Le cours s'appelle "Parapsychologie" et est censé être un complément du cours "Psychologie". Je me dis qu'il y a donc une volonté de présenter un point de vue scientifique, ce qui demande (ce n'est pas une option) d'amener cette "nuance".Invité a écrit :Ça dépend. C'est vrai, si on parle d'un cours qui s'appellerait "Critique du paranormal", ou "Sceptiscisme 101"Jean-Francois a écrit :Ce qui veut dire qu'il existe forcément un biais a priori contre le paranormal et que ce n'est pas déroger à l'objectivité que d'en tenir compte.
D'accord: si c'était un cours "Relativisme post-moderne"
Il y a des arguments scientifiques à apporter du côté parapsychologique. Le problème est qu'il ne sont pas suffisamment solides pour soutenir l'existence des phénomènes (déjà, le psi...).Il va de soi que je vois mal comment les arguments scientifiques ne vont pas écraser par leur poids les arguments ésotériques, s'ils sont mis en opposition les uns face aux autres
Je trouve que c'est un excellent sujet d'exercice critique car cela va certainement intéresser les élèves. Mais, je suis d'accord qu'il y aurait mieux à enseigner avant.Donc discuter de son contenu et de ses méthodes ça ne me semble pas très important.
Pas tout à fait: la robustesse des preuves doit être corrélée avec la nature de l'évidence (plus c'est évident/observable objectivement, moins la preuve nécessite d'être forte) et la théorie soutenant cette évidence (plus l'édifice théorique est solidement construit, mieux la preuve résultant d'une expérience ou d'une observation sera soutenue).En fait des preuves aussi solides qu'un phénomène non paranormal.JF a écrit :Cela dit, quand on amène les preuves/évidences, il faut bien spécifier qu'un phénomène "paranormal" demande des preuves très solides pour être accepté.
Par exemple: l'astrologie doit être testée plus sérieusement car il n'existe pas de théorie rationnelle qui explique le pourquoi des résultats, l'expérience contient donc une grande part d'inconnues qui peuvent influencer le test sans qu'on le sache. Il faut donc s'assurer encore plus que les résultats sont justes afin de limiter la part de facteurs qui ne peuvent être pris en compte par la théorie.
Jean-François