Homère a écrit
C'est bien ce que je soulignais avec vos certitudes. Donc quand la denture de la hyene ne correspond pas, exit la hyene, mais quand la denture du Lycaon ne correspond pas... c'est quand même le lycaon. Vous montrez de la mauvaise foi ici, simplement pour défendre votre lycaon au Gévaudan. Si vous prônez le lycaon, vous allez devoir le faire pour la hyene aussi, soyez cohérent.
Non une asymétrie est bien plus probable qu'une dentition surnuméraire. Personnellement j'ai 27 dents (une incisive de moins, comme mon père).
Ca ne se place pas sur le même plan désolé !
Et c'est justement ça être de mauvaise foin, faire croire qu'une certaine distinction sont du même ordre, ce n'est pas le cas ici...
Vous observez des différences qui éliminent le loup, je ne vois pas ce qui est dommage. Bref un de moins sur la liste alors?
C'est imprudent d'abaisser ta garde, jeune jedi !
Donc en résumé, il n'y a plus de hyène et il n'y a plus de loups. Deux concurrents en moins pour le lycaon, qui par nature est sans pitié avec ses rivaux.
Il vous reste plus ou moins 400 autres races canines à passer au peigne fin et les centaines, voire milliers de combinaisons de batards possibles, et de combinaisons de batards de batards. Et je soupçonne le prétendant de faire partie de l'un d'entre eux, adjointe l'hypothèse d'une cuirasse en peau de sanglier comme pour les chiens de guerre. Et encore, je reste ouvert à un animal exotique, bien que trouvant l'idée peu réaliste.
C'est que j'appelle une hypothèse "urine de fennec". La formule est la suivante, vous prenez le moule de la bête du gévaudan, et placez dedans l'urine de fennec, vous pouvez ainsi dire que l'urine a épousé parfaitement les contours du moule, qu'il s'agit donc bien de l'animal. Malheureusement, quand on enlève le moule, ça fait pschitt, car il ne reste plus qu'un concept liquide malodorant.
Sans exemple empirique pour appuyer la thèse, ça ne vaut pas un clou.
Epluches toutes les images de corniauds* si tu en as le temps, et montre nous un exemple concret !
(* terme exact pour les chiens dont on ne connaît l'ascendance exacte, un bâtard étant le croisement de deux chiens de races différentes connues)
Pour l'hypothèse peau de sanglier, elle n'est pas forcément nécessaire :
http://www.labetedugevaudan.com/pages/armes.html
Les armes à feu à l'époque ne sont pas des plus fiables. Si on ajoute à ce fait que la plupart des paysans ne savent pas tirer, et que la chevrotine peut toucher en faisant des dégâts mineurs (dispersion d'une partie des grains), on n'est pas obligé de faire intervenir le concept cuirasse.
J'aurais maintenant une question: pourriez-vous me donner des exemples de lycaons apprivoisés s'il vous plait avec du détail? Idéalement nous consulterions un document qui dénombrerait le nombres de tentatives opposé au nombre de succès.
Précisément non, j'avais cru en voir sur un forum de chiens, mais je me méfie de la source en question.
Sinon l'éléphant d'Afrique a souvent été réputé comme étant impossible à dresser. Maintenant on le fait, et même on le faisait à l'époque d'Hannibal, même si les sous espèce de Tunisie, disparue aujourd'hui, était plus petite que celle des savanes.
Pour information, je ne pense pas qu'il s'agit d'un animal dressé à tue, mais qu'il a pété son disque dur tout seul.
Pour l'introduction dans le biotope du gévaudan, la main de l'homme est évidente, pour autant posséder un animal exotique ne signifie pas se balader avec en pleine ville.
Si votre lycaon n'a pas de maitre, va falloir dans ce cas dire d'où il vient (zoo, afrique, foire, autre..). Ou au moins un ou plusieurs faits divers. Un lycaon qui se fait la malle, surtout aussi particulier et impressionnant dans les témoignages, et cette taille, et tout et tout, est le genre d'absence qui doit bien se remarquer? Ce n'est pas une question piège, il se peut très bien qu'un lycaon étrange et massif se soit échappé, en 1764, pour aller se réfugier dans le Gévaudan. Je n'ai simplement jamais rien lu la-dessus. Et les hypothèses ex-nihilo, bof (y en a assez comme ça sur cette affaire).
Pour le moment mon travail n'a pas l'ambition de retrouver la trace du voyage de l'animal, juste de déterminer l'ensemble des points communs qu'il y a entre le lycaon et la bête, et il y en a un sacré paquet !
Le lycaon en chasse :
Une belle photo sur une table d'opération, pour voir la morphologie d'une "bête du lycaon" bien nourrie.
