Bien sûr que j'exagère ! Une réaction épidermique et je l'admets, limite à la zozoterie qui envahit le milieu écologique et qui s'est largement exprimée sur le sujet de cette enfilade.Dash a écrit :Le problème, c'est que tu exagères en proposant un extrême.Ça ressemble drôlement au sophisme de la pente glissante ton affaire. Tu sais très bien que c'est absurde et qu'on n'en arrivera jamais au point de condamner ou de faire un parallèle avec la respiration Wooden!
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L'emprunt de ce mouvement aux religions est patent. En particulier, l’usage inconsidéré de la culpabilité qui remplace le plus souvent une argumentation rationnelle. Nous sommes coupables, selon eux, de manger, de nous déplacer, d'avoir le nombre d'enfants qui nous convient, bref, de vivre et à la limite ... de respirer

C'est cette exagération, cet extrémisme qui m'énerve. Nous devrions annihiler tout ce qu'on aime sous une idéologie largement inspirée des religions dominantes. Tu parles d'un programme ...
Satisfaire les besoins que nous inspire notre corps est ainsi quasiment un péché. On doit le faire plier, car il ne nous veut que du mal, en le soumettant à nos idées. C'est un concept mutilant qui nie une partie de nous-mêmes au profit exclusif d'une autre. Nos papilles, par exemple et contrairement à ce que répète à l'envi Shisha, ne nous servent pas qu'à satisfaire un plaisir purement hédoniste. Elles nous envoient un message sur certains besoins physiologiques que nous avons. C'est comme ça que se manifeste notre corps : il nous envoient des signaux agréables ou désagréables. En y réagissant, on maintient la machine en état de marche.
En espérant faire, cette fois ci, réagir, je constate que pour beaucoup, le végétalisme procède du même fondement idéologique que l'abstinence sexuelle chrétienne. L'Esprit contre la Bête. En fait, une honte de ce que nous sommes. Rien de mieux pour le rendre suspect.
Cela ne m'empêche pas d'approuver (et de pratiquer) l'idée qu'on doit manger moins et mieux de viande. Il y a assez d’éléments rationnels pour le faire pour ne pas y mêler un fatras mystico-religieux qui complique le problème au lieu de le simplifier.