
Je trouve quand même ce message "discordant" d'avec le reste de sa production, particulièrement ce passage:
Lui est pourtant de ce groupe qui "nie le fait de l'évolution". Bien sûr, il prétend accepter la "microévolution" mais ce dont il est question dans les exemples qu'il donne par la suite est la "macroévolution" (ou évolution, point).De nos jours, peu de gens nient le fait de l’évolution [...]
Sachant que pas mal des mutations ont des conséquences néfastes, la défense de l'idée d'un Concepteur Intelligent à partir de cette prémisse promet d'être assez burlesque.Peut-être découvrirons nous que les mutations, responsables de l’évolution, ne sont pas aléatoires mais qu’elles sont plutôt issues d’un mécanisme de survie et de défense propre à [la] cellule
Lui n'aimait pas beaucoup les créationnistes, spécialement ceux qui essayaient de faire passer le créationnisme pour scientifique. À ma connaissance il s'est moins prononcé sur l'ID en tant que tel, mais il s'est prononcé négativement sur le fondateur du mouvement - P.E. Johnson - dans un article contenant ceci:C’est que j’aime bien Stephen Jay Gould
"Johnson is not a "scientific creationist" of Duane Gish's ilk—the "young earth" Biblical literalists who have caused so much political trouble of late, but whom we beat in the Supreme Court in 1987. He accepts the earth's great age and allows that God may have chosen to work via natural selection and other evolutionary principles (though He may also operate by miraculous intervention if and when He chooses). Johnson encapsulates his major insistence by writing: "In the broadest sense, a creationist is simply a person who believes that the world (and especially mankind) was designed, and exists for a purpose." Darwinism, Johnson claims, inherently and explicitly denies such a belief and therefore constitutes a naturalistic philosophy intrinsically opposed to religion.
But this is the oldest canard and non sequitur in the debater's book. To say it for all my colleagues and for the umpteenth million time (from college bull sessions to learned treatises): science simply cannot (by its legitimate methods) adjudicate the issue of God's possible superintendence of nature. We neither affirm nor deny it; we simply can't comment on it as scientist. [...]"
Jean-François