#133
Message
par Dave » 12 oct. 2011, 02:47
Bonjour Pardalis!
Ce que vous dites me fait beaucoup réfléchir. Je ne cherche pas volontairement à prouver quelque chose hors de l’espace-temps. Cependant, certaines théories scientifiques suggèrent que l’espace-temps pourrait être le produit de processus encore plus fondamentaux. Il me semble que je n’ai pas parlé ici de croyance ou de prouver Dieu.
Je pense que connaitre et prouver ne signifient pas la même chose. Personnellement, je n’irais pas jusqu’à dire que quelque chose d’improuvable est quelque chose qui n’existe pas. Il y a une limite à ce qu’on peut prouver ou expliquer. Il me semble que cette limite s’exprime en partie par les postulats en science et les axiomes en mathématiques. Autrement dit, je n’irais pas à confondre la réalité avec la réalité connaissable scientifiquement. Pourquoi en serait-il ainsi?
Comme j’avais mentionné, parfois quelque chose d’improuvable actuellement pourrait avoir la possibilité d’être prouvable dans un futur lointain, avec le développement de « nouveaux » concepts, par exemple. Donc, quelque chose qui n’est pas logiquement connaissable scientifiquement n’est pas forcément quelque chose qui n’existe absolument pas. (Il se pourrait bien que l’univers soit infini.)
Bref, pour répondre à votre question, je me suis posé cette question (de la conscience en soi), d’une part, car je voulais simplement la soulever (puisque ça me semblait en lien avec des propos apparus sur le sujet ci-présent) et d’autre part, car je ne suis pas certain qu’il sera toujours complètement impossible d’y répondre.
De plus, pour connaitre quelque chose, ne faut-il pas y avoir préalablement (ou potentiellement) une correspondance conceptuelle de cette chose en nous? Il y a des choses qu’un chien ne pourra jamais connaitre (donc qui n’existe pas « pour lui »), mais qui existent pour l’homme, puisqu’il peut les connaitre. Ainsi, pour être plus juste, je dirais que quelque chose qui ne peut être connu pour l’homme est quelque chose qui n’existe pas pour (selon) lui, ce qui n’empêche pas la possibilité que l’effet de cette chose ait néanmoins une influence sur lui.
Il y a la connaissance dans le sens de ce qui est vécu et aussi dans le sens de l’abstraction. S’il n’y a absolument aucun moyen, en tout temps, par quiconque de connaitre (instantanément ou pas) quelque chose, je suis d’accord avec vous pour dire que cette chose n’existe pas. Mais, encore faut-il bien comprendre les mécanismes de l’acte de connaitre, ce qui n’est pas évident. Aussi, je dirais qu’il ne faut pas confondre la réalité et « notre » réalité temporaire connaissable actuellement.
Merci.