Bonsoir tous,
Invité a écrit :Il n'y a aucun rapport entre une "certification de nature religieuse" et une certification basée sur la concentration et l'origine des produits.
Certes, mais en matière de consommation un peu tous les goûts et besoins sont dans la nature. Je comprends que l'on s'inquiète de ce qui nuit à la santé, mais le fait de produire des aliments kasher est neutre de ce point de vue. C'est inutile (du point de vue santé), mais ce n'est ni immoral ni nuisible.
Invité a écrit :Tu ne vois pas derrière cette taxe, des pressions d'un lobby religieux pour "convaincre" les détaillants que l'ensemble des consommateurs ont à partager les coûts de cette taxe religieuse ?
Si on laisse de côté le complot ou le vaudou, quels seraient les moyens utilisés par ce "lobby religieux" pour "
convaincre" les géants de la distribution alimentaire en Amérique du Nord?
Personnellement je ne connais pas les raisons de l'engouement pour ce type de labels, mais je soupçonne que ça a plus à voir avec les concepts d'économie d'échelle ou de marketing que d'une contrainte exercée par un "lobby".
Pierre Nolet a écrit :Quand le président de Miel Labonté explique qu'il doit avoir cette certification sinon ses produits ne seront pas choisi par les grandes chaines d'épicerie, cela démontre que les producteurs n'ont pas vraiment le choix si ils veulent percer les gros marchés.
Ce qu'il ne précise pas c'est ce qu'il gagne grâce à ce label, or d'après ce qu'il dit ça lui assure l'accès à ces fameux "
gros marchés". S'il persiste à conserver sa certification, c'est que le gain excède la dépense, non?
Pierre Nolet a écrit :C'est à nous citoyens à dire à nos politiques qu'il y a un problème ici, et qu'il est temps qu'ils mettent leurs culottes pour y faire face.
Et il faudrait qu'ils fassent quoi avec leurs culottes nos politiciens? Interdire les labels kasher? Ou les permettre uniquement à certains producteurs/distributeurs/épiceries/consommateurs? Je vois poindre le risque d'une législation "déraisonnable" et passablement lourdingue
