Donc, les s.h au cégep sont trop faciles. Les s.h. à l'université doivent donc l'être aussi.DanB a écrit :À voir ce qui arrive avec les sciences humaines pas de maths, on a la démonstration par l'absurde de leur utilité
J'ai eu des cours en sciences humaines jusqu'au bacc. (Est-ce que les gens en sc. hum. ont des cours de maths et de sciences jusqu'au bacc.? j'en doute...) En général, les étudiants qui n'étaient pas forts en sciences n'étaient pas pour autant forts en sciences humainesdavidsonstreet a écrit :Je n'aime pas trop cette approche. J'ai toujours été frustré du fait que n'importe quel plouc ayant fait sciences pures au CEGEP pouvait entrer à l'université en histoire ou en politique avec zéro connaissances (sauf 2-3 cours à option), mais qu'à l'inverse, des connaissances minimales étaient exigées pour les sciences. Je comprends assez bien pourquoi il faut des connaissances de bases pour entrer en Chimie ou en physique, mais pourquoi pas en scinces humaines?
Hypothèse : parce que l'option sciences humaines au CEGEP est une voie de service où de nombreux cancres viennent faire la file pour toucher les prêts et bourses. On y enseigne des banalités sans nom et on ne touche même pas de loin aux auteurs sérieux. Pourquoi? Pour faire grimper artificiellement le taux de scolarité post-secondaire?
Je peux garantir que si on y enseignait la sociologie/politique/géographie/etc. avec tout le sérieux nécessaire, un étudiant de sciences pures ne pourrait jamais entrer dans ces matières à l'université sans avoir besoin d'une longue séance de rattrapage... Et les étudiants universitaires de ces programmes ne passeraient pas les trois premières années de leur formation à parfaire leur culture générale.
Aurions-nous avantage à rehausser les exigences?