelle, par delà bien entendu la diversité des positions des uns et des autres. Ce qui tue l’astrologie, ce sont les attitudes qui acceptent tout et son contraire et qui par conséquent s’épargnent d’avoir rien à prouver puisque l’on adopte une sorte de consensus mou et que l’on est d’accord avec tout le monde, sans se rendre compte des incompatibilités..
Ajoutons qu’il nous semble également devoir décider si l’astrologie doit s’aligner sur le savoir populaire ou sur un savoir plus sophistiqué. Dans le cadre de la consultation, en effet, le langage joue un rôle capital avec toute la polysémie, l'ambiguïté qui le caractérise, laquelle ambiguïté ravit certain(e)s plutôt qu’elle ne les trouble. Quand l’astrologue parle, son but n’est-il pas d’employer des mots qui font sens, d’une façon ou d’une autre, pour son client.? Mais ce niveau de langage est scientifiquement très insuffisant et certains semblent s’en contenter, s’y complaire, même dans le champ de l’astrologie mondiale. Il nous semble, bien au contraire, que l’astrologie doive dialoguer avec des représentations sensiblement plus élaborées, d’où la nécessité de s’adresser à des spécialistes, au lieu de faire des sciences humaines au rabais; cette façon qu’a l’astrologie de vouloir passer par dessus la tête des chercheurs en différentes sciences pour s’adresser, correspondre, aux représentations du monde que peut avoir le grand public est un travers qu’il convient de dénoncer. Car tel est bien là le problème: la consultation recourt à une perception très peu travaillée des concepts de la part de l’interlocuteur de l’astrologue. Et vouloir cantonner l’astrologie au niveau des conversations de café du commerce, en matière de politique ou de psychologie, nous semble bien être le principal vecteur de sa déchéance. Il revient au chercheur en astrologie - que nous distinguons ici de l’astrologue professionnel - tant en consultation qu’au niveau des médias - de ne pas se référer à des faits bruts mais de s’appuyer sur des conceptions de l’Histoire suffisamment élaborées, quand bien même ne seraient-elles pas familières du grand public, lequel ne saurait faire référence. Il faudrait pour cela que le dit chercheur ne se contentât point d’un tel langage approximatif, en cherchant, par ailleurs, à le compenser par la précision de ses pronostics! Mais il ne suffit pas non plus que le dit chercheur emploie un langage sophistiqué pour s’adresser à quelqu’un qui ne maîtrise pas, qui n’est pas averti de cette grille de lecture; il ne convient pas non plus que le dit chercheur se satisfasse de son jargon astrologique mais bien qu’il recourt à des formulations qui soient acceptables, compréhensibles, par les sciences de l’Homme. En fait, le progrès en sciences humaines nous semble autrement important pour l’astrologie que le progrès en fait d’astronomie, comme d’aucuns semblent le croire. Pour beaucoup d’astrologues, les spécialistes en sciences humaines ne sont censés que fournir des données brutes, de simples informations.
Plutôt que de parler doctement de cycle Saturne-Neptune, cette dernière planète n’ayant été découverte qu’en 1846, on ferait mieux de recourir à une terminologie un peu plus pointue en matière d’événements historiques, par exemple. D’ailleurs, dans le domaine du masculin et du féminin, il faudrait aussi ne pas se satisfaire de certains clichés assez éculés et passe-partout qui sont l’ordinaire de l’astrologue, combinant avec art formules hermétiques et sens commun, à l’instar des médecins de Molière avec leur latin de cuisine. Or, l’astrologue de terrain ne joue-t-il pas largement sur le principe bien discutable et douteux d’une intercompréhension spontanée et allant de soi entre lui et son client?
Autant, en effet, dénonçons-nous l’anachronisme d’une modernité astronomique projetée vers le passé et qui conduit d’ailleurs à discréditer une pratique astrologique millénaire et ignorante des nouvelles planètes, autant il nous semble indispensable de nous appuyer sur les travaux les plus avancés dans le domaine des sciences de l’Homme, étant donné que les recherches en ce domaine ne peuvent que nous renseigner toujours mieux sur son passé et son vécu ancestraux et sur notre hérédité. Ajoutons qu’il est urgent que l’astrologie passe par une certaine décantation, qu’elle perde ses boursouflures en s’ancrant sur la description de phénomènes relativement simples, répétitifs, récurrents, et en ne cherchant pas nécessairement à rendre compte de notre spécificité individuelle, au moyen de la seule carte du ciel. Car tel est bien ce qui distingue l’astrologue de terrain du véritable chercheur en astrologie, à savoir la fixation sur l’unicité de l’événement et de la personne sans se rendre compte que cela va carrément à l’encontre de la vocation de l’astrologie qui est de rapprocher ce qui peut paraître distinct et non pas de différencier à tout prix ce qui est semblable. Là encore, certains semblent être tout à fait indifférents à de telles contradictions et c’est pourquoi nous pensons que l’astrologie a besoin urgemment de recruter des esprits se refusant viscéralement à faire cohabiter ce qui ne va pas ensemble....

Retour d’Amsterdam

Nous avons passé trois jours à Amsterdam, à l’occasion du colloque qui se tint à l’Unversité du 26 au 28 juillet 2004. Par ailleurs, nous avons rencontré Theo Van Berkel en soirée avec lequel nous avons eu un entretien, en compagnie d’Amanda Phillimore. Ce colloque qui réunissait nombre de chercheurs de notre connaissance est le premier d’une série de manifestations précédant notre Colloque de novembre et auxquelles nous souhaitons assister toujours en vue de mieux nous préparer à notre Colloque: en septembre, les journées de la librairie Astres, animées par B. Rebillard, à Paris en octobre un colloque organisé par Fanchon Pradalier Roy en l’honneur de Charles Vouga, à Paris, en novembre, une semaine avant notre propre colloque un congrès à Milan, organisé par la FAES, Fédération des Astrologues de l’Europe du Sud. C’est aussi l’occasion de faire connaître notre programme voire de recruter de nouveaux intervenants. En août, nous aurons probablement une réunion préparatoire à Rennes.
Ces différentes manifestations sont pour nous source d’enseignement, parfois des exemples à ne pas suivre. La réunion d’Amsterdam traitait du thème Horoscopes and History et était organisée par l’allemand Kocku von Stuckrad, né en 1966, auteur de nombreux ouvrages d’Histoire de l’Astrologie, dont c’était la première expérience en la matière, à 38 ans. En 1986, nous avions 38 ans et une longue expérience d’une douzaine d’années en la matière. Force est de constater que dans le milieu astrologique français, nous n’avons plus d’exemple de manifestations organisées par des moins de 50 ans. En l’occurrence, on ne saurait nullement affirmer que K. Von S soit astrologue mais nous non plus, au demeurant...Notons que nombreux étaient les astrologues, anglais, américains, hollandais voire espagnols, présents dans la salle sinon sur l’estrade et curieusement il n’y avait guère d’étudiants alors que l’Université d’Amsterdam comporte un département d’études ésotériques, dirigé par Wouter Hanegraaf, qui ouvrit le Colloque. D’où ce que l’on pourrait appeler une rencontre entre astrologues et universitaires, certains étant d’ailleurs l’un et l’autre comme Nick Campion ou Robert Zoller, auteur d’un ouvrage sur les Parts Arabes, et d’ailleurs le rapport entre ces deux populations ne fut nullement absent des débats. Au vrai, une combinaison assez proche de celle qui devrait être la nôtre en novembre prochain et que nous espérons mieux maîtriser que ce fut le cas en Hollande, l’absence de réunions préparatoires pouvant d’ailleurs expliquer certains dérapages..
Le risque était grand de commettre des anachronismes : en effet, pour l’astrologue moderne se penchant sur le passé de l’astrologie, il est difficile d’admettre qu’une astrologie fondé sur des bases fausses puisse fonctionner. Or, le problème est récurrent notamment en raison d’une astronomie manquant souvent de précision et induisant l’astrologue d’autrefois en erreur, c’est le cas des conjonctions Jupiter-Saturne dont le cycle fut longtemps mal apprécié..
Un autre problème est celui du recours à une astronomie fictive ( dignités planétaires; décans, heures et jours planétaires etc) laquelle n’a pas été évacuée au sein de l’astrologie moderne, ce qui constitue également un anachronisme en sens inverse. Il ne faudrait pas en arriver à corriger le travail de l’astrologue d’antan pour l’aider, en quelque sorte, à améliorer ses performances.
Pour le britannique Nick Campion, l’interprétation d’un thème est comparable au fait d’apprendre à jouer du violon. Celui qui n’a pas appris à “lire” un thème serait dans la même situation que celui qui n’aurait pas appris à jouer du violon. Le problème, c’est que cet astrologue d’autrefois, si nous voulons le comprendre, nous pouvons l’aborder avec candeur ou avec scepticisme- croyait-il vraiment à ce qu’il faisait? - et il serait peut-être anachronique de l’imaginer aussi ingénu que l’astrologue d’aujourd’hui.....
Au coeur du débat, ce qui nous a le plus gêné, c’est l’assimilation Astrologie/Horoscopes comme si l’astrologie ne pouvait exister en dehors du thème astral. Il eut convenu de s’interroger notamment sur les raisons du déclin des horoscopes. Selon nous, le thème astral symbolise tout ce qui pèse sur l”individu, son environnement social. A partir du moment où cette pression sociale se modifie, que l’individu tend à se libérer d’un certain carcan, il est possible que cela ait enlevé de son sens au thème astral. Pour le belge Steven vanden Broecke, l’horoscope ne serait que le moyen logique pour un individu de se relier au cosmos. Or, il nous semble que les processus d’individuation, en règle générale, n’ont nullement besoin d’un tel formalisme. Ce qui pose problème avec l’horoscope, c’est la lourdeur du système. L’horoscope est un moment de l’astrologie et il vaudrait mieux distinguer sinon entre plusieurs astrologies existant simultanément, du moins entre plusieurs états successifs de l’astrologie.
Quel est donc le rôle de l’historien de l’astrologie et son apport face à l’astrologue lequel revendique le fait qu’il est le détenteur de ce que l’on pourrait appeler une certaine tradition orale ? Nous pensons que la pratique de l’astrologie ne contribue pas vraiment à former un sens sûr de la réflexion historique concernant la genèse de l’astrologie. L’Historien de l’astrologie ne peut pas faire l’économie d’un modèle de formation de l’astrologie, quand bien même aurait-il décidé de se concentrer sur une période tardive de la littérature astrologique, chose qui manque le plus souvent à l’astrologue ou plutôt qui ne fait l’objet d’aucun exposé un tant soit peu développé, le problème étant plutôt la coexistence de plusieurs grilles entre lesquelles l’astrologue a bien du mal à trancher, voulant le plus souvent le beurre et l’argent du beurre.
Il y a un regard propre à l’historien de l’astrologie, il importe qu’il souligne tous les syncrétismes qui peuvent le frapper, étant donné que l’astrologie ne cesse de cultiver les paradoxes. Ce serait donc ne pas faire honneur à l’astrologie que de négliger l’importance d’une telle production. En recensant l'extrême diversité des positionnements astrologiques, l’historien fait une œuvre bien plus féconde qu’en affirmant l’existence d’une quelconque homogénéité, qui est une vue de l’esprit..
Il convient tout de même d’éviter certaines naivetés.....C’est ainsi que K. Von Stuckrad reprocha à Robert Zoller de faire des spéculations sur la vie de l’astrologue danois H. Rantzau en lui faisant remarquer que c’était invérifiable donc infalsifiable puisque les événements ainsi supposés ne nous sont pas connus. Comme si le problème se situait là: la divination devient-elle scientifique quand elle vise juste?

Quelques mots sur la réunion en marge du Colloque d’Amsterdam

Dans notre discussion avec l’historienne anglo-argentine Amanda Phillimore, nous insistâmes sur le fait qu’en astrologie mondiale, l’épistémologie de l’Histoire est censée progresser tout autant que celle de l’Astronomie. Or, si l’on admet que l’astronomie ait progressé depuis le Moyen Age, il semble que la représentation de l’Histoire, quant à elle, n’ait guère évolué dans la pratique des astrologues, lesquels s’en tiennent aux formulations populaires.
Ce fut pour nous l’occasion de faire avec Theo Van Berkel le point sur nos recherches nostradamologiques. Dans la perspective du Colloque de Novembre, il semble que l’axe à considérer est celui qui touche à Nostradamus astrologue mais aussi et surtout le fait que cette dimension ait fini par être occultée par le phénomène centurique, lequel ne touche qu’accessoirement à l’astrologie. C’est dans les épîtres à César et à Henri II que les références astrologiques sont les plus explicites encore que noyées parmi des considérations d’un autre type. Pour notre part, nous déterminons trois étapes: 1° le Nostradamus astrologue, mettant des quatrains dans ses almanachs, 2° le Nostradamus supposé éditeur et commentateur de prophéties versifiées couvrant des périodes bien antérieures à son époque, et nullement censées être de sa plume, retrouvées dans son cabinet à sa mort et 3° le Nostradamus prophète et dont les Centuries qui sont désormais présentées comme son oeuvre stricto sensu, seront éditées et commentées pendant des siècles, la dimension astrologique finissant par être réduite à la portion congrue. C’est précisément à Amsterdam que l’édition de 1668 des Centuries fut publiée dont on peut dire qu’elle est fondatrice pour les trois siècles qui suivirent et que l’on peut ainsi parler des études nostradamiques pré-amsterdamiennes, étant donné qu’avant cette date, on a cent ans de préhistoire, exigeant une méthodologie bien différente de celle qui suivra cette date. Ajoutons qu’il nous apparaît que les études nostradamiques constituent un modèle à suivre pour l’Histoire de l’astrologie.


Réunion du 29 juillet, à la Providence

A notre retour des Pays Bas, nous avions une dernière réunion préparatoire pour le mois de juillet à animer, et qui regroupa Chantal Depoux, Véronique Glorieux, Roger Héquet, Didier Lustig et Camille Traian, à notre siège social, à la Bibliotheca Hermetica, rue de la Providence.
Comme nous l’avons noté dans notre réponse à Daniel Cobbi, nous sommes de plus en plus frappés par les contradictions qui jalonnent le discours de nombre d’astrologues. C’est ainsi que Roger Héquet laisse entendre que les astrologues d’antan, du fait qu’ils ignoraient les nouvelles planètes ne pouvaient pas faire du bon travail mais cela ne l’empêche pas de reprendre à son compte la tradition astrologique notamment des maisons et des maîtrises alors que l’on voit mal comment celle-ci pourrait être valable avec tant de lacunes d’ordre astronomique, en termes d’aspects notamment. . De même R. H. déclare-t-il ne pas accepter d’orbes mais en même temps il s’appuie essentiellement sur des cartes du ciel lesquelles sont censées annoncer des situations sur de nombreuses années et pas seulement au moment de l’érection du thème, est-ce que les progressions qu’il utilise; se refusant aux transits, ne constituent pas des sortes d’orbe?.Bien plus, en refusant une orbe aux aspects, Hequet veut formaliser à l’extrême, en le modélisant, le comportement des individus. Les progressions dont se sert Héquet ne correspondent pas à une époque où les astrologues ne parvenaient pas à connaître la position des astres longtemps à l’avance alors que le thème relevait d’une observation immédiate à partir de laquelle il suffisait d’extrapoler à court terme et non à long terme, ce qui permettait d’éviter les distorsions qui n’auraient pas manqué de se produire. C’est bel et bien une application du principe d’analogie générateur de constructions fictives. Les directions étaient des mouvements fictifs qui n’ont plus leur raison d’être de nos jours. Syncrétisme qui récupère, sans distinction, tout ce qui est d’ordre astrologique.
Autour de Chantal Depoux, qui faisait sa première apparition dans nos réunions mais qui avait enseigné plusieurs années à la fin des années 80 au Centre Providence, la consultation était à l’ordre du jour, dans le cadre de la commission “Astrologie et Société”, à savoir comment l’astrologie est perçue par la clientèle de l’astrologue, quel regard jette-t-on donc sur l’astrologie, en termes de “fascination et de rejet”, pour reprendre la formule d’Elizabeth Teissier, dans l’intitulé de sa thèse de sociologie? Les astrologues savent-ils en quoi leur savoir fait problème non pas tant pour ceux qui vont les consulter mais pour ceux qui s’informent de la nature de ce savoir, au travers notamment de la littérature astrologique? Il convient en effet de distinguer le rapport à l’astrologue quand on est en phase de consultation et le rapport à l’astrologie quand on est en phase d’apprentissage. L’astrologue, en effet, à travers sa personne, parvient à unifier l’astrologie tandis que l’enseignant a bien du mal à présenter celle-ci comme un ensemble homogène, encore que pour certains élèves ou lecteurs, cette hétérogénéité ne soit pas perçue comme telle et en ce sens on se demandera si l’astrologie n’est pas une contre-culture transgressant certains tabous de la rationalité concernant l’incompatibilité des propos...
Chantal Depoux, disciple du regretté Philippe Granger, reconnaît qu’il y a une grande part d’imaginaire dans le rapport du client à l’astrologie personnifiée par l’astrologue, supposé savoir; mais en même temps elle n’en va pas jusqu’à nier que l’astrologie accède à une réalité objective;. elle résiste à l’idée que l’astrologie ne soit qu’un fantasme. Mais elle se refuse aussi à se mettre trop la pression comme aurait tendance à le faire Roger Héquet, lequel s’impose une discipline de travail draconienne et génératrice selon nous d’un certain stress de par son exigence de précision dans la datation des événements, au lieu d’admettre qu’un processus a besoin de temps pour se déployer tout comme un galet lancé dans l’eau n’agit pas uniquement au point d’impact mais a des effets qui peuvent s’étendre dans le temps et dans l’espace et qui sont la résultante du premier impact.. Ne faut-il pas laisser à l’astrologue mais aussi à son client une certaine marge de manoeuvre? Cela dit, il est possible que certains clients n’”accrochent” à l’astrologie que sous une forme particulièrement “sévère” et “stricte”, condition de leur transfert, de façon enfin à parvenir à une relation normale autrement jugée hors de portée. Mais on ne saurait minimiser le fait que toute description est une prescription et que l’astrologue, par le biais de la prévision, est censé induire une action chez son client, lui fixer un certain calendrier, tant d’ailleurs pour l’avenir que pour le passé encore que l’on puisse se demander si le discours de l’astrologue sur le passé prend les mêmes formes que celui qu’il tient sur le passé, ce qui est certain c’est que le client ne l’entendra pas de la même façon...En tout état de cause, la demande explicite n’est-elle pas un prétexte mais dans ce cas ne convient-il pas d’en tirer les conséquences? Il est possible que l’idée même de prévision soit quelque part problématique et soit susceptible de changer de nature en cours de “traitement”: qu’est-ce à dire en effet que notre avenir soit fixé à l’avance, à quel besoin une telle croyance répond-elle? Est-ce une façon de se déculpabiliser, d’évacuer l’idée de faute?
En tout cas, la demande d’astrologie est spécifique, quand bien même les questions posées seraient les mêmes qu’auprès d’autres consultants. Pour notre part, nous proposons d’étudier la dimension pathologique de la demande d’astrologie et notamment les raisons d’une attente que nous qualifierons d’aseptisée, sans affect, comme le souhaite Roger Héquet. Jusqu’à quel point l’astrologue doit-il s’identifier aux représentations que son client se fait de l’astrologie et que peut-il apporter réellement de son côté, dans les termes de l’échange.? Une autre question est celle des raisons qui amènent certains à aller vers l’astrologie et d’autres à la fuir: qu’est-ce que cela nous enseigne sur la structure de la société.? Il semble que le client type de l’astrologue ait un problème d’écoute tant de lui-même que d’autrui, il cherche donc une issue pour débloquer une situation, en recourant à des moyens alternatifs.
Encore une fois, ce qui nous frappe dans le discours des astrologues, c’est la très grande difficulté à trancher entre plusieurs modèles, ce qui nous paraît une marque de sa féminisation. L’approche féminine accepte ainsi à la fois l’instrumentalisation du monde par les sociétés humaines par rapport à leurs besoins et à la fois ne refuse pas que les significations des planètes correspondent à une réalité intrinsèque qui serait la leur. On est dans le “et pourquoi pas?” et le “pas seulement”. comme si la fonction de tri n’était pas à l’oeuvre. Un tel syncrétisme intellectuel a des effets pervers: il ne sert à rien de préciser ses arguments puisque l’on accepte deux thèses opposées. De même, bien des astrologues ont du mal à percevoir l’existence de plusieurs astrologies qui ont fini par se mélanger et donc à se donner les moyens de remonter dans le passé, puisqu’ils ne perçoivent pas les lignes de clivage. L’approche féminine est marquée par l’ouverture aux représentations les plus contradictoires, dans la mesure où biologiquement, elle implique des croisements lors de la procréation, lesquels croisements débouchent sur un être à part entière. Donc pourquoi n’en serait-il pas de même sur le plan des idées? En outre, il y a une tendance du féminin à intégrer les valeurs de l’autre, d’où notamment la revendication d’une part masculine (animus) chez la femme; il nous semble que cela finit par une autre conception de l’altérité, l’autre n’étant plus perçu comme différent mais comme un élément à imiter ou à intégrer en nous-mêmes. Ne retrouve-t-on pas dans le thème astral, cette présence de l’autre et qui fait du thème un microcosme qui se suffirait à lui-même?
L’astrologie est-elle une culture ou un savoir et si elle est culture, a-t-elle besoin de prouver sa validité, ne lui suffit-elle pas d’être un langage partagé par une communauté? Là encore, aucun choix n’est fait entre diverses options, d’où des formulations toujours quelque peu exorbitantes, susceptibles de provoquer le rejet de la part de ceux qui sont allergiques au syncrétisme intellectuel où l’on trouve tout et son contraire. Grande difficulté, donc, pour l’astrologie à éliminer quoi que ce soit, du moment que cela existe et que cela parle grosso modo de la même chose. A force de devenir l’autre - et l’astrologue ne se prive pas d’aller sur les plates bandes de la médecine, de la politique ou de la psychanalyse - son rapport à l’autre ne peut qu’en souffrir.
L’astrologie est-elle au service de l’individualisme? On pourrait le croire au regard du thème astral mais nous avons montré qu’à l’origine, il s’agissait d’une organisation sociale, que le rapport aux astres était le fait de chacun et pas seulement de l’astrologue. Il y a donc eu une dérive dont il conviendrait de saisir la portée et qui correspond à une deuxième “vie” –un deuxième souffle - de l’astrologie. Le problème, c’est que c’est probablement le premier état de l’astrologie qui est le plus prégnant. Seule la « magie » de la consultation permet à cette astrologie n°2 d’exister alors que l’astrologie n°1 est inscrite dans notre Inconscient collectif et n’a pas besoin des astrologues pour se manifester. En fait, il y aurait eu une hypertrophie des modes d’application de l’astrologie aux cas individuels, générant de nouvelles techniques, qui seraient autant de métastases. La typologie planétaire n’a pas en soi vocation prévisionnelle, elle est un découpage totémique des fonctions sociales, comme le mettent en évidence les travaux de Gauquelin.(1929-1991). Il s’agit de comprendre que le pluralisme dans le temps peut s’articuler sur un seul vecteur, ce qui signifie qu’une seule planète peut suffire aux besoins des sociétés, dès lors que son parcours est subdivisé. Il conviendrait donc de ne pas confondre les outils caractérologiques et les outils prédictifs.
Ce qui nous semble être la grande faiblesse, le talon d’Achille, de la pensée astrologique contemporaine serait sa grande difficulté à faire des choix, ce qui tend à la rendre pléthorique mais aussi quelque part schizophrénique. Il importe de déterminer des critères permettant de mener un raisonnement en vue de conserver ou d’éliminer telle hypothèse. D’où le manque chronique de tonus dans les échanges entre astrologues, chacun restant sur ses positions ou acceptant en vrac tous les discours, en se disant que le seul critère de sélection est la pratique...En outre, certains sont persuadés que le passé ne nous est pas accessible, qu’il s’agit d’une dimension qui nous échappe et dont on peut tout affirmer, impunément et de façon non falsifiable.

Le jeu de l’Eté

Appliquant les méthodes développées dans le champ nostradamique, nous pensons faire prévaloir l’importance des argumentations entre plusieurs thèses, en demandant aux et aux autres de choisir et d’expliciter leurs choix. Nous avons déjà signalé que beaucoup d’astrologues se refusaient précisément à trancher et considèrent comme un moindre mal le fait de faire cohabiter les conceptions les plus antagonistes. Nous donnerons dans cet esprit à méditer, en vue de notre Colloque de novembre, les réflexions suivantes en attendant que certains nous répondent d’une façon ou d’une autre.
On sait que plusieurs théories sont en présence concernant l’origine de l’astrologie. Il y a ceux qui soutiennent que les astres constituent un environnement cosmique qui a fini par être déchiffré. Pour notre part, nous pensons que les astres ont reçu des significations de la part des hommes et qu’ils ne constituent absolument pas, en tout cas au départ, un processus qui agirait à l’insu des hommes ou en dehors des hommes; A l’appui de notre thèse, le fait que l’astrologie telle que nous la connaissons prend en considération des intervalles particuliers et parfaitement arbitraires entre les astres, appelés comme chacun sait “aspects” et qu’elle découpe la course des astres en un certain nombre de secteurs tout aussi arbitrairement découpés. Notre raisonnement est le suivant : si les astres agissaient par eux -mêmes et si leurs significations n’étaient pas simplement le reflet du rayonnement intellectuel de l’Humanité, ils ne se conformeraient certainement pas à une méta-astronomie, disposant à sa façon les astres selon un certain nombre de repères abstraits et fictifs; bien plus probablement, les astres, selon la thèse que nous réfutons, agiraient de par leur plus ou moins grande proximité par rapport à la Terre, critère qui, au demeurant, n’est généralement pas pris en compte par la pratique astrologique ou qui en tout cas est mêlé à bien d’autres. Si, par exemple, on privilégie l’aspect de carré/quadrature pour déterminer les phases d’un cycle entre deux astres, il nous semble assez évident qu’ une telle représentation est tout ce qu’il y a d’artificiel, à l’échelle du cosmos. Affirmer cela ne conduit nullement à rejeter l’astrologie mais à souligner le fait qu’à l’origine les hommes ont assigné des rôles aux planètes au regard de leurs besoins, en fixant des découpages de façon à structurer le temps cosmique, étant donné qu’un cercle n’a a priori ni début ni fin. C’est dire que toute forme de balisage est une invention des hommes (cf “Pseudo and metaastronomical representations in the astrological interpretation of horoscopes”, Encyclopaedia Hermetica, rubrique astrologica). Ce faisant, les hommes se sont auto-conditionné à se conformer à de tels découpages et ce processus a fini par basculer vers des automatismes progressivement devenant inconscients. L’astrologie, par conséquent, serait née de l’ingéniosité des hommes non pas du fait de leur aptitude à démêler l’écheveau des facteurs jouant un rôle mais plus simplement en ce que cette ingéniosité aurait surtout consisté à déterminer certaines configurations astrales et à polariser l’activité des hommes par rapport à celles-ci. Là dessus vient se greffer le débat sur la place à accorder à des astres au delà de Saturne qui ne sont connus que depuis peu et n’ont pas accompagné l’Humanité au cours de sa très longue Histoire. En effet, s’intéresser aux transsaturniennes, c’est ipso facto adopter, nous semble-t-il la thèse environnementale que nous rejetons. D’aucuns voudraient que les astres constituent d’entrée de jeu un système mythologique, mais on leur rappellera que le panthéon ne correspondait qu’incidemment aux planètes et que nombre de dieux ne se virent attribuer aucun astre avant le XIXe siècle, Uranus découvert en 1781 ayant d’abord pris le nom de son “inventeur”, William Herschel.(1738-1822)

J.H 31 Juillet 2004
http://ramkat.free.fr/

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Ma réponse:

Les astrologues sont confrontés à trois défis à gérer : le Ciel, l’Histoire, les Hommes.
Il y a deux réponses : celle qui refuse les limites et celle qui pose des bornes au champ de l’astrologie.


Je serais peut être ici plus "modeste" que vous Monsieur Halbronn. Pour une fois… J'en arrive à penser que "nous" n'aurions, astrologues, "que" deux défis à relever plus qu'à gérer encore: le Ciel et l'Homme, ou les hommes par extension.

Je pense l'Histoire déjà trop "culturée", interprétée, "hantée" déjà du complexe humain, pour ainsi être ou devenir une "condition" à l'astrologie, son esprit, ses principes, sa finalité.

Il m'apparait que l'Histoire participe déjà d'une interprétation du monde, continue à participer à une vision Politique du monde, parfois politicienne. Une Histoire qui participe encore, comme la sociologie, la psychologie, la philosophie, à l'élaboration d'un schéma structurel "raisonnable", "sensé", du monde comme de Soi. Une "projection" humaine.

Une Histoire qui serait ainsi de l'ordre du "relatif" quand le "signe" astrologique, plus que son langage encore à élaborer de manière stricte, serait du ressors d'un absolu mathématique.

Sans doute alors ce signe astrologique ne serait pas, en aucun moment, accompagné d'autre sens que celui de sa chronologie. D'un "Ici et maintenant" absolu.
Tout autre sens lui sera offert dans un accompagnement humain, en réaction.

Qu'il nous faille, pour rendre intelligible ce "signe" à nos structures mentales et psychologiques, pour même qu'il nous devienne utile, l'"habiller", le faire accompagner de ce sens, qu'il soit spirituel, philosophique, psychanalytique, raisonnable ou historique, très bien, mais il est en ACB considéré dans le signe astrologique, sa finalité objective, sa "fin" mathématique, "sans âme" mais au Principe strict.
Une Puissance à la finalité brute qui s'imposera aux "moyens" humains. A ces besoins de compréhension, de maîtrise mentale. Une " Volonté de Puissance vers"… chère à Nietzsche et dont les buts dépasseraient largement les champs de notre conscience. Gagner le combat "du Vivant". De son vivant. Semblable combat du vivant en Soi comme dans tout l'univers.

L'astrologie nous donnerait à observer la coïncidence d'un temps, d'un idéal mathématique qui nous habite, avec la "nécessité" que nous aurions d'"être", de devenir, d'exister. L'existence comme prolongement énergétique à cet "être", un support à notre équilibre mental, pavée de toutes nos "bonnes intentions", nos "bonne raisons", fait d'une succession de "bulles", de formes projetée d'une formidable énergie contenue en chacune de nos cellules. Quelques moyens d'acheminer une "fin" brute qui se "fichera" pas mal de ce que nous aurions "mis en place" pour l'exister. Nous évitant ainsi quelques schizophrénies chroniques à notre approche de Soi et du monde.
L'astrologie comme Fin "obligée" et non comme Moyens. Ces derniers nous appartiennent. Appartiennent à notre raison, nos consciences limitées de ce formidable combat qui nous habite et habite le monde.

Ce qui nous frappe, c’est que les tentatives pour endiguer l’astrologie aient en grande partie échoué, comme si l’astrologie n’était pas capable de se centrer, comme si elle voulait, de façon boulimique, s’approprier le monde, sans critère et sans limite.
L’urgence d’une réforme de l’astrologie nous semble flagrante, celle d’une cure d’amaigrissement, d’un régime assez rigoureux.


Une cure d'amaigrissement ? Quand l'astrologie est déjà un corps rachitique de son peu d'efficacité, de cohérence, de sérieux souvent. Voyez le "poids" de la biologie, de la physique, de la mathématique ,sur la lecture que nous avons de nous même et du monde qui nous entoure.

S'approprier le monde, sans critère ni limite ? Mais je pense à ce qu'est l'Astrologie, plutôt à ce qu'elle serait si… elle fonctionnait exactement, systématiquement, comme on l'attend d'une science. Une science de l'action de Soi autant que de la Connaissance de Soi. Ce qu'il faudra bien qu'elle soi. Histoire déjà que nous ressemblions un peu plus à cet Etre Philosophique cher à notre siècle des "lumières". Et la Philosophie s'articule autour de ces deux axes d'action et de connaissance. Une science qui aura parfaitement sue ces cinquante dernières années s'approprier "l'espace humain" avec une astro-psychologie devenue performante et efficace, mais qui se devrait à présent sans doute de s'approprier son "temps". D'ainsi toujours plus "justement" coller à la réalité humaine qui fera véritablement de cet Homme un "espace-temps-sujet".

Cette science serait extra-ordinaire. Une de ces sciences qu'on nommait "magiques" à une autre époque parce qu'elle se devait de considérer toutes les dimensions du vivant.

L'astrologie qui me préoccupe concerne certainement plus le "Vivant" que l'individu qui lui donne conscience mais quel magnifique support de ce vivant dans cette condition humaine !

Je n'ai jamais cesser de rêver à l'astrologie comme on imagine une science absolue. Sinon de quelque absolu. Quand bien même celui ci serait mathématique, une équation radicale..

Alors la limiter dans ses possibles quand elle en est restée à des balbutiements ?

S'offusque t'on lorsque après avoir demandé le champs des possibles de la biologie, de la physique, un chercheur vous dit qu'il n'en sait rien, que tout est possible ?

Devons nous à ce point ôter à l'astrologie, à son Principe déjà, ce champs de ses possibles sous prétexte qu'avec ce peu de son savoir encore nous ne savons pas, n'avons pas su la faire la faire fonctionner telle qu'elle se devait, j'en suis certain pour beaucoup d'astrologue praticiens, de fonctionner dans nos esprits de chercheur aux premiers abords de notre recherche d'elle ?

Je prétends ainsi à l'astrologie un champs des possibles grandiose. A nous de le vérifier. De l'expérimenter. De la concevoir en nous appuyant bien sur et oh comment, avec conviction, sur cette "Tradition", cette connaissance empirique, qu'accompagnait sans doute quelques inconscients.. ce "savoir qui ne sait pas", mais aussi en faisant en sorte d'enfin dépasser cette "Tradition" qui sera devenue une tradition, presque une habitude.

Nous en sommes ici…. Nous voyons le résultat… Muni de nos connaissances et de celles de spécialistes de chacune de nos sciences allons maintenant plus loin. Et jusqu'aux trans-saturnienne puisqu'elles sont.
La complexité humaine moderne, consciente comme inconsciente, celle de son existence même, a bien besoin d'autres points de repères, d'autres éclairages qu'il fut nécessaire il y a encore 150 ans. Expérimentons !
En sachant bien évidemment nous séparer, avec objectivité, de ce qui ne "fonctionne" pas. En considération, encore une fois, de toutes les dimensions de l'Homme, de son espace psychique et de son temps déjà, qui lui offriront un "ici et maintenant" objectif, une réalité humaine individuelle et .. mesurable. Ainsi de toutes les réalités.


Roger Hequet, la cinquantaine, fait partie de ceux qui exigent beaucoup de l’astrologie et peut-être trop; il est en tout cas aux antipodes de l’astrologie humaniste et de l’astrologie conditionaliste, qu’il trouve probablement trop “molles” et vagues.

Il ne sera jamais inscrit sur le fronton de "mon" astrologie : " Ca m'suffit", c'est exact.

La vision "humaniste" ou conditionnaliste des choses nous la pensons trop "confortablement", intellectuellement, installée sans doute oui….
Je ne conçois la liberté humaine que d'accompagnement, d'adaptation, à son Intérêt Premier. Cosmo-génétique.
Un patrimoine humain que se partagera la biologie et l'astrologie si cette dernière le décrira dans une lecture "finalisée".

Liberté d'accompagnement: je me casse la figure, je n'ai pas choisi, mais maintenant il m'appartient, c'est vrai, de me relever en pleurnichant ou en pensant qu'il me faudra désormais faire plus attention. En me questionnant déjà sur les causes immédiates de ma chute. Et ainsi toute notre existence. C'est non seulement ainsi que je pense mais c'est aussi ainsi qu' expérimente la "chose" l'astro-chronobiologie. Nous apprenons d'expérience et n'avons aucune maîtrise sur la chronologie et la teneur avec laquelle cette "expérimentation" de l'existence se fera. Nous ne sommes "que" des "réactifs".
Dés lors en effet l'astro-chronobiologie fait figure d'épouvantail.

Mais où donc se situe notre libre arbitre ? Nous sommes déterminés de notre couple et de ce qui, en Soi, l’aura « provoqué » et le fera plus ou moins bien perdurer, déterminés de la Présence de nos enfants, de celle de nos voisins, de l’exigence à être de chacun de nos semblables rencontrés. Déterminés socialement , culturellement, économiquement, mais bien sur, et toujours, nous « acceptons » plus ou moins « heureusement » de l’être et jusqu’à l’oublier, pour quelque nécessité et raisons…
Ne croyons pas qu’un quelconque déterminisme cosmo-génétique, astrologique pour faire court, aurait lui, de son coté, forme d’extra-ordinaire. De monstruosité. De façon semblable il empruntera, il emprunte, la voie de la nécessité et de la raison. De la logique. De « notre » logique. C’est dés lors raisonnablement que nous existons déjà de ce déterminisme. Rien qui ne nous choque la plupart du temps de celui ci dans nos « ici et maintenant ». Tout nous pousse, tout nous entraîne, et jusqu’à notre raison et intelligence, vers ce dont nous sommes faits, vers ce que nous sommes destinés à être, à devenir. Sans heurt à notre nature puisque c’est elle même qui porte une destinée qui lui « correspondra » idéalement alors. Puisqu’elle même sera celle ci.

Il ressort encore de ces "écoles" et théories que l'astrologie ne sert à rien d'autre qu'à être un support supplémentaire, presque quelconque, à d'autres "intérêts" intellectuels: une spiritualité qui se vivra parfaitement sans l'aide de l'astrologie, une névrose qui saura se faire accompagner d'autres moyens thérapeutiques, un "humanisme" un peu trop "occidentalisé", "confortable", politique, etc.…

On peut dire qu’il aborde, avec son ACB (Astrochronobiologie), l’astrologie mondiale avec les outils de l’astrologie individuelle, c’est à dire en dressant des thèmes pour des dates et des lieux précis, plutôt que de considérer les grands cycles planétaires. Ainsi, préférera-t-il fixer des moments cruciaux plutôt que des phases, des périodes.

Si effectivement l'ACB utilise les outils traditionnels d'une astrologie individuelle pour "suivre" le monde, le plus précisément puisqu'à la journée, il est parfaitement possible à l'astro-chronobiologie d'extraire d'un Graphe dit mathématique, les "signes" astrologiques significatifs pour de longues périodes, sinon même d'une ère. De l'heure au millénaires.
Le manque de temps m'aura empêché d'explorer justement ces grands axes mondiaux, ces périodes mondiales qui sont si chères à l'historien que vous êtes Monsieur Halbronn.

Mais aussi tant et tant à comprendre de notre monde actuel, à suivre, à questionner, à expérimenter, peut être un jour à prévenir… quelque part.. N'est ce pas aussi une raison d'être de l'astrologie de nous donner à prévenir ? D'être utile à l'expression de notre vivant.
Qu'il soit alors donné à nos fonctionnements d'adaptation de toujours mieux fonctionner, plus raisonnablement. Idéalement. Au nom d'un "ordre", un "sens", humano-cosmo-biologique qui vaut sans doute bien autrement que celui des intérêts pétroliers.

Et quand bien même nous n'aurions que peu de marge de manœuvre dans un déterminisme quasi absolu, en Soi, de Soi, de sa dimension astrologique, je pense la liberté humaine dans ses possibilités de "déplacer" la finalité à ce déterminisme.
Cette liberté plongerait ses possibles dans l'analogie des mondes sectoriels. Les maisons astrologique. Véritables portes ouvrant sur un choix des possibles dans ce "déplacement" d'une "forme" à une autre de "substitution"…

Hequet nous parle d’aspects exacts et non larges alors que par ailleurs les choses dans le monde suivent une progression, se développent, se déploient.

Hum, en sommes nous encore à "mesurer" les saisons Monsieur Halbronn… Je plaisante en me souvenant d'une de vos réflexions à Chantal DEPOUX présente à notre réunion.
Demandons nous plus sérieusement si l'existence de certains de nos consultants leur laisse autant de "temps au temps" ? Et pourquoi d'ailleurs laisser ce temps au temps quand nous n'en avons que si peu et que déjà nous comptons chacun de nos pas qui devront nous emmener au terme ? Chaque jour est un jour nouveau de prolongements, de transformations, de formes nouvelles. Le regard de l'historien que de ne vouloir observer du vivant que ses grands mouvements collectifs ? La révolution française ne s'est certainement pas faites en un jour, ni en 1789, spontanément, mais plus vraisemblablement aura t'elle été issue, l'issue, d'une succession de personnages particuliers, de jours, d'instants, particuliers, qui eux mêmes auront été formateurs d'années particulières… qui pas à pas auront tissée une logique, une raison, historique. Qui en fera alors une nécessité. Nécessité qui, bien évidemment aussi, sera décelable dans sa pleine expression, pour l'année 1789. D'une autre force de projection qui nous en donnera la possibilité.
Chaque jour serait ainsi non seulement à mesurer mais à comprendre, à accompagner, à prolonger, sur le support astrologique. Chaque jour ainsi nous allons au devant de ce qui nous attend "brutalement" et les conditions de ce qui sera confrontation entre cette finalité et nos attentes humaines se comprendront, se prépareront, de chacun de nos jours. De chacun des éléments qui feront l'ensemble que nous auront "conscientisé" en finalité.
Pour la "petite histoire", je ne suis pas certain que la vie d'un gagnant au loto d'un million d'euros n'ai pas strictement changée à l'exact instant où il aura "remarqué", Vendredi à 20h45, qu'il avait gagné. Point d'orbe ici je vous assure…. Entre "sa veille" qui lui faisait craindre pour sa pleine sécurité et ce jour, cet Instant, qui lui offre de devenir plus confortablement quel point commun ? Pourra t'on ainsi englober dans un même "signe" ces deux "existences" aussi différentes, une qui se termine, une qui s'est à ce point transformée qu'elle semblera commencer ? L'important ne sera pas même uniquement celui du "signe" ou de la signature du "Fait". En ce signe, cet aspect, ce complexe, serait contenu la "finalité", au terme des transformations qui lui feront suite, à ce fait.
Je ne suis pas encore certain non plus que les habitants de Bagdad, de Tel Aviv ou de Ramallah, ne sanctifient pas quelque part chaque jour passé sans attentat meurtrier. Point d'orbe ici aussi pour ceux ci. Hier 20 morts dans un bus, aujourd'hui un peu de paix… L'astrologie ne ferait ainsi aucune différence entre ces deux jours ? Ces deux réalités successives ?

Comme en ACB mondiale, certaines possibilités techniques du système offrent d'extraire des potentialités individuelles sur de longs mois ou plusieurs années mais l'"urgence" du jour et de son lendemain est aussi quelque part devenue de notre monde.

Pour lui, l’accent mis sur le thème confirmerait symboliquement l’importance du biologique, de l’intérieur et limiterait en quelque sorte la part de l’astronomique, de l’extérieur.

Comme théorise la Tradition: "Ce qui est en haut est égale à ce qui est en bas"… Le plus "grand" comme le plus "petit"… Il y a déjà quelques années qu'avec l'avance de la biologie ce "plus bas", ce "plus petit", n'est plus l'Individu comme ensemble mais est sa biologie, ses gènes. L'endroit de son énergie "primale".

Dés lors l'ACB "s'adapte" sans doute en pensant que l'immensément grand cosmologique est égale à l'infiniment petit qu'est notre cellule. C'est dans cette cellule que le systéme placera, en son centre, la carte du ciel chère à nos pratiques. Schéma structurel encore primitif bien sur mais autant que peut l'être celui d'électrons tournant autour d'un noyau atomique. Nous serions composés d'elle. Nous serions elle, elle serait nous… A chacun de ses "pas" serait un des miens… Avec peut être un objectif à notre portée au moins: En conscience, faire coïncider notre temps et notre espace. Idéalement.
Nous portons dans notre génétique ce que l'ACB nomme un « idéal », les possibilités d’un « synchronisme » parfait entre ce que « nous veut » le ciel et ce que nous souhaitons profondément, abruptement, être. Et tout ce qui entrera, tous ceux qui entreront, dans notre sphère d’influence, notre espace vitale, en vertu d’un Principe premier, tendra, tendront, à nous conduire, à nous pousser et attirer, à celui ci. Plus ou moins aisément ou violemment.
Idéal que nous pouvons bien sur, c’est peu de parler alors de cette liberté ci, gâcher ou au contraire magnifier dans sa texture, au moyen toujours de quelque attitudes « affectives », humaines… trop humaines parfois : l’impatience pour le moins, la faiblesse ou la lâcheté, bien sur l’ignorance pour une grande part, mais aussi l’amour et la compassion. La confiance.
Mais en marge pourrait on dire de cet état de Soi, le fait, la situation, astrologiquement « attendus » pour tel ou tel jour, sera effectivement au rendez vous, abordée de quelque raison, entraînée de quelques nécessités et personne n’y échapperait qui même, de ses « petits bras musclés"
Dernière modification par roger Hequet le 01 août 2004, 22:57, modifié 1 fois.

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#119

Message par roger Hequet » 01 août 2004, 22:50

(suite) ou partant d’une volonté humaine que nous connaissons trop bien pour en attendre à ce point, tenterait de changer la position natale d’un Pluton sur son thème d’une même façon qu’il ambitionnerait d’arrêter le temps.
Seulement, pour accompagner ce fait, cette situation, notre présence au monde reste essentielle pour faire en sorte que ce qui nous aura été « donné » de potentialité, de puissance, à être Soi, au bout du compte et pour n’avoir pas su ou pu être parfaitement celui ci, ne rende plus compte que partiellement, et proportionnellement à cette « inexactitude », de ce qu’elles nous « promettaient ». Idéal… Idée fondamentale et fondatrice de Soi. Sa « forme » première.
“Si le chaos ne “pensait pas”- nous dit Bernard EDELMAN ( Nietzsche : Un continent perdu Ed puf), s’il ne « créait » pas, s’il était composé de forces purement quantitatives, il n’y aurait ni devenir, ni éternel retour : à un état, succéderait mécaniquement un autre état, dans un mouvement éternel et vide. Mais le chaos « pense », le chaos « vit » dans ses propres forces, il « crée » avec ses propres forces. « Penser » au stade primitif (pré organique), c’est réaliser des formes . Comme dans les cristaux. En d’autres termes, le chaos « pense » par « forme», il construit son ordre dans des formes et le devenir lui même est une succession de « formes ».
Nous sommes issu de ce chaos…. De cette forme initiale en perpétuel devenir… D’abord celle ci n’aura probablement été qu’une ombre et jeu de contrastes sur quelque mur au devant de Soi comme en soi. En quelque « caverne », quelque crainte primitive, quelques ignorances « basiques » aussi.
Mais.. « Il n’y a pas de fait, rien que des interprétations » souligne Nietzsche.
Une Conscience des choses de Soi et déjà sa projection au delà. Une « attention » à l’existence de son vivant. Alors la forme se précise, se spécifie, se personnalise pour déborder son expression la plus simple, le « vivant primitif » qui nous habite dans ce qui serait encore une «soupe énergétique». Sans forme « durable », identifiable comme telle. Remarquable. Dieu, « lui même »,… est il écrit dans la Bible, « forma » le premier homme d’un peu de terre et d’un souffle….
Commençons par imaginer ce qui peut être au centre de notre carte du ciel… faisons rayonner vers l’extérieur de cette carte mille faisceaux de « lumière »…..Pour cela il suffira de laissez notre ordinateur tracer en ce centre et en couleurs tous les aspects possibles… en augmentant les orbes au maximum…. Observons cet amas d’énergie dessiné en ce centre, au centre de nous…. Cette énergie nous est vitale… Elle est l’expression « brute » de notre vivant. Contenue au plus profond et « lointain » des atomes qui nous composent elle passe d’abord par un premier filtre…. complexe…. qui attend le débordement de cette énergie … tout autour du cercle zodiacal…. : la structure de notre ciel, ses formes, forces et particularités propres…. chaque point à sa place, sa position en secteur et en signe, sa longitude…. Passant « devant » un Jupiter qui serait à 12°05 du Sagittaire et en V, la « lumière », l’énergie vitale, projetée du centre (de votre thème comme, en temps réel, du cœur de votre réalité génétique ), en prendra la « forme »…. comme l’éclat lumineux d’une bougie passant devant quelque autre réalité « formelle » projettera la forme de celle ci sur… le mur « noir de nos nuits blanches » dit le poète.
Un second « filtre » attend cette force brute… le codage de nos gènes…… Nos « formes » suivantes….. biologiques, physiologiques, physiques, ….
Cette énergie vitale, au centre de cette carte cosmo-biologique, mue certainement par ce que Nietzsche nomme « Volonté vers la puissance », tendra toujours à « déborder » l’extérieur du cercle zodiacal, pour toujours plus d’existence, de Durée, de Vivant, à l’image de l’univers…..
En finalité, ce que nous projetterons de Soi sera de l’existence, du « remarquable »… après encore devoir passer par quelques autres filtres secondaires…« culturels », sociaux,…
L’organisation psychologique et sociale de l’expression de sa « Volonté de puissance » propre.

Pour Roger Héquet, c’est l’individu qui prime et tout passe par son thème, quitte à le faire progresser selon telle ou telle technique de directions plutôt qu’en prenant en compte les transits.

Non pas par telle ou telle technique de direction. L'ACB est un complexe cohérent qui se suffit à lui même comme structure.

Il convient également de se demander quelle est l’importance du facteur féminin dans les orientations prises par l’astrologie.

Je vous suis parfaitement ici Monsieur Halbronn. Quand bien même, aussi, mon "image" déjà bien écornée s'en trouverait brûlée sur la place publique.
La "responsabilité" de la femme astrologue dans une astrologie "fouillie"… Dans laquelle se trouvent mêlés tout et son contraire… dans un soucis qui serait, féminin, spécifiquement, de ne rien rejeter de ce qui, pourquoi pas, pourrait très bien "fonctionner", en tous cas n'être qu'un "plus"… Obéissant ainsi à sa nature qui serait de "prendre" et de "composer" plutôt que de rejeter… Quitte à ce qu'à force de "prendre" et d'accepter de tout ce qui lui est proposé "pourvu que la paix régna", l'astrologie tant dans sa théorie que dans sa pratique, ne ressemble plus qu'à un jeu de société dont les règles seraient ainsi changées chaque lendemain de partie pourvu encore que le jeu continue de "divertir", au pire, sinon à servir, au mieux, quelque autres intérêts principaux, pouvant être parfaitement respectables, professionnels ou personnels, auprès desquels l'astrologie ne sera plus pourtant et de nouveau qu'un support de plus, en tous les cas dont la "vérité", l'efficacité propre, la logique, la cohérence, seraient secondaires face à quelques autres finalités dites plus "objectives".

Je me demande ainsi si, dans un choix qui serait de rejeter, soit la "cohérence" astrologique à sa disposition, soit celle de la psychanalyse, ce que ferait en finalité une astro-psychologue de l'Ecole de Philippe Granger, très sympathique et compétente dans son domaine, telle que Chantal Depoux ?

Assurément, mais je m'avance peut être, sa "raison" professionnelle (sa conscience ? ) lui donnerait à faire le choix de garder, tel que, la cohérence du savoir psychanalytique et de laisser tomber un matériau astrologique pouvant être un excellent support, dans ses conditions, mais qui, livré à lui même, non plus accompagnées des théories freudienne par exemple, ne saurait plus trop cacher son incohérence, ses imperfections fondamentales. Quelques inefficacités chroniques.
Il est certain ainsi qu'accompagné par un "mastodonte" tel que la psychanalyse on peut ne pas se sentir "menacer" dans son efficacité par les innombrables incohérences de l'astrologie actuelle. L'arbre qui cache la forêt le voila... Il en est autrement lorsque le praticien est astrologue, uniquement astrologue j'allais dire. Lorsque l'astrologie, de son Histoire à sa pleine pratique, est l'unique support à l'utilité professionnelle du pratiquant, à l'utilité de sa pratique tout simplement. De sa recherche.
Alors ? Responsabilité de la présence de plus en plus forte des femmes astrologues pour ce "magma" ?
Certainement déjà ne peut on nier effectivement la différence homme - femme dans la façon de percevoir, de "sentir", d'aborder, de "finaliser" en général. Alors bien sur cela devrait se faire "remarquer", aussi, dans les domaines de l'astrologie.
Le Congrès de Novembre accueillera, le Samedi 13 à 10h30, une commission: " Les femmes et l'astrologie" qui, peut être, abordera ce "problème", cette particularité au moins. Aussi sans doute, et je l'espère, elle abordera ce que les femmes astrologues apportent, offre, spécifiquement à l'astrologie.

Le paradoxe, c’est que plus l’astrologie se voudra totalisante et plus ses rapports avec d’autres savoirs seront difficiles: il nous semble en effet que les autres professions attendent de l’astrologie qu’elle connaisse ses limites pour lui faire une place.

S'il est parfaitement raisonnable et nécessaire de penser aux limites actuelles de l'astrologie, la pensée du chercheur que nous sommes ne s'intéressera à ces limites que dans l'objectif de les dépasser.
Je n'ai personnellement et modestement sans doute aucune envie que ces "autres savoirs" nous fassent une place avec une astrologie qui aura été pensée, à priori, raisonnable, ou plus raisonnable, "politiquement correcte", par des non-astrologues.
L'astrologie sera un jour "acceptée" comme science à part entière parce qu'elle démontrera sera mesurable enfin, expérimentale. Elle accompagnera ces "autres savoirs" comme un savoir elle même. Il ne s'agit pas de négocier avec la science un strapontin au nom d'une coupe de cheveux plus réglementaire, mais de proposer à cette science un matériau, une finalité, scientifique. Des résultats statistique au moins et déjà.

La psychologie fait déjà "une place" à l'astrologie, la sociologie aussi, l'histoire également… Qu'en retire l'astrologie ? Sinon de devoir toujours plus s'effacer, devenir raisonnable, façonnée, instrumentalisée, pour ne pas être purement éjecté même de son strapontin.

Or, le discours astrologique nous semble foncièrement exclure ce qui n’est pas lui-même, ce qui signifie qu’il n’a besoin d’aucun autre savoir pour appréhender le monde dans sa totalité.

Une collaboration entre différents savoirs est plus que nécessaire pour en effet prétendre à "coller" à la réalité pleine. Que puisse être donner à une tendance un sens objectif, raisonnable, la placer dans une continuité, un mouvement qui nous sera "logique".
Maintenant il ne faudrait pas qu'à l'inverse l'Autre se serve de l'astrologie que comme d'un support sans finalité propre. Un peu ce qui se passe en astrologie boursière où l'analyse est fondamentalement et essentiellement boursière, point, en donnant à l'astrologie un rôle de support original mais sans finalité propre qui ne serait pas d'abord issue d'une stricte analyse boursière. Là également nul besoin de l'astrologie pour boursicoter…

c’est une certaine difficulté à reconnaître ce qui n’est pas soi alors même que le monde semble très bien pouvoir se passer - excès inverse - de l’astrologie....

Hum je pense que le monde est astrologique sans le savoir, depuis son apparition… Un peu comme le héros de Molière… Mais ce qu'on ne sait pas en nous on fini toujours quand même par le projeter avant que de le raisonner éventuellement… J'apprends énormément sur les "raisons" d'une astrologie en lisant les travaux du mathématicien Jean Louis Krivine, de l'Université de Jussieu sur le "lambda calcul" qui unifie les mathématiques, l'informatique et le cerveau.

Ajoutons qu’il nous semble également devoir décider si l’astrologie doit s’aligner sur le savoir populaire ou sur un savoir plus sophistiqué.

Nous pourrions nous demander la même chose concernant la chimie ou la biologie, de la physique, n'importe quelle discipline technique et spécifique.
Le "questionnement consultant" est le plus souvent relativement simple, la réponse qui devra lui être donnée se devra d'être compréhensible aussi, clairement énoncée, sans plus d'ambiguïté, qui tiendra compte des limites actuelles à la pratique de cette science.
Maintenant qu'entre la question et la réponse le praticien, le technicien, passe par toute une complexité, une cohérence, que son expérience saura quelque peu maîtriser, ça ne regarde pas le questionneur. C'est ici affaire technique et le vivant, son existence, est assez complexe et riche de particularités pour ne pas sacrifier à le mesurer d'un bout de bâton trouvé et ramassé sur le chemin.
Demandons à un physicien de nous expliquer, techniquement, la fusion de l'atome et nous verrons si son discours ne nous apparaît pas trop complexe. Maintenant, comment au mieux traduire un complexe astrologique ? Le mettre certainement en "situation". Faire d'une "condition" astrologique une "situation" effective.
S'il est travaillé sur le graphe mathématique d'Israël et que pour demain il est extrait un Pluton, en VII, carré de Saturne, en X, qu'en déduira l'astrologue ? Que l'ensemble des objectifs d'Israël (pouvoir, maîtrise, en place), qui auront pour supports ces deux axes VII -I et X-IV du "législatif" et "exécutif" ce jour là, aura à "subir" cet aspect. Et ici qu'importe ce que comprendra cet ensemble: Une loi à voter au parlement, une consultation électorale.. etc.. Nous sommes ici dans ces secteurs pleinement dans l'analogique.
Qu'importe, la "chose" s'en trouvera malmenée dans les attentes de, celui ou "ce" qui est au commandes du pays. Qui en est "l'incarnation" temporelle. Point. Maintenant certainement que cette finalité du signe se traduira autrement plus "raisonnablement", intelligemment, d'une connaissance politique d'Israël, de son cheminement, de ses "attentes" et autres priorités. Ici la collaboration de l'historien et de l'astrologue sera des plus enrichissante .
Si l'astrologie a vocation à "signer" et explorer chaque dimension humaine, l'astrologue ne peut être lui à la fois physicien, psychanalyste, bouddhiste, musicien, politique, économiste, sociologue, historien… La collaboration entre ces différents savoirs, langages, objectifs, est bien sur alors plus que nécessaire pour que le politique puisse nous dise que pour demain se prépare un débat législatif important en Israël, qu'un projet de loi se devrait d'être voté qui impliquera la politique gouvernementale. Donnant ainsi à ce complexe astrologique "visage humain"…qu'il prenne tout "son" sens.
Pour qu'ainsi il soit possible à l'astrologue de finaliser la chose en considération de son savoir sur la fonction des intervenants à sa pratique spécifique.
Lors de mes rares consultations, préférant l'enseignement et la recherche, il sera prit la mesure "objective", raisonnable, de l'actualité du consultant. De son ou de ses "ici et maintenant" dans son existence. Ses attentes, ses priorité, propres. Actuelles. Une reconnaissance de l'"incarnation" des principes planétaires et énergétiques pratiqués en astrologie en et pour cette personne… Mettre le "savoir" astrologique, une "condition", en "situation.

Mais ce niveau de langage est scientifiquement très insuffisant et certains semblent s’en contenter, s’y complaire, même dans le champ de l’astrologie mondiale. Il nous semble, bien au contraire, que l’astrologie doive dialoguer avec des représentations sensiblement plus élaborées, d’où la nécessité de s’adresser à des spécialistes, au lieu de faire des sciences humaines au rabais

Certainement.

Car tel est bien ce qui distingue l’astrologue de terrain du véritable chercheur en astrologie, à savoir la fixation sur l’unicité de l’événement et de la personne sans se rendre compte que cela va carrément à l’encontre de la vocation de l’astrologie qui est de rapprocher ce qui peut paraître distinct et non pas de différencier à tout prix ce qui est semblable.

La personne ne nous apparaît pas si "unique" dans au moins son cheminement. Qu'elle particularise, humanise, emplie de culture, à outrance, ce cheminement et sa mécanique c'est un fait mais bon… Mesurer le monde n'est pas si différent de mesurer l'individu qui l'habite et le façonnera à son échelle. L'astrologie adaptera sa finalité. Plutôt ainsi que de travailler de concert avec un historien il le fera accompagné de l'individu concerné.

Un autre problème est celui du recours à une astronomie fictive ( dignités planétaires; décans, heures et jours planétaires etc.) laquelle n’a pas été évacuée au sein de l’astrologie moderne, ce qui constitue également un anachronisme en sens inverse. Il ne faudrait pas en arriver à corriger le travail de l’astrologue d’antan pour l’aider, en quelque sorte, à améliorer ses performances.

Les "choses" s'expérimentent. Pour quelques rares points fictifs et 4 astéroïdes utilisés par l'astro-chronobiologie, après des années d'observation et d'expérimentations, une dizaine ont été laissés pour compte comme non significatifs.

C’est ainsi que Roger Héquet laisse entendre que les astrologues d’antan, du fait qu’ils ignoraient les nouvelles planètes ne pouvaient pas faire du bon travail mais cela ne l’empêche pas de reprendre à son compte la tradition astrologique notamment des maisons et des maîtrises alors que l’on voit mal comment celle-ci pourrait être valable avec tant de lacunes d’ordre astronomique, en termes d’aspects notamment.

L'ignorance des nouvelles planètes par nos anciens n'est pas la cause à l'innéficacité de l'astrologie d'antant. Son utilisation des Transits en est une raison plus conséquente. Mais, plus grave certainement, il n'aura pas été tenu compte, parce qu'il n'était pas temps, d'autres compréhensions, d'autres savoirs justement. C'est ainsi qu'il nous apparaît que le prolongement actuel de la tradition astrologique se devra de tenir absolument compte de 4 axes, decritent au moyen de quatre "humiliations", par Science et Vie n°1013 de Février 2002:
" Après l’humiliation cosmologique de Galilée qui a chassé l’Homme du centre de l’univers, l’humiliation biologique de Darwin, qui l’a rejeté dans la même cour que les animaux, et l’humiliation psychologique de Freud, qui lui dénie la maîtrise consciente de ses actes, Jean Louis Krivine (le découvreur du lambda calcul ) nous inflige peut être une quatrième humiliation, neurologique cette fois : il assimile notre cerveau aux simples circuits électriques d’un ordinateur de bureau… Nous pensons avoir des pensées ; nous ne faisons que reproduire des calculs qui moulinent depuis des millions d’années. mais ces humiliations ne sont qu’apparentes. La dignité humaine n’est elle pas justement de perdre ses illusions ? »

Les progressions dont se sert Héquet ne correspondent pas à une époque où les astrologues ne parvenaient pas à connaître la position des astres longtemps à l’avance alors que le thème relevait d’une observation immédiate à partir de laquelle il suffisait d’extrapoler à court terme et non à long terme, ce qui permettait d’éviter les distorsions qui n’auraient pas manqué de se produire.

Rien ne se perd et tout se transforme. L'ACB considère ainsi que notre existence n'est que le prolongement à notre naissance, sa transformation pas à pas et sans cesse à partir d'un même "noyau", d'une même base cosmo-génétique qu'est la naissance au monde.
Il suffira ainsi à l'ACB de schématiser ce patrimoine en une "horloge" astrologique et de le faire progresser, se transformer, par le moyens de différentes forces à la même origine. Une origine, enfin, physique puisque la force dite de projection de base (TSV pour Temps Sidéral Vécu ) est de 24° par an, soit.. 3.57 mn par jour, le delta T entre le jour solaire vrai et le jour sidéral, appelé TS. Variation astro-physique qui serait contenu en chacune de nos cellules.

Ne faut-il pas laisser à l’astrologue mais aussi à son client une certaine marge de manœuvre ?

Il n'apparaît pas appartenir à l'astrologue de choisir le rythme avec lesquelles les échéances astrologique à venir adviendront pour quiconque. Ni de lui mentir. Même pour le "rassurer".

R.H 1/8/2004

roger Hequet
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Irak. Attentats. Mode d'emploi ACB

#120

Message par roger Hequet » 02 août 2004, 11:16

BAGDAD, 1er août (afp ) - Des explosions coordonnées ont frappé plusieurs églises dimanche à Bagdad et Mossoul (nord de l'Irak). C'est la première fois que la minorité chrétienne est prise pour cible par les insurgés depuis mars 2003.

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Le TSV du 1/8/2004 est de 224°50 pour 17h

La particularité de ces attentats est qu'ils ont visés spécifiquement des églises chrétiennes. Nous retrouvons cette particularité dans une présence soutenue, nous le verrons, du secteur V.

Aspects obtenus de cette projection:

- Pluton radical, à 0°31 Sagittaire, en IX-III, se place apres sa progression de 224°50, à 15°21 Cancer, en V-XI. Ainsi en sextile de la Lune noire vraie radicale, à 15°21 Taureau, en II-VIII. Orbe de 0°00

Un aspect plus indirect:

- Jupiter TSV est entré dans la journée en Lion, en V. Il se place en trigone du Soleil radical, en I-VII. Sachant que le Soleil TSV est lui en VIII-II.

Cet aspect isolé nous aurait sans doute induit en erreur. Dans le contexte il se fait mieux comprendre.

Souvenons nous de la présence systématique de l'axe des secteurs II-VIII dans de telles situations ainsi que celui des secteurs III-IX pour le "souffle" des explosions.

Avant que d'aller plus loin nous ferons un calendrier le plus précis possibles des prochains jours menaçants pour l'Irak. Il nous suffira de relever les impacts à venir qu auront l'axe II-VIII pour support.

--------------------------------------------------------------------------------

Nous commencerons par relever la position de chaque intervenant lié à cet axe en position radicale:

- L'axe lui même à 21°31 Bélier - Balance

- L'axe des Noeuds lunaires à 6°00 Taureau-Scorpion (en II-VIII)

- La Lune noire vraie à 15°21 Taureau (en II-VIII)

- La Part Fortuna à 2°45 Scorpion (en VIII-II)

--------------------------------------------------------------------------------

Maintenant la position des intervenants TSV (progressés) liés à cet axe II-VIII

- Le Soleil TSV, à 14°50 Scorpion (en VIII-II)

Il est entré en VIII depuis 11 mois et demi et y restera encore 4 mois
Il est en Scorpion depuis 7 mois 1/2 (14°50..)

- Saturne TSV, à 1°40 Scorpion (en VIII-II)

Il est entré en VIII depuis 5 mois et en Scorpion depuis 15 jours. Certainement le facteur principal à un durcissement de la violence.

- Mercure TSV, à 24°05 Balance (en VIII-II)

Il est en VIII depuis 1 mois 1/2. Encore en Balance. Il passera en Scorpion dans 3 mois pour certainement une étape nouvelle dans cette violence.

- L'axe AS-DS TSV, à 24°02 Balance-Bélier (en VIII-II)

Il suit de trés prés Mercure dans ses échéances

- Chiron TSV, à 7°34 Taureau (en II-VIII)

Il est en II depuis 8 mois.

- Le Vertex TSV enfin, à 5°45 Taureau (en II-VIII)

Entré en II depuis 7 mois

Autant de menaces potentielles.

Il n'y aura aucun attentat meurtrier à venir qui ne touchera un de ces intervenants. Précisemment, au jour exact et toujours avec moins de 4mn d'orbe, d'écart, dans l'aspect extrait de ce jour.

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Le TSV d'hier Dimanche 1/8/2004 était de 224°50 (17h). Il sera ainsi de:

2/8: 224°54
3/8: 224°58
4/8: 225°02 (changement de racine à surveiller)
5/8: 225°06

Etc...

Ainsi le Soleil TSV d'hier à 14°50 Scorpion est aujourd'hui à 14°54.. Il sera demain à 14°58.. etc...

Graphe de l'Irak (1995/2010)
avec les positions TSV du 1/8/2004 (positions TSV extérieures, radicales à l'intérieur ):

http://pageperso.aol.fr/Hequet44/Irak-1-8.bmp

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Ephémérides

Soleil :0°00 Bélier
Lune :23°35 Scorpion
Mercure :9°15 Poissons
Vénus :21°29 Verseau
Mars :13°14 Lion
Jupiter :15°10 Sagittaire
Saturne :16°50 Poissons
Uranus :29°38 Capricorne
Neptune :25°09 Capricorne
Pluton :0°31 Sagittaire
Nœud nord :6°00 Scorpion
Lune noire moyenne :8°35 Gémeaux
Lune noire vraie :15°21 Taureau
Chiron :22°44 Vierge
Cérès :6°52 Lion
Pallas :3°33 Gémeaux
Junon :1°29 Capricorne
Vesta :29°40 Gémeaux
Part Fortuna :2°47 Scorpion
Vertex : 20°55 Vierge
AS : 9°12 Poissons
II :21°31 Bélier
III :22°48 Taureau
MC :17°16 Sagittaire
V :9°52 Cancer
VI :5°05 Lion

Carte mondiale radicale de l'Irak 1995/2010

http://pageperso.aol.fr/Occidentagfa/Irak+nat2.bmp

--------------------------------------------------------------------------------

Un aspect TSV est bien évidemment un angle exact qui liera une position TSV à une radicale.

Les angles retenues par l'ACB:

- 30° (semi sextile)

- 45° (semi carré )

- 60° (sextile)

- 90° (carré )

- 120° (trigone)

- 135° (sesqui carré )

- 150° (quinconce)

- 180° (opposition)

Le pas TSV est de 4mn angulaires par jour, soit 2° par mois ou 24° par an ou 360° en 15 ans ( durée d'un cycle d'existence)

zozo
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#121

Message par zozo » 05 août 2004, 09:53

Il faut tout lire? :lol:

Jnoel
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#122

Message par Jnoel » 09 août 2004, 14:39

- 5 pages pour en arriver la?

roger Hequet
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#123

Message par roger Hequet » 10 août 2004, 11:56

Bonjour Jnoêl...

Que vous dire ? Parce qu'un individu à été lache et qu'il y aura maintenant suspicion sur les dates de naissance choisies il est difficile d'aller plus loin. A moins que... L'un d'entre vous choisisse 5 dates de célébrité décédées. Il est facile sur le net de trouver de nombreuses dates de naissance. Un autre 5, un autre encore 5.... Maintenant si pour les personnages choisis je vous démontre mahématiquement que pour le jour exact du décés il y aura toujours, systématiquement, dans les aspects extraits rigoureusement, la présence de l'axe II-VIII... Est ce qu'aprés 10, 20 ou 40 cas, cela aurait valeur statistique ?

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Mikaël
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#124

Message par Mikaël » 10 août 2004, 13:09

Bonjour Roger,

Les dates vous suffisent-elles ou voulez-vous aussi les heures de naissances ? Si les dates suffisent, alors je veux bien vous en proposer quelques-unes, mais les heures, ça va être plus dur à trouver...

Miky
La zététique appliquée à elle-même : http://metazet.over-blog.com/
"Pour douter, ne faut-il pas des raisons qui fondent le doute ?" (Ludwig Wittgenstein, De la certitude, § 122)
"Esprit : Chacun sait ce que c'est qu'un esprit ; c'est ce qui n'est point matière. Toutes les fois que vous ne saurez pas comment une cause agit, vous n'aurez qu'à dire que cette cause est un esprit, et vous serez très pleinement éclairci." (Le baron d'Holbach, Théologie portative ou Dictionnaire abrégé de la religion chrétienne)

roger Hequet
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#125

Message par roger Hequet » 10 août 2004, 13:44

Bonjour Michaël

On en revt ainsi à il y a 1 an où Denis me prposait la même chose... mais "nous" avons besoin de l'heure d'état civil. Pour les personnalités nous trouvons ces coordonnées dans une trentaine de site, pour les particuliers, l'heure de naissance est, depuis Napoléon, obligtoirement inscrite sur le livret de famille par exemple donc facile à connaitre. Et déjà je me suffirais de cette heure d'état civil.

Maintenant en ce qui concerne cette présence systématique de l'axe II-VIII d'un théme (cet axe s'obtient avec l'heure natale..) pour le jour du décés et avec une mécanique précise lorsqu'il existe 6 axes (12 secteurs d'activité..) sur chaque théme, cela devrait se démnontrer facilement. Vous me donner une date de naissance et le jour du décés, je vous fi le calcul devant vous (3 mn) et nous voyons. Ainsi pour quiconque voudrait participer de sa date.... Si en 40 dates il y a effectivement TOUJOURS l'axe II-VIII et ce que contiennent ces deux secteurs pour le jour du décés et dans les 2 ou 3 seuls aspects généralement obtenus de cette projection TSV qui est d'un pas uniforme de 4mn angulaire par jour, alors peut être pourrons nous dire qu'en effet cet axe semble "servir" de cadre à un décés... J'imagine...

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