Pour la petite histoire, ma mère était férue de médecine alternative et nous soignait à coup de "gouttes" homéopathiques...ben on mettait environ une semaine à faire passer une grippe...

Effectivement l’Etat n’officialise pas il autorise si cela ne trouble pas l’ordre publicNon mais franchement, ce n'est pas parce que n'importe qui peut croire en n'importe quoi que l'État doit officialiser toutes les croyances.
Exact ! Je rectifie donc. Les universités n’enseignent officiellement QUE l’ « allopathie », l’homéopathie est une option, une orientation, une spécialisation (appelez cela comme vous le voulez). Donc il est inutile d’ajouter au titre de médecin l’appellation « allopathe ». Il faut aussi rappeler qu’un médecin orientation homéopathie est, avant tout, un « allopathe » de formation.En ce qui regarde Allopathie, le terme n'a rien d.officiel ni d.'officieux. Il n'est utilisé que dans la littérature zozo. Jamais un chercheur ou un médecin sérieux ne l'utiliserait. Aller voir dans le revues médicales, jamais vous ne le trouverez.
Non, justement ! L’Etat fait donner un enseignement laïc, c'est-à-dire indépendant d’un dogmatisme religieux (c’est moins évident en Amérique ou religion et civil s’interpénètrent), mais autorise d’autres enseignements, hors du cadre officiel. Il serait totalitaire s’il interdisait, sous peine de sanctions, tout autre enseignement que le sien. Ce qui n’est pas le cas.Si je suis ton raisonnement, quand l'État décide d'enseigner à tous les élèves que la Terre tourne autour du soleil, parce qu'il n'y a rien d'autre qui soit reconnu comme cohérent, il est totalitaire ?
C’est malheureusement inévitable, ne serait-ce que parce que la vérité des uns n’est pas la vérité des autres, c’est là un débat vieux comme la pensée humaine et dont la réponse n’est pas prête d’être apportée.Malheureusement, des contre-vérités ont parfois la peau dure lorsqu'elles répondent à des besoins sous-jacents de nature inconsciente.
Je ne connais pas la façon dont sont conduites ces études. Donc dans le doute, je m’abstiens !L'ennui est que des études cliniques en doubles aveugles il y en a et que ces études montrent que ça ne marche pas.
Je vous renvoie aux réponses ci-dessus. Quelle est la position de l’Etat face à ce que vous soulevez ? Pourquoi laisserait-il des « charlatans » mettre en danger la santé publique ?Tandis qu'une société qui permet aux charlatans homéopathes de prospérer en vendant du sucre et de l'eau est un modèle de protection des droits humains, de promotion de la science, et d'une politique de santé publique exemplaire.
Entends-tu par là que homéopathes et médecins scientifiques n'ont pas la même définition de vivant ou mort ? De malade et bien portant ? Quelqu'un qui se plaint de la tuberculose et qui s'en plaint toujours même après traitement homéopathique, est quand même guéri selon son médecin homéopathe ?janic a écrit :C’est malheureusement inévitable, ne serait-ce que parce que la vérité des uns n’est pas la vérité des autres, c’est là un débat vieux comme la pensée humaine et dont la réponse n’est pas prête d’être apportée.Je ne connais pas la façon dont sont conduites ces études. Donc dans le doute, je m’abstiens !L'ennui est que des études cliniques en doubles aveugles il y en a et que ces études montrent que ça ne marche pas.
Cependant je puis me poser la question :sur quels critères sont établies ces études ? Je m’explique :
Pour ce que j’en connais l’homéopathie est à l’allopathie, ce que l’astronomie est à la microbiologie (c’est une comparaison qui n’est pas raison) Chacun utilise des instruments d’optique, mais chacun n’explore pas le même monde. L’un vers le plus grand, l’autre vers le plus petit. Si les critères servant à établir l’existence des microbes le sont par des astronomes, ils ne les trouveront pas ; de même pour les microbiologistes qui ne découvriront pas les astres avec un microscope électronique.
Donc si les études cliniques sont établies par des homéopathes pour vérifier l’efficacité de l’homéopathie (en supposant une honnête neutralité), ces études seront cohérentes avec elles-mêmes( Il est toujours possible de faire un procès d’intention à sens unique bien sur, mais cela ne mène nulle part). Pour comparaison qui n’est….. c’est comme mettre en opposition des ingénieurs dont les uns sont spécialisés en aéronautique et les autres spécialisés en sous marins. Douter des sous marins parce que toutes les études ont démontré que les sous marins ne peuvent pas voler, c’est une lapalissade évidement ! Et le résultat ira dans le sens attendu, bien entendu
- parce qu'il y croit.janic a écrit :Pourquoi auraient-ils risqué leur carrière pour donner des placebos alors qu’il leurs aurait été plus sécurisant de se retrancher derrière les laboratoires ?
Ce que vous appelez l'allopathie cherche à comprendre les causes pour s'y attaquer. Le meilleur moyen que l'homme ait trouvé pour comprendre des causes est de vérifier la nature des choses de manière rigoureuse, et pour cela on a rien trouvé mieux que la science.janic a écrit :Je ne suis pas contre l’ « allopathie » pas plus que pour l’ « homéopathie » ou toute autre pathie pour une raison bien simple : s’attaquer aux effets sans s’attaquer aux causes est illusoire et dangereux pour la santé. Si l’allopathie ou l’homéopathie se contentent de s’attaquer aux effets, les deux présentent les mêmes risques
Est-ce que cette position philosophique - ou principe idéologique - vous amène à ne faire strictement aucune distinction entre les prétentions des oncologues ou des chirurgiens, celles des homéopathes, des adeptes du toucher thérapeutique, du channeling (eg, médecin du ciel), etc.? Nous n'aurions jamais du arrêter les saignées et autre moyen de régulation des "humeurs"? Pour vous, la communication facilitée et les appareils permettant à des quadraplégiques d'avoir un minimum d'autonomie (grâce à un système sophistiqué d'enregistrement des mouvements de l'oeil ou de l'activité cérébrale relié à un ordinateur), c'est absolument équivalent? Tout se vaut parce qu'essayer d'établir objectivement la validité, l'efficacité réelle d'une thérapie ferait courir le risque de tomber dans la "pensée unique"?Par contre je suis contre la pensée unique QUELLE QU’ELLE SOIT
Et puis? Personne ne nie que l'homéopathie est en soi assez inoffensive et que c'est probablement une alternative à la médication dans le cas d'affections assez bénignes (surtout "psychosomatiques"). Les problèmes à des soins uniquement par l'homéopathie ne surviendront que dans le cas d'affections plus sérieuses.. La question n'est pas là, la question est plutôt: est-ce que l'homéopathie fonctionne réellement et si non - comme de nombreuses études le montrent -, pourquoi conserver ce système? Surtout que considérer l'homéopathie comme efficace entretient un système de pensée un peu "magique". Sans compter que c'est cher pour du placebo.Or l’homéopathie (puisqu’il s’agit d’elle-ici) ne semble pas troubler cet ordre en question sinon tous les homéopathes feraient l’objet de poursuites pénales et si, (selon des rumeurs) l’homéopathie avait fait des victimes, le législateur est seul habilité à le définir, puis à le prouver !
Une meilleure analogie serait: l'homéopathie est à la médecine basée sur les faits, ce que l'astrologie est à l'astronomie ou encore ce qu'est la théorie de la génération spontanée à la microbiologie. Ce n'est pas une question d'instruments d'optiques, c'est une question de philosophie d'"observation". Même si ces disciplines scientifiques sont tournées vers des objets d'échelles de taille très différentes, l'astronomie et la microbiologie reposent sur les mêmes principes philosophiques, ceux qui forment la méthode scientifique. Et, ces disciplines sont compatibles entre elles dans le sens où les lois physicochimiques qui s'appliquent aux microbes s'appliquent aussi aux étoiles (en tenant compte des conditions d'application propres à chaque échelle). L'homéopathie ne repose pas sur ces principes ni sur ces lois.Pour ce que j’en connais l’homéopathie est à l’allopathie, ce que l’astronomie est à la microbiologie (c’est une comparaison qui n’est pas raison)
Oui, on pourrait aussi ne plus faire aucune étude rigoureuse et laisser dire n'importe quoi par n'importe qui. Là, on éviterait absolument toute possibilité de "procès d'intention".Donc si les études cliniques sont établies par des homéopathes pour vérifier l’efficacité de l’homéopathie (en supposant une honnête neutralité), ces études seront cohérentes avec elles-mêmes( Il est toujours possible de faire un procès d’intention à sens unique bien sur, mais cela ne mène nulle part)
Pour rendre votre analogie plus juste: un "ingénieur" homéopathe fonctionnerait plus comme quelqu'un qui prétend qu'il suffit de laisser tomber les composantes d'un sous-marin* dans un bassin, puis d'agiter le bassin pendant un moment, pour obtenir un sous-marin tout construit, invisible et qu'on ne peut pas toucher en plus (donc totalement indétectable, non-polluant, etc., que du bonheur). En plus, on pourrait re-agiter le bassin plein de fois, tant que les composantes seront visibles dedans, pour obtenir toute une flottille à peu de frais (re-que du bonheur). Cet "ingénieur" laisserait à d'autres le soin de régler la question de comment mettre des matelots dans ces "sous-marins" ou de les guider pour qu'ils atteignent remplissent une fonction. Vous feriez confiance à un tel ingénieur?Douter des sous marins parce que toutes les études ont démontré que les sous marins ne peuvent pas voler, c’est une lapalissade évidement !
Les essais randomisés en double aveugle sont réalisés selon un schéma simple :janic a écrit : Je ne connais pas la façon dont sont conduites ces études.
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.
En effet LA science ne peut être l’objet de la pensée unique par principe. Il ne s’agit pas de remettre en question le principe de la science mais de celle de la nature humaine avec ses propres choix et ses limites.[Quelqu'un qui se plaint de la tuberculose et qui s'en plaint toujours même après traitement homéopathique, est quand même guéri selon son médecin homéopathe ?/quote]
Toute thérapeutique a ses propres limites, me semble-t-il ! Celle là comme les autres.C’est évidentjanic a écrit:
Pourquoi auraient-ils risqué leur carrière pour donner des placebos alors qu’il leurs aurait été plus sécurisant de se retrancher derrière les laboratoires ?
- parce qu'il y croit.Tout aussi vrai, puisqu’avant d’être homéopathe, ce médecin est avant tout allopathe. Il réagira de la même façon dans les deux cas.- parce qu'avec ses prescriptions il n'aggravera pas l'état du patient, qu'il enverra aux urgences si c'est trop sérieux.C’est possible, c’est ce que font tous les spécialistes, il me semble ? (justifié ou non c’est le cas)- parce que les honoraires sont libres.N’étant pas un consommateur de ce type de magazines, ni femme, je ne saurais qu’en dire.- parce que la clientèle, intoxiquée par les magazines féminins et les croyances populaire, est demandeuse.Là, je pense que vous faites une erreur. Ne pas prendre de risques c’est rester dans le système et se retrancher derrière le sempiternel « je vous ai donné ce qui se fait de mieux » comme pour les antibiotiques. Quant à se faire beaucoup d’argent, les homéopathes que j’ai croisés ne semblaient pas être plus riches que leurs confrères.donc parce qu'il peut se faire beaucoup d'argent sans prendre de risques.Bien sur, si le patient a du cholestérol, le médecin ne donnera pas un antibiotique et s’il est atteint par un virus, il ne lui donnera pas un fluidifiant du sang. Elémentaire, mon cher Watson ! Mais c’est aussi ce que fera l’allopathe spécialisé en homéopathie.Ce que vous appelez l'allopathie cherche à comprendre les causes pour s'y attaquer. Le meilleur moyen que l'homme ait trouvé pour comprendre des causes est de vérifier la nature des choses de manière rigoureuse, et pour cela on a rien trouvé mieux que la science.C’est ce qui fait la particularité de cette technique qui, évidemment, ne colle pas au modèle traditionnel. Mais l’acupuncture (médecine traditionnelle en Chine) ne colle pas non plus au modèle occidental. (je ne cherche pas là encore à dire que l’une est supérieure ou inférieure à une autre mais seulement qu’elle est différente) la médecine orientale aura des succès ou des échecs comme toutes les autres techniques occidentales.L'homéopathie ne cherche pas à comprendre les causes même si elle prétend le faire: à ma connaissance, il n'existe aucune recherche sur les relation causale entre le produit homéopathique et l'affection, au mieux on ne peut établir que des corrélations*.Si vous avez dans vos connaissances un (ou plusieurs) amis sanguins posez leurs la question comment ils se sentent après un don du sang et souvent vous les entendrez dire : « je me sens mieux ». Ce don du sang est la forme actuelle de la saignée, mais non utilisée pour une action thérapeutique.Nous n'aurions jamais du arrêter les saignées et autre moyen de régulation des "humeurs"?Vous avez raison en ce sens que toutes les techniques médicales sont des sorties de la pensée unique. L’évidence en faveur d’une thérapie c’est sortir d’un état de souffrance ou de mal être. Le patient, dans sa souffrance, veut en sortir, il ne fait généralement pas le procès, à priori, de la technique que le thérapeute voudra utiliser. C’est SON corps, c’est SA vie et donc SA liberté de choix ; choix que d’aucuns voudraient supprimer.Et si non à ces question, est-ce faire l'apologie d'une "pensée unique" que de considérer les évidences en faveur de telle ou telle autre thérapie?Voyez, c’est là que le bât blesse ! Combien d’allopathes spécialisés en homéopathie soignent UNIQUEMENT par cette technique ? Pouvez-vous risquer un pourcentage vérifiable ?Les problèmes à des soins uniquement par l'homéopathie ne surviendront que dans le cas d'affections plus sérieuses..Croyez-vous vous-même à pareil argument ? Un tube de granules coûte un prix dérisoire au regard des autres produits pharmaceutiques.Sans compter que c'est cher pour du placebo.N’étant pas spécialiste en ce domaine, je m’abstiens de prendre parti. Je ne défends pas un produit mais un principe de liberté.L'homéopathie repose sur des principes qui étaient plausibles selon les connaissances d'il y a 200 ans mais qui sont rendus caduques (ou obsolètes) par les découvertes scientifiques ayant eu lieu depuis.Ce n’était pas mon propos, si vous voulez avoir une étude rigoureuse sur la validité d’un ouvrage d’art, un pont par exemple, vous ferez appel aux spécialistes en ce domaine, vous ne ferez pas appel aux spécialistes des gratte ciels ! L’homéopathie est une spécialité dont la validité se doit d’être effectuée par SES spécialistes aussi. C’est seulement une question de cohérence.Oui, on pourrait aussi ne plus faire aucune étude rigoureuse et laissez dire n'importe quoi par n'importe qui. Là, on éviterait absolument toute possibilité de "procès d'intention".Ne laissez pas lire cette argumentation à un ingénieur si vous ne voulez pas le voir sourire. Mais essayez tout de même !Pour rendre votre analogie plus juste: un "ingénieur" ….Cet "ingénieur" laisserait à d'autres le soin de régler la question de comment mettre des matelots dans ces "sous-marins" ou de les guider pour qu'ils atteignent leur cible. Vous feriez confiance à un tel ingénieur?Je réponds à votre explication juste ci-dessus : QUI détermine le produit utilisé pour l’étude en question ? Et sur quel groupe d’individus ? Quelqu’un en exprime la difficulté quelques pages plus tôt, je ne sais plus où en évoquant la quantité minimale pour valider un résultat (entre 30 et 100 de mémoire) !A la fin, on a donc 3 options :
- les patients ayant reçu le traitement se portent mieux que le groupe placebo : le traitement a donc une efficacité (au delà de l'effet placebo)
- pas de différence entre le groupe traité et le groupe placebo : le traitement n'a pas d'effet
- le groupe traité se porte plus mal que le groupe placebo : le traitement aggrave la maladieComme quoi on cherche bien dans toutes les directions. Il n'y a pas de pensée unique en science.
Je ne faisais que décrire les grandes lignes des essais cliniques en double aveugle. Évidemment qu'en pratique c'est bien plus compliqué que ça.janic a écrit :Je réponds à votre explication juste ci-dessus : QUI détermine le produit utilisé pour l’étude en question ? Et sur quel groupe d’individus ? Quelqu’un en exprime la difficulté quelques pages plus tôt, je ne sais plus où en évoquant la quantité minimale pour valider un résultat (entre 30 et 100 de mémoire) !A la fin, on a donc 3 options :
- les patients ayant reçu le traitement se portent mieux que le groupe placebo : le traitement a donc une efficacité (au delà de l'effet placebo)
- pas de différence entre le groupe traité et le groupe placebo : le traitement n'a pas d'effet
- le groupe traité se porte plus mal que le groupe placebo : le traitement aggrave la maladie
Mettre en parallèle l'intolérance religieuse et la science n'a aucun sens, surtout deux ligne après avoir admis qu'il n'y a pas de pensée unique en science.Ce qui me fait frémir, c’est cette intolérance dont la France a eut à souffrir à l’époque de la toute puissance religieuse (une perche que je VOUS (en général) ai tendue, mais que personne n’a saisie). Elle, hier, au nom de dieu ; d’autres, aujourd’hui, au nom de la science.
Si vous acceptez le principe de la démarche scientifique, il vous faut récuser les pseudo-explications de l'homéopathie (principe de similitude, très hautes dilutions, dynamisation et mémoire de l'eau) ; ne vous en déplaise, il n'existe pas plusieurs standards scientifiques.Janic a écrit :En effet LA science ne peut être l’objet de la pensée unique par principe. Il ne s’agit pas de remettre en question le principe de la science mais de celle de la nature humaine avec ses propres choix et ses limites.
Vous mélangez - à dessein ? - un peu tout et n'importe quoi : il ne s'agit pas d'intolérance, mais la constatation d'e l'inefficacité de l'homéopathie, sur des critères scientifiques.Janic a écrit :Vous connaissez probablement ce principe de base en justice selon laquelle il vaut mieux laisser un coupable en liberté (malgré tous les risques que cela comporte) plutôt que de condamner un innocent.
Si selon vos critères l’homéopathie est coupable pensez-vous devoir vous substituer aux Etats dont c’est le rôle. Ce qui me fait frémir, c’est cette intolérance dont la France a eut à souffrir à l’époque de la toute puissance religieuse (une perche que je VOUS (en général) ai tendue, mais que personne n’a saisie). Elle, hier, au nom de dieu ; d’autres, aujourd’hui, au nom de la science.
Personne ne vous oblige non plus ni à vous soigner, ni à recourir à la médecine scientifique ; mais je pense que vous aurez quelques difficultés à vous faire prescrireJanic a écrit :En effet personne n’oblige personne à adopter cette thérapeutique [l'homéopathie].
suis-je un défenseur de l'homéopathie? Pas plus que n'importe quelle autre thérapie. Chacune a sa place. Ce qui m' "énerve" ce sont ceux qui parle de quelque chose qu'ils n'ont (semble-t-il) pas personnellement expérimenté.poulpman
J’essaie simplement de montrer que l’Intolérance est universelle, pas plus religieuse, que scientifique puisque c’est un état de l’esprit. Si vous êtes un scientifique vous-même vous savez que la certitude d’aujourd’hui peut-être remise en question demain soit partiellement soit totalement. Voyez les bouleversements que la physique quantique a provoquée dans les critères scientifiques du moment. Je n’ai aucune idée si demain l’homéopathie trouvera ses lettres de noblesse à partir de nouvelles découvertes ou jamais, seul l’avenir nous le dira.Vous mélangez - à dessein ? - un peu tout et n'importe quoi : il ne s'agit pas d'intolérance, mais la constatation d'e l'inefficacité de l'homéopathie, sur des critères scientifiques.
A ma connaissance, je ne me rappelle pas avoir lu ou entendu (mais il y a longtemps) que l’homéopathie prétendait se substituer à d’autres techniques de soins. Mais même en supposant qu’elle se cantonne à des affections bénignes (pourquoi pas ?) elle aurait au moins l’avantage de son innocuité ; ce qui n’est pas toujours le cas de la médecine actuelle.Au fait, aviez-vous remarqué que les indications de l'homéopathie concernaient uniquement des affections bénignes, d'évolution très souvent spontanément favorables même si parfois récidivantes, plutôt que des pathologies graves ?
C'est pas parce que je secoue un contenant dans une direction 10 fois et puis dans une autre que ça vas changer quoi que se soit.principe de similitude, très hautes dilutions, dynamisation et mémoire de l'eau
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.
Tu mets donc la médecine moderne sur le même plan que l'homéopathie et autres pseudo-médecines (reiki, magnetiseurs, etc...) ?janic a écrit :suis-je un défenseur de l'homéopathie? Pas plus que n'importe quelle autre thérapie. Chacune a sa place.
Tu devrais dire ça aux oncologues qui passent leur temps à prescrire de la chimio et des interventions chirurgicales alors que la plupart d'entre eux n'ont jamais personnellement expérimentéCe qui m' "énerve" ce sont ceux qui parle de quelque chose qu'ils n'ont (semble-t-il) pas personnellement expérimenté.
L'argument de l'innocuité ne tient pas.janic a écrit :elle aurait au moins l’avantage de son innocuité
Ce n'est pas de l’intolérance que de rejeter les prétentions thérapeutiques de l'homéopathie, au vu des résultats négatifs obtenus selon les critères d'une démarche rigoureuse ; cette douteuse discipline se voudrait scientifique, mais tente d'imposer des explications magiques qui violent de façon flagrante les lois de la physique et de la chimie.Janic a écrit :J’essaie simplement de montrer que l’Intolérance est universelle, pas plus religieuse, que scientifique puisque c’est un état de l’esprit.
Il existe pourtant des connaissances acquises dont on peut raisonnablement penser que de futures découvertes ne les remettront pas radicalement en question ; quant à la référence à la physique quantique, ce n'est qu'un « ultima ratio » brandi comme un crucifix à la face des vampires sceptiques, dernier argument dans lequel je perçois d'abord l'ignorance de ceux qui y ont recours avant l'absence de données actuelles de la science.Janic a écrit :la certitude d’aujourd’hui peut-être remise en question demain soit partiellement soit totalement. Voyez les bouleversements que la physique quantique a provoquée dans les critères scientifiques du moment. Je n’ai aucune idée si demain l’homéopathie trouvera ses lettres de noblesse à partir de nouvelles découvertes ou jamais, seul l’avenir nous le dira.
Il vous a donc échappé le traitement du sida par l'homéopathie ; quant à la parfaite innocuité des « remèdes » homéopathiques, elle reste encore à démontrer [exemple 1 ; exemple 2].Janic a écrit :A ma connaissance, je ne me rappelle pas avoir lu ou entendu (mais il y a longtemps) que l’homéopathie prétendait se substituer à d’autres techniques de soins. Mais même en supposant qu’elle se cantonne à des affections bénignes (pourquoi pas ?) elle aurait au moins l’avantage de son innocuité ; ce qui n’est pas toujours le cas de la médecine actuelle.
Code : Tout sélectionner
poulpeman
Il n’y a pas de médecine moderne ou ancienne. Il y a des thérapeutiques dont l’efficacité est dépendante de l’objet (cancer, infarctus, tuberculose), du sujet (bébé, adulte, vieillard) du thérapeute (la maman pour le bobo au coude, de l’infirmier pour une piqure, du chirurgien pour une opération, du médecin pour un médicament ou du reiki ( ???) du magnétiseur ou des etc…)Tu mets donc la médecine moderne sur le même plan que l'homéopathie et autres pseudo-médecines (reiki, magnetiseurs, etc...) ?
Aucune idée, je ne me rappelle pas avoir entendu un homéopathe avoir cette prétention.Mais as-tu déjà vu un traitement homéopathique guérir un cancer ? Des problèmes cardiaques ? Une tuberculose ?
Là aussi : qu’est-ce qu’une pseudo-médecine ? Par contre je peux affirmer qu’il est tout à fait possible d’EVITER les maladies en question ce qui règlerait le problème des discutions sur les traitements en question. Cela s’appelle SCIENTIFIQUEMENT la prévention ou hygiène de vie.Pareil pour les autres pseudo-médecines ?
Moi aussi, je suis un défenseur de la médecine fondée sur les faits sauf que nous ne voyons pas ces faits de la même façon. Pour l’anecdote, un célèbre avocat français s’était fait une réputation étonnante en se faisant une spécialité de démontrer le peu de fiabilité des témoignages qui ressortaient plus de l’impression perçue que du fait lui-même. C’est dû à la subjectivité de toute opinion humaine. C’est d’ailleurs sur cette subjectivité que s’appuient les athées vis-à-vis des croyants. Mon opinion est subjective et je l’assume totalement, mon illusion serait justement de me croire objectif. Mais qu’en est-il à votre sujet ?Moi je suis un défenseur de la médecine fondées sur les faits et un détracteur des pata-thérapies. Je l'assume et le vis très bien.
Code : Tout sélectionner
Hallucigenia
L'argument de l'innocuité ne tient pas.
D'abord, les vendeurs de ces médicaments bidons mentent effrontément en affirmant qu'ils sont efficaces. Il y a donc tromperie sur la marchandise, c'est de l'escroquerie caractérisée.
Question ou affirmation ? Dans le premier cas, je ne sais pas, (mais l’INSERM, en France, établit des tas de statistiques, peut-être ont-ils la réponse à votre question ?) dans le second avez-vous des chiffres officiels ?Combien parmi eux attrapent la grippe et en meurent, chaque année ?
Code : Tout sélectionner
Poulpeman
Mea culpa, j’ai manqué de précision. Je voulais dire : « Avez-VOUS personnellement essayé ? » Si, oui, cela a peut-être été un échec ; mais si vous vous faites soigner en médecine actuelle, vous aurez certainement vérifié qu’elle ne marche pas à chaque coup, c’est pourquoi votre toubib vous dit : « Si ça ne marche pas revenez me voir, je changerai votre traitement » Cette médecine aurait droit à des échecs (ne faisant pas la preuve de son efficacité !!!!) et vous ne tolèreriez pas les échecs en « pseudo-médecine » ?Citer: Janic
Ce qui m' "énerve" ce sont ceux qui parle de quelque chose qu'ils n'ont (semble-t-il) pas personnellement expérimenté.
L'erreur que vous faite ici s'appelle empirisme primaire . C'est une erreur commune aux défenseurs des thérapies zozo.janic a écrit :Code : Tout sélectionner
Poulpeman
Mea culpa, j’ai manqué de précision. Je voulais dire : « Avez-VOUS personnellement essayé ? »Citer: Janic
Ce qui m' "énerve" ce sont ceux qui parle de quelque chose qu'ils n'ont (semble-t-il) pas personnellement expérimenté.
Moi aussi ça m'énerve les gens qui parlent de choses qu'ils ne connaissent pas.janic a écrit : « Avez-VOUS personnellement essayé ? » (...) Si c’est non. Vous parlez effectivement de quelque chose que vous ne connaissez pas et ça, « ça m’énerve » !!!
Vous tirez un peu trop sur le fil. Les homéopathes attribuent à Hippocrate le "principe de similitude" mais je suis loin d'être certain que c'était une clef de la méthode hippocratique. Par ailleurs, l'homéopathie est un corps de croyances qui comporte bien d'autres principes erronés que le "principe de similitude". Vous parlez de la "dilution". Vous oubliez de parler de la dynamisation par succussion, de pathogénésie, de la personnalisation, etc. Hippocrate n'est pour rien dans ces autres fabulations.janic a écrit : Par contre, ceux qui n’ont pas lu l’Organon de Hahnemann, peuvent toujours surfer sur Internet et ils y découvriront que Hahnemann n’a pas inventé l’homéopathie (elle existait depuis Hippocrate et peut être même avant)
En plus, il est conscient de la faillibilité de l'expérience personnelle puisqu'il dit:Kraepelin a écrit :L'erreur que vous faite ici s'appelle empirisme primaire . C'est une erreur commune aux défenseurs des thérapies zozo.janic a écrit :Mea culpa, j’ai manqué de précision. Je voulais dire : « Avez-VOUS personnellement essayé ? »
Erreur! Il faut dire «dilutions sous le nombre d'Avogadro», c'est à dire diluttions où il ne reste même plus une molécule depuis longtemps.janic a écrit : Le reproche (peut-être justifié) fait à cette homéopathie est de deux ordres :
1. Dilution trop élevée pour être décelée par des appareils de mesure.
janic a écrit :2. Expérimentations sans résultats probants.
Faux! Nous connaissons le nombre d'Avogadro depuis belle lurette et nous avons tous les appareils nécessaires pour le vérifier.janic a écrit :La première est technologiquement limitée par 3 principaux paramètres :
1. L’existence d’appareils de mesures adaptés
Pourtant dans l'expérience Dufoix, dont je vous parlais plus haut, les chercheurs délégués par l'industrie homéopathique française trouvaient le protocole parfaitement correct. Ils étaient des homéopathes "qualifiés" et ils ont dû admettre les résultats négatifs.janic a écrit : 1. L’accord sur les protocoles
2. La compétence nécessaire
3. La constance des sujets soumis à expérimentation (quasiment reproductible uniquement en laboratoire et généralement en expérimentation animale)
4. L’interprétation des résultats
Sophisme ad populum! Décidément, vous aimez les sophismes!janic a écrit : Seul le retour de cette expérimentation « in situ » permettra, à court ou à long terme, de déterminer l’efficacité, l’innocuité ou la dangerosité du produit. (...)
Peut-être, d’ailleurs, est-ce dû à l’agressivité des discours anti homéopathie que celle-ci remporte de plus en plus de succès auprès du grand public ? Mais peut-être aussi parce que, malgré toutes les études, les consommateurs s’aperçoivent, eux, que ça marche ?
Il est pas méchant, mais l'idée qu'il se fait de l'expérimentation clinique est à côté de la plaque. Ce doit-être un étudiant de première année dans une cours d'homéopathie donné dans un sous-sol d'église.Jean-Francois a écrit : En plus, il est conscient de la faillibilité de l'expérience personnelle puisqu'il dit:
"Pour l’anecdote, un célèbre avocat français s’était fait une réputation étonnante en se faisant une spécialité de démontrer le peu de fiabilité des témoignages qui ressortaient plus de l’impression perçue que du fait lui-même. C’est dû à la subjectivité de toute opinion humaine".
Peut-être que je me trompe mais je vois sa réponse à Poulpeman comme une tentative de poser comme équivalentes l'expérience personnelle et l'expérimentation scientifique. Un argument qu'avance régulièrement ceux qui veulent minimiser l'inexorable constat scientifique envers l'homéopathie: ça ne marche pas (pas mieux qu'un placebo).
- Homéopathie et sida sur cette plaquette, lien précédemment fourni ;En réponse à Poulpeman sur l'éventuelle indication de l'homéopathie dans les pathologies graves, Janic a écrit :Aucune idée, je ne me rappelle pas avoir entendu un homéopathe avoir cette prétention.
Il ne reste plus qu'à prouver que l'homéopathie soulage ou guérit...Janic a écrit :[...] mon choix est de rester ouvert à TOUT ce qui peut soulager ou guérir, même en dehors du moule.
Janic a écrit :Donc si ni l’Etat, ni l’ordre des médecins ne font la chasse aux sorcières : de quel droit et avec quelle autorité légale pensez-vous pouvoir et devoir vous substituer à ces institutions ?
L'[url=http://www.academie-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=27&idLigne=1534]Académie Nationale de Médecine[/url] a écrit :L’homéopathie est une méthode imaginée il y a 2 siècles à partir d’a priori conceptuels dénués de fondement scientifique. Elle a vécu jusqu’à maintenant comme une doctrine à l’écart de tout progrès et un secteur marginal, complètement en-dehors du remarquable mouvement scientifique qui a bouleversé la médecine depuis deux siècles en faisant de celle-ci un secteur essentiel de la vie de l’humanité. [...]
Il y a une très instructive discussion de l'homéopathie, particulièrement de son efficacité réelle (effiicacy) ou apparente (effectiveness), dans ce rapport scientifique soumis à la House of Commons anglaise. Le but du comité responsable de cette étude était d'évaluer si l'homéopathie offrait un traitement véritable, qui justifierait un support public. Les conclusions sont claires: l'homéopathie n'est rien d'autre que l'utilisation de placebos et ne devrait pas faire l'objet de subventions gouvernementales.Cartaphilus a écrit :Il ne reste plus qu'à prouver que l'homéopathie soulage ou guérit...
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit