http://www.cyberpresse.ca/chroniqueurs/ ... ction_POS1
Surtout cette partie:
Madame Gagnon a utilisé le bon terme: fanatique. Khadir est vraiment l'exemple-type d'une personne qui a disjoncté, qui s'est auto-brainwashé à une idéologie au point où il fait fit de toutes autres considérations, comme les droits des commerçants, et le protocole que doit suivre un député. On a beau avoir une cause, mais là ça dépasse les limites. Il fait passer sa haine obsessive pour Israël devant ses obligations de député, et la démocracie.De toute façon, s'il faut boycotter les importations des pays dont on réprouve les politiques, pourquoi ne pas commencer par les produits de l'Iran, pays d'origine de M. Khadir, où les femmes sont lapidées et les dissidents torturés? Mais, comme le signalait M. Monté dans Cyberpresse, on n'a jamais vu M. Khadir «manifester devant un des nombreux restaurants iraniens de Montréal, tels le Parisa, le Quartier perse, le Téhéran ou le Toucheh».
Oui, tant qu'à y être, pourquoi ne pas boycotter les produits de la Russie, où le système judiciaire est à la solde du clan Poutine? Ceux de l'Égypte, où les homosexuels sont persécutés et les élections truquées? Ceux de la Chine, où les dissidents sont emprisonnés? Et ceux de ces nombreux pays musulmans où le sort des femmes est incommensurablement plus misérable que celui des Palestiniens?
En plus, comme madame Gagnon l'a souligné, même comme geste de protestation, ça n'a même pas de sens. Les souliers Israéliens ne représentent que 2% de ses ventes. 2% ! Et le commerçant lui-même dit qu'il n'est pas politisé. Et ça vaut la peine de mettre sa carrière en jeu et de se soulever contre l'établissement, d'aller faire du picketing devant toutes les semaines?
Comment peut-on se dire «progressiste» et harceler un pauvre petit commerçant qui n'a rien fait de mal?
La déroute de la gauche se poursuit...