BaudouinLabrique a écrit :MON LIVRE
Bien, dans la mesure où vous m'y invitez, je vais vous donner mon avis. C'est un avis d'initié, dirait-on, étant moi-même un (jeune) chercheur en cancérologie.
1 - votre recours fréquent à des citations gratuites (Einstein, Gandhi...Gide...?) ne va pas en faveur d'une rigueur intellectuelle à toute épreuve
2 - vos sources sont pour le moins douteuses.
3 - le premier point sur la "médecine conventionnelle" est hideux. Je ne vois pas de meilleur terme. Ce que vous nommez "médecine conventionnelle" ou "médecine non conventionnelle" est un jeu malhonnète pour qualifier respectivement l'EBM et l'escroquerie. On ne nomme pas "médecine alternative" parce que ce ne sont pas des médecines. Quand quelque chose prouve son effet, on l'intègre à la médecine,aussi simple que ça. De même, ramener les choses à des notions "d'officialité" montre votre faible compréhension de l'EBM.
Mettre sur le même plan l'EBM et les charlatanneries sous l'idée "il y a des mauvais partout" (sous entendu : ça ne remet pas en cause pour autant ce qui ne repose sur rien), est du même accabit.
Oui, on prescrit des médocs chimiques pour des problèmes psychologiques...Parce que, si vous aviez UN MINIMUM de connaissances à propos des disciplines que vous évoquez (et dont vous vous targuez d'une expertise), telles que la psychobiologie ou la neurobiologie, vous sauriez que les troubles psychiques ne reposent sur des modifications physiologiques. Eh oui, dans toute votre pamphlet contre la méchante approche qui sépare corps et esprit, c'est ce que vous faites.
Et une citation d'un Nobel. Parce que, un argument d'autorité, ça vaut mieux que de comprendre comment fonctionne la science.
(au passage, je m'éblouis comment ceux qui prétendent faire AVANCER les connaissances sont si souvent réduits à se tourner vers le passés, et des propos souvents démentis par la suite).
Sinon, je vous invite à illustrer UNE croyance de la science ?
Puis, un "non-politiquement correct", ça permet de faire passer un type qui dit n'importe quoi pour un résistant. Efficacité ? 100%. Ethique intellectuelle ? 0%. Mais ça n'a pas l'air d'être votre principale préoccupation.
D'ailleurs, toutes vos citations reposent sur des généralités et sont incapables de donner des exemples concrets de croyances.
j'aime beaucoup votre prose sur le fait qu'on ne soit pas soumis à la remise en question...
ON PASSE NOTRE TEMPS A NOUS REMETTRE EN QUESTION !
on le fait nous mêmes. Nos reviewers le font. Les gens qui s'appuyent sur nos travaux le font.
Mieux : même la biostatistique se remet en question, est évaluée, modifiée, perfectionnée.
Mais bon, encore une fois, il faudrait avoir un minimum de curiosité pour le savoir. Et de minimum d'honnèteté pour ne pas en parler si vous n'en savez rien.
Est-il pertinent de soutenir que la validité d’une approche thérapeutique doit se conformer au passage au filtre de laméthode expérimentale scientifique ? Cette considération est importante, car une approche est d’autant mieux acceptéeconventionnellement qu’elle y a satisfait, son efficacité réelle passant paradoxalement au second plan
Et vous pensez qu'on évalue QUOI au travers de la méthode expérimentale ? La couleur du ciel et des yeux de l'expérimentateur ?
Suivie d'une citation tronquée. Clairement.
Au passage, on arrive à avoir du recul sur l'efficacité de traitements psychotropes. Incroyable, non ?
Une deuxième raison motive le non-recours à l’expérimentation scientifique matérialiste et rationaliste quand il s’agit d’évaluer des approches psychologiques. Les paramètres immatériels, notamment psychiques, n’y sont pas pris en compte sous prétexte qu’ils ne sont pas mesurables.-
C'est de l'ignorance ou du mensonge pur et simple ?
En phase avec ce qui précède, la Physique Quantique avait pu prouver que la matière se comporte différemment en fonction des outils de celui qui l’observe et quoi qu’il fasse ; c’est en contradiction avec l’un des principes immuables des sciences dites exactes qui exige que l’expérimentateur ne se mette jamais en posture d’influencer ce qu’il teste. Dans de telles conditions, on peut mesurer la fragilité de ce qui fonde toute la recherche scientifique : on frémit à l’idée de ce qu’il advient de la crédibilité à donner encore à cette partie de la Science à visée rationaliste et matérialiste et à la validité de ses découvertes.
L'évocation de la physique quantique, l'indispensable du n'importe quoi.
La physique quantique est tout ce qu'il y a de plus rationaliste et materialiste.
Quant à la validité de ses découvertes...vous êtes au courant que l'espérance de vie a gagné 20 ans en 50 ans ?
J'vous r'prend, et je vais continuer à vous tailler un costard à la taille exacte de votre personne.