Boiron et ses salariés n'apprécient pas la diminution du remboursement
par la Sécu des médicament homéopathiques. Pourtant, 35% je trouve
que c'est toujours trop... 35% de trop.

Je n'ai pas accès à des études "scientifiques" , mais je n'ai fait qu'énoncer un truisme ce me semble. Exemple :Louis:
>Pour que l'effet placebo marche au max (ça a été prouvé) il faut que le
>Médecin prescripteur ET le malade y croient !!
Ben, j'aimerais bien trouver des études scientifiques qui parlent de ça.
Toujours sur l'argument économique (dépenserait on plus ou moins d'argent avec ou sans l'homéopathie) voici un lien intéressant venant du cercle zététique :Pour le 252, il y a l’article sur le placebo tiré de la conférence de l’AG 2000 de JJ Aulas et le dossier " Lobepac ".
Sur celui-ci se pose la question de l’engagement de l’association dans le lancement d’un produit dont la vocation présente inévitablement un aspect commercial. Il ne peut y avoir engagement de l’AFIS sur l’investissement économique en cause, du fait de ses statuts et de sa déclaration de principe qui y est annexée.
De plus se pose un problème éthique quant à son usage : est-ce " moral " ou pas d’utiliser un placebo ? N’y a-t-il pas mystification ? JP et JPT répondent plutôt non, puisque le patient est informé de l’absence d’action pharmacologique du " Lobepac ", au contraire d’autres thérapeutiques comme l’homéopathie. " Lobepac " ne joue que sur l’effet placebo optimisé. JPK et PLV exposent la question posée de l’absence de définition d’un protocole d’évaluation des résultats que l’on pourra lui attribuer.
Pas seulement: il y a aussi le problème de la survaluation de problèmes qui ne relèvent pas de la médecine, mais de "l'inconfort", et que les vendeurs de placebo de toutes sortes ont tout intérêt à "médicaliser" afin de vendre conseils, poudres de perlin-pin-pin superfétatoires et malheureusement quelquefois toxiques (la "mauvaise santé par les plantes" selon B. Blier dans les BarbouzesStéphane a écrit :Louis:
...
Votre argument repose sur un faux dilemme: démolir un faux médicament lui retirerait les bénéfices qu'il procure quand les patients y croient. Mais vous exagérez fortement ces bénéfices, qui sont principalement subjectifs. De plus, vous ignorez les problèmes liés à la consommation de faux médicaments (en particulier, la possibilité qu'on néglige de prendre des vrais -- que diriez vous à des parents qui entreprennent de soigner la méningite de leur enfant avec de l'homéopathie?).
Non, il fait patienter le "pseudo-malade" en attendant que la nature suive son cours.Louis a écrit :Stephane, Florence
je suis d'accord avec vos remarques.
La relation patient/medecin n'agit pas sur la MALADIE. Mais l'effet placebo a quand même des effets physiologiques reconnus. En fait, si j'ai bien compris, il aide le corps du patient à se soigner tout seul, à activer certaines défenses naturelles.
Ne parlons pas des escrocs qui prétendent soigner de vraies maladies avec des illusionsBien sûr aussi qu'il est très dangereux de laisser croire aux gens que l'homéopathie va soigner la méningite, ou le cancer.
Il y a débat dans le corps médical quant à l'éthique de prescrire un placebo, ou quoi que ce soit, lorsque cela n'est pas nécessaire. C'est en effet mentir au patient, ce qui est largement reproché (à juste titre) aux médecins.Comme tout "médicament", un placebo ne devrait être prescrit que par des médecins, formés à cela.
Les études diligentées par les assurances maladie et les services de santé un peu partout (je connais surtout les résultats en France, Allemagne et Suisse) ont montré que la majorité des patients qui ont recours aux "médecines parallèles" se font AUSSI rembourser les soins conventionnels. Rembourser des produits qui n'ont aucune utilité ni efficacité démontrée coûte donc cher à la société.Vous dites que persister à rembourser l'homéopathie coûte plus cher et est plus nuisible à la santé publique, que de la renvoyer dans le ghetti des "médecines douces" ou "parallèles" ou "pseudos".
Et là vous me surprenez. Il me semblait (je vous ai donné des liens) que le placebo avait un effet REEL et physiologique chez certains patients.Non, il (le placebo) fait patienter le "pseudo-malade" en attendant que la nature suive son cours.
Il y a donc un réel effet placebo.L'effet placebo est l'écart positif constaté entre le résultat thérapeutique observé et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie.
L'effet nocebo est l'écart négatif constaté entre le résultat thérapeutique observé et l'effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie.
Réel, oui, physiologique, il y a à tout le moins doute ... L'erreur est de croire qu'il s'agit de la substance qui a un effet alors que tout indique que c'est davantage le geste de "faire quelque chose contre" qui agit sur la perception de la douleur ou de l'inconfort, par exemple.Louis a écrit :Florence et José
Je n'argumenterai pas avec vous sur l'aspect "coûts". Je veux bien me rallier à votre position, ou disons ne pas en avoir.
Mais Florence a ditEt là vous me surprenez. Il me semblait (je vous ai donné des liens) que le placebo avait un effet REEL et physiologique chez certains patients.Non, il (le placebo) fait patienter le "pseudo-malade" en attendant que la nature suive son cours.
le domaine de la douleur est particulièrement sujet à un effet placebo, lorsque l'on comprend qu'il s'agit d'un phénomène complexe ou la perception et le "ressenti" sont essentiels. Des douleurs extrêmement intenses sont susceptibles d'être fortement réduites par des moyens uniquement "psychologiques".Le plus connu est notamment le placebo anti-douleur.
Si on laisse faire la nature sur une rage de dents...on a mal.
Chez 30 à 40% des personnes au moins, si on leur donne un placebo en leur disant que c'est de l'aspirine ou du paracetamol, ...ils ont moins mal !
dans une proportion importante des cas, oui. On joue sur la perception qu'a le malade de l'impact de sa maladie ou pseudo-maladie , laquelle est connue par le thérapeute pour guérir toute seule.Il y a donc un réel effet placebo.
Quand vous dites "non, on fait patienter le "pseudo-malade" en attendant que la nature suive son cours", niez vous cet effet physiologique ?
Je pensais principalement à toutes les pseudo-pathologies "inventées" par les charlatans pour prétendre les avoir soignées après-coup, tout comme aux maux de civilisation comme l'obésité, qu'on médicalise pour mieux vendre pilules et orviétans.Et puis pourquoi "pseudo malade" ? L'effet placebo est unanimement reconnu sur de "vrais" malades.
Non, informée et travaillant au coeur du sujet (pharmacologie, douleur chronique, évaluation des médecines parallèles dans le cadre de la réforme de l'assurance-maladie, etc.)Que vous combattiez l'homéopathie soit, je vous approuve.
Mais l'effet placebo ?!
Est ce un malentendu entre nous , ou bien êtes vous encore plus sceptique que je ne croyais ?
Ce qui me parait aller dans mon sens.Le placebo agit, bien entendu, sur les signes subjectifs, mais est également mesurable sur certains paramètres objectifs : acidité gastrique, diamètre pupillaire, niveau de lipoprotéines, de globules blancs (éosinophiles, lymphocytes), électrolytes, corticoïdes, glucose, cholestérolémie, tension artérielle ... Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas parce qu'un signe est mesurable qu'il est inaccessible à une action d'ordre psychologique. Ce n'est pas non plus parce qu'un traitement est d'ordre psychologique qu'il n'est pas relayé par des mécanismes biologiques.
Relisez bien Lemoine: il fait état de l'effet sur l'organisme d'une mesure psychologique, pas d'une substance. Les paramètres qu'il décrit sont tous connus pour être sensibles à l'état psychologique de l'individu. Etant donné, n'en déplaise aux partisans du dualisme âme/corps, que les émotions sont le produit de l'activité de notre organisme en réaction aux stimulis extérieurs, il n'est guère étonnant que des stimulis psychologiques affectent des paramètres mesurables de notre organisme.Louis a écrit : Dans le lien que je vous avais donné plus haut le Dr. Patrick Lemoine
(Laboratoire de Pharmacologie Expérimentale et Clinique de Rennes) dit :Ce qui me parait aller dans mon sens.Le placebo agit, bien entendu, sur les signes subjectifs, mais est également mesurable sur certains paramètres objectifs : acidité gastrique, diamètre pupillaire, niveau de lipoprotéines, de globules blancs (éosinophiles, lymphocytes), électrolytes, corticoïdes, glucose, cholestérolémie, tension artérielle ... Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas parce qu'un signe est mesurable qu'il est inaccessible à une action d'ordre psychologique. Ce n'est pas non plus parce qu'un traitement est d'ordre psychologique qu'il n'est pas relayé par des mécanismes biologiques.
Qu'en pensez vous ?
Plus fort : une opération placebo !L’efficacité de l’effet placebo est réelle et a été mesurée scientifiquement à partir de données physiologiques : il ne s’agit pas de la simple perception subjective de se sentir mieux.
M. Filiatrault a cité un autre exemple spectaculaire d’effet nocebo causé par la suggestion : il s’agit d’un individu, allergique aux roses, qui a subi un choc anaphylactique lorsqu’il fut mis en présence de roses artificielles, qu’il croyait être réelles. Dans ce cas, la cause du choc anaphylactique ne peut pas être les roses elles-mêmes, puisqu’elles étaient artificielles : la cause serait ici la représentation mentale du choc anaphylactique attendu.
Enfin, je maintiens également que pour que l'EFFET PLACEBO soit maximal il faut que patient ET médecin "y croient". Je re-cite les sceptiques du QuébecUn patient devait subir un pontage coronarien. Or, une fois que la poitrine du patient fut ouverte, les médecins ne purent effectuer le pontage et refermèrent la poitrine du patient. Lorsque le patient se réveilla, il vit la cicatrice sur sa poitrine, mais ne sut pas que le pontage n’avait pu être effectué. On mesura par la suite, objectivement, une amélioration réelle, physiologique de l’état du patient : il ne s’agissait pas de la simple perception subjective de se sentir mieux !
Encore une fois je n'ai pris que cette référence parcequ'il s'agit de VOTRE association "mère", dont vous aurez du mal à nier les propos.Pour que l’effet placebo soit véritablement efficace, il faut que et le patient et le praticien croient au traitement. Si le praticien savait qu’il prescrivait un placebo, son comportement devant le patient risquerait d’en être modifié, même si cela ne se manifestait que par des signes infimes.
En fait, si l'on considère les fondements de l'homéopathie, l'eau pure ne peut pas exister. Ce que ces idiots de scientifiques considèrent comme de l'eau pure est en fait un liquide dégueulasse qui a conservé la mémoire de toutes les cochonneries avec lesquelles il a été en contact depuis des millions d'années.beaucoup de boulot pour obtenir ce qui apparaît comme de l'eau pure
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