
Et comme c'est une société capitaliste, forcément, ils savaient pour les fissures et n'ont rien fait, pour faire des économies ( ou pire encore des profits

Et les banques sont au courant, parce que les banques, c'est aussi le mal absolu

En même temps c'est pas complètement faux.tss tss, pour Sylvain, BP est une société capitaliste et le capitalisme pour Sylvain, c'est mal. donc, BP c'est mal![]()
Bonjour,Andjéty a écrit : [...]
Dans le cas de cette catastrophe. Un tel forage, organisé de bout en bout par un organisme public, n'aurait pas donné lieu à un tel bordel. Pourquoi? Car dans une culture de service public, les employés (les ingénieurs, les chefs en tout genre, les ouvriers) n'ont à subir d'autres pressions que le soucis de bien servir l'intérêt général. Résultat: la sécurité, la précaution avant tout.
[...]
C'est très bien ça. Travailler ses zygomatiques est très bon pour la santéFranchement, le discours, le public c'est forcément bien, le privé, c'est forcément mal, me fait travailler les zygomatiques avec ferveur !
De toute façon, il n'est guère possible d'imaginer une société toute privée comme une société toute publique.Andjéty a écrit : Qu'une gestion responsable, respectueuse, honnête, équitable, même des biens fondamentaux de l'humanité,par des entreprises privée est pensable, et possible même peut-être, à condition, que le politique (c'est-à-dire la démocratie, la constitution, la loi) réinvestisse les sociétés privées, donc hors du capitalisme ultralibérale ou libertarien.
Je suis presque assez d'accord avec ça. A ceci près, qu'on peut se demander si le capitalisme, dans sa logique intrinsèque n'est pas «naturellement» porté à combattre tous les efforts que l'on fait pour «aménager le modèle» et «redistribuer les richesses».Le capitalisme est un outil. Il permet de créer de la richesse. C'est même le modèle économique qui permet la création de richesse la plus importante.
Dire que c'est mal est un non sens, sauf à considérer que la hache qu'on se plante dans le pied en coupant du bois est coupable.
Qu'on puisse aménager ce modèle, et réfléchir à une redistribution de la richesse créée qui permette à la population de vivre correctement sans trop pénaliser ceux qui participe de cette création, c'est une option indispensable.
A.− Système économique caractérisé par la concentration de gros capitaux en vue de promouvoir la production et les échanges commerciaux.
Le capitalisme, n'est pas «mal», mais il est peut-être «mauvais». Car il se propose comme fin, 1. de promouvoir la production et les échanges commerciaux (en concentrant de gros capitaux) 2. la recherche du profit. Le bien-être de la société étant considéré comme un effet secondaire heureux d'une telle organisation. Mais ce n'est en vérité pas le cas. L'accumulation du capital, et la recherche du profit par chacun en dépit de toute autre considération, se fait au détriment de ce bien être, pour la majeur partie de la population (dans et en dehors d'une telle société), et plus le capitale s'accumule, moins il se répartit (pression sur les salaires, hausse des dividendes), acquisition privée des terres des paysans, saccage de l’environnement., pillage des ressources ...etc. Est-il utile de créer des richesses pour créer des richesses, est-il utile de créer artificiellement des besoins, pour créer des richesses, alors même que la satisfaction de ces besoins artificiels génère en réalité de la frustration (plutôt que du bien-être)?«B.− Système économique et social qui se caractérise par la propriété privée des moyens de production et d'échange et par la recherche du profit»
Si, d'après vous, le communisme n'avait pas fait mieux que le capitalisme, pourquoi cette prose anti-capitaliste?Andjéty a écrit :(Enfin, il faut préciser qu'un «capitalisme d'État» à la soviétique, n'aurait pas fait mieux, bien entendu, puisque c'est la même logique qui y prévaut.)
Exactement. Je crois que cette tragédie va sonner le glas de cette compagnie. Je vois mal comment elle va pouvoir s'en sortir.Homère a écrit :Cet accident profite(ra) plus à la concurrence qu'à BP.
C'est encore drôle. La dérnière fois que j'ai vérifié, les affaires d'Exxon se portaient bien malgré ceci.Pardalis a écrit :Exactement. Je crois que cette tragédie va sonner le glas de cette compagnie. Je vois mal comment elle va pouvoir s'en sortir.Homère a écrit :Cet accident profite(ra) plus à la concurrence qu'à BP.
Ben moi je crois pas. En fait les systèmes sont plus puissants que les volontés individuelles. Tout système transforme peu à peu les volontés qui y participent, et qui s'y adaptent, par nécessité. D'autant plus quand la seule alternative à cette adaptation est de quitter le système.embtw a écrit : C'est pourquoi j'insiste souvent sur le fait que ce sont les hommes qui usent des systèmes, et qu'il ne sert à rien de fustiger le système.
Bonsoir Homère,Homère a écrit :Bonjour Andjéty,
Vous dites:Si, d'après vous, le communisme n'avait pas fait mieux que le capitalisme, pourquoi cette prose anti-capitaliste?Andjéty a écrit :(Enfin, il faut préciser qu'un «capitalisme d'État» à la soviétique, n'aurait pas fait mieux, bien entendu, puisque c'est la même logique qui y prévaut.)
Cet accident profite(ra) plus à la concurrence qu'à BP. Je ne vois pas trop quel profit tire la plupart des actionnaires de BP de cette catastrophe. La défaillance (j'hésite sur le terme à employer) est interne à ce groupe, pas la peine d'aller remettre en cause tout le système économique mondial (ou presque). Pourquoi cela n'est pas encore arrivé à d'autres sinon?
Homère,
Je suis devin, et je prédis que ça arrivera à d'autres.Pourquoi cela n'est pas encore arrivé à d'autres sinon?
Je préfèrerais que vous répondiez aux arguments par des arguments... Défendez-vous vous-même l'idéologie capitaliste? Si vous voulez discuter, dîtes-moi simplement en quoi je me trompe.Ildefonse a écrit :@ Andjéty: Vous pouviez vous épargner votre diatribe anti-capitaliste, et la défense de l'idéologie communiste qui semble aller de pair pour vous. Cela nuit considérablement à la lecture de votre analyse.
Pourquoi mon point de vue est-il biaisé (expliquez)? En fait je ne fais qu'exprimer la possibilité d'un consensus que vous répétez à peu de chose près en ajoutant, «mais il y contribue» (à «l'argent ne fait pas le bonheur»). Donc sur ce point nous sommes d'accord.Ildefonse a écrit : Au demeurant, votre point de vue sur la croyance obligatoire du vulgus pecum "infecté par l'idéal capitaliste" de "l'argent qui ne fait pas le bonheur" est passablement biaisé. Qui, aujourd'hui pense encore que l'argent est l'unique vecteur du bonheur (pour peu qu'on sache exactement ce qu'est le bonheur) ? Le point de vue le plus fréquent est que l'argent contribue à une situation d'aisance qui permet un accès au bonheur, et que l'absence d'argent contribue fortement au malheur. Il est certain, cependant, que ce point de vue est principalement le reflet de la culture occidentale.
Et je vous propose d'exprimer notre accord sur ce point, que personne en tout cas ne devrait le penser. Cependant, les valeurs prônées par nos sociétés, de plus en plus endoctrinées par l'idéologie capitaliste (au cas où je n'emploie pas les bons mots, j'entends par là, l'idéologie qui prône la libéralisation totale de l'économie, la croyance en une autorégulation du marché par «la main invisible», et en une responsabilité naturelle des acteurs économiques, en la possibilité d'une croissance économique illimitée (etc?), tout ceci à même d'apporter "bonheur" et prospérité, avec le temps, au niveau mondial), sont justement l'enrichissement personnelle, et la consommation stupide d'objets inutiles, comme voie d'épanouissement.Ildefonse a écrit : «Qui, aujourd'hui pense encore que l'argent est l'unique vecteur du bonheur (pour peu qu'on sache exactement ce qu'est le bonheur) ?»
Je ne comprends pas.Ildefonse a écrit : De fait, la suite de votre raisonnement ne tient plus.
Ildefonse a écrit : Pourtant, vous remarquez bien les vices inhérents au capitalisme lorsqu'il est poussé à son absolu (analyse que vous ne faites pas pour tout visiblement), à savoir l'inhumanité d'un système lorsque ce ne sont plus les hommes qui le contrôle mais le contraire.
Je ne sais trop ce que vous voulez dire. Si vous suggérez qu'étant aveuglément acquis à «l'idéologie communiste», je ne vois pas la tendance inhérente de tout système communiste à devenir automatiquement une dictature à la stalinienne, vous vous trompez deux fois.Ildefonse a écrit : (analyse que vous ne faites pas pour tout visiblement)
Je ne pense pas que la vision des révolutionnaires Russes en 1917 incluait les millions de victimes des goulags. Pas plus que les initiateurs de la catastrophe économique et humaine en Corée du Nord, entre autres exemples.Andjéty a écrit : Je crois que vous essayez de me mettre dans une petite boîte
Si j'ai parlé de capitalisme d'État à la soviétique, et pas de communisme, c'est --- vous vous en doutez certainement --- que j'ai un certain respect pour le mot «communisme» (que je n'associe pas aux diverses dictatures auxquelles (je suppose) vous-même les associez).
Oui, c’est pourquoi il suffit de ne pas s’élargir sur le thème, non? Ca a péter chez BP, pas la peine de remettre en cause l’ensemble de la machine économique mondiale.Andjéty a écrit : Il vaut mieux je pense, si on veut causer, sortir de l'affrontement capitalisme-anti-capitalisme, qui a tendance à crisper (on pourra y revenir quand on aura fini de causer)
Encore une fois, il suffit de ne pas s’élargir sur le thème. Dans le cas de la catastrophe BP, je ne vois pas vraiment comment parler de bonheur et de profit.Andjéty a écrit : Mon idée est peu comme ça: […blabla….]
Il ne lui profite pas, en effet. Nous sommes au moins d’accord sur ce point.Andjéty a écrit : Cet incident ne profite pas à BP.
Pourquoi relier le gain (donc le profit?) à un problème de normes de sécurité, peut-être, voire plus simplement de l’incompétence/négligence d’un individu ou d’un groupe d’individus associé hypothétiquement à des procédures bancales.Andjéty a écrit : Il est fort possible (je ne l'affirme pas cependant) que les employés avaient intériorisés des normes de conduite, qui priorisaient l'urgence d'un gain immédiat à la sécurité
Bah, quand l'ensemble des pétrolières fait pression pour la réduction de la sécurité c'est pas par incompétence d'un petit groupe d'individus. C'est ce qui s'est produit dans les 15 dernières années dans le Golfe du Mexique avec l'abandon des puits secondaires pour le offshore. On en voit le résultat. Actuellement, ces mêmes pétrolières dont BP font du lobbying auprès du gouvernement canadien pour ne pas avoir de puits secondaires dans le offshore de l'Arctique...Homère a écrit :Pourquoi relier le gain (donc le profit?) à un problème de normes de sécurité, peut-être, voire plus simplement de l’incompétence/négligence d’un individu ou d’un groupe d’individus associé hypothétiquement à des procédures bancales.Andjéty a écrit : Il est fort possible (je ne l'affirme pas cependant) que les employés avaient intériorisés des normes de conduite, qui priorisaient l'urgence d'un gain immédiat à la sécurité
En ce qui concerne la réglementation, il y a des documents qui montrent que quelques mois avant, BP a indiqué aux autorités, qu'il n'y en avait pas besoin et que l'autocontrôle suffisait. Vous retrouverez ces informations sur les premiers articles qui ont suivi la catastrophe.tss tss, pour Sylvain, BP est une société capitaliste et le capitalisme pour Sylvain, c'est mal. donc, BP c'est mal
Et comme c'est une société capitaliste, forcément, ils savaient pour les fissures et n'ont rien fait, pour faire des économies ( ou pire encore des profits ), c'est bien connu, les sociétés capitalistes rognent sur tout et surtout sur la sécurité.
Et les banques sont au courant, parce que les banques, c'est aussi le mal absolu
J'ai dit exactement: "d’un individu ou d’un groupe d’individus". Je suis en désaccord fort avec l'ajout du "petit".Christian a écrit : Bah, quand l'ensemble des pétrolières fait pression pour la réduction de la sécurité c'est pas par incompétence d'un petit groupe d'individus.
Je ne pense pas non plus. Mais, ne s'agit-il pas d'un cas particulier? Pour deux raisons à mon sens:Homère a écrit : Je ne pense pas que la vision des révolutionnaires Russes en 1917 incluait les millions de victimes des goulags. Pas plus que les initiateurs de la catastrophe économique et humaine en Corée du Nord, entre autres exemples.
Ha ben vous voyez quand vous voulezHomère a écrit : Au départ, les intentions sont presque louables et les idéaux communistes surfent sur de bons sentiments.
Vous semblez considérer ceci comme une vérité irréfutable. A défaut d'argument, ce me semble une croyance irrationnelle dogmatique (de type religieux)Homère a écrit : Le capitalisme est aujourd’hui le système le mieux adapté à la nature humaine.
Idem. Je vous demande pourquoi, on devrait exclure sans argument, qu'aucune sorte de communisme ne puisse être mieux adaptée que le capitalisme à la nature humaine.Homère a écrit : (...)
Vous ne le changerez qu’en trouvant un système encore mieux adapté (le communisme ne l’est hélas pas)
Idem. Affirmation toute dogmatique («le communisme n'est pas viable»).Homère a écrit : (...) et bien entendu viable (le communisme ne l’est hélas pas non plus).
Parfois, et même souvent, et peut-être même toujours (?), les causes les plus évidentes (les plus proches et visibles de l'effet) sont imbriquées dans un système complexe de causalité, plus large, moins évident, plus difficile à appréhender. En voulant expliquer l'effet par ses causes, il est plus facile de prendre la cause immédiate (et d'un certain point de vue, ce n'est pas faux) pour la cause réelle; mais en élargissant le point de vue, il arrive qu'on trouve des causes de la cause, qui s'avèrent beaucoup plus puissantes. Or, même en admettant l'existence de la liberté, on doit reconnaître que plus est grande la puissance de ces "causes larges" (causes systémiques), moins est probable le fait que la cause immédiate (ou cause évidente) n'ait pas lieu (donc moins grande la liberté).Homère a écrit :Oui, c’est pourquoi il suffit de ne pas s’élargir sur le thème, non? Ça a pété chez BP, pas la peine de remettre en cause l’ensemble de la machine économique mondiale.Andjéty a écrit : Il vaut mieux je pense, si on veut causer, sortir de l'affrontement capitalisme-anti-capitalisme, qui a tendance à crisper (on pourra y revenir quand on aura fini de causer)
A mon avis, le politique doit se proposer pour fin le «bien vivre», ou le bonheur de la cité (c'est ce que pensait déjà Aristote, qui était loin d'être un dangereux communiste révolutionnaire [ceci n'est pas un argument d'autorité]). A mon avis encore, le politique aujourd'hui, dans de nombreux pays, néglige cette fin, pour lui y substituer, le «être riche» et «être puissant». De plus, les dogmes néolibéraux contemporains, sont parvenu à convaincre qu'à cette fin, nous devions et pouvions dissocier l'économique et le politique (ceci paradoxalement, pour le plus grand bien soi-disant du politique), alors même qu'ils sont indissociables, et que libérer l'économique du politique c'est dissoudre ce dernier dans le premier.Homère a écrit : Encore une fois, il suffit de ne pas s’élargir sur le thème. Dans le cas de la catastrophe BP, je ne vois pas vraiment comment parler de bonheur et de profit.
Je me réjouis de cet accord, mais note que son objet est de peu d'intérêt, en soi.Homère a écrit :Il ne lui profite pas, en effet. Nous sommes au moins d’accord sur ce point.Andjéty a écrit : Cet incident ne profite pas à BP.
Peut être vaudrait-il mieux dire: Le capitalisme est aujourd’hui le système CONNU le mieux adapté à la nature humaine. C'est peut être pas ce qu'il y a de mieux, mais c'est ce qu'il y a de moins pire.Andjéty a écrit : Menhir 2:Vous semblez considérer ceci comme une vérité irréfutable. A défaut d'argument, ce me semble une croyance irrationnelle dogmatique (de type religieux)Homère a écrit : Le capitalisme est aujourd’hui le système le mieux adapté à la nature humaine.
Pas besoin d'arguments. Il suffit d'observer les quelques pays communistes qui subsistent encore. Observez le niveau de vie, les libertés, l'éducation, etc... de la population.Andjéty a écrit : Menhir 3:Idem. Je vous demande pourquoi, on devrait exclure sans argument, qu'aucune sorte de communisme ne puisse être mieux adaptée que le capitalisme à la nature humaine.Homère a écrit : (...)
Vous ne le changerez qu’en trouvant un système encore mieux adapté (le communisme ne l’est hélas pas)
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