Ildefonse a écrit :Je partage le point de vue d'Onfray, à savoir que "C'est l'islam qui est un problème, pas la burqa".
L'islam aujourd'hui est autant une idéologie politique qu'une religion. Et pour cause, il n'y a aucune différence pour l'islam entre le spirituel et le temporel. Et cette idéologie est aujourd'hui l'apanage de la frange la plus violente de l'oumma, celle qui dicte la voie à suivre à tous ses fidèles. Le pire, c'est qu'on aurait pu espérer une vision moins radicale de la part des chiites, mais guidée par les mollahs iraniens, ils n'envisagent pas le monde autrement que comme un ensemble d'états religieux.
Je m'inscris en faux ! Onfray a tort, et ca ne m'étonne qu'à moitié.
Ce n'est pas l'islam le problème, c'est la méconnaissance totale, parfois même revendiquée du Coran, l'acquiescement abruti (dans le sens premier du terme) devant un texte volontairement laissé mystérieux. (c'est le principe de l'ésotérique et de la magie, ne pas trop chercher ce qu'il y a derrière le masque car cela pourrait détruire nos jolis rêves et leur charme fou)
Si demain les musulmans du monde se mettaient à véritablement lire leurs textes sacrés, il n'y aurait plus foule dans les mosquées (Puisque je vous le rappelle, contrairement à l'Ancien ou Nouveau testament, l'interprétation est interdite, il s'agit de la parole directe de Dieu. Defait, ce qui est écrit
est la vérité et ne peut être percue autrement, et le Coran est scientifiquement et moralement peu regardant sur la rigueur)