Bonjour à tous.
Ma spécialité est la
physique. Mais ce n'est pas le sujet sur lequel j'affectionne le plus d'échanger, j'aime me libérer l'esprit par d'autres discipline, ma curiosité n'ayant pas de limite comme mon temps sur Terre.
Voilà ce qui explique que je me sois permis d'intervenir dans le fil de cette discussion en attendant qu'on dépasse le vieux conflit créationnisme et science qui ne nous apportera rien.
Ce que j'aime c'est justement l'Histoire et le processus des idées:
comment savons-nous ce que nous savons...
Bonjour Etienne. Sincérement, merci de m'avoir fait connaître ces magnifiques vidéos.
Je vais les montrer à mes enfants qui seront ravis.
Je n'ai pas le temps d'aller sur YouTube.
Je n'ai pas prétendu que les singes ne marchaient jamais debout, mais tout le monde peut constater que ce n'est pas leur mode de déplacement privilégié.
Petite parenthèse :
''Comme'' un humain n'exprime qu'une imitation, pas une égalité, dans ce cas de figure.
''Comme'' est justement une idée: le contexte de l'idée est important pour en définir les limites selon la situation. A est comme B, signifie une égalité en l'absence de précisions.
A moins qu'il y ait des humains qui se déplacent encore en se portant plusieurs fois par jour sur leurs quatre membres ?
Personnellement, je n'en ai jamais rencontré.
Le singe sur la moto: la dextérité d'un singe ne le porte même pas à se mettre de lui-même au volant d'un véhicule quel qu'il soit. Une bonne domestication sera nécessaire.
Quant à concevoir ce même véhicule, les étapes de sa fabrication et la réalisation finale, on voit le chemin qui sépare encore les singes de l'humain.
Plus délicate est la proposition, donc, d'acquisition un jour ou l'autre, par l'humain, de la position debout, pour les raisons précitées dans mon premier commentaire.
Je pensais avoir émis un
détail intéressant, si je n'obtiens pas d'avis... tant pis pour moi.
Cordialement.
André
Ps: idem sur le sujet ''comment savons-nous ce que nous savons ?'' que j'ai posté.
rappel de mon dernier commentaire (après tout, le post actuel où j'interviens est titré : ''De la confusion des idées''.
Bonjour Cartaphilus.
Le cerveau choisit invariablement la position la plus confortable pour lui, parce que la plus économe en ressources attentionnelles : que l'on soit sceptique ou non, physicien ou poissonnier ne change rien, le cerveau de l'un ne fonctionne pas différemment de l'autre...
La quantité et la qualité des connaissances n'influent pas sur le mode fonctionnel du cerveau.
Pour le cerveau, il est plus simple de tout réduire à un état et un seul à chaque instant: c'est la condition de l'émergence d'une signification à partir de laquelle il pourra opérer, souvent dans la linéarité.
Le cerveau ne brise pas lui-même ses symétries.
Il ne peut effectivement accéder à deux significations étrangères ou contradictoires en même temps.
Non pas en raison du mode de lecture : l'argument technique ne tient pas.
Si le sens était véritablement dans l'aspect technique de la langue, le mode de lecture ou la série de symboles considérés, alors il n'aurait jamais existé sur la Terre de langages à écriture et lecture verticales ou de droite à gauche (ou l'inverse).
Ecriture et lecture seraient uniformes pour toute l'espèce humaine sur toute la planète.
Le cerveau ne puise pas ses significations dans une contrainte technique imposée de l'extérieur.
Sinon tous les symboles seraient obligatoirement les mêmes dans toutes formes de communication.
Aucune créativité ou évolution, aucun progrès ou changement ne serait envisageable.
Le même sens émergerait, à l'identique, des mêmes symboles, pour tous les cerveaux, et à tous les instants : aucune évolution ne serait possible dans la pénétration de la signification.
Aucun cerveau ne pourrait plus disposer du sens en l'absence du symbole.
André