Igor a écrit :Ce que j'ai voulu dire c'est qu'il est plus simple d'admettre et de faire appel à une sorte de Dieu impossible à appréhender (ce que les agnostiques admettent) que de faire appel à une succession de hasards improbables pour tout expliquer.
Non, c'est faux, les agnostiques n'admettent pas l'existence ou même la possibilité d'une divinité, ils pensent que la question de son existence n'a aucune réponse à portée de l'humain et donc que la poser n'a aucun sens, scientifiquement parlant (puisque impossible à étudier et déterminer).
Agnostique, ça vient de a-gnosis, sans connaissance en grec.
Etant moi même agnostique, je le suis parce que je pense qu'il est impossible de formellement déterminer, quand on est "à l'intérieur" de l'ensemble qu'est l'univers, s'il existe une cause exogène à celui-ci (aussi étrange que soit le concept d'extérieur à l'univers...).
Si cette cause exogène existe, on peut légitimement penser y accoler la notion de divinité, puisque la divinité pour bon nombre de religion, est créatrice (ou du moins, il y a un créateur dans un certain nombre de religion) et que toute autre fonction (bon, barbu...)est clairement anthropocentrique et surtout, nécessite de violer les lois universelles pour exister, ce que la science ne peut pas postuler sans preuve.
Mais comme, selon moi, c'est hors de notre portée, du moins pour le moment, de savoir une telle chose, ça ne vaut pas bien le coup de se poser la question et elle n'a aucun sens scientifique.
Franchissons déjà le mur de Planck et on reparlera de Dieu après, si derrière on y comprend quelque chose et que le quelque chose ne peut, de façon formelle, pas exister de lui même.
This is our faith and this is what distinguishes us from those who do not share our faith.
(John Flemming, Évêque irlandais, 3ème dan de tautologie, ceinture noire de truisme, champion des lapalissades anti-avortement.)