Je vois que ça dérive un peu. Il me semble que les sceptiques craignent que en parlant de philosophie, cela mène à la métaphysique (jusque là ça va encore je pense, vu qu'il s'agit d'émettre des hypothèse), ce qui mènerait au charlatanisme.
Le charlatanisme n'est pas mon objectif.
Parenthèse sur la philo. :
[Si vous n'aimez pas la philosophie tant pis, mais sachez que c'est elle qui réveille la réflexion, qui nous force à raisonner, ce n'est pas du tout pour faire le charlatan (d'ailleurs
le Scepticisme est une école philosophique 
). C'est vrai que des fois ça tourne en rond, mais disons que là c'était plus pour que vous corrigiez ce que je pensais et éventuellement tentiez de répondre à quelques questions (en apportant des informations).]
J'ai simplement vu, en cours de philosophie, que la
science non-formelle (physique notamment) reposait sur un postulat philosophique :
le déterminisme. (Avec le principe de causalité).
C'est ici que la philosophie a un rapport non négligeable avec la physique quantique.
Le souci que pose la physique quantique, c'est que quand on utilise des probabilités, ça veut dire que l'on est dans l'indétermination.
Et donc je supposais qu'il y avait contradiction du déterminisme à cause de ce que je supposais comme être voyages dans le temps. (Ça rendait impossible une prévision de causes-conséquences).
Car s'il apparaît de l'indétermination, alors que le postulat de base même était le déterminisme, on risque d'avoir du mal a établir des modèles et prévisions.
Cependant, c'est vrai que j'allais peut-être vers la "zozoterie" sans m'en apercevoir, merci d'avoir corrigé un peu ce que j'ai dit (notamment au niveau du voyage dans le temps).
Les questions principales sont assez résumables :
La physique quantique nous prouve-t-elle oui ou non qu'il existe de l'indétermination?
Si cette indétermination existe, qu'est-ce qui explique que ce que nous percevons soit déterminé? L'existence d'Univers parallèles pour chaque possibilité?
Mais si ces possibilités sont infinies, alors il y a une infinité d'Univers parallèles et donc rien n'est déterminé ... C'est ici que l'on voit que cette théorie rentre en contradiction totale avec le déterminisme.
Et cet Univers, en changerai-t-on, étrangement, aléatoirement? (Comme je l'ai vu d'après une théorie de je-ne-sais-plus-qui sur un Science & Vie (et oui quand même ...)). (S'il y en a une infinité, ça voudrait dire que l'on saurait totalement libres si parmi l'aléatoire, on arrive à faire un choix, mais encore faut-il la conceptualiser ...).
Mais attention, c'est ici que l'on s'approche du zozo, maintenant je me rends compte qu'il y a du sectarisme dans
What the bleep do we know (enfin, au fond je l'ai toujours su ...).
Et il me semble que Wooden Ali a répondu avec une chose à laquelle j'avais pensé, si j'ai bien compris : l'indétermination en physique quantique ne signifie que nous ne percevons peut-être pas une détermination encore plus complexe ... (A savoir si je l'ai pas écrit ça dans mon premier message?)
Et pour en revenir à la physique quantique : puisqu'elle semble parfois ne pas toujours être en accord avec le postulat déterministe, pourquoi ne pas la séparer en deux parties : une partie formelle, et l'autre expérimentale.
La formelle (ça serait plus des "mathématiques quantiques" donc ...) permettrait peut-être au bout d'un moment d'établir un modèle, s'il y a détermination ...
Et là on a déjà une application directe de la philosophie : créer deux branches à partir d'une discipline ...
Mais j'avouerai que le gros problème, c'est que notre cerveau est trop pourri pour tout conceptualiser, en faisant des sciences, je sais que je me renseigne sur ce que je conçois, pas forcément sur ce qui en est vraiment. Donc on pourrait toujours être dans le faux. Ce qui rend sans doute réellement impossible de savoir si oui ou non tout est déterminé, y compris nous.
Par exemple j'admets que la gravitation existe, mais qu'est-ce qu'on en sait, c'est peut-être une illusion comme le disait le titre choquant d'un autre
Science & Vie que je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de lire. Enfin, je me le procurerais si possible.)
J'ajoute également qu'une hypothèse bien construite, et entourée d'autres (y compris leur contraires) ne constitue pas forcément une spéculation insensée ...
Quant à Stephen Hawking, n'oubliez pas que avant très récemment, malgré sa citation que ptoufle reprend, il croyait en un être supérieur (il parlait de Dieu), mais récemment, il a dit finalement que l'Univers avait pu s'auto-créer, enfin, sans être supérieur.
Il faut également Ptoufle que tu connaisse ce qu'est la philosophie.
La philosophie des mathématiques, ça existe, mais ce n'est réservé qu'à ceux qui ont des connaissances là dessus. On peut même philosopher pour savoir quel outil mathématique utiliser pour la résolution d'un problème, quand il s'agit de choisir entre l'un ou l'autre ...
Et pourquoi pas sur la validité et l'intérêt d'une équation, ou mieux, d'un nombre?
Si je te dis : "il existe un nombre i tel que i²=-1", tu peux très bien te demander si c'est judicieux ou non, si pour les problèmes géométrie, utiliser les vecteurs ne serait pas mieux, si c'est juste ou non, etc... Ça fait partie de la philosophie de raisonner là-dessus.
La philosophie, c'est poser une question et proposer des réponses sans nécessairement les valider (sauf dans des cas où c'est un axiome/postulat, on a le droit de valider pour justement construire une discipline, que ça ne reste pas que de la philosophie uniquement), d'où mon idée de poser des hypothèses.
Ce qui m'amène à me permettre de poser les questions que j'ai posées.
Or ici, je ne pense pas que je suis en train de faire de la philosophie sur un domaine pointu et inconnu. Je suis juste en train d'interpréter ce qu'en disent des spécialistes (à moins qu'ils ne le soient pas et que l'on m'aurait menti ...) : on m'a dit qu'on utilisait des probabilités en physique quantique. Or je sais que les probabilités s'utilisent dans les cas d'indétermination. Or je sais que l'indétermination s'oppose au déterminisme ... (On m'a également dit que l'espace-temps était très instable, ce qui rend difficilement possible la prévision, et donc ce qui va en faveur de l'indétermination. Mais on peut également penser que c'est juste trop complexe pour les hommes, leur raison et pour les calculateurs et que donc c'est déterminé mais nous ne pouvons pas le voir ... Mais le déterminisme c'est le seul moyen pour l'homme de conceptualiser, si c'est indéterminé, on ne voit pas comment apparaissent les phénomènes, sans loi, on est obligés de ne rien voir ... ) Voilà comment une réflexion peut s'organiser là-dessus. Mais de toute façon, j'ai surtout demandé de corriger ou confirmer ce que j'ai dit. Disons que la réflexion était un surplus.
Si tu n'as jamais approché la philosophie dans ta vie, alors tu n'as jamais utilisé consciemment ta raison ... ou tu n'as jamais su ce que c'était.
D'ailleurs, ce qu'a dit Wooden Ali est le fruit d'une réflexion philosophique, plus précisément, ce passage :
En es-tu absolument sûr, Matador ? le modèle probabiliste est plus puissant que le modèle planétaire. Il est pour une bonne part indéterministe. Qui peut-dire qu'il est le modèle ultime ? Que deviendront les commentaires savants sur l'indéterminisme prétendument intrinsèque à la nature s'il est remplacé par un modèle plus puissant, encore plus difficile à comprendre mais déterministe ? Note bien que l'indéterminisme n'est pas une hypothèse de départ, nécessaire à l'établissement du modèle mais une conséquence, un sous-produit inattendu de ce modèle. De quoi rendre encore plus prudent.
Alors oui, tu peux te dire que des domaines sont réservés aux spécialistes (ou aux technocrates), mais j'espère que tu ne pense pas ça pour tous les domaines, Ptoufle.
Si tu te dis que tu ne connais rien à la politique, parce que tu n'a pas fait Polytech + HEC + l'ENS + l'ENA et que tu n'a pas été politologue et spécialiste de tout ce qui s'en approche (spécialiste en géopolitique) ... ben alors, ne te permets pas de réfléchir pour qui voter ! Tu vois que dans ce cas ça irait trop loin ...
Il faut bien accepter de construire un raisonnement. S'il est faux il suffira de recommencer. Si on en fait jamais, on sera difficilement capables d'en faire de bon, ou d'en faire tout court. C'est d'ailleurs en philosophie que l'on apprend que le scepticisme, appliqué aux axiomes et postulats empêche toute construction, quand on met en question le fondement même d'une loi physique par exemple ou pire, mathématique. Si je refuse d'admettre que 1/0 n'est pas défini dans l'ensemble des nombres complexes (minimum, je crois pas qu'il y ait beaucoup d'ensemble où on l'y définisse ...), je ne peux pas réfuter que 0 est égal à tous les nombres, et donc que le volume, la masse, que les mesures n'existent pas ...
De plus on a basé parfois des mathématiques sur des choses qui ne sont pas rigoureuses au départ et qui ne sont démontrées 100, voire 2000 ans après, je crois bien que Pythagore ou Thalès a fait son théorème sans le démontrer lui-même ...
Donc il a bien construit quelque chose sans argumentation complète, et finalement, on l'a prouvé ...
« Si vous priez Dieu, c'est que vous êtes croyant.
S'il vous répond, c'est que vous êtes schizophrène. »