Je m'auto-cite pour un post du 16novLGF a écrit :L'erreur que j'ai faite c'est que je me suis fié peut-être trop rapidement aux images que j'ai vu dans ce vidéo.
11-septembre-2001-t5467-3900.html
Ca résume bien ce qu'on doit penser des vidéos et photographie, à savoir ne jamais leur faire confiance de prime à bord et toujours faire attention quand on les utilise.BeetleJuice a écrit :1)2)Les vidéos obtenues sont, pour la plupart, jamais critiqués par ceux qui s'en servent quand à leur contexte de tournage, leur auteur, leur support, leur format....or on ne peut pas faire de critique objective d'image sans savoir précisément comment, par qui et avec quoi a été tourné une vidéo.
Contrairement à une idée qui se répand beaucoup depuis que l'internet existe et surtout, depuis que des sites de partages de vidéos existent:
les vidéos et les images ne montre jamais la réalité, mais toujours une réalité prise sous un certain angle et avec une volonté particulière. Au même titre qu'un témoignage n'est jamais neutre et à prendre au pied de la lettre, une image peut mentir, même sans le faire exprès, parce qu'elle ne montre jamais l'ensemble de la réalité d'un fait.*
En d'autre terme, on ne peut se baser uniquement sur ce qu'on voit pour se faire une idée, à plus forte raison si on ne sait pas comment ce qu'on voit a été obtenu et si l'on est pas compétant dans le domaine qu'illustre l'image (ici, l'effondrement de structure).
3)L'essentiel des témoignages corroborent les faits tel qu'ils sont décrit par les enquêtes. Ils existent en effet certain témoignages qui divergent, mais c'est normal étant donné l'ampleur de l'évènement. De la même façon que la vidéo doit être critiqué, un témoignage doit être soumis à la critique et corroborer par d'autre témoignage pour être probant.
Il y a deux critique à faire pour reconstituer un évènement via des témoignages:
-Une critique externe, consistant à savoir comment le témoignage est obtenu et à jauger sa crédibilité comme trace de l'évènement.
-Une critique interne, consistant à savoir ce que dit le témoignage et à le comparer au contexte déjà connu et aux autres témoignages, visant à jauger de la valeur du contenu.
Une fois qu'on a fait ça, il y a toujours un panel de témoignage qui va de l'extrême invention (c'est à dire le témoin qui décrit avec force détails une situation que l'on sait fausse, parce que sa mémoire à réinventer un souvenir pour diverse raison comme un trauma, une envie de se rendre intéressant, une mémoire défaillante, une idéologie particulière...) à l'extrême précision, en passant par tout un panel d'approximation plus ou moins grande, avec au milieu celui qui ne sait pas ce qu'il a vu.
Dans le cas du 11/09, les témoignages divergeant se situe la plupart du temps dans les témoignages floues, ceux qui sont précis sont démontré comme faux par d'autres témoins directs du même évènement (donc réinventé à postériori)
*Désolé de l'écrire en gros, gras et couleur, mais faudrait que beaucoup de monde se rentre ça dans le crâne, ça diminuerait déjà de beaucoup la naïveté d'un certain nombre de spectateurs d'image et de vidéo et réduirait d'autant la crédulité de beaucoup de monde (sachant qu'on peut faire dire plein de chose à une vidéo selon comment on la tourne ou comment on la monte et que c'est précisément sur le fait que les vidéo ne montre pas la réalité que misent les cinéastes de documentaire pour accrocher l'oeil du public, preuve s'il en est que la vidéo ne montre pas la réalité, sans quoi on s'ennuierait en la regardant.)
-Il faut qu'elles soient un minimum sourcées et contextualisées quand on les utilisent (par exemple, le site 911myth donne les sources de ses photographies il me semble, idem pour Bastison...conspiratywatch, je ne suis pas sur)
-Il ne faut jamais les prendre comme argument unique, toujours rapprocher d'autres arguments plus factuelse et surtout et c'est très important, ne les étudier qu'en série de plusieurs sur un même sujet, car une photo et une vidéo peuvent facilement mentir si on les prend de la bonne façon (montage, coupe, modification...).