Philippe L. a écrit
"Il n'y a pas d'autres formes de vie dans tout le reste de l'univers" (1-affirmation infalsifiable)
"Il n'y a pas de différence entre la grandeur de Philippe et celle de Zwielicht" (2-affirmation falsifiable, mais sans preuve concrète)
"Il n'y a pas de danger à rouler x km/h au dessus de la limite permise"
"Il n'y a pas de réchauffement climatique"
"Il n'y a pas d'autre(s) être(s) humain(s) ayant le potentiel de battre les records d'Usain Bolt"
"Il n'y a pas de limite au progrès que l'on peut faire en science"
Tu n'as pas l'air d'accord sur le fait que dans le cadre de la démarche scientifique, tout ce qui n'est pas prouvé n'existe pas
a priori. C'est pourtant la base de cette méthode. Au contraire, tenir pour vrai ce qui n'a pas été prouvé est la définition même de la croyance.
La réponse à toutes tes affirmations est clairement : "Oui, elles sont vraies, par défaut."
Les versions "positives" de tes affirmations sont des croyances ou des opinions dont la valeur épistémologique est nulle tant qu'elle n'ont pas été transformées en hypothèses testables, réfutables et prédictives. C'est seulement à partir de là qu'elle pourront produire le savoir objectif qui construit la Science.
Bien sûr, il existe des propositions fausses par ignorance. C'est effectivement à celui qui dirait : "Il n'y a pas de lapin en Australie" à qui reviendrait la charge de prouver que tous les faits qui démontrent le contraire sont faux, truqués et l'objet d'un complot international. Leur cas est trivial et sans autre intérêt que d'alimenter grassement les forums sceptiques.
Sceptigo a écrit :
Celui qui affirme quelque chose doit pouvoir apporter des arguments en faveur de son affirmation, que celle-ci soit, par exemple, "Dieu existe" ou "Dieu n'existe pas". En l'absence d'argument, il n'y a rien d'incorrect à choisir la position qui nous semble la plus vraie en se basant sur sa simple intuition. Il faut simplement avoir conscience des limites de sa position et savoir changer de position lorsqu'on nous apporte de nouveaux arguments.
D'accord quand il s'agit, comme dans ton exemple, de propositions irréfutables. On peut de même choisir la Démocratie sans pouvoir prouver qu'elle est la meilleure méthode d'organisation politique mais simplement parce qu'elle nous
parait la meilleure. C'est sufffisant. Mais on n'est plus dans le domaine de la connaissance.
Dans ce dernier cas, c'est toujours l'existence d'une affirmation positive qui est à prouver, pas son inexistence.
Merci Patapouffe de rester plus près du sujet même si tu nous fais un gros épouvantail en prétendant que tes adversaires affirmaient qu'il n'y a pas de différence génétique entre les êtres humains. Ce que personne bien sûr, n'a fait. Tu fais ainsi d'eux des crétins qui nient l'évidence (la tienne) en escamotant, par là même, le débat initial. Arrête-donc de te battre contre des moulins à vent qui n'existent pas !
Le débat porte sur les points suivants
-Le QI représente-t-il une mesure suffisante et non biaisée pour évaluer "l'intelligence" d'un être humain ?
-La définition de l'intelligence qui semble en préoccuper bien peu. Pourtant comment mesurer quelque chose qu'on a pas défini ?
-Le but de comparer des
moyennes de QI en fonction d'un critère aussi riche et signifiant que la couleur peau.
Je sais bien que pour toi la messe est dite et que tu as déjà tiré la conclusion : "les nègres sont moins intelligents que ceux qui ont ma couleur de peau". Permet nous de penser qu'au vu des arguments que tu as déployés, cela reste toujours une opinion et non un fait !
Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu