L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Je crains que les essais randomisés appliqués à la vie humaine ou animale ne soient qu’une pata- mathématique face aux réactions idiosyncrasiques de la matière vivante.
Il suffit de constater le nombre de médicaments retirés à la vente !
L’AZT avait été rapidement retiré comme traitement anti cancéreux, vu les ravages causés. Coucou, il revenu dans le traitement trithérapie avec la même efficience.
Le scientisme, voire la cupidité se retrouvent dans toutes les disciplines ! Encore un exemple :
Harry Max Markowitz (né le 24 août 1927 à Chicago) est un économiste américain.
Il a été lauréat du Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d' Alfred Nobel en 1990.
C'est l'auteur du modèle de « diversification efficiente » des portefeuilles d'actifs financiers (voir Portefeuille de Markowitz).
Markowitz développa la base mathématique et les conséquences de cette analyse dans sa thèse, soutenue en 1954.
Milton Friedman, qui faisait partie du jury, lui aurait déclaré : "Harry, ceci n'est pas une thèse d'économie, et nous ne pouvons vous donner un doctorat d'économie pour quelque chose qui n'est pas de l'économie. Ce n'est pas des maths, ce n'est pas de l'économie, ce n'est même pas de la gestion."
Il suffit de constater le nombre de médicaments retirés à la vente !
L’AZT avait été rapidement retiré comme traitement anti cancéreux, vu les ravages causés. Coucou, il revenu dans le traitement trithérapie avec la même efficience.
Le scientisme, voire la cupidité se retrouvent dans toutes les disciplines ! Encore un exemple :
Harry Max Markowitz (né le 24 août 1927 à Chicago) est un économiste américain.
Il a été lauréat du Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d' Alfred Nobel en 1990.
C'est l'auteur du modèle de « diversification efficiente » des portefeuilles d'actifs financiers (voir Portefeuille de Markowitz).
Markowitz développa la base mathématique et les conséquences de cette analyse dans sa thèse, soutenue en 1954.
Milton Friedman, qui faisait partie du jury, lui aurait déclaré : "Harry, ceci n'est pas une thèse d'économie, et nous ne pouvons vous donner un doctorat d'économie pour quelque chose qui n'est pas de l'économie. Ce n'est pas des maths, ce n'est pas de l'économie, ce n'est même pas de la gestion."
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Bienfaits
Le pas de géant de l'anesthésie-réanimation, des petits miracles.
Dans les broutilles, la rachi anesthésie. J'ai demandé ce type d'anesthésie pour la pose de mes deux endo prothèses, j'étais conscient et j'ai pu suivre sur des écrans le déroulement des opérations de "" plomberie '' sans aucune douleur !
Sauf à la fin, pour la pose des 31 agraphes (énormes), le chirurgien avait eu des soucis avec la table d'opérations et perdu du temps à la bricoler, l'anesthésie perdait de son pouvoir
Le pas de géant de l'anesthésie-réanimation, des petits miracles.
Dans les broutilles, la rachi anesthésie. J'ai demandé ce type d'anesthésie pour la pose de mes deux endo prothèses, j'étais conscient et j'ai pu suivre sur des écrans le déroulement des opérations de "" plomberie '' sans aucune douleur !
Sauf à la fin, pour la pose des 31 agraphes (énormes), le chirurgien avait eu des soucis avec la table d'opérations et perdu du temps à la bricoler, l'anesthésie perdait de son pouvoir
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Méfaits
C'est une des industries les plus rentables et importantes économiquement, au monde
On estime qu'en 2009 l'industrie pharmaceutique a effectué un chiffre d'affaires de 837 milliards de dollars.
Presque 300 milliards de chiffre d'affaires sont faits aux Etats-Unis (305 millions d'habitants). En Suisse (7.5 millions d'habitants), un pays 40 fois moins peuplé, le chiffre d'affaire des médicaments est estimé à environ 4 milliards de francs suisses. 4 milliards CHF = 4, 43 milliards US $
C’est le genre de ratio qui me laisse perplexe : USA 300/305 = 0,98 => Suisse 4,43/7,5 = 0,59 milliard de US $ / million d’habitants Les Suisses seraient ils moins bien soignés que les América ins ?
Une des premières pratiques commerciales utilisées par l'industrie pharmaceutique est de protéger tel médicament non par quelques brevets, mais par des centaines, « jusqu'à 1300 pour l'un d'eux », ce qui permet en sus de « bloquer toute possibilité de recherche chez les concurrents »
Viennent en second lieu les pratiques d'intimidation à l'encontre des fabricants de génériques ; le rapport précité analysé par Le Canard enchaîné détaille : « 700 procédures juridiques entre 2000 et 2007, puis les règlements à l'amiable : 200 millions versés par les grands du secteur aux fabricants de génériques pour qu'ils se tiennent tranquilles ».
En troisième lieu, les grands groupes de l'industrie pharmaceutique mènent des campagnes de dénigrement concernant les produits génériques, présentés comme « moins sûrs, moins efficaces, inférieurs
Quatrième et dernière stratégie commerciale identifiée dans ce rapport : la mise sur le marché des produits dits de « deuxième génération ». Cette pratique consiste à mettre sur le marché un nouveau médicament avec les mêmes molécules présentes sous une autre forme ou avec de nouvelles concentrations : associé à des stratégies de vente efficaces, tel nouveau médicament sera massivement diffusé avant que ne sorte un équivalent générique moins cher. Les bénéfices pour les groupes pharmaceutiques sont colossauxles bénéfices en termes de santé sont nulset les montants des remboursements occasionnés par ces stratégies deviennent non-négligeablesLes
Réseaux d'influence
Un premier point met en cause l'indépendance et la neutralité des instances d'autorisation, de validation et de contrôle des médicaments. Les Comités d'experts sont très souvent composés de personnalités scientifiques ayant par ailleurs des intérêts financiers ou des fonctions de direction dans des laboratoires pharmaceutiques[réf. nécessaire], ce qui ne va pas sans poser d'importants conflits d'intérêts : par exemple, la présence au sein du Comité de lutte contre la grippe de huit experts par ailleurs collaborateurs du fabricant Roche du Tamiflu
Un second point met en cause la nature de l'information médicale. Quand des informations parviennent par d'autres canaux que ceux contrôlés par l'industrie pharmaceutique et que l'information nuit à la promotion de nouveaux produits, certains laboratoires n'hésitent pas à assigner en justice la publication, quand bien même celle-ci est officielle et assume son rôle de devoir d'information : ainsi en a-t-il par exemple été dans l'affaire ayant opposé la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de l'Aude à la filiale française du groupe AstraZeneca. Ce laboratoire a finalement été débouté 12. Cette plainte était considéré par le magazine attaqué comme une atteinte à la liberté d'expression
Un second point met en cause la nature de l'information médicale. Quand des informations parviennent par d'autres canaux que ceux contrôlés par l'industrie pharmaceutique et que l'information nuit à la promotion de nouveaux produits, certains laboratoires n'hésitent pas à assigner en justice la publication, quand bien même celle-ci est officielle et assume son rôle de devoir d'information : ainsi en a-t-il par exemple été dans l'affaire ayant opposé la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de l'Aude à la filiale française du groupe AstraZeneca. Ce laboratoire a finalement été débouté . Cette plainte était considéré par le magazine attaqué comme une atteinte à la liberté d'expression .
L'orientation mercantile des prescriptions médicamenteuses ainsi que les rapports ambigus qu'entretient l'industrie pharmaceutique avec la médecine générale, font régulièrement l'objet d'enquêtes dans la presse. Ces enquêtes sont également corroborées par certains rapports officiels. Ainsi, fin octobre 2007, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a remis un rapport au gouvernement. On y trouve une dénonciation de l'excès des dépenses de l'industrie pharmaceutique : afin d'assurer la promotion de ses médicaments, celle-ci dépense, d'après ce rapport, 3 milliards d'euros par an. Le montant de ces stratégies marketing intègre le coût des 20 000 visiteurs médicaux qui sont chargés de la promotion des médicaments auprès des généralistes (cela représente 25 000 euros par an et par généraliste).
D'après une étude citée dans ce rapport, « ces visites influencent plus fortement les comportements des médecins qu'ils ne le pensent ». S'appuyant sur ces données, l'IGAS préconise de « viser une réduction de plus de la moitié » de ces dépenses15.
Selon Le Canard enchainé, le fait qu'en France, « 90 % des consultations se soldent par une ordonnance contre 43 % aux Pays-Bas » serait dû à l'efficacité des visiteurs médicaux.
Si les médecins restent une cible privilégiée pour l'industrie pharmaceutique, celle-ci diversifie ses relais d'influence. Pour viser plus directement le grand public, alors que toute forme de publicité pour les médicaments vendus par ordonnance reste interdite, l'industrie pharmaceutique contribue à financer des associations de patients.
C'est une des industries les plus rentables et importantes économiquement, au monde
On estime qu'en 2009 l'industrie pharmaceutique a effectué un chiffre d'affaires de 837 milliards de dollars.
Presque 300 milliards de chiffre d'affaires sont faits aux Etats-Unis (305 millions d'habitants). En Suisse (7.5 millions d'habitants), un pays 40 fois moins peuplé, le chiffre d'affaire des médicaments est estimé à environ 4 milliards de francs suisses. 4 milliards CHF = 4, 43 milliards US $
C’est le genre de ratio qui me laisse perplexe : USA 300/305 = 0,98 => Suisse 4,43/7,5 = 0,59 milliard de US $ / million d’habitants Les Suisses seraient ils moins bien soignés que les América ins ?
Une des premières pratiques commerciales utilisées par l'industrie pharmaceutique est de protéger tel médicament non par quelques brevets, mais par des centaines, « jusqu'à 1300 pour l'un d'eux », ce qui permet en sus de « bloquer toute possibilité de recherche chez les concurrents »
Viennent en second lieu les pratiques d'intimidation à l'encontre des fabricants de génériques ; le rapport précité analysé par Le Canard enchaîné détaille : « 700 procédures juridiques entre 2000 et 2007, puis les règlements à l'amiable : 200 millions versés par les grands du secteur aux fabricants de génériques pour qu'ils se tiennent tranquilles ».
En troisième lieu, les grands groupes de l'industrie pharmaceutique mènent des campagnes de dénigrement concernant les produits génériques, présentés comme « moins sûrs, moins efficaces, inférieurs
Quatrième et dernière stratégie commerciale identifiée dans ce rapport : la mise sur le marché des produits dits de « deuxième génération ». Cette pratique consiste à mettre sur le marché un nouveau médicament avec les mêmes molécules présentes sous une autre forme ou avec de nouvelles concentrations : associé à des stratégies de vente efficaces, tel nouveau médicament sera massivement diffusé avant que ne sorte un équivalent générique moins cher. Les bénéfices pour les groupes pharmaceutiques sont colossauxles bénéfices en termes de santé sont nulset les montants des remboursements occasionnés par ces stratégies deviennent non-négligeablesLes
Réseaux d'influence
Un premier point met en cause l'indépendance et la neutralité des instances d'autorisation, de validation et de contrôle des médicaments. Les Comités d'experts sont très souvent composés de personnalités scientifiques ayant par ailleurs des intérêts financiers ou des fonctions de direction dans des laboratoires pharmaceutiques[réf. nécessaire], ce qui ne va pas sans poser d'importants conflits d'intérêts : par exemple, la présence au sein du Comité de lutte contre la grippe de huit experts par ailleurs collaborateurs du fabricant Roche du Tamiflu
Un second point met en cause la nature de l'information médicale. Quand des informations parviennent par d'autres canaux que ceux contrôlés par l'industrie pharmaceutique et que l'information nuit à la promotion de nouveaux produits, certains laboratoires n'hésitent pas à assigner en justice la publication, quand bien même celle-ci est officielle et assume son rôle de devoir d'information : ainsi en a-t-il par exemple été dans l'affaire ayant opposé la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de l'Aude à la filiale française du groupe AstraZeneca. Ce laboratoire a finalement été débouté 12. Cette plainte était considéré par le magazine attaqué comme une atteinte à la liberté d'expression
Un second point met en cause la nature de l'information médicale. Quand des informations parviennent par d'autres canaux que ceux contrôlés par l'industrie pharmaceutique et que l'information nuit à la promotion de nouveaux produits, certains laboratoires n'hésitent pas à assigner en justice la publication, quand bien même celle-ci est officielle et assume son rôle de devoir d'information : ainsi en a-t-il par exemple été dans l'affaire ayant opposé la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) de l'Aude à la filiale française du groupe AstraZeneca. Ce laboratoire a finalement été débouté . Cette plainte était considéré par le magazine attaqué comme une atteinte à la liberté d'expression .
L'orientation mercantile des prescriptions médicamenteuses ainsi que les rapports ambigus qu'entretient l'industrie pharmaceutique avec la médecine générale, font régulièrement l'objet d'enquêtes dans la presse. Ces enquêtes sont également corroborées par certains rapports officiels. Ainsi, fin octobre 2007, l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a remis un rapport au gouvernement. On y trouve une dénonciation de l'excès des dépenses de l'industrie pharmaceutique : afin d'assurer la promotion de ses médicaments, celle-ci dépense, d'après ce rapport, 3 milliards d'euros par an. Le montant de ces stratégies marketing intègre le coût des 20 000 visiteurs médicaux qui sont chargés de la promotion des médicaments auprès des généralistes (cela représente 25 000 euros par an et par généraliste).
D'après une étude citée dans ce rapport, « ces visites influencent plus fortement les comportements des médecins qu'ils ne le pensent ». S'appuyant sur ces données, l'IGAS préconise de « viser une réduction de plus de la moitié » de ces dépenses15.
Selon Le Canard enchainé, le fait qu'en France, « 90 % des consultations se soldent par une ordonnance contre 43 % aux Pays-Bas » serait dû à l'efficacité des visiteurs médicaux.
Si les médecins restent une cible privilégiée pour l'industrie pharmaceutique, celle-ci diversifie ses relais d'influence. Pour viser plus directement le grand public, alors que toute forme de publicité pour les médicaments vendus par ordonnance reste interdite, l'industrie pharmaceutique contribue à financer des associations de patients.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Qu’est-ce que la chimiothérapie ?
Considérant que l’homme n’est qu’un sac de formules chimiques, ni l’affectivité ni la pensée ne peuvent induire une quelconque maladie, encore moins rétablir un état de santé.
Le cerveau est la partie principale de l’encéphale, qui comprend aussi le cervelet et le tronc cérébral. Il est constitué de centaines de milliards de cellules et sont le siège des fonctions intellectuelles et sensitives.
L'Homme possède 12 paires de nerfs périphériques dont les deux premiers prennent leur origine dans le cerveau et les autres dans le tronc cérébral.
A quoi pourrait bien servir toute cette complexité, sinon à diriger notre sac de formules chimiques ?
Erreur ! L’oncologie ne s’occupe que des cellules déviantes et puisque le problème est là et pas ailleurs, les cellules cancéreuses étant ‘’ folles ‘’ et que c’est un effet sans cause explicable ! Que faire ?
Comme au Moyen Age, ’’ le jugement de dieu ‘’ est appliqué au patient, aujourd’hui une chimiothérapie et non pas tenir une barre de fer chauffée au rouge et dieu reconnaitra les siens, avec les résultats que l’on sait !
Si ce n’est pas du scientisme ou de la magie noire, qu’est-ce donc ?
Considérant que l’homme n’est qu’un sac de formules chimiques, ni l’affectivité ni la pensée ne peuvent induire une quelconque maladie, encore moins rétablir un état de santé.
Le cerveau est la partie principale de l’encéphale, qui comprend aussi le cervelet et le tronc cérébral. Il est constitué de centaines de milliards de cellules et sont le siège des fonctions intellectuelles et sensitives.
L'Homme possède 12 paires de nerfs périphériques dont les deux premiers prennent leur origine dans le cerveau et les autres dans le tronc cérébral.
A quoi pourrait bien servir toute cette complexité, sinon à diriger notre sac de formules chimiques ?
Erreur ! L’oncologie ne s’occupe que des cellules déviantes et puisque le problème est là et pas ailleurs, les cellules cancéreuses étant ‘’ folles ‘’ et que c’est un effet sans cause explicable ! Que faire ?
Comme au Moyen Age, ’’ le jugement de dieu ‘’ est appliqué au patient, aujourd’hui une chimiothérapie et non pas tenir une barre de fer chauffée au rouge et dieu reconnaitra les siens, avec les résultats que l’on sait !
Si ce n’est pas du scientisme ou de la magie noire, qu’est-ce donc ?
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Vous discutez simultanément de la valeur médicale des médicaments et des la place de l'industrie pharmaceutique dans l'économie. C'est à mon avis deux problèmes qu'on a intérêt à bien séparer. Non pas parce qu'ils ne sont pas inter relier à un certain niveau. Il faut les traiter séparément parce que leur amalgame conduit souvent à des erreurs de jugement clinique.
La plus méchante, cupide, corrompue, sans scrupule et tordu des compagnies pharmaceutique du monde peut aussi être celle qui produit le médicament le plus efficace pour une maladie spécifique.
Ensuite, si les études cliniques ne sont pas parfaitement fiables pour juger de la valeur des médicaments, elles sont quand même beaucoup plus fiable de les rumeurs malveillantes alimentées par des préjugés anti médicaux d'une certaine "gauche" stupide qui n'en fini plus de concevoir des complots où il n'y en a pas.
Il y a 18 ans on a fait un procès à un antipsychotique très efficace à la suite d'incidents médicaux facheux. Aujourd'hui, on reconnait que ces problèmes étaient des exceptions. On s'est privé de quelque chose de très efficace pendant des années parce que les préjugés contre ce Rx persistaient.
La plus méchante, cupide, corrompue, sans scrupule et tordu des compagnies pharmaceutique du monde peut aussi être celle qui produit le médicament le plus efficace pour une maladie spécifique.
Ensuite, si les études cliniques ne sont pas parfaitement fiables pour juger de la valeur des médicaments, elles sont quand même beaucoup plus fiable de les rumeurs malveillantes alimentées par des préjugés anti médicaux d'une certaine "gauche" stupide qui n'en fini plus de concevoir des complots où il n'y en a pas.
Il y a 18 ans on a fait un procès à un antipsychotique très efficace à la suite d'incidents médicaux facheux. Aujourd'hui, on reconnait que ces problèmes étaient des exceptions. On s'est privé de quelque chose de très efficace pendant des années parce que les préjugés contre ce Rx persistaient.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Dis moi désabusé, tu te soigneras comment si un jour tu apprends que tu es malheureusement atteint d'un cancer?
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Un médicament dit "nouveau" a une connotation positive. Nous voyons dans ce qui est nouveau un produit encore plus efficace.Quatrième et dernière stratégie commerciale identifiée dans ce rapport : la mise sur le marché des produits dits de « deuxième génération ». Cette pratique consiste à mettre sur le marché un nouveau médicament avec les mêmes molécules présentes sous une autre forme ou avec de nouvelles concentrations : associé à des stratégies de vente efficaces, tel nouveau médicament sera massivement diffusé avant que ne sorte un équivalent générique moins cher. Les bénéfices pour les groupes pharmaceutiques sont colossauxles bénéfices en termes de santé sont nulset les montants des remboursements occasionnés par ces stratégies deviennent non-négligeablesLes
Malheureusement, l'industrie pharma n'est pas tenu de démontrer que son nouveau produit est plus efficace que l'ancien. Or, ce dernier bénéficie de l'avantage de l'expérience sur le terrain.
Ce nouveau médicament, dont la molécule n'aura parfois subit qu'une modification minime, pourra une nouvelle fois faire l'objet d'un dépot de brevet. Qui dit brevet, dit prix élevé, remboursé par les caisses, faisant concurrence au même produit passé en générique mais obsolète. Une pompe à fric ! La porte ouverte à tous les abus.
Dernière modification par Miro le 18 mars 2011, 17:58, modifié 2 fois.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Franchement, ils te montrent la BONNE et JUSTE connaissance et tu refuses de croire.Si ce n’est pas du scientisme ou de la magie noire, qu’est-ce donc ?

Et puis, la magie n'a pas de couleur, osti que t'es tarla ...
Oh! ça c'est une question très choquante pour quelqu'un qui est déjà désabusé.Dis moi désabusé, tu te soigneras comment si un jour tu apprends que tu es malheureusement atteint d'un cancer?
Personnellement, je n'ai pas mis les pieds dans un cabinet de médecin depuis 25 ans, malheureusement je ne peux soigner ce dont j'ignore l'existence.
Summa Scientis Nilscrire
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Summa Scientis Nilscrire
Pourquoi l’Evangile de Philippe, qui fait partie des très anciens manuscrits d’une bibliothèque gnostique des premiers siècles, découverte en 1945 à Nag-Hammadi en Egypte, est-il apparemment un véritable puzzle ? Fallait-il déjà aux IIe ou IIIe siècle cacher certains enseignements ?
La « grande église » de Rome, ancêtre de l’Eglise catholique, avait-elle déjà commencé à traquer, pour les expurger ou les détruire, les écrits dont la doctrine ne correspondait pas exactement à la sienne ?
Si Philippe était de notre époque, il parlerait de l’authentique corporation de l’Ordre des Médecins, une des rares qui ai survécu à la Révolution Française !
Pourquoi l’Evangile de Philippe, qui fait partie des très anciens manuscrits d’une bibliothèque gnostique des premiers siècles, découverte en 1945 à Nag-Hammadi en Egypte, est-il apparemment un véritable puzzle ? Fallait-il déjà aux IIe ou IIIe siècle cacher certains enseignements ?
La « grande église » de Rome, ancêtre de l’Eglise catholique, avait-elle déjà commencé à traquer, pour les expurger ou les détruire, les écrits dont la doctrine ne correspondait pas exactement à la sienne ?
Si Philippe était de notre époque, il parlerait de l’authentique corporation de l’Ordre des Médecins, une des rares qui ai survécu à la Révolution Française !
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
viddal26 a écrit :Dis moi désabusé, tu te soigneras comment si un jour tu apprends que tu es malheureusement atteint d'un cancer?
Suivant l'organe atteint, donc la gravité, éventuellement je demanderais à un copain toubib la meilleure procédure pour un cocktail barbituriques / chlorure de potassium.
C'est moi le chef, pas le cancer, encore moin un oncologue moyennageux !
De plus, le l'abîme sans fond de la Sécurité Sociale se fera sans ma contribution !
Dernière modification par désabusé le 18 mars 2011, 17:30, modifié 1 fois.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Merci aux forumeurs de leur position philosophique, de leur anecdote ou de leur réponse de ministre.
Dernière modification par désabusé le 18 mars 2011, 17:34, modifié 1 fois.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
C'est beau l'optimisme.désabusé a écrit :viddal26 a écrit :Dis moi désabusé, tu te soigneras comment si un jour tu apprends que tu es malheureusement atteint d'un cancer?
Suivant l'organe atteint, donc la gravité, éventuellement je demanderais à un copain toubib la meilleure procédure pour un cocktail barbituriques / chlorure de potassium.
C'est moi le chef, pas le cancer, encore moin un oncologue moyennageux !
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Aucun rapport avec l'optimisme, juste un peu de pragmatisme et de réalisme.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Précisément, comme le tout dernier Omo, qui lave plus blanc que blanc, forcément !Miro a écrit :<< Un médicament dit "nouveau" a une connotation positive. Nous voyons dans ce qui est nouveau un produit encore plus efficace. >>Quatrième et dernière stratégie commerciale identifiée dans ce rapport : la mise sur le marché des produits dits de « deuxième génération ». Cette pratique consiste à mettre sur le marché un nouveau médicament avec les mêmes molécules présentes sous une autre forme ou avec de nouvelles concentrations : associé à des stratégies de vente efficaces, tel nouveau médicament sera massivement diffusé avant que ne sorte un équivalent générique moins cher. Les bénéfices pour les groupes pharmaceutiques sont colossaux, les bénéfices en termes de santé sont nuls et les montants des remboursements occasionnés par ces stratégies deviennent non-négligeablesLes
- Cartaphilus
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Quand les pitres veulent s'exprimer en latin...
[digression_culturelle]
[/digression_culturelle]
... voulant probablement écrire : « Summa scientia, nihil scire », savoir suprême, ne rien savoir.Un latiniste (?), sans doute distrait a écrit :Summa Scientis Nilscrire
Très beau copié-collé d'une source savante, pillée et non citée...désabusé a copié-collé plus qu'il n' a écrit :Pourquoi l’Evangile de Philippe, qui fait partie des très anciens manuscrits d’une bibliothèque gnostique des premiers siècles, découverte en 1945 à Nag-Hammadi en Egypte, est-il apparemment un véritable puzzle ? Fallait-il déjà aux IIe ou IIIe siècle cacher certains enseignements ? / La « grande église » de Rome, ancêtre de l’Eglise catholique, avait-elle déjà commencé à traquer, pour les expurger ou les détruire, les écrits dont la doctrine ne correspondait pas exactement à la sienne ?
[/digression_culturelle]
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Exact, mais le copié collé constitue-t-il un pillage ?
- Cartaphilus
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Eh oui, les mots ont un sens.
Bonjour, désabusé .
À cette question :
À cette question :
... oui, quand la source n'est pas citée.[...] le copié collé constitue-t-il un pillage ?
Le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales a écrit :Pillage [...] C. − Au fig[uré]. Action de plagier. Synon. plagiat.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales a écrit:
Pillage [...] C. − Au fig[uré]. Action de plagier. Synon. plagiat.
Désolé, je n'ai pas changé un seul mot, un simple copié collé !
Décidemment ...! même les sources doivent être comprises avant d'être utilisées !
Donc, ne pas confondre plagiat et copié collé
Pillage [...] C. − Au fig[uré]. Action de plagier. Synon. plagiat.
Désolé, je n'ai pas changé un seul mot, un simple copié collé !
Décidemment ...! même les sources doivent être comprises avant d'être utilisées !
Donc, ne pas confondre plagiat et copié collé
Dernière modification par désabusé le 19 mars 2011, 11:20, modifié 1 fois.
- Cartaphilus
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Ars longa, vita brevis...
Parlons-nous la même langue ?
« [...] reproduction non avouée d'une oeuvre originale ou d'une partie de cette dernière », c'est-à-dire à un plagiat. Il est possible de cliquer sur le mot en rouge pour avoir la source de la référence.
Hélas ! Peut-on être aussi touché par le désabusement du dictionnaire ?
Un copié-collé sans source, provenant d'un texte non référencé, reprenant un auteur non cité correspond à cette définition (c'est moi qui souligne) :désabusé a écrit :Donc, ne confondre plagiat et copié collé
« [...] reproduction non avouée d'une oeuvre originale ou d'une partie de cette dernière », c'est-à-dire à un plagiat. Il est possible de cliquer sur le mot en rouge pour avoir la source de la référence.
Hélas ! Peut-on être aussi touché par le désabusement du dictionnaire ?
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Tu vas être content Cartaphilus, la deuxième * définition correspond.
Bien que dans la langue courante, on parle de copie, mais je suis fair play.
Plagiat dans son sens habituel, c’est le cas de Patrick Poivre d’Arvor, accusé de s’être inspiré d’autres auteurs et ce terme est justifié quand il s’agit d’écrivains connus / méconnus ou de travaux techniques originaux, etc, car c’est un vol.
Mais sur le net qui est un lieu public, connais-tu un journal qui aurait porté plainte contre un particulier pour copie totale ou partielle d’un article ? Il y a la loi originelle et la jurisprudence qui modifie et/ou précise les faits.
Quant à mon pillage … tu me permettra de sourire Cartaphilus
- On alla découper dans son oeuvre et dans celle de collègues obscurs des passages artificieusement choisis et maquillés; et l'on prouva qu'il avait volé ses inspirations à d'autres
* - production d'une œuvre originale ou d'une partie de cette dernière
Bien que dans la langue courante, on parle de copie, mais je suis fair play.
Plagiat dans son sens habituel, c’est le cas de Patrick Poivre d’Arvor, accusé de s’être inspiré d’autres auteurs et ce terme est justifié quand il s’agit d’écrivains connus / méconnus ou de travaux techniques originaux, etc, car c’est un vol.
Mais sur le net qui est un lieu public, connais-tu un journal qui aurait porté plainte contre un particulier pour copie totale ou partielle d’un article ? Il y a la loi originelle et la jurisprudence qui modifie et/ou précise les faits.
Quant à mon pillage … tu me permettra de sourire Cartaphilus
- On alla découper dans son oeuvre et dans celle de collègues obscurs des passages artificieusement choisis et maquillés; et l'on prouva qu'il avait volé ses inspirations à d'autres
* - production d'une œuvre originale ou d'une partie de cette dernière
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Cartaphilus , avec ta manie de chercher des poils aux œufs, j’ai avoué un péché que je n’ai pas commis ! En effet, l'auteur était bien indiqué :
désabusé a copié-collé plus qu'il n' a écrit:
Pourquoi l’Evangile de Philippe *, qui fait partie des très anciens manuscrits d’une bibliothèque gnostique des premiers siècles, découverte en 1945 à Nag-Hammadi en Egypte, est-il apparemment un véritable puzzle ? Fallait-il déjà aux IIe ou IIIe siècle cacher certains enseignements ?
La « grande église » de Rome, ancêtre de l’Eglise catholique, avait-elle déjà commencé à traquer, pour les expurger ou les détruire, les écrits dont la doctrine ne correspondait pas exactement à la sienne ?
* Aucune confusion possible avec Matthieu, Marc, Luc, Jean.
Tu serais sympa de t’abstenir de commenter systématiquement mes messages
désabusé a copié-collé plus qu'il n' a écrit:
Pourquoi l’Evangile de Philippe *, qui fait partie des très anciens manuscrits d’une bibliothèque gnostique des premiers siècles, découverte en 1945 à Nag-Hammadi en Egypte, est-il apparemment un véritable puzzle ? Fallait-il déjà aux IIe ou IIIe siècle cacher certains enseignements ?
La « grande église » de Rome, ancêtre de l’Eglise catholique, avait-elle déjà commencé à traquer, pour les expurger ou les détruire, les écrits dont la doctrine ne correspondait pas exactement à la sienne ?
* Aucune confusion possible avec Matthieu, Marc, Luc, Jean.
Tu serais sympa de t’abstenir de commenter systématiquement mes messages
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On reconnait ceux qui osent tout...
Pour écrire un commentaire à propos d'une citation latine, en copiant mot pour mot le début du livre où ladite citation est mise en épigraphe : L'Evangile de Philippe : librement commenté et restitué, sans citer le nom de l'auteur, Nicole Daumard, sans donner le lien d'où est extrait le copié-collé, et prétendre ensuite que le sujet de l'ouvrage identifie sans ambiguïté le texte plagié, il faut être bien désabusé quant à la valeur de toute sincérité.À propos de copié-collé sans aucune référence, désabusé a écrit :Aucune confusion possible avec Matthieu, Marc, Luc, Jean.
Voyez-vous, nous sommes sur un forum de discussion consacré au scepticisme, et il est dans la nature des sceptiques de demander des preuves, des arguments, des faits à l'appui de toute affirmation, surtout quand les messages s'apparentent à de la propagande.désabusé a écrit :Tu serais sympa de t’abstenir de commenter systématiquement mes messages
Mais je conçois que ma modeste prose vous dérange, surtout quand elle met à mal vos convictions de contempteur de la médecine scientifique.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
L'intérêt éventuel de l'Evangile de Philippe est le texte, pas le(s) traducteur.
A propos de septicisme, j'ai rarement vu autant de crédules à la fois, dès lors qu'une annonce est plus ou moins officielle :
Le nuage de tchernobyl, les incessantes épidémies / pandémies, etc. Je suis toujours étonné par la candeur de certains '' bons petits soldats '' incapables de discerner une présentation marketing d'une donnée vraisemblable en usant de leur esprit d'analyse puis de synthèse.
A propos de septicisme, j'ai rarement vu autant de crédules à la fois, dès lors qu'une annonce est plus ou moins officielle :
Le nuage de tchernobyl, les incessantes épidémies / pandémies, etc. Je suis toujours étonné par la candeur de certains '' bons petits soldats '' incapables de discerner une présentation marketing d'une donnée vraisemblable en usant de leur esprit d'analyse puis de synthèse.
- Cartaphilus
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Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
Bonjour désabusé ; je poste ici sur ce fil la discussion amorcée sur la thérapeutique anticancéreuse et ses remarquables progrès, en prenant l'exemple de la maladie de Hodgkin, la première pathologie maligne pour laquelle la possibilité de guérison a été démontrée.
En 1832, Thomas Hodgkin publie « Sur certains aspects pathologiques des ganglions lymphatiques et de la rate » [1], compte rendu de ses observations macroscopiques d'autopsie de patients décédés de tumeurs du système lymphatique, décrite par l'auteur comme étant une maladie primitive de la rate et les ganglions, et non la réaction inflammatoire à un autre processus pathologique. À l'époque, sans traitement, l'évolution de la maladie se révèle constamment fatale, parfois après plusieurs années. [2]
Les premières tentatives de traitements datent de 1894 et font appel à un composé de l'arsenic, la solution de Fowler [3]; mais jusque dans les années cinquante « il n'y a rarement peu de doute quant à l'issue finale » [4] de la maladie de Hodgkin.
C'est alors que se développe la radiothérapie, avec des résultats encourageants pour les formes localisées (environ 30 % de survie à 10 ans). [5]
Un peu plus tard, au début des années 60, sont tentés les premiers réels essais thérapeutiques à l'aide d'agents dérivés de l'lypérite (ou gaz moutarde). Au début, l'usage d'un seule substance ne permet qu'une rémission incomplète et une survie médiocre, mais le développement rapide des polychimiothérapies améliore considérablement le pronostic de la maladie, même pour les formes évoluées : par exemple, le procole MOPP [6] (1964) donne plus de 80 % de rémission complète, avec une survie à long terme (plus de dix ans) de 66 %. [7]
Actuellement, selon lâge, la forme clinique et le terrain, la survie moyenne à long terme est de 75 % [8], avec l'espoir d'augmenter encore ce pourcentage. [9]
Bien sûr, il existe des effets secondaires et les effets indésirables à long terme (tumeurs malignes, cardiopathies...) [10] sont à surveiller, mais le succès de cette thérapeutique anticancéreuse ne peut être contesté.
Référence complémentaire : Richard S. Stein and David S. Morgan, chapitre Hodgkin Disease dans Wintrobe's Clinical Hematology, 11e édition, 2003, pages 5039 et suivantes.
En 1832, Thomas Hodgkin publie « Sur certains aspects pathologiques des ganglions lymphatiques et de la rate » [1], compte rendu de ses observations macroscopiques d'autopsie de patients décédés de tumeurs du système lymphatique, décrite par l'auteur comme étant une maladie primitive de la rate et les ganglions, et non la réaction inflammatoire à un autre processus pathologique. À l'époque, sans traitement, l'évolution de la maladie se révèle constamment fatale, parfois après plusieurs années. [2]
Les premières tentatives de traitements datent de 1894 et font appel à un composé de l'arsenic, la solution de Fowler [3]; mais jusque dans les années cinquante « il n'y a rarement peu de doute quant à l'issue finale » [4] de la maladie de Hodgkin.
C'est alors que se développe la radiothérapie, avec des résultats encourageants pour les formes localisées (environ 30 % de survie à 10 ans). [5]
Un peu plus tard, au début des années 60, sont tentés les premiers réels essais thérapeutiques à l'aide d'agents dérivés de l'lypérite (ou gaz moutarde). Au début, l'usage d'un seule substance ne permet qu'une rémission incomplète et une survie médiocre, mais le développement rapide des polychimiothérapies améliore considérablement le pronostic de la maladie, même pour les formes évoluées : par exemple, le procole MOPP [6] (1964) donne plus de 80 % de rémission complète, avec une survie à long terme (plus de dix ans) de 66 %. [7]
Actuellement, selon lâge, la forme clinique et le terrain, la survie moyenne à long terme est de 75 % [8], avec l'espoir d'augmenter encore ce pourcentage. [9]
Bien sûr, il existe des effets secondaires et les effets indésirables à long terme (tumeurs malignes, cardiopathies...) [10] sont à surveiller, mais le succès de cette thérapeutique anticancéreuse ne peut être contesté.
Référence complémentaire : Richard S. Stein and David S. Morgan, chapitre Hodgkin Disease dans Wintrobe's Clinical Hematology, 11e édition, 2003, pages 5039 et suivantes.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
Re: L'industrie pharmaceutique : bienfaits et méfaits
<< À propos, désabusé, avez-vous lu ce message ? >> Oui, je l’ai lu !
Cartaphilus, bravo pour ta brillante démonstration de guérison de cancer
En France, le rapport de l'Institut du Cancer publié en 2009, estime le nombre de cas pour l'année 2005 à 1544 (757 femmes, 787 hommes) ; ceci en fait une cause rare de cancer : 0,5% des cancers et 24e rang sur les 25 localisations étudiées.
Le lymphome de Hodgkin est-il un cancer comme les autres ?
Si l’on considère la cellule maligne impliquée, la réponse est oui. En effet il s’agit d’une cellule
monstrueuse par sa taille est sa forme. Elle est de grande taille avec un noyau contourné, elle a les caractères d’une cellule jeune, immature, cancéreuse.
Il a été difficile de la rattacher à une lignée normale et savoir de quel tissu elle dérive. Elle provient des lymphocytes. Un anticorps est une protéine complexe utilisée par le système immunitaire pour détecter et neutraliser les antigènes de manière spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes B : les plasmocytes.
Par contre, ces cellules malignes sont enserrées dans une grande réaction inflammatoire. Beaucoup de cellules, réagissant normalement contre un corps étranger ou un microbe, se trouvent dans l’environnement immédiat de ces cellules malignes et doivent freiner l’extension de la malignité. De plus toutes ces cellules sont souvent enfermées dans une gangue fibreuse au sein du ganglion. Ainsi suivant le degré de réaction et de la fibrose, différentes catégories sont répertoriées, prédisant la gravité de l’affection.
Selon le rapport de l'INCa, les cancers de la prostate, du sein, de la thyroïde, des testicules, des lèvres, la maladie de Hodgkin, le mélanome et la leucémie sont des cancers de bon pronostic (soit 42% des cas de cancers) dont le taux de survie à 5 ans *est supérieur ou égal à 80%. [...]
Parmi les cancers de mauvais pronostic dont la survie à 5 ans *est inférieure ou égale à 20%, soit 17% des cas de cancers, le rapport évoque les cancers du poumon, de la plèvre, du foie, du pancréas, de l'oesophage et du système nerveux central.
C'est bien la preuve que les traitements ne sont pas déterminants, mais que c'est l'organe qui détermine la survie éventuelle
*survie et non pas guérison, allégation refusée par les actuaires des Cies d'assurance vie qui font bien la distinction entre ces deux termes !
Cartaphilus, bravo pour ta brillante démonstration de guérison de cancer
En France, le rapport de l'Institut du Cancer publié en 2009, estime le nombre de cas pour l'année 2005 à 1544 (757 femmes, 787 hommes) ; ceci en fait une cause rare de cancer : 0,5% des cancers et 24e rang sur les 25 localisations étudiées.
Le lymphome de Hodgkin est-il un cancer comme les autres ?
Si l’on considère la cellule maligne impliquée, la réponse est oui. En effet il s’agit d’une cellule
monstrueuse par sa taille est sa forme. Elle est de grande taille avec un noyau contourné, elle a les caractères d’une cellule jeune, immature, cancéreuse.
Il a été difficile de la rattacher à une lignée normale et savoir de quel tissu elle dérive. Elle provient des lymphocytes. Un anticorps est une protéine complexe utilisée par le système immunitaire pour détecter et neutraliser les antigènes de manière spécifique. Les anticorps sont sécrétés par des cellules dérivées des lymphocytes B : les plasmocytes.
Par contre, ces cellules malignes sont enserrées dans une grande réaction inflammatoire. Beaucoup de cellules, réagissant normalement contre un corps étranger ou un microbe, se trouvent dans l’environnement immédiat de ces cellules malignes et doivent freiner l’extension de la malignité. De plus toutes ces cellules sont souvent enfermées dans une gangue fibreuse au sein du ganglion. Ainsi suivant le degré de réaction et de la fibrose, différentes catégories sont répertoriées, prédisant la gravité de l’affection.
Selon le rapport de l'INCa, les cancers de la prostate, du sein, de la thyroïde, des testicules, des lèvres, la maladie de Hodgkin, le mélanome et la leucémie sont des cancers de bon pronostic (soit 42% des cas de cancers) dont le taux de survie à 5 ans *est supérieur ou égal à 80%. [...]
Parmi les cancers de mauvais pronostic dont la survie à 5 ans *est inférieure ou égale à 20%, soit 17% des cas de cancers, le rapport évoque les cancers du poumon, de la plèvre, du foie, du pancréas, de l'oesophage et du système nerveux central.
C'est bien la preuve que les traitements ne sont pas déterminants, mais que c'est l'organe qui détermine la survie éventuelle
*survie et non pas guérison, allégation refusée par les actuaires des Cies d'assurance vie qui font bien la distinction entre ces deux termes !
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