Pas au détriment de l'instant présent, ton esprit doit rester attentif à la Force, jeune padawan...Jonathan a écrit :Et oui il faut regardé les agissements du passé, pour qu'ils servent d'avertissement pour le futur.

Blague à part, la connaissance du passé ne sert à rien si elle sert juste à condamner le présent sans le mettre en perspective.
Le fait que le bouddhisme tibétain ait été théocratique n'empêche pas celui d'aujourd'hui de ne pas forcement l'être, même s'il porte le même nom, c'est l'évolution de l'un par rapport à l'autre qu'il faut regarder.
Le passé n'est qu'une grille de comparaison relative entre deux éléments jugé proches, selon le principe que "aux mêmes causes les mêmes effets" (même si on ne retrouve jamais tout à fait les mêmes causes), et certainement pas un maître étalon d'évaluation du présent.
Reprocher au bouddhisme tibétain d'aujourd'hui son régime d'hier sans démonter que le régime d'aujourd'hui n'a pas changé, c'est comme supposer qu'aujourd'hui, l'Eglise catholique pourrait faire un appel à la croisade.
Dans le régime théocratique tibétain, si ce que vous dites est vrai, c'était un vrai crime. Simplement, votre définition de la justice n'était pas la leur.Pour lui avoir touché, le coupage de mains. Au moins en Iran pour les mains il faut avoir commis un vrai crime.
La question est de savoir si c'est toujours le cas ou pas.
Pour mémoire, on a brulé des sorcière en Europe et aux Amériques selon des principes de justice qu'on a rejeté par la suite. On a traité des esclaves selon un code humiliant et qui serait aujourd'hui criminel mais qui, à l'époque, était la justice.
La question c'est de savoir si ça a changé ou pas.
Je doute qu'encore aujourd'hui, l'arrachage de main soit pratiqué dans le gouvernement tibétain en exil parmi sa population, alors qu'en Iran, on sait que c'est encore le cas.
Parce que vos codes culturels vous font voir ça comme quelque chose d'impensable. Ce n'est peut-être pas le cas de ces femmes, qui voit peut-être cette soumission comme quelque chose d'admis dans leur culture et même d'honorable.magdalena a écrit :je ne comprends pas l'attitude de soumission de ces femmes qui se prosternent devant des lamas
qui les adorent alors que ces hommes ne sont que des machos qui les méprisent.
Après, est-ce que, parce que la culture est différente, on doit accepter ça. J'aurais tendance à dire non, même si je sais qu'objectivement, mon avis ne vaut pas plus que celui d'un odieux et machiste clerc par clair. Cela dit, comme on est pas dans un monde où l'objectivité est une possibilité facile à atteindre, je condamne au nom de l'universalité de certain principe que je défends (tout à fait unilatéralement et sans consensus universel d'ailleurs...les grandes idées universelles et leur paradoxe de fonctionnement...)