L'horloge biologique
L'horloge biologique
Bonjour,
Depuis mon enfance, j'entends parler de "l'horloge biologique" qui ferait qu'à partir d'un certain âge, les femmes se mettraient à vouloir des enfants désespérément. Ce serait tellement fort qu'elles n'arriveraient à penser à rien d'autre.
J'aurai 32 ans. Depuis l'âge de 26 ans que c'est très clair pour moi que je ne désire pas avoir d'enfants. Il n'y a aucun doute qui subsiste dans mon esprit. Mon manque d'intérêt envers les petits bouts blesse (bien involontairement) parfois mes amies car je n'ai pas le réflexe de demander des nouvelles des enfants, je ne me pâme pas sur leurs photos ni sur leurs comportements. Pas qu'ils ne soient pas mignons mais mis à part certains enfants que je trouve particulièrement intéressants et intelligents, je suis généralement indifférente à eux.
En d'autres mot, cet "appel" je ne l'ai jamais reçu et je me demande si je suis une erreur de la nature ou si l'horloge biologique est une invention de l'humain pour justifier son envie de procréer?
Depuis mon enfance, j'entends parler de "l'horloge biologique" qui ferait qu'à partir d'un certain âge, les femmes se mettraient à vouloir des enfants désespérément. Ce serait tellement fort qu'elles n'arriveraient à penser à rien d'autre.
J'aurai 32 ans. Depuis l'âge de 26 ans que c'est très clair pour moi que je ne désire pas avoir d'enfants. Il n'y a aucun doute qui subsiste dans mon esprit. Mon manque d'intérêt envers les petits bouts blesse (bien involontairement) parfois mes amies car je n'ai pas le réflexe de demander des nouvelles des enfants, je ne me pâme pas sur leurs photos ni sur leurs comportements. Pas qu'ils ne soient pas mignons mais mis à part certains enfants que je trouve particulièrement intéressants et intelligents, je suis généralement indifférente à eux.
En d'autres mot, cet "appel" je ne l'ai jamais reçu et je me demande si je suis une erreur de la nature ou si l'horloge biologique est une invention de l'humain pour justifier son envie de procréer?
Ancienne zozotérique qui cherche maintenant les explications terre-à-terre/logiques/mécaniques/médicales/scientifiques à tout ce qu'on qualifie d'étrange ou de paranormal...
- DarthDevilKing
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Re: L'horloge biologique
Et bien j'ai envie de te dire une chose : bravo d'avoir résisté à ton instinct.
Si tu as un conjoint qui pense comme toi il doit être comblé (enfin, si je l'étais je le serais
). Et je ne suis pas ironique, et je n'y vais pas fort non plus.
Je veux dire par là que ça (me) fait du bien, de voir des gens qui échappent à l'instinct animal/naturel.
Cependant, il ne faut pas non plus être sociopathe, car à ce moment on ne ressent plus rien et on ne communique plus entre humains (pas d'enfants, pas de reproduction, ne veut pas dire pas d'empathie/attachement/amour). Mais bon, ce n'est à mon avis, tu n'es pas sociopathe, sinon tu aurai parlé d'autres faits.
[Disons que pour moi, et j'espère ne pas être le seul, la femme parfaite est un personnage, c'est le Dr Brennan de Bones, sa logique me plaît énormément ... encore faut-il que même si elle sait que c'est instinctif, qu'elle puisse s'attacher à quelqu'un
.]
Sinon en y réfléchissant, donner la vie c'est aussi :
-Donner la mort (oui ça arrivera), les déceptions (au nourrisson qui deviendra enfant, adolescent, adulte, vieillard, mourant ...), les risques, le danger ...
-Une très lourde responsabilité de nos jours, et difficile à gérer dans notre société.
-Une réponse à un instinct primitif et qui dans certaines situations est vraiment très stupide et désavantageux (parents qui ne voient jamais leurs enfant plus que 15 jours par an exemple ...).
-Une chose motivée par la religion/tradition et désavantageuse (famine en France au Moyen-Âge, Irlande il y a un siècle, Afrique aujourd'hui ...).
-Le risque de le faire naître avec le SIDA/une malformation/trisomie/trouble psychomoteur ... et de souffrir de cela ...
Ceci dit, c'est aussi transmettre, donc pour transmettre ses "travaux", il faut bien avoir une descendance (même si ce n'est pas la notre, il y a bien Einstein qui a corrigé Newton, sans être son descendant ...), pour qu'il reste quelque chose, mais d'un autre côté, quoiqu'il arrive, aucune descendance n'échappera à la destruction du monde à mon avis, notre mémoire disparaîtra forcément, jusqu'à preuve du contraire ... Et même si c'était possible, je pense que même en transmettant le plus longtemps, l'humanité ne pourrait échapper à ça ... En plus est-ce utile de construire une descendance, si elle n'a ps de sens? On ne sait même pas ce qui est réel ou important ... Puisqu'on ne sait rien, autant choisir de faire ou de ne pas faire de descendance ...
Malgré mes 15 ans d'expériences de la vie de moins que toi, j'ai envie de te dire :
Tu as échappé à l'instinct animal, à la règle religieuse, à la morale, à la tradition et pour moi, c'est très bien.
Tu prouves que les humains ont une belle capacité d'abstraction.
Mais cependant, il ne faut pas non plus penser que les sociopathes sont des "parfaits" puisque sans eux pas de société, pas d'avantages de l'humanité (l'instinct reste légèrement nécessaire malgré l'efficacité des technologies de plus en plus poussées, enfin, si la technologie évolue plus, peut-être un jour, on n'en aura plus du tout besoin ...).
Il faut juste trouver un équilibre. Ce que tu as fait, je pense, sinon, tu n'en n'aurait pas parlé, ce qui prouve que tu respecte quand même la société humaine.
Bonne continuation
.
Si tu as un conjoint qui pense comme toi il doit être comblé (enfin, si je l'étais je le serais

Je veux dire par là que ça (me) fait du bien, de voir des gens qui échappent à l'instinct animal/naturel.
Cependant, il ne faut pas non plus être sociopathe, car à ce moment on ne ressent plus rien et on ne communique plus entre humains (pas d'enfants, pas de reproduction, ne veut pas dire pas d'empathie/attachement/amour). Mais bon, ce n'est à mon avis, tu n'es pas sociopathe, sinon tu aurai parlé d'autres faits.
[Disons que pour moi, et j'espère ne pas être le seul, la femme parfaite est un personnage, c'est le Dr Brennan de Bones, sa logique me plaît énormément ... encore faut-il que même si elle sait que c'est instinctif, qu'elle puisse s'attacher à quelqu'un

Sinon en y réfléchissant, donner la vie c'est aussi :
-Donner la mort (oui ça arrivera), les déceptions (au nourrisson qui deviendra enfant, adolescent, adulte, vieillard, mourant ...), les risques, le danger ...
-Une très lourde responsabilité de nos jours, et difficile à gérer dans notre société.
-Une réponse à un instinct primitif et qui dans certaines situations est vraiment très stupide et désavantageux (parents qui ne voient jamais leurs enfant plus que 15 jours par an exemple ...).
-Une chose motivée par la religion/tradition et désavantageuse (famine en France au Moyen-Âge, Irlande il y a un siècle, Afrique aujourd'hui ...).
-Le risque de le faire naître avec le SIDA/une malformation/trisomie/trouble psychomoteur ... et de souffrir de cela ...
Ceci dit, c'est aussi transmettre, donc pour transmettre ses "travaux", il faut bien avoir une descendance (même si ce n'est pas la notre, il y a bien Einstein qui a corrigé Newton, sans être son descendant ...), pour qu'il reste quelque chose, mais d'un autre côté, quoiqu'il arrive, aucune descendance n'échappera à la destruction du monde à mon avis, notre mémoire disparaîtra forcément, jusqu'à preuve du contraire ... Et même si c'était possible, je pense que même en transmettant le plus longtemps, l'humanité ne pourrait échapper à ça ... En plus est-ce utile de construire une descendance, si elle n'a ps de sens? On ne sait même pas ce qui est réel ou important ... Puisqu'on ne sait rien, autant choisir de faire ou de ne pas faire de descendance ...
Malgré mes 15 ans d'expériences de la vie de moins que toi, j'ai envie de te dire :
Tu as échappé à l'instinct animal, à la règle religieuse, à la morale, à la tradition et pour moi, c'est très bien.
Tu prouves que les humains ont une belle capacité d'abstraction.
Mais cependant, il ne faut pas non plus penser que les sociopathes sont des "parfaits" puisque sans eux pas de société, pas d'avantages de l'humanité (l'instinct reste légèrement nécessaire malgré l'efficacité des technologies de plus en plus poussées, enfin, si la technologie évolue plus, peut-être un jour, on n'en aura plus du tout besoin ...).
Il faut juste trouver un équilibre. Ce que tu as fait, je pense, sinon, tu n'en n'aurait pas parlé, ce qui prouve que tu respecte quand même la société humaine.
Bonne continuation

« Si vous priez Dieu, c'est que vous êtes croyant.
S'il vous répond, c'est que vous êtes schizophrène. »
S'il vous répond, c'est que vous êtes schizophrène. »
Re: L'horloge biologique
Salut Scarlett,
L'horloge biologique, appelée horloge circadienne, existe bien. Mais son rôle n'est pas de déclencher un désir de maternité chez la femme à un certain âge.
Comme expliqué dans le topic cité, le désir sexuel suffit amplement à la reproduction de l'espèce. Le désir d'avoir un enfant est un phénomène socioculturel (d'ailleurs il n'existe pas dans toutes les sociétés, preuve qu'il n'a rien de biologique).
Poulpeman
J'avais entendu parler de ça et j'avais évoqué le sujet dans ce topic.Scarlett a écrit : Depuis mon enfance, j'entends parler de "l'horloge biologique" qui ferait qu'à partir d'un certain âge, les femmes se mettraient à vouloir des enfants désespérément. Ce serait tellement fort qu'elles n'arriveraient à penser à rien d'autre.
L'horloge biologique, appelée horloge circadienne, existe bien. Mais son rôle n'est pas de déclencher un désir de maternité chez la femme à un certain âge.
Comme expliqué dans le topic cité, le désir sexuel suffit amplement à la reproduction de l'espèce. Le désir d'avoir un enfant est un phénomène socioculturel (d'ailleurs il n'existe pas dans toutes les sociétés, preuve qu'il n'a rien de biologique).
Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire
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Re: L'horloge biologique
Bonjour!
Bon, je ne suis très loin d'être sociopathe quand même. Le sort de l'humain m'importe un peu quand même. Quand je parle d'indifférence, je veux dire qu'en général, je ne remarque pas les enfants, je ne me pâme que rarement sur l'un d'eux... Ce qui ne veut pas dire que je sois insensible au sort d'un enfant malade, battu ou qui crève de faim.
Pour ce qui est de ne pas avoir le désir de procréer, j'ai toutes sortes de raisons, la première d'entre toute étant "Mon conjoint et moi sommes heureux en ce moment, pourquoi vouloir changer ça?" Nous ne ressentons aucun "manque" dans notre vie. Faire des enfants, on y voit pas d'avantages et on en a tout simplement pas le désir. Pour les gens qui en font autour de nous, on se dit: "Ils en voulaient et ça les rend heureux", nous sommes ravis de leur bonheur mais pas envieux.
J'ignorais que le désir de procréer était quasi-absent dans certaines sociétés, c'est fascinant...
Merci pour la précision sur l'horloge circadienne, je vais aller lire sur le sujet.
Bon, je ne suis très loin d'être sociopathe quand même. Le sort de l'humain m'importe un peu quand même. Quand je parle d'indifférence, je veux dire qu'en général, je ne remarque pas les enfants, je ne me pâme que rarement sur l'un d'eux... Ce qui ne veut pas dire que je sois insensible au sort d'un enfant malade, battu ou qui crève de faim.

Pour ce qui est de ne pas avoir le désir de procréer, j'ai toutes sortes de raisons, la première d'entre toute étant "Mon conjoint et moi sommes heureux en ce moment, pourquoi vouloir changer ça?" Nous ne ressentons aucun "manque" dans notre vie. Faire des enfants, on y voit pas d'avantages et on en a tout simplement pas le désir. Pour les gens qui en font autour de nous, on se dit: "Ils en voulaient et ça les rend heureux", nous sommes ravis de leur bonheur mais pas envieux.
J'ignorais que le désir de procréer était quasi-absent dans certaines sociétés, c'est fascinant...
Merci pour la précision sur l'horloge circadienne, je vais aller lire sur le sujet.
Ancienne zozotérique qui cherche maintenant les explications terre-à-terre/logiques/mécaniques/médicales/scientifiques à tout ce qu'on qualifie d'étrange ou de paranormal...
Re: L'horloge biologique
J'aurais aimé voir quelqu'un fournir une étude de socio pour confirmer/infirmer ses hypothèses. Je suis plutôt tenant de l'hypothèse psychologique/pression sociale, mais on m'a dit que c'est parce que je suis un homme, ce qui me semble constituer une objection de biais valable même si carrément injuste :-pPoulpeman a écrit :J'avais entendu parler de ça et j'avais évoqué le sujet dans ce topic.
Y a-t-il eu des études sur le sujet ? Dans ces conversations, on finit souvent avec les hommes d'un coté qui accusent les femmes de rationaliser une pression sociale en accusant les hormones et les femmes qui accusent les hommes de pas pouvoir sentir cette pulsion "évidente". Ce serait bien d'avoir des arguments objectifs pour sortir de l'impasse...
EDIT : Question subsidiaire : dans une société qui a découvert la contraception (efficace) depuis peu, le désir d'enfanter devient un avantage évolutif et un gène qui aurait tendance à se répandre. Combien de temps avant que l'évolution ne le fasse apparaître ? ;-)
Re: L'horloge biologique
Ca serait un avantage évolutif si le désir d'enfant était génétique en lui même. C'est pas prouvé il me semble.yquemener a écrit :EDIT : Question subsidiaire : dans une société qui a découvert la contraception (efficace) depuis peu, le désir d'enfanter devient un avantage évolutif et un gène qui aurait tendance à se répandre. Combien de temps avant que l'évolution ne le fasse apparaître ? ;-)
Si le désir d'enfant est purement socio-culturel la question ne se pose. Si le fait de faire des enfants est surtout une conséquence du désir de sexe, est-ce que la question se pose encore? Est-ce que les enfants auront autant envie de faire du sexe que leurs parents? Très probablement.
Re: L'horloge biologique
Scarlett, tu n'es pas la seule à penser qu'on peut vivre sans enfant, sans vouloir à tout prix laisser une descendance afin d'avoir le sentiment de ne pas mourir tout à fait, à ne pas t'extasier devant les chérubins dont certains sont tout sauf des chérubins.
Moi, j'ai eu deux enfants, le premier par accident parce que le moyen anti-conceptionnel que j'utilisais à l'époque n'a pas marché, le second cinq après parce que dès le départ je voulais, si j'avais un enfant, que ce soit une fille. Et j'ai eu de la chance, le second a bien été une fille. Mais je n'ai jamais eu ce qu'on appelle l'instinct maternel, voulu tout sacrifier pour eux. J'ai toujours fait passer mon couple avant. D'ailleurs, je ne comprends pas les gens qui affirment que les enfants soudent un couple. Je trouve, vus les exemples que j'ai autour de moi, que c'est plutôt le contraire.
Donc, et tu n'es pas la première à qui je le dis, si tu es heureuse à deux, ne culpabilise pas de ne pas avoir envie de faire des enfants. Vis ta vie et fais abstraction de ce que pensent les gens. Et puis, faire des enfants à l'époque actuelle, je ne trouve pas que ce soit un cadeau pour eux ; c'est plutôt égoïste et irresponsable. Enfin, c'est mon opinion et je la partage (lol).
Moi, j'ai eu deux enfants, le premier par accident parce que le moyen anti-conceptionnel que j'utilisais à l'époque n'a pas marché, le second cinq après parce que dès le départ je voulais, si j'avais un enfant, que ce soit une fille. Et j'ai eu de la chance, le second a bien été une fille. Mais je n'ai jamais eu ce qu'on appelle l'instinct maternel, voulu tout sacrifier pour eux. J'ai toujours fait passer mon couple avant. D'ailleurs, je ne comprends pas les gens qui affirment que les enfants soudent un couple. Je trouve, vus les exemples que j'ai autour de moi, que c'est plutôt le contraire.
Donc, et tu n'es pas la première à qui je le dis, si tu es heureuse à deux, ne culpabilise pas de ne pas avoir envie de faire des enfants. Vis ta vie et fais abstraction de ce que pensent les gens. Et puis, faire des enfants à l'époque actuelle, je ne trouve pas que ce soit un cadeau pour eux ; c'est plutôt égoïste et irresponsable. Enfin, c'est mon opinion et je la partage (lol).
Comme disait Jacques Brel : « L’humour est la forme la plus saine de la lucidité. »
Re: L'horloge biologique
Mon choix, je l'assume... mais des "c'est parce que tu manques de maturité/ que tu es égoiste / que tu es irresponsable, etc." j'en ai entendu! Mais pas aussi souvent que "tu vas changer d'idée".Coraline a écrit : Donc, et tu n'es pas la première à qui je le dis, si tu es heureuse à deux, ne culpabilise pas de ne pas avoir envie de faire des enfants. Vis ta vie et fais abstraction de ce que pensent les gens. Et puis, faire des enfants à l'époque actuelle, je ne trouve pas que ce soit un cadeau pour eux ; c'est plutôt égoïste et irresponsable. Enfin, c'est mon opinion et je la partage (lol).

M'enfin... Je trouvais ça étrange qu'une "alarme" dont j'entends parler depuis toujours ne se soit jamais présentée chez moi.
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- Feel O'Zof
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- Inscription : 21 juil. 2006, 19:05
Re: L'horloge biologique
Moi et ma conjointe avons 27 ans et ne voulons toujours pas d'enfants... mais je commence tout de même à comprendre pourquoi les gens de notre âge se mettent soudainement à procréer à l'unisson. Disons que, depuis le début de ma vie, la question que je me posais était «Est-ce que je veux un enfant maintenant?» et qu'il était facile de dire «Non» en rajoutant «peut-être plus tard...». Mais plus on vieillit, plus la femme approche d'un âge où elle sera moins fertile (ou plus susceptible d'engendrer un enfant trisomique), et donc la question n'est plus «Est-ce que je veux un enfant maintenant?» mais «Est-ce que je veux un enfant un jour?» car après ce sera trop tard.
Mais bon, je continue d'être pas mal sûr du fait que je ne veux pas d'enfant du tout, ni maintenant ni plus tard.
Mais bon, ce n'est qu'une des raisons parmi tant d'autres. Mes principales raisons c'est que l'élevage d'un enfant est une tâche qui ne m'attire pas et pour laquelle je ne pense pas être qualifié. Si mon enfant pouvait naître déjà adulte ça serait bien.
Mais bon, je continue d'être pas mal sûr du fait que je ne veux pas d'enfant du tout, ni maintenant ni plus tard.
C'est une des raisons qui font que je ne veux pas d'enfants. Je me dis que lorsqu'il comprendra pour la première fois ce qu'est la mort et qu'il la craindra, les sages paroles d'Épicure ne seront peut-être pas aussi apaisantes pour lui qu'elles le sont pour moi. Et ça ne me tente pas d'être obligé de faire croire à mon enfant des sornettes religieuses ou nouvelâgeuses à propos de l'après-vie, s'il est prisonnier d'une sorte de crise existentielle par rapport à la mort.DarthDevilKing a écrit :Sinon en y réfléchissant, donner la vie c'est aussi :
-Donner la mort (oui ça arrivera),
Mais bon, ce n'est qu'une des raisons parmi tant d'autres. Mes principales raisons c'est que l'élevage d'un enfant est une tâche qui ne m'attire pas et pour laquelle je ne pense pas être qualifié. Si mon enfant pouvait naître déjà adulte ça serait bien.
Pour plus de détails sur mes opinions, consultez mon blogue philosophique et laissez-y vos commentaires.
Re: L'horloge biologique
Salut Yquemener,
En même temps, la conclusion découle d'une logique simple et me parait robuste :
Le désir sexuel suffit à la reproduction de l'espèce, donc un désir de maternité est superflu (hypothèse inutile => rasoir d'Occam => poubelle).
Dans le topic associé j'avais aussi parlé des femmes de la haute société de la fin du moyen-âge qui n'élevaient pas leurs enfants et laissaient leur éducation aux mains de nourrices (élever des enfants était considéré comme étant un travail de paysan).
Il doit exister d'autres exemples de ce genre, qui constituent de bons arguments objectifs (si c'était hormonal/inné, ça serait universel et non culturellement dépendant).
Poulpeman
Je ne crois pas qu'il existe d'études sur le sujet.yquemener a écrit :J'aurais aimé voir quelqu'un fournir une étude de socio pour confirmer/infirmer ses hypothèses. Je suis plutôt tenant de l'hypothèse psychologique/pression sociale, mais on m'a dit que c'est parce que je suis un homme, ce qui me semble constituer une objection de biais valable même si carrément injuste :-pPoulpeman a écrit :J'avais entendu parler de ça et j'avais évoqué le sujet dans ce topic.
Y a-t-il eu des études sur le sujet ? Dans ces conversations, on finit souvent avec les hommes d'un coté qui accusent les femmes de rationaliser une pression sociale en accusant les hormones et les femmes qui accusent les hommes de pas pouvoir sentir cette pulsion "évidente". Ce serait bien d'avoir des arguments objectifs pour sortir de l'impasse...
En même temps, la conclusion découle d'une logique simple et me parait robuste :
Le désir sexuel suffit à la reproduction de l'espèce, donc un désir de maternité est superflu (hypothèse inutile => rasoir d'Occam => poubelle).
Dans le topic associé j'avais aussi parlé des femmes de la haute société de la fin du moyen-âge qui n'élevaient pas leurs enfants et laissaient leur éducation aux mains de nourrices (élever des enfants était considéré comme étant un travail de paysan).
Il doit exister d'autres exemples de ce genre, qui constituent de bons arguments objectifs (si c'était hormonal/inné, ça serait universel et non culturellement dépendant).
Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
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Re: L'horloge biologique
Je ne comprends pas. Avec les progrès de la contraception le désir de maternité devient pourtant indispensable, non?Poulpeman a écrit :Salut Yquemener,
Je ne crois pas qu'il existe d'études sur le sujet.yquemener a écrit :J'aurais aimé voir quelqu'un fournir une étude de socio pour confirmer/infirmer ses hypothèses. Je suis plutôt tenant de l'hypothèse psychologique/pression sociale, mais on m'a dit que c'est parce que je suis un homme, ce qui me semble constituer une objection de biais valable même si carrément injuste :-pPoulpeman a écrit :J'avais entendu parler de ça et j'avais évoqué le sujet dans ce topic.
Y a-t-il eu des études sur le sujet ? Dans ces conversations, on finit souvent avec les hommes d'un coté qui accusent les femmes de rationaliser une pression sociale en accusant les hormones et les femmes qui accusent les hommes de pas pouvoir sentir cette pulsion "évidente". Ce serait bien d'avoir des arguments objectifs pour sortir de l'impasse...
En même temps, la conclusion découle d'une logique simple et me parait robuste :
Le désir sexuel suffit à la reproduction de l'espèce, donc un désir de maternité est superflu (hypothèse inutile => rasoir d'Occam => poubelle).
Faire élever ses enfants par une nourrice n'indique pas qu'il n'y a pas de désir de maternité. Probablement que l'origine de ce désir est plus complexe qu'il n'y paraît et qu'il ne se limite pas à être hormonal ou culturel...Poulpeman a écrit : Dans le topic associé j'avais aussi parlé des femmes de la haute société de la fin du moyen-âge qui n'élevaient pas leurs enfants et laissaient leur éducation aux mains de nourrices (élever des enfants était considéré comme étant un travail de paysan).
Il doit exister d'autres exemples de ce genre, qui constituent de bons arguments objectifs (si c'était hormonal/inné, ça serait universel et non culturellement dépendant).
Poulpeman
Tania
Re: L'horloge biologique
Oui, mais une contraception efficace n'est disponible que depuis quelques décennies. C'est un peu court pour qu'une évolution (sans dessein intelligent) nous ponde un truc.Tania a écrit :Je ne comprends pas. Avec les progrès de la contraception le désir de maternité devient pourtant indispensable, non?
D'ailleurs, depuis l'invention de la pilule, la population se stabilise dans pas mal de pays.
Il y a plus à parier que les mèmes se propageront plus vite que les gènes et que plutôt que d'avoir un phénomène biologique qui pousse les femmes à avoir des enfants on mette au point des pressions sociologiques de plus en plus poussées. Quand on entend des choses comme "une femme qui ne fait pas d'enfants n'est pas vraiment une femme", on se dit qu'il n'y a pas besoin de processus biologique pour avoir envie d'en faire...
Re: L'horloge biologique
Ah, oui... Celle-là aussi, je l'aime bien!yquemener a écrit :Quand on entend des choses comme "une femme qui ne fait pas d'enfants n'est pas vraiment une femme", on se dit qu'il n'y a pas besoin de processus biologique pour avoir envie d'en faire...

Ancienne zozotérique qui cherche maintenant les explications terre-à-terre/logiques/mécaniques/médicales/scientifiques à tout ce qu'on qualifie d'étrange ou de paranormal...
Re: L'horloge biologique
Et que dire alors de ces femmes stériles (ou pas) qui passent des années à chercher à adopter des enfants? Le facteur psychologique est évident. La majorité des couples occidentaux (en tout cas ceux qui utilisent la contraception) fonde son bonheur sur la famille. Ce n'est plus culturel, c'est un fait! Si ce n'était pas le cas, ça se saurait.Scarlett a écrit :Ah, oui... Celle-là aussi, je l'aime bien!yquemener a écrit :Quand on entend des choses comme "une femme qui ne fait pas d'enfants n'est pas vraiment une femme", on se dit qu'il n'y a pas besoin de processus biologique pour avoir envie d'en faire...
Tania
- BeetleJuice
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- Inscription : 22 oct. 2008, 22:38
Re: L'horloge biologique
Pour être précis, c'est un fait culturel et social...Tania a écrit :La majorité des couples occidentaux (en tout cas ceux qui utilisent la contraception) fonde son bonheur sur la famille. Ce n'est plus culturel, c'est un fait!
Le désir d'enfant et le bonheur familiale est bel et bien lié à une question sociale et culturelle, comme la majorité des désirs humains d'ailleurs, contraint à plus ou moins haut niveau par la société (même le fait de se nourrir dépend du social, puisque l'on ne mange pas n'importe quoi et n'importe comment).
Ce qu'il faut en comprendre, c'est que l'humain transpose la plupart de ce qui est innées chez les autres animaux vers une contrepartie sociale et culturelle. Ca ne veut pas dire que l'humain n'a rien d'instinctif, il est simplement instinctivement social et réalise ses besoins d'espèces via cette socialisation.
Ainsi, la procréation, le fait de se nourrir, la préservation de l'espèce, l'obtention de ressource est, chez l'humain, conditionné par son caractère d'espèce sociale.
La reproduction est conditionnée par les mœurs, la conception culturelle du bonheur de la civilisation où vit l'humain, sa place dans la société...
L'avantage de cet instinct du social (ce qui ne veut pas dire que l'individu sera forcement philanthrope, mais même la mysanthropie est une forme de socialisation par le rejet, une manière de définir son comportement social) et de cet expression des besoins de l'espèce pour sa survie via le social, c'est la grande souplesse d'approche que ça permet, l'humain pouvant être, pour le cas de la reproduction, monogame, polygame, fidèle, infidèle, vivre en famille nombreuse sous forme de quasi-tribu, vivre en famille très restreinte, ne pas avoir du tout de famille en faisant élever les enfants en commun par le groupe....
L'humain a connu une évolution qui a joué à fond le caractère adaptable de l'espèce, aussi bien technique que comportementale, même s'il y a des constantes que l'évolution n'a pas pu éliminer, parce qu'elle continue d'apporter un avantage évolutif.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)
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