http://www.maxisciences.com/fr%e8res-bo ... t7611.html
Le Vatican est content dixit Karl Zero! et ça va faire des émules auprès des pro-ID

Pour résumer et àmha. La question de savoir si le hasard est “ontologique” ou non, si les “lois ultimes de la nature & Univers” sont intrinsèquement indéterministes ou non, est indécidable. C'est cette indécidabilité (limite(s) profonde(s) de notre savoir/compréhension actuel) qui permet à certains de spéculer/interpréter cet état de fait (actuel et non atemporel je l'espère) à leur guiseFair a écrit : J'ai une question pour les sceptiques... Les frères Bogdanov citent Einstein: "tous ceux qui sont sérieusement impliqués dans la science finiront par comprendre un jour qu’un esprit se manifeste dans les lois de l’univers, un esprit immensément supérieur à celui de l’Homme". Est-ce qu'Einstein croyait en Dieu? Je sais qu'Einstein croyait en un univers "compréhensible", "logique", ordonné", est-ce que cela a pu être interprété comme une croyance en un créateur? Il y a une polémique là dessus.
A+
Elle vient d'ici, où il y en a quelques autres qui vont dans le même sens :Einstein a écrit :"Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."
(Albert Einstein / 1879-1955 / "Albert Einstein : le côté humain" édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954)
Je pense qu'il est loin d'avoir tort.Une lettre inédite d'Albert Einstein au philosophe Eric Gutkind, datée du 3 janvier 1954, apporte un démenti formel à touts ceux qui voudrait faire croire qu'il était croyant. Un an avant sa mort, il y affirme que l'idée de Dieu est née de la faiblesse humaine et qualifie la Bible de "vraiment enfantine".
"Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Télégramme au rabbin Goldstein de New York, avril 1929)
"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)
Denis a écrit :Salut tjrev,
Je pense que ce qui situe le mieux la position d'Einstein, sur "l'affaire Dieu", c'est cette citation :
Elle vient d'ici, où il y en a quelques autres qui vont dans le même sens :Einstein a écrit :"Ce que vous avez lu sur mes convictions religieuses était un mensonge, bien sûr, un mensonge qui est répété systématiquement. Je ne crois pas en un Dieu personnel et je n’ai jamais dit le contraire de cela, je l’ai plutôt exprimé clairement. S’il y a quelque chose en moi que l’on puisse appeler "religieux" ce serait alors mon admiration sans bornes pour les structures de l’univers pour autant que notre science puisse le révéler."
(Albert Einstein / 1879-1955 / "Albert Einstein : le côté humain" édité par Helen Dukas et Banesh Hoffman, lettre du 24 mars 1954)
Je pense qu'il est loin d'avoir tort.Une lettre inédite d'Albert Einstein au philosophe Eric Gutkind, datée du 3 janvier 1954, apporte un démenti formel à touts ceux qui voudrait faire croire qu'il était croyant. Un an avant sa mort, il y affirme que l'idée de Dieu est née de la faiblesse humaine et qualifie la Bible de "vraiment enfantine".
"Je crois au Dieu de Spinoza, qui se révèle dans l'ordre harmonieux de ce qui existe, et non en un dieu qui se préoccupe du sort et des actions des êtres humains."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Télégramme au rabbin Goldstein de New York, avril 1929)
"Je ne peux pas imaginer un Dieu qui récompense et punit l'objet de sa création. Je ne peux pas me figurer un Dieu qui réglerait sa volonté sur l'expérience de la mienne. Je ne veux pas et je ne peux pas concevoir un être qui survivrait à la mort de son corps. Si de pareilles idées se développent en un esprit, je le juge faible, craintif et stupidement égoïste."
(Albert Einstein / 1879-1955 / Comment je vois le monde / 1934)
Denis
Source ? Ou c'est tiré de Voici/Gala etc ?Yza a écrit :Vieille histoire reprise par les Bogdanof, pas des lumières...
Ils ont même intenté un procès à un scientifique qui osait les critiquer, mais se sont désistés le jour de l'audience!
Ok, je regarde. Merci.Yza a écrit :Non, la revue SPS de l'Afis...dans un précédent numéro!
Ca reste malgré tout un sophisme. Même si c'est effectivement envisageable que ça soit intentionnels (et même si attribuer ça à un dieu tel qu'on le définit dans les religions, plus qu'à un savant fou fabriquant un univers en bouteille est arbitraire) ça reste spéculatif et il n'y a pas de causalité réelle entre la précision de la mécanique universelle et l'existence d'un décideur.De_passage a écrit :Leur axiome c'est que, le moindre changement d'un chiffre à la nième décimale dans l'un quelquconque de ces constantes, et notre univers tel qu'il est, avec la Vie notamment, n'existerait pas. Donc, ces réglages furent intentionnels.
Ca n'est pas plus farfelue, c'est même d'une logique imparable. Cela dit, ça n'est pas vraiment le sujet. L'hypothèse ne parle ici que de l'apparition de la vie et des constantes qui la permettent et non de l'apparition des constantes en elle même.mais à peine moins farfelue ou scientifique (une infinité d'univers parallèles par exemple, étant considéré que nous serions par hasard dans celui où la valeur des constantes permettent la Vie)
La bonne question est: est-ce qu'il est plus honnêtement écrit que "Avant le Big Bang"? D'après l'article de l'AFIS:de_passage a écrit :Je ne l'ai pas encore lu mais à ce que je j'en sais (interviews et articles) il s'agit avant tout d'une vulgarisation (grand public donc) et d'une prolongation de leur livre précédent, "avant le Big Bang" (que j'ai lu en revanche)
C'est le principe anthropique fort auquel on ajoute une touche mystique ("l'intention" derrière) que vous décrivez. Le principe anthropique veut que les constantes soient réglées de manière à permettre l'émergence de la vie, voire de l'humain, ce n'est même pas une invention des Bogdanov et il est fort mal soutenu autant empiriquement que théoriquement. Non seulement la conclusion ne suit pas les prémisses (l"'intention" ne se déduit pas de la précision des constante, il faut la postuler pour l'y voir) mais il très possible que les constantes ne soient pas si bien réglées que ça (.pdf).Leur axiome c'est que, le moindre changement d'un chiffre à la nième décimale dans l'un quelquconque de ces constantes, et notre univers tel qu'il est, avec la Vie notamment, n'existerait pas. Donc, ces réglages furent intentionnels
Si c'est indécidable et peu scientifique, ce n'est pas un livre de "vulgarisation scientifique". Ça entre en contradiction avec ce qui vous pousse à défendre les auteurs ou le livre ("[...] ca serait de la bonne vulgarisation et c'est bien ça, j'adore et je défendrai toujours").C'est tout mais c'est énorme ... et pour moi c'est indécidable et donc plus métaphysique que scientifique
Oui, mais justement, c'est parce que c'est spéculatif que les Bogdanov ont tord de prétendre que la précision des constantes est un signe d'un décideur.OK globalement avec tes commentaires ... tout ça reste très spéculatif, dans un sens comme dans l'autre
Excellent !BeetleJuice a écrit : Quand on arrêtera de penser que la vie est le phénomène le plus important dans l'univers, on arrêtera par la même occasion de s'émerveiller pour rien du fait que les constantes de notre univers la permette et on pourra peut-être réfléchir plus sereinement à l'origine des constantes universelles, décidées ou pas par un être "supérieur"
En soit, c'est téléologique de considérer que parce que la vie existe, les constantes devait forcement la permettre et être réglé pour et donc que, forcement, quelqu'un les a réglé.
Désolé, mais le fait que tu poses la question du "pourquoi", de la raison de la disparition des dinosaures en particulier, présuppose que cette disparition n'est pas due au hasard, mais qu'elle est bien le résultat d'une causalité.tjrev a écrit :Excellent !BeetleJuice a écrit : Quand on arrêtera de penser que la vie est le phénomène le plus important dans l'univers, on arrêtera par la même occasion de s'émerveiller pour rien du fait que les constantes de notre univers la permette et on pourra peut-être réfléchir plus sereinement à l'origine des constantes universelles, décidées ou pas par un être "supérieur"
En soit, c'est téléologique de considérer que parce que la vie existe, les constantes devait forcement la permettre et être réglé pour et donc que, forcement, quelqu'un les a réglé.Effectivement, et ils feraient bien de nous expliquer pourquoi ce "Principe Créateur" a tenté par 5 fois de détruire massivement la vie sur Terre. (Silurien, Devonien, Triassique, Jurassique, Paléocène)
C'est normal puisque tjrev dit qu'il faut poser la question du "pourquoi détruire cinq fois cette création" à ceux qui, comme vous, pensent qu'il existe un principe créateur. (Question à laquelle vous ne répondez pas.) Il n'affirme pas que cette question du "pourquoi" est légitime.Hermeneutik a écrit :Désolé, mais le fait que tu poses la question du "pourquoi", de la raison de la disparition des dinosaures en particulier, présuppose que cette disparition n'est pas due au hasard [...]
D'une part, ça ne prouve strictement sur l'univers car ce n'est pas parce que l'homme serait incliné à penser comme ça que l'univers fonctionne réellement de cette manière.Et rien que cette propension à poser cette question montre que c'est bien le ppe de causalité qui guide l'homme dans sa connaissance du monde, et non le principe du hasard [...]
À partir du moment où l'on sait que "hasard" désigne simplement un gros point d'interrogation dans notre connaissance des choses, on ne prône pas le hasard mais on l'admet (i.e., on admet un fort degré à notre ignorance). À l'inverse, lorsqu'on prétend qu'il existe une Cause (intelligente) invérifiable qui répondrait à un "pourquoi" (que rien ne justifie), on prône réellement quelque chose. Et on augmente par le fait même la chance de se tromper.Prôner le hasard, c'est s'avouer vaincu face aux choses
Votre question est tendancieuse: la vie existe sous sa forme connue parce que les lois physiques connues sont celles de l'univers, que celles-ci soient réglées ou non. Maintenant, vous empêchez cette réponse en disant que les lois doivent avoir été réglées (intentionnellement), mais vous n'en savez rien. Pas plus que vous ne savez si la vie apparaîtrait ou non dans un univers avec des "lois de l'univers" différentes.Je pose donc une question : Si la vie existe, et que les lois de l'Univers n'étaient pas au préalable réglées pour qu'elle existe, comment est-ce possible qu'elle existe ?
Non, pourquoi? Que les lois ne soient pas "réglées pour que la vie existe" ne veut pas dire que ces lois sont "réglées pour que la vie n'existe pas". C'est seulement dans ce dernier cas particulier que l'on pourrait dire qu'il y a eu un tel changement. Sauf qu'on n'a strictement aucun moyen de le savoir. La seule chose qu'on sait, c'est que la vie est possible et que les lois sont telles qu'on les connait. Ce sont les données dont on dispose pour construire une réponse judicieuse à la question du "pourquoi". Faire intervenir une "Cause (intelligente)" totalement invérifiable est faire intervenir un élément subjectif et fallacieux dans cette réponse.quand bien même ces lois n'étaient pas au préalables réglées pour que la vie existe, mais que, dû au hasard, la vie est apparue, n'est-ce pas finalement qu'il y aurait eu un changement dans ces lois constantes ?
Mais le fait qu'il la pose aux autres montre qu'il la pose également pour lui-même (et donc pour défendre son point de vue). Donc il reconnaît le ppe de causalité comme étant légitime (pour défendre son point de vue).C'est normal puisque tjrev dit qu'il faut poser la question du "pourquoi détruire cinq fois cette création" à ceux qui, comme vous, pensent qu'il existe un principe créateur. (Question à laquelle vous ne répondez pas.) Il n'affirme pas que cette question du "pourquoi" est légitime.
Désolé, mais nous observons chaque jour des causes qui sont suivis d'effet : vous-même le matin en vous levant ! Mais cela doit ne rien prouver sur vos matinées en effet...D'une part, ça ne prouve strictement sur l'univers car ce n'est pas parce que l'homme serait incliné à penser comme ça que l'univers fonctionne réellement de cette manière.
D'autre part, c'est la capacité de brider les tendances de la pensée humaine qui rend la science (ou la logique) si efficace, même si elle amène souvent des réponses qui sont contre-intuitives
auparavant vous disiez ceci :À partir du moment où l'on sait que "hasard" désigne simplement un gros point d'interrogation dans notre connaissance des choses, on ne prône pas le hasard mais on l'admet (i.e., on admet un fort degré à notre ignorance). À l'inverse, lorsqu'on prétend qu'il existe une Cause (intelligente) invérifiable qui répondrait à un "pourquoi" (que rien ne justifie), on prône réellement quelque chose. Et on augmente par le fait même la chance de se tromper.
Vous prétendez (prônez) que l'univers peut ne pas fonctionner de la manière dont nous le pensons (où sont vos preuves ?), et donc, comme moi, vous augmentez les chances de vous tromper (comme je prétends que rien dans l'univers n'est le fruit du hasard).D'une part, ça ne prouve strictement sur l'univers car ce n'est pas parce que l'homme serait incliné à penser comme ça que l'univers fonctionne réellement de cette manière.
Je rêve ou vous dites "parce que" ? Je reformule votre propos (que je partage d'ailleurs (: ) : les lois sont celles de l'univers donc (ppe de causalité) la vie existe sous cette forme. Quant à savoir si la vie apparaitrait si les lois étaient différentes, personne ne peut être catégorique, mais on peut le supposer (et en poser la question)...Votre question est tendancieuse: la vie existe sous sa forme connue parce que les lois physiques connues sont celles de l'univers, que celles-ci soient réglées ou non
En fait, vous ne cessez de poser la question du pourquoi (ou causalité) dans vos réponses (cf en gras)... Je vous renvoie à la Critique de la Raison pure de Kant, où ce dernier traite avec brio du ppe en question.Non, pourquoi? Que les lois ne soient pas "réglées pour que la vie existe" ne veut pas dire que ces lois sont "réglées pour que la vie n'existe pas". C'est seulement dans ce dernier cas particulier que l'on pourrait dire qu'il y a eu un tel changement. Sauf qu'on n'a strictement aucun moyen de le savoir. La seule chose qu'on sait, c'est que la vie est possible et que les lois sont telles qu'on les connait. Ce sont les données dont on dispose pour construire une réponse judicieuse à la question du "pourquoi". Faire intervenir une "Cause (intelligente)" totalement invérifiable est faire intervenir un élément subjectif et fallacieux dans cette réponse.
Utilisateurs parcourant ce forum : Gwanelle