Bon comme d'habitude j'arrive trop tard dans la discussion, alors que tout mes compères ont déjà répondu bien mieux que je n'aurait su le faire
M'enfin j'aimerais rajouter un truc que j'ai appris dernièrement en visionnant un documentaire de NOVA qui m'a épaté. Une généticienne (dont j'oublie le nom) est spécialisé dans la recherche des gènes qui sont unique aux humains.
Sa technique est de comparer le code ADN d'un très proche cousin (le chimpanzé) avec celui d'animaux beaucoup plus éloignés (disons un poulet par exemple). Elle compare ensuite les codes ADN qui sont identique entre ces deux espèces, mais complètement différent à celui des humains. Le but étant de trouver les bouts de codes qui nous sont unique.
Une de ses plus formidable découverte, à mon avis, est celui d'un gène qui dirige la croissance des muscles de la mâchoire. Il se trouve que l'humain a l'une des, sinon LA plus faible masse musculaire au niveau de la mâchoire (en relation avec sa taille), causé par un "défaut" qui serait apparu il y a bien longtemps.
On pourrait croire qu'un défaut génétique aurait joué contre la survie de notre espèce. Mais il se trouve que les muscles de la mâchoire sont attachés au sommet du crâne, ce qui exerce une pression formidable sur celui-ci. Or, à la naissance, la plupart des animaux ont un crâne composés de plusieurs plaques osseuses amovibles, qui se soudent ensemble en jeune âge. Mais comme l'humain a une très faible musculation de la mâchoire, le crane humain se soude que beaucoup plus tard, vers l'âge de 12 ans. Ce qui laisse à l'humain, comparativement aux autres animaux, beaucoup plus d'années au cerveau à grossir.
Il est donc fort possible que cette mutation, dommageable à première vu, ai eu un effet secondaire positif au développent de notre cerveau. Donc quand on parle d'évolution, la diminution ou perte d'attributs peut être positif.
Et comme plusieurs l'ont mentionnés plus haut, perdre un attribut qui n'est pas nécessaire permet une bien meilleur conservation de l'énergie, qui est par la suite mieux redistribués vers d'autres attributs qui sont bien plus utiles à la survie.
Je préfère grandement à ce que mon énergie soit dépensé au fonctionnement de mon cerveau plutôt qu'à une bête musculation inutile
