Je ne les accuse pas d'antisémitisme, du moins pas tous (certain le sont clairement et beaucoup de thèses conspiros qui font intervenir Israël remplace juste sioniste par juif, mais sont clairement antisémite), je fais simplement le constat qu'un certains nombres des figures de proues de ces mouvements ont des relations évidente avec des antisémites notoires, comme le président Iranien.Miro a écrit :Et cela te parait suffisant pour accuser les truthers d’antisémites et de négationnistes ?
Je vous encourage, par exemple, à prendre les slogans et discours de certain réseaux de conspiro et à remplacer sionniste par cosmopolite, puis à comparer ça aux discours des réseaux d'extrême droite du début du XXème siècle. La ressemblance est souvent étonnante, que ce soit au niveau de la forme du discours ou du type de complot/machination désigné.
Pour ce qui est du négationnisme, l'ensemble des thèses de conspiration 911 relève en fait de la même logique que le négationnisme, à savoir une relecture de l'histoire de façon hypercritique, afin d'y apposé des thèse décidé d'avance. J'appelle ça du révisionnisme fallacieux, parce que le terme négationniste est spécifique à la shoah.
Mais la méthode est strictement la même, à savoir:
-utilisation de parti-pris émotionnel comme des information factuels (ça se résume souvent à dire que tel camps est avide de pouvoir ou méchant, sans que rien de factuel ne viennent confirmer, ni l'homogénéité du camps désigné, ni son avidité supposé)
-hypercritique (n'importe quel détail non expliqué par la thèse dites officielles la réfute entièrement)
-examen des détails hors de leur contexte (le cas le plus évident est celui de l'avion au pentagone, dont la thèse de son absence repose sur un détail de l'évènement, à savoir l'aspect du trou qu'il a laissé, en faisant abstraction des autres faits, à savoir, les lampadaires, les témoins, le reste des dégats, les signatures radars, le témoignage d'AA....)
-Construction de modèle explicatif alternatif par accumulation d'explication de point de détail et recréation d'un contexte imaginaire. (c'est une méthode que je qualifie de mythologique, à savoir qu'on part du postulat que la thèse officielle est fausse et qu'il y a complot, on prend un détail troublant de la thèse officiel, puis on crée de toute pièce un contexte de complot pour l'expliqué, et ensuite, on accumule les détail en essayant de coordonner le contexte inventé à mesure qu'on accumule des détails qui sont, eux, pris hors du contexte des faits observables. Au final, le modèle explicatif est évidement bancal, vu qu'il vise plus à pointer les éléments troublants censée prouver le complot qu'à réellement expliquer le complot et on en arrive à des thèses complètement farfelue prise dans leur globalité, mais qui, parce qu'elles sont une accumulation de détail, ne sont jamais vu dans leur globalité par les conspiro eux même, qui ne se rendent donc pas compte du caractère résolument bancal de leur modèle.
Je la trouve excellenteCartaphilus a écrit : Mais très souvent en ballottage, comme le faisait remarquer Tristan Bernard : « J’appartiens à ce peuple qu’on a souvent appelé élu… Élu? Enfin, disons: en ballottage. »*

Comme quoi, on peut avoir 3000 ans d'histoire sordide derrière soit et conserver son humour malgré les horreurs du passé.