Je constate que dans cette documentation Serge Larivée répond aux objections qui lui ont été faites, mais ces réponses sont aussi faibles et non valides que les thèses qu'il défend aussi je répond également à Serge Larivée.
Serge Larivée a écrit :Contrairement à ce que pensent beaucoup d’individus, les tests de QI ne présentent pas que des questions mathématiques et de vocabulaire. C’est précisément une des nombreuses erreurs de Jacquard. Par exemple, les treize soustests qui composent les échelles de Wechsler, le plus utilisé parmi les tests, incluent aussi des problèmes
de mémoire, de déduction, de connaissance, etc.
Bref une bonne mémoire visuelle (puisque ce sont des tests sur papier) et une bonne culture générale favorise un haut test de QI. Mais non ces tests ne sont pas biaisé culturellement.
Serge Larivée a écrit :En fait, en dépit de la diversité de leur contenu, on a pu observer que les individus qui réussissent bien un test ont tendance à bien réussir les autres et inversement. C’est ce constat, observé dès le début du XXe siècle, qui a permis de conclure à la présence d’une intelligence générale ou g.
C'est en effet incroyable que les tests de vocabulaire, mathématique et connaissances soient à ce point corrélées, sachant qu'ils correspondent à des attentes scolaires. Et c'est à partir de cela que vous prétendez pouvoir donner une mesure de l'intelligence avec un chiffre? Bon sang monsieur Serge Larivée vous rendez-vous compte du ridicule de l'affirmation? On pourrait également parlé du caractère incroyablement non biaisé des tests au début du XXème siècle car
La mal-mesure de l'homme de Stephen Jay Gould vous connaissez n'est-il pas?
Par la suite Monsieur Serge Larivée vous mentionné la
Minnesota Transracial Adoption Study pour valider l'idée que les différences de QI observé entre les noirs et les blancs ne sont pas biaisés culturellement (et probablement non plus pas biaisé socialement) et que les différence sont largement héréditaires, à ce titre voici quelle est votre analyse de la
Minnesota Transracial Adoption Study.
Serge Larivée a écrit :l’influence de l’environnement familial sur le QI décroît entre l’enfance et la fin de l’adolescence, alors que s’accroît l’expression phénotypique des composantes génétiques de la variance du QI (Plomin et al., 1994).
[...]
La qualité supérieure de l’environnement des familles adoptives s’est fait sentir lors de la première mesure. En effet, le QI moyen du groupe d'enfants Afro-Américains à 7 ans (95.4) est légèrement supérieur à celui de la moyenne de la population noire du Nord des États-Unis (90),leur région d’origine ; par contre, à 17 ans leur QI moyen (89,4) est identique à la moyenne de la même population. Le fait de vivre dans une famille d'Européens-Américains de milieu favorisé ne semble avoir eu aucun effet sur le QI moyen des sujets de ce groupe (à 17 ans). Ce résultat contredit l’hypothèse de la différence culturelle et conforte l’hypothèse d’une interaction entre les effets génétiques et environnementaux.
[...]
Le groupe Afro-Américain est génétiquement davantage représentatif de la population Afro-Américaine que le groupe issue de parent mixte (une parent blanc et un parent noir). Or, à 17 ans, le QI du groupe Afro-Américain (89,4) se situe à 16 points sous la moyenne du groupe Européen-Américain (105,6) et à 13 points sous la moyenne du groupe Euro-Américain de l’échantillon de standardisation du WAIS (Euro-Américains = 102,4). Le QI des adoptés Afro-Américain (89,4) approche celui des enfants élevés dans l’environnement typique de la population Afro-Américaine (85).
Votre interprétation des présent résultats monsieur Serge Larviée démontre de manière flagrante votre non-objectivité car à aucun moment vous n'amenez la moindre réflexion sociologique digne de ce nom!
Votre interprétation des résultats qui est aussi celle de beaucoup d'autres, est que plus l'enfant grandit plus s'expriment les facteurs génétiques sensé expliquer les différences de QI entre les noirs et les blancs, ce qui est tout simplement ridicule.
Petit rappel tout d'abord, en 2005 Richard E. Nisebett avait publié
un papier qui avait mis en avant quelques données intéressantes contredisant les idées que vous radoter sans cesse.
Eyferth (1961) a examiné le QI de plusieurs centaines d'enfants allemands engendrés par des GI noirs au cours de l 'occupation de l'Allaemagne après 1945 et les a comparés avec le QI des enfants conçus par des GI blanc. Les enfants des GI noirs avaient un QI moyen de 96,5. Les enfants de GI Blancs avaient un quotient intellectuel moyen de 97. Parce que l'écart (phénotypiques) Noir-Blanc dans l'armée était similaire à celle de la population des États-Unis, ces données impliquent que le l'écart noirs-blancs dans la population américaine dans son ensemble n'est pas même en partie génétique (Flynn, 1980, pp . 87-88). Les résultats semblent particulièrement révélateur, car il semble très probable que les conditions environnementales étaient inférieurs pour les enfants de race noire.
[...]
Tizard, Cooperman (1972) ont étudié des enfants noirs et des enfants blancs assignés à un environnement hautement institutionnalisé. À l'âge de 4 ou 5, les enfants blancs avaient un QI de 103, les enfants noirs un QI de 108, et les enfants métis un QI de 106. Les enfants noirs étaient des Antilles et les enfants blancs étaient Anglais.
Mais je me soute bien monsieur Larivée qu'à cela vous répondriez qu'avec l'âge le QI des enfants noirs descenderaient pour se rapprocher de la moyenne de 85 car selon vous avec l'âge les facteurs génétiques deviennent prépondérants! Problème ce dernier point n'est que l'expression de votre croyance et témoigne de votre absence total d'objectivité et de crédibilité.
En effet dans votre interprétation des résultats de la
Minnesota Transracial Adoption Study vous n'évoquez nullement les divers facteurs susceptibles d'influer négativement le QI des enfants Afro-américains adoptés des facteurs aussi divers que:
1. Les préjugés que les parents peuvent avoir vis-à-vis d'un enfant noir et l'impact que cela peut avoir dans l'éducation de ce dernier.
2. Les problèmes psychologiques que peut développer les enfants noirs vis-à-vis de leur parents blancs dont ils comprennent vite que ce ne sont pas leur parent biologique et qui peut troubler l'enfant dans son psyché.
3. Le poids d'une société où le communautarisme raciale et le racisme sont toujours très présents. Cela pouvant également influé ce que nous avons déjà mentionné à savoir les relations de l'enfant avec ces parents adoptifs et avoir un impact non-négligeable.
4. Les relations sociales que développent l'enfant dans cette société où s'exprime encore le communautarisme racial. Qui est-ce que l'enfant fréquente en dehors de sa famille au cours de son enfance et de son adolescence? Est-ce que l'éventuel malaise qu'il développent vis-à-vis du fait d'être adopté se répercute dans son comportement sociale et scolaire? Par exemple travaille-t-il bien où se laisse-t-il aller? Voir même serait-il d'avantage susceptible de s'adonner à des comportement asociaux tel que l'école buissonnière, la consommation de drogue et d'alcool, etc, etc.....
Le poids que peut avoir un enfant noir adopté par une famille blanche dans une société encore très touché par le communautarisme raciale et l'impact que cela peut avoir dans les relations de l'enfant avec sa famille adoptive ne sont absolument pas mentionné dans votre réflexion monsieur Serge Larivée, ce qui est un comble et encore je pèse mes mots!
Le rapprochement avec l'âge du QI des enfants Afro-Américains adoptés avec celui des autres enfant Afro-Américain n'est envisagé que par un renforcement de l'influence génétique et une baisse de l'influence familiale, ce qui est grotesque et totalement injustifiés, ce n'est là qu'une déduction gratuite fait à partir des seuls chiffres sans même envisager l'ensemble des facteurs pouvant influer ces derniers. Monsieur Serge Larivée la manière grotesque avec laquelle vous interprétez ces résultats en vue de conforter vos présupposés est un comble de la part d'une personne qui se veut pourfendre la pseudo-science car votre attitude est bel et bien celle d'un charlatan promoteur de la pseudo-science. Mais bon si cela peut vous rassurez c'est également d'au moins certains des signataires de la déclaration des 52 que vous défendez bec et ongles pour ne pas dire toutes griffes dehors.
A propos d'ailleurs des signataires racistes et eugénistes de la déclaration des 52 j'ai beaucoup apprécié votre manière de dédouaner l'organisation raciste et eugéniste nommé
The Pioneer Fund.
Serge Larivée a écrit :L’argument «des chercheurs aux origines suspectes» n’est guère recevable sur un plan scientifique puisqu’il s’agit d’un argument ad hominem. Lorsque Christian Trempe s’offusque des visées racistes et eugéniques du Pioneer Fund visant à implanter une suprématie blanche, je partage sans réserve son point de vue. Il faut dire cependant à la décharge des responsables que ceux-ci s’engagent formellement à ne jamais influencer les chercheurs pour qu’ils publient des résultats qui vont dans le sens de leur idéologie. Si tel avait été le cas, Rushston n’aurait jamais pu publier les résultats des performances cognitives des Asiatiques aux tests de QI puisque celles-ci sont légèrement supérieures à celles des Euro-Américains (Blancs).
J'aime également la manière dont vous représentez ici John Philippe Rushton dont on pourrait presque croire qu'il n'est nullement raciste car attribuant une légère supériorité intellectuelle chez les populations du Nord-Est de l'Asie. C'est touchant car à aucun moment vous ne mentionner le caractère profondément ignoble et raciste des travaux de John Philippe Rushton que vous mentionnez, John Philippe Rushton qui prétend que les noirs sont mentalement plus instables, violents et qui seraient également incapable de maîtriser leur sexualité, ce dernier point étant sensé expliqué pourquoi le SIDA ravage l'Afrique. Quand à la légère supériorité conférée au populations du Nord-Est de l'Asie elle est compensé par l'affirmation très amusante selon laquelle ces mêmes populations seraient inférieurs en matière de sexualité mais surtout les populations du Sud-Est de l'Asie sont toujours considéré comme inférieur intellectuellement aux populations blanches.
Il faut dire que nous ne mentionnez pas le fait que John Philippe Rushton est l'actuel directeur du
Pionner Fund et que lui et d'autres signataires de la déclaration des 52 prônent des idées racistes voir même eugénistes, l'eugénisme étant par ailleurs condamné dans plusieurs pays!
Qu'on ne juge pas les positions idéologiques d'une personne mais uniquement la validité des travaux est une évidence, mais le problème c'est que les soit disant travaux de John Philippe Rushton sont ineptes et ne constituent qu'un ensemble de déjections racistes reprenant à son compte la crâniométrie datant du XIXème siècle de Samuel George Morton pour soutenir là encore l'infériorité intellectuel des noirs et d'autres immondices du même genre. Immondices que John Philippe Rushton va même jusqu'à soutenir via les témoignages racistes d'explorateurs arabes en Afrique subsahariennes, témoignages racistes affirmant que les noirs sont similaires à de vils animaux sauvages, mais quoi de plus normal puisque c'est exactement ce que John Philippe Rushton soutient lui-même dans ces soit disant travaux. Pourtant en lisant un de vos écrit à vous monsieur Serge Larivé j'ai vu que vous citiez John Philippe Rushton sans même mentionné le caractère profondément raciste de ces thèses au contraire vous le mentionné comme une référence crédible et sérieuse.
Non monsieur Serge Larivée ses thèses ne sont pas sérieuses elles ne sont non plus scientifiques, elles sont racistes point. Mais ça vous semblez l'oublié dans vos écrit tant vous êtes convaincu de la validité de votre dogme stipulant que le QI mesure très bien l'intelligence à ce titre j'ai beaucoup aimé ce passage de votre présent texte.
Serge Larivée a écrit :Qu’est-ce qui nous assure que les tests d’intelligence mesurent vraiment l’intelligence ? Deux réponses rapides. Premièrement, les concepteurs de tests d’intelligence se sont tous efforcés d’en établir la validité. Pour ce faire, ils s’assurent que les résultats au test d’intelligence s’accordent avec un critère externe de l’intelligence. Depuis plus de 100 ans, les chercheurs conviennent que la réussite scolaire et la réussite professionnelle constituent les critères de validité externe les plus acceptables des tests de QI. Par exemple, les corrélations entre les scores de QI et les tests standardisés de matières scolaires (lecture, mathématiques, sciences), ainsi que celles entre le QI et les performances aux examens scolaires varient entre 0,40 et 0,70 (Brody, 1992).
Bref les tests de QI sont standardisés avec les attentes scolaires et professionnelles des sociétés modernes, CQFD!
Et pourtant vous prétendez que les tests de QI ne sont pas biaisées culturellement. Surtout lorsque l'on sait que ces mêmes tests contiennent notamment des questions de vocabulaire, de mathématiques voir même de connaissances!
Tests que la déclaration des 52 prétends qu'ils ne sont pas biaisés à l'encontre de certaines populations comme les afro-américains, le tout en ignorant les déterminant sociaux jouant au sein de cette communauté, notamment des usages verbaux et non-verbaux non conformes aux standards de ceux des tests de QI. Et il y aurait encore beaucoup à dire sur l'affirmation erronée pour ne pas dire stupide, voulant que les tests de QI ne présentent aucune biais culturelle et sociale à l'encontre de certaines populations. Tests de QI pourtant standardisés en fonctions de certaines normes et attentes, la non-crédibilité de l'assertion selon laquelle il n'existe pas de biais culturelle est flagrante et je pèse mes mots. Mais il est vrai que les dogmaticiens du QI dont vous faites partie ont apparemment l'habitude d'ignorer superbement les apports de la sociologie ce qui en dit long sur l'absence de crédibilité de votre position! D'ailleurs le plus amusant c'est qu'à la fin de votre inepte papier vous voulez alors rappeler ce qui serait selon vous les sept faussetés concernant les soit disant différences d'habilités intellectuelles entre les groupes ethniques.
Serge Larivée a écrit :En conclusion, j’aimerais rappeler, à l’instar de Gottfredson (2005, p. 518), les sept faussetés les plus souvent citées pour discréditer les nouvelles connaissances scientifiques concernant les différences de moyenne entre les groupes ethniques sur le plan des habiletés intellectuelles.
a) L’intelligence n’existe pas.
b) Même si l’intelligence existe, on ne peut pas la mesurer.
c) Même si nous pouvons la mesurer, nous ne pouvons pas le faire équitablement.
d) Même si nous pouvons la mesurer équitablement, ce n’est pas, de toute façon, bien important.
e) Même si l’intelligence est importante, il en existe plusieurs formes indépendantes d’égale importance.
f) Même si elle est une et importante, l’intelligence est, pour l’essentiel, le résultat de privilèges sociaux plutôt qu’une donnée fondamentalement héréditaire.
g) Même si le niveau d’intelligence est hautement héréditaire, il n’en est pas moins fort malléable.
J'ai bien aimé votre présente liste d'idée que vous attribuez à vos opposant car c'est avant tout
un épouvantail, épouvantail tellement grotesque que je réfute avec un plaisir non dissimulé!
a) L'intelligence n'existe pas en tant qu'entité mesurable par une série de tests standardisés et dont la mesure pourrait exprimé via un chiffre unique. L'intelligence est un concept décrivant un vaste ensemble d'aptitudes et de manifestations cognitives complexes qui ne peuvent en aucun cas être mesurer avec un test sur papier.
b) Ben oui on ne peut pas la mesurer. Seriez-vous suffisamment à la masse pour prétendre que l'on peut mesurer l'intelligence des pygmées avec un test de QI?
c) Encore une fois on ne peut pas la mesurer, donc votre présente affirmation est inutile.
d) Pareil vos radotez inutilement.
e) Il en existe plusieurs manifestation car l'intelligence regroupent tout un semble d'aptitude et manifestations de notre psyché, c'est une évidence. Par exemple savoir exprimé les bonne émotions lors d'interaction avec ses pairs en vu de s'insérer dans un groupe ou d'éviter des problèmes constituent des manifestations de notre psyché que nous pourrions qualifier comme étant une des manifestation de l'intelligence. Mais bien sûr ce genre de manifestation ne sont pas prises en compte dans les tests de QI et ne peuvent d'ailleurs être quantifier tant elles dépendent de paramètres différents y compris des paramètres culturels et sociaux. Mais bien sûr un dogmaticien du QI comme vous ne risque bien évidemment pas d'en tenir compte comme il se doit.
f) Votre présente affirmation est grotesque à souhait et est le prototype même de l'épouvantail. L'ensemble des manifestation de notre psyché que nous rangeons sous le label intelligence est, pour reprendre la formulation de Richard Lewontin, 100% innée et 100% environnemental. Le problème étant que certains affirment avoir démontré via des tests standardisé que certaines populations sont moins intelligentes que d'autres en plus de prétendre que ces différences sont génétiques. Ce qui est de la pure pseudo-science. Et pour une personne qui prétend comme vous lutter contre la pseudo-science monsieur Serge Larivée, c'est pour le moins amusant!
g) Il est évident que le psyché est malléable. Mais apparemment ce fait vous pose un problème niez-vous que l'ensemble des aptitudes et manifestations du psyché ranger sous le labelle intelligence sont malléable? Avez-vous déjà entendu parler de la plasticité cérébrale de l'espèce humaine monsieur Serge Larivée, plasticité cérébrale qui n'est pas étrangère au succès adaptatif d'
Homo sapiens sapiens?! Décidément plus je vous lis plus je vous trouve amusant monsieur Serge Larivée.
Aller au plaisir et salut!