Un extrait de l'article : « Une zone du cerveau fonctionne au ralenti quand on croit en Dieu : le cortex cingulaire antérieur. Quel est son rôle ? Cette zone cérébrale sert à anticiper l'avenir, et à nous avertir si les événements qui ont lieu correspondent à ce que nous attendions. [...] En quoi la religion réduit-elle les réactions à l'imprévu ? Dans la plupart des systèmes de croyance, un événement non conforme aux attentes peut toujours être reconsidéré, et interprété de façon à cadrer avec le canevas théorique de la foi. Si un ami a trouvé la mort sur la route, si on vient de découvrir une maladie incurable chez un autre, c'est que Dieu l'a voulu. Et si l'on ne trouve pas d'explication, cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas : c'est que les desseins du Seigneur sont impénétrables. ». [1]
Ça
semble confirmer certaines de mes appréhensions que j'avais partagé dans mon post :
Constat & essai sur la pensée critique dans la société (En page 2, l'échange entre moi, Denis et Homère.)
À savoir que plus on a de croyances et moins on a l'esprit critique, plus nous sommes susceptibles de prendre la mauvaise habitude d'étendre les erreurs de raisonnement à toutes les autres sphères de notre vie. Plus on se contente de solutions rapides et faciles, de pensée magique et de sophisme, moins on investigue, moins on discerne de subtilité et, par conséquent, moins on entraine certaines parties de notre cerveau.[2]
[1] Bohler, Sébastien (2009, mai.). cerveauetpsycho.fr (Neurobiologie Cognition) : Croire en Dieu modifie le cerveau.
Consulté le 23 septembre 2011.
Lien de l'article
[2] Oui, je suis conscient que c'est mon interprétation personnelle et que l'article ne dit pas tout à fait la même chose, mais c'est, à tout le moins, un élément de plus qui semble aller dans la même direction que ma prétention.