Salut Gatti, je n’ai évidament pas suivi tout le débat sur l’anti-gravité, (il faudrais faire le tri des insultes) sinon c’est beaucoup trop pesant, ca fini plus...
Ce qui est claire, c’est que l’antigravitation en soi est un méga sujet sulfureux. (comme la fusion froide). Vous connaisez surment Rémi Saumont, l’ Ancien directeur de recherche du INSERM. Sinon, voila sa thèse de doctora.
http://hal.archivesouvertes.fr/docs/00/ ... 001098.pdf
Rémi Saumont, s'est beaucoup intéressée a l’anti-gravité. Il a meme présenté un
dispositif expérimental qu’il a mis au point initialement pour étudier la force longitudinale d’Ampère et qui lui a permis de mettre en évidence une anomalie gravitationnelle.
M’interressant moi meme énormément au future technologique de l’humanité, la dégravitation sous toute ses formes me passione. Si elle est possible elle sera évidament une clé de voute des voyages interstellaires
Pour l’instant l’anti-gravité semble un mythe (comme le vol humain et la conquête spatiale l’étaient pendant des siècles), mais c’est selon moi un sujet qui doit ètre abordé rigoureusement et avec sérieux s’il veut faire advancer la science.
L’expérience le montre; souvent les rêves des pionniers (comme dans l’oeuvre L’Autre Monde « véritable premiers romans de science-fiction » de Cyrano de Bergerac écrit en 1657 ou il est question de propulsion de machines par des fusées)se réalisent souvent beaucoup plus rapidement que ne l’imaginaient leurs contemporains. Notre époque abonde d’exemple: ce fut le cas pour le radar, les antibiotiques, les centrales nucléaires, le transistor, la télévision, les missiles intercontinentaux, le TGV, les greffes d’organes, l’informatique, le génome, etc.
Rien, à l’examen superficiel, ne semble donc limiter la rapidité de l’évolution technologique qui tend à prendre un caractère exponentiel.
Il est cependant un domaine, outre celui de la fusion nucléaire contrôlée, dans lequel l’industrie de l’homme semble encore piétiner et cela depuis 40 ans, c’est celui des voyages interplanétaires qui, pourtant au départ, ont débuté en feu.
Durant les années 60, on est passé en peu de temps du Spoutnik rudimentaire au
voyage sur la Lune et même, pour les robots, aux voyages aux confins du
système solaire. Cependant, de nos jours, on utilise toujours les même techniques qui sont tellement rendu coûteuses que l’on n’est même plus capable financièrement de rééditer
les exploits du passé et, par exemple, de coloniser la Lune. (cela changera surment dans 30-40 ans maintenant qu’on sait qu’elle est riche en resource énergitique (helium-3, uranium)
Je crois que la premiere anticipations d’anti-gravité technologique vient H.G. Wells (1866-
1946). Dans son roman Les premiers hommes dans la Lune, ce n’est pas à un moteur fusée qu’il fait appel, ni comme Jules Verne à un canon gigantesque ,mais à un procédé plus subtil, peut-être inspiré par la théorie (réfuté) de Lesage. Il s’agit dans son roman d’écrans mobiles faisant obstacle à l’action de la gravitation dans une direction donnée et constitués par une substance nouvelle, la « Cavorite » – du nom de son inventeur Cavor, le héros du livre.
De Epicure a Newton, la notion d’une force de gravitation a toujours été mystérieuse, le “comment la gravité”; meme avec la description épicycliques hors ptoléméen de la loi harmonique de Kepler, la gravité nous échape complètment. Même la super loi de l'attraction gravitationnelle n’est qu’une induction hors hypotèse des trois lois de Kepler. Donc même a notre époque il faut l’avouer, sur le plan théorique, nos connaissances son encore profondément rudimentaires; on en est toujours aux hypothèses, aussi bien à l’échelle de la microphysique qu’à l’échelle supraparticulaire.
C’était d’ailleur un sujet mageur amené par Plank au cinquième Conseil de physique de Solvay. (grand moment fort interessant de l’épistémologie).
Voila ici un bout de texte interresant de Rémi Saumont.
L’électrodynamique et son éventuelle
Implication gravitationnelle
Depuis Newton la formule donnant l’expression de la force d’inertie, c’est-à-dire celle de la loi fondamentale de la dynamique est:
:F = M . G = M L T–2
La force d’inertie F s’exerçant sur un corps en mouvement rectiligne accéléré est égale au produit de sa masse M par l’accélération G, c’est-à-dire dimensionnellement au produit d’une masse multipliée par une longueur divisée par le carré d’un temps Dans le processus de chute libre, a force motrice de pesanteur est donc assimilée dimensionnellement à la force d’inertie ce qui conduit à admettre par approximation locale que le champ de pesanteur est un champ uniforme.
En termes d’équations de similitude, l’accélération étant considérée comme une constante, son échelle est égale à un, de telle sorte que l’échelle de force de pesanteur est alors assimilée à la seule échelle de masse. C’est la raison pour laquelle, dans le cadre de l’approximation ainsi faite, on a pu exprimer en physique les forces en kilogramme-poids et que dans les limites d’erreurs des meilleures determinations expérimentales citées plus haut, on a admis que les masses inertes de tous les objets sont (tout au moins dans l’approximation considérée) proportionnelles à leurs masses pesantes.
Et toute la physique classique (prérelativiste) a été construite à partir de ces données élémentaires de mécanique fondamentale.
Dans le mouvement de chute, on considère donc que la force motrice s’applique de manière homogène à tous les éléments aussi petits soient-ils du corps ainsi accéléré, ce qui sous-entend qu’aucun de ces éléments ne joue un rôle d’écran à l’égard des autres. La force de pesanteur agirait ainsi selon un volume de l’espace tridimensionnel et de telle sorte que la matière du corps soumis à l’action du champ ne modifie pas la structure de celui-ci, ce qui veut dire qu’elle serait parfaitement « transparente » à l’égard du phénomène ainsi que l’avait déjà noté Newton dans ses Principia.
Traitée d’une manière plus rigoureuse, cette assertion traduit le fait que les équations de gravitation sont des équations non linéaires puisque, dans le cas de la pesanteur, la structure du champ ne dépend que de celle de sa source. (Les Principes de la Théorie Electromagnétique et de la Relativité, Masson, Paris, 1959.)
Dans le cas de la pesanteur terrestre, le volume de l’astre est suffisamment grand pour qu’à l’échelle micro locale les lignes de champ soient censées être engendrées à partir d’une surface
plane : elles sont donc parallèles et le demeurent au sein du corps en chute. Cette caractéristique à l’égard de la matière est particulière au champ de pesanteur considéré comme champ moteur du mouvement.
Il en va différemment, par exemple, en ce qui concerne les champs électrique ou magnétique. En effet, les équations du champ électromagnétique sont des equations linéaires et la matière des corps accélérés au moyen de ce type de champs modifie, par sa présence, la répartition des lignes du champ qui lui est appliqué. Il résulte de ceci que, dans ces conditions, la matière, du fait de la manifestation en son sein d’attractions et de répulsions électriques, joue un rôle d’écran.
L’expérience a montré que dans un tel cas, qui est celui de tous les mouvements provoqués
par les moteurs que notre technologie sait réaliser (machines à vapeur, moteurs à explosion, moteurs électriques, fusées, etc.), l’effort de propulsion s’exerce toujours non pas selon un volume, comme pour la pesanteur, mais selon des sections.
Newton avait déjà noté ce fait quand il parlait des « causes mécaniques » pour les distinguer des « causes gravitationnelles » (Principia, livre troisième, scholie général, pp. 178-180 du tome II).
L’expérience confirme la véracité de cette analyse qui a été reprise par Eddington dans son livre Espace, temps et gravitation. C’est le cas caractéristique du pilote d’avion soumis à une accélération importante au moment du catapultage de son appareil sur un porte-avions.
La force propulsive transmise par le dossier de son siège ne s’applique directement qu’aux molécules de son dos. Son corps est alors le siege de contraintes mécaniques propagées qui aboutiraient à sa destruction si l’accélération devenait trop élevée. Une décélération produit, au sein d’un mobile qui y est soumis, le même genre de contraintes mécaniques, si elle est par exemple provoquée par un choc. Là encore, il y a contraintes propagées parce que ce sont des forces résistantes à caractère électrique qui sont mises en jeu et qui, par conséquent, n’interviennent directement que selon des sections pour s’opposer aux forces d’inertie qui, elles, interviennent globalement selon un volume.
Ce genre de faits expérimentaux conduirait à attribuer aux forcesd’ordre électromagnétiques une dimension intrinsèque différente decelle attribuée aux forces de pesanteur ou d’inertie. Toutes conditionsétant égales par ailleurs, elles croissant comme le carré de la dimension
linéaire du système considéré alors que les forces de pesanteur croissant dans les mêmes conditions comme le cube de cette dimension. (R. Saumont, Analyse dimensionnelle
et Similitude en Physique Fondamentale,)
Dans la formulation dimensionnelle intrinsèque de ces forces électromagnétiques, il faut aussi faire figurer la densité, de telle sorte que leur équation aux dimensions est : Fe = D L2, alors que l’équation aux dimensions des forces de pesanteur ou d’inertie est : Fi = D L3
Le traitement du système dimensionnel qui en découle montre alors que ce système, dont la base est réduite à deux unités primaires, est le seul qui répond aux données
de la relativité restreinte (voir image),
[IMG=http://img688.imageshack.us/img688/5317/systemedimensionelle.jpg][/IMG]
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C’est pour une raison de simplification qu’en physique prérelativiste on avait convenu d’attribuer la même formule dimensionnelle à toutes les forces quelle que soit leur origine, en l’occurrence la dimension de la force d’inertie : M L T–2.
Il s’agit là d’une unification approximative qui n’a pu être utilisée qu’en introduisant dans les équations, pour des impératifs d’homogénéité, ces fameuses constantes dimensionnées dont on a tellement abusé.
En opérant de cette façon, on occultait toutes les questions tenant à l’hétérogénéité dimensionnelle réelle des différents types de forces. C’est ainsi, par exemple, que l’on ne sait pas bien expliquer pourquoi (et pour beaucoup de physiciens, on s’en moque) les actions pondéromotrices d’origine électromagnétiques n’intéresseraient que des sections et, surtout, on ne sait pas si ces sections en principe bidimensionnelles pourraient avoir une « épaisseur » et si oui laquelle (ce qui conduirait peut-être à leur attribuer une dimension géométrique fractionnaire, et donc fractale, supérieure à deux).
En fait, un tel problème est considéré comme marginal et n’intéresse que les « fous » s’occupant d’antigravité….
En effet, si épaisseur il y avait, cela voudrait dire que l’action de nature électromagnétique peut provoquer un embryon d’intervention de type gravitationnel, ce qui, comme nous le verrons, pourra correspondre à la réalité observable.
Se poser de telles questions montre l’intérêt que peut présenter une plus grande géométrisation de la physique, ainsi que le préconisait, entre autres, René Thom (Médaille Field 1958). On voit donc quel rôle d’étouffoir a pu jouer et joue encore l’adoption en physique d’un système dimensionnel à trois unités primaires.
L’exemple le plus caricatural en est celui de la loi de Coulomb (1736-1806) pour laquelle on n’a pu prendre en compte que des charges ponctuelles, c’est-à-dire à densité électrique infinie, ce qui est stupide. C’est un genre de problème que l’on rencontre trop souvent en physique, celui qui peut conduire à la nécessité d’effectuer ce que l’on appelle pudiquement une « renormalisation ».
La loi d’attraction universelle de Newton, qui rend compte de l’interaction de gravitation, est
l’homologue de la loi de Coulomb en ce qui concerne la gravitation générale. Contrairement à la loi de Coulomb, elle ne met en jeu que des attractions entre des « charges », les masses qui, elles, sont bien définies au niveau dimensionnel, de telle sorte que la détermination de la dimension intrinsèque de la force de gravitation générale est immédiate :
Fg = D L3 . D L3. L–2 = D2 L4.
Il y a également Benedetto Soldano qui est l’un des principaux chercheurs à avoir travaillé sur la violation de l’équivalence (qu’elle soit forte ou faible) entre masse gravitationnelle et masse inertielle. Il a notamment utilisé les données du satellite géodynamique Lageos, lance par la Nasa en 1981, pour établir des cas précis de cette violation.
Je recommande à ceux qui veulent se pencher plus avant sur cette question de lire son dernier ouvrage (Non-equivalence, a key to unity, Grenridge Press, Oak Ridge, 1997) où il développe l’idée que la non-équivalence permet d’unifier la physique du continuum avec la physique atomique quantique.
Les insultes ou l’indifférence dont les chercheurs s’occupant d’antigravitation ont fait l’objet, sont malvenues a mon avis. Elles n’ont fait que dissuader beaucoup de scientifiques sérieux d’entreprendre des recherches valables sur un sujet considéré comme « sulfureux».
Sans rentré les délires de conspirationistes, disons que certaines technologies comme la protonique des matériaux, la fusion froide et l'anti-gravitation, ont théoriquement des potentiels militaire incroyable. Il n’est donc pas trop fou de penser que de puissants lobby millitaro-industrielle protégé par des états ai les moyens de garder ses secteurs de recherche hors du secteur civil durent de bon moment. Ce fut bien le cas de plusieurs autres technologies…
Personellement, je crois que ses sujets seront moins sulfureux dans un avenir proche. Que l’anti-gravitation soit possible ou non, toute la physique fondamentale a besoin de réponse au “comment la gravitation”. Et appronfondire les modèles sur cettes questions permetera surment un jour des applications technologique révolutionaire, comme mon phatasmatique
ondulateur massique supraplasmatique permetant de controlé des sections de masse gravitationnelle et de masse inertielle...
Bref, la science-fiction lorsque pas trop zozo, est souvent un mirroir (quoi que déforment) de l’avenir.