Oui, il y aHMS_Endeavour a écrit :A ce propos Jean-François, avez-vous fait le test de cette image. Si, oui est-ce concluant ? Qu’en pensez-vous ? Si non, pourquoi ?
Alors: conclure quoi?
Notre conscience (de nous et de notre environnement) n'est présente que lorsque nous nous concentrons dessus.L’émergence de la conscience (je n’ai pas dit pensées, sensations, sentiments ou émotions), procède d’une façon assez analogue (1). Il faut arrêter d’y « penser » ; lâcher prise avec nos idées, nos concepts, les préjugés que nous en avons
Mais si vous voulez dire que pour comprendre la conscience, il faut "lâcher prise avec nos idées, nos concepts, les préjugés que nous en avons", je suis assez d'accord sur le principe (sans l'être sur le "moyen" que vous proposez après). Et je n'arrive pas à la même conclusion que vous car les préjugés les plus répandus - ceux qui nuisent à la compréhension de la conscience en tant que phénomène - sont ceux que vous exprimez, ceux qui font de la conscience quelque chose de très spécial qui peut difficilement être relié à l'activité cérébrale. Un truc vague et littéraire.
Le "seul moyen" de parvenir à quoi? Vous semblez défendre que le seul moyen de comprendre la conscience est l'introspection et la subjectivité la plus totale... faudrait vous brancher car vous vous êtes défendu de le faire dans l'autre enfilade.Le seul moyen pour y parvenir, c’est de ne plus s’y attacher, ne plus s’y identifier
On peut aussi fumer des champignons magiques ou brouter de l'herbe (ou vice-versa?)Juste les laisser défiler devant soi afin de les considérer que pour ce qu’ils sont : des danseurs sur la scène d’un théâtre intérieur ou bien encore de simples nuages dans le ciel cérébral

Ça m'apparait surtout le meilleur moyen de prendre ses hallucinations et fantasmes personnels pour une Vérité. Le risque est de devenir aussi persuadé de détenir la Vérité que ce mec* (merci Sélénite).A partir de ce « point là », si tu y parviens enfin, la Conscience, sa prise même, peut s’imposer à toi comme une évidence telle que tu ne l’aurais jamais soupçonné auparavant
Vous n'avez pas de méthode plus objective à proposer?
Pour le reste: rien à dire, vous avez le droit de faire de la littérature:
Dans ce que vous dites lyriquement? Non, il n'y en a pas.Et quel rapport avec la science ? Il n’y en a pas ?
Jean-François
* qui a clairement vécu une "véritable mutation [de sa] façon de voir les choses".