Bonjour,
Je viens, tardivement, de lire l'ensemble du fil sur ce sujet (3 heures de lecture).
Après analyse des arguments de chacun, notamment ceux de Kraepelin, il me paraît surprenant que personne n'est noté une différence fondamentale entre l'homosexualité et les paraphilies aujourd'hui définies par le DSM-IV, à savoir l'Exhibitionnisme, le Fétichisme, le Frotteurisme, la Pédophilie, le Masochisme sexuel, le Sadisme sexuel, le Transvestisme fétichiste, le Voyeurisme et paraphilies diverses. En effet, ces dernières représentent toutes une pratique sexuelle, un plaisir sexuel ou une pulsion sexuelle; se sont des actes définis par un plaisir, un désir physique ou mental (une jouissance physique, mentale).
L'homosexualité ne se défini pas en premier lieu par l'acte, le désir, le plaisir sexuel entre personnes ou vers une personne du même sexe ni même par une jouissance quelconque, surtout pas, mais avant tout par une attirance, mutuelle ou non; cette attirance est régie par les même codes que ceux rencontrés chez les hétérosexuels :
elle peut être physique (genre, esthétique, odeur,...) et/ou être la convergence de deux personnalités (ce que l'on appelle communément l'amour, qui n'a malheureusement pas été évoqué jusquà présent). Cette attirance peu mener à des actes sexuels physiques qui ne sont pas paraphiles dans la majorité des cas (la pénétration vaginale et la sodomie ne sont pas définis comme actes paraphiles comme chacun sait).
C'est pourquoi je ne voit pas en quoi l'homosexualité serait une paraphilie; à mon sens elle devait et à quitté cette classification au moment de la prise de conscience (forcée par les activistes gay) puis par l'acceptation que l'homosexualité ne se limite pas à une pratique sexuelle, mais est une orientation sexuelle à par entière, bénéficiant des mêmes mécanismes psychiques et sociétaux que l'hétérosexualité quant aux relations à l'autre, pas de perversion notable ici.
J'ajouterai qu'effectivement le taux de suicidaires est supérieur à la moyenne, il est notamment dû à l'environnement social mais également (pour nombres de cas que j'ai pu connaître) par une misère affective, ce fameux amour plus difficile à trouver parmi les 3% d'homosexuels du même sexe (je divise arbitrairement les 6% en 2, question de parité homme-femme ;-)), menant parfois à des amours contrariés par l'orientation sexuelle différente de la personne convoitée (amour unilatéral obsessionnel, généré par les facilités d'une amitié ou relation forte entre personnes du même sexe, créant une ambiguïté affective). Ce serait donc avant tout contextuel.
Voilà
