Sophie Coignard : « L’oligarchie des incapables »

[glevesque]

Salut

Sophie Coignard : « L’oligarchie des incapables »
http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3156

Comme quoi le québec n'est finalement pas seul dans cette histoire de collusion ?

C'est le cancer de la classe dirigente des nos sociétés modernes.

Gilles

[Pardalis]

C'est «dirigente» qui devrait être singulier, et «modernes» qui devrait être pluriel, à moins que ça soit un effet de style.

[Jean-Francois]

Comme quoi le québec n'est finalement pas seul dans cette histoire de cohusion ?

"Collusion", peut-être?

Jean-François

[glevesque]

Salut

Oui effectivement, merci a vous deux de les avoirs soulever, je vais les corrigers !

Gilles

[Damien26]

Oui effectivement, merci a vous deux de les avoirs soulever, je vais les corrigers !

Il ne faut pas mettre de "s" à "avoir" et "corriger" ce sont deux verbes à l'infinitif.

[Florence]

Salut

Oui effectivement, merci a vous deux de les avoirs souleverées, je vais les corrigers !

Gilles

Fantaisies orthographiques mises à part, peut-on avoir un résumé de l'argument du bouquin et votre opinion un peu moins succinte à leur sujet ?

[Poulpeman]

peut-on avoir un résumé de l'argument du bouquin ?

"On est gouverné par des boulets".
Bref, rien de neuf sous le soleil

Poulpeman

[Florence]

peut-on avoir un résumé de l'argument du bouquin ?

"On est gouverné par des boulets".
Bref, rien de neuf sous le soleil

Poulpeman

Et il fallait tout un bouquin pour nous annoncer ça ? (remarque, du moment que Justin Bieber écrit sa biographie et que Sarkozy va nous pondre un nouvel opus ... )

[glevesque]

Salut Poulpeman

peut-on avoir un résumé de l'argument du bouquin ?

"On est gouverné par des boulets".
Bref, rien de neuf sous le soleil

Poulpeman

Sauf que là les conséquences sont maintenent devenut trop importantes sur l'impactes du devenir même de la cohésion de nos sociétés !

La collusion, trafiques d'inluences, lobbying trompeur, corruption et le proxémitisme entre nos dirigeants et la classe des grandes corporation (des PDG donc !!!) et du monde financier, détruisent présentement le tissu social et économique !

Notre responssabilité communes est donc de nous sensibiliser aux causes de cette dérives.

Prend l'exemple de Harpper et des pétrolière de l'ouest canadian, de Charet avec le développement du Nord québécois en oubliant de s'occuper de l'intérets du peuple aux non de la libre entreprise. Cela engandre des comportements favorisant par exemple des abuts.

Oui, pour la libre entreprise et la propriété privé, cela est une évidence. Mais non pour le laisser faire et les abuts fait contre le bon maintient du tissus socialeet familial de nos sociétés !

Il faut réglémenter les finances et les banques, et ceci en délimitant tout simplement une limite sur l'acces aux profits démesurés et aux comportement abusif et cupide que cela entraines !

Nous sommes tout de même dans un tournant de notre histoire et sur le bord de rentrer de nouveau dans une récession mondiale qui sera cette fois-ci incontrolable. Et ceci, par le simple fait que les abuts ne pourront plus être épongés par le tissu sociale, qui est déjà trop apauvrie !

Si le capitalisme sauvage marchait si bien, sans balise, alors pourquoi que c'est toujours la partie sociale qui doit épongée les dérives ! Ce n'est pas les prémisses du capitalisme qui font défaut ici, mais bien l'absence de réglémentation pouvant lutter contre cette dérive de cupidité !

Le peuples devra un jour s'éveiller a cela !

Gilles

[Poulpeman]

Salut Glevesque,

Oui, pour la libre entreprise et la propriété privé, cela est une évidence.

Pas tant que ça. Moi je suis plutôt contre (du moins au sens qu'ils ont aujourd'hui).

Il faut réglémenter les finances et les banques, et ceci en délimitant tout simplement une limite sur l'acces aux profits démesurés et aux comportement abusif et cupide que cela entraines !

Réglementer ne servirait pas à grand chose. Le mal est plus profond que ça.
Il faut surtout planifier et démocratiser l'économie plutôt que de la laisser à des psychopathes dont la seule obsession sont les chiffres du prochain trimestre.

Poulpeman

[NEMROD34]

Gilles fais toi corriger par quelqu'un d'autre, fait un effort je sais pas ... Comment veux tu être lu ?

[Pardalis]

Nous sommes tout de même dans un tournant de notre histoire et sur le bord de rentrer de nouveau dans une récession mondiale qui sera cette fois-ci incontrolable.

Je parie que vous allez commencer à parler des Mayas dans quelques messages.

Et ceci, par le simple fait que les abuts ne pourront plus être épongés par le tissu sociale, qui est déjà trop apauvrie !

Mon tissus social se porte très bien merci, arrêtez de vous faire des peurs. Ça va mal économiquement, oui, mais c'est pas la première fois.

[glevesque]

Salut Pardalis

Mon tissus social se porte très bien merci, arrêtez de vous faire des peurs. Ça va mal économiquement, oui, mais c'est pas la première fois.

Voilà le type de réflexion que l'on pourrait se passer. Je ne faisais pas allusion à ta propre petite personne. Mais bien à la situation économique sociale de tout un peuple !!!!! (voir la grèce en ce moment)

Il s’agit d’une argumentation qui montre que tu ne veux pas entrer, ni comprendre, une analyse profonde de la causalité de tout ceci. Alors, pourquoi participer au débat ? Tu devrais te poser la question au fond de toi même !!! Et réfléchie un peut sur le sophisme ?

Gilles

[Pardalis]

Mais bien à la situation économique sociale de tout un peuple !!!!! (voir la grèce en ce moment)

Oui, les Grecs se sont mis dans la marde eux-mêmes. Dans le reste du monde, comme au Québec, le «tissus social» n'a pas vraiment changé. Ce qui se passe en Grèce ne se passera pas nécessaire,ment au Québec, et ce n'est pas la mécanique quantique qui va régler le problème des Grecs.

[Poulpeman]

Oui, les Grecs se sont mis dans la marde eux-mêmes.

Factuellement faux.
L'Etat grec (et non "les grecs") ont foutu la merde avec l'aide des banques en bidouillant les comptes de la Grèce.
On leur a ensuite refusé un référendum, ce qui fait que "les grecs" n'ont pas vraiment eu leur mot à dire dans cette histoire.

Un peuple ne peut pas être tenu pour responsable des erreurs de ses dirigeants (même si ceux-ci sont élus).

Poulpeman

[Pardalis]

Oui, les Grecs se sont mis dans la marde eux-mêmes.

Factuellement faux.
L'Etat grec (et non "les grecs") ont foutu la merde avec l'aide des banques en bidouillant les comptes de la Grèce.
On leur a ensuite refusé un référendum, ce qui fait que "les grecs" n'ont pas vraiment eu leur mot à dire dans cette histoire.

Un peuple ne peut pas être tenu pour responsable des erreurs de ses dirigeants (même si ceux-ci sont élus).

Poulpeman

D'accord, j'utilisais "Grecs" dans le sens général.

[Milou]

La collusion, trafiques d'influences, lobbying trompeur, corruption et le proxémitisme entre nos dirigeants et la classe des grandes corporations

proxémitisme
hum un mélange intéressant entre proximité et proxénétisme.....
néologisme volontaire ou non, en tout cas, un assez bon résumé de la situation !!...

Sinon, pour illustrer ce que tu dis, voici un québécois, justement (le connaissez-vous ?), dans une récente émission "Terre à terre" sur France Culture, qui tombe tout à fait à propos... :

http://www.franceculture.fr/emission-te ... 2012-02-18
Noir Canada
18.02.2012 - 07:05

Avec Alain Deneault, philosophe, sociologue, auteur de « Noir Canada, corruption et criminalité en Afrique » (Ecosociété, 2008) et de « L’économie de la haine » (Ecosociété, 2011)

[BeetleJuice]

Factuellement faux.
L'Etat grec (et non "les grecs") ont foutu la merde avec l'aide des banques en bidouillant les comptes de la Grèce.
On leur a ensuite refusé un référendum, ce qui fait que "les grecs" n'ont pas vraiment eu leur mot à dire dans cette histoire.

Un peuple ne peut pas être tenu pour responsable des erreurs de ses dirigeants (même si ceux-ci sont élus).

On ne peut pas non plus jeter d'un revers de la main toute responsabilité (je ne parle pas de faute) du reste de la population. Un Etat n'est pas un système fermé qui tourne pour lui seul, il existe au sein d'une société et lui fourni malgré tout un certain nombre de service.

L'Etat ne s'est pas surendetté juste parce que ça amusaient les dirigeant d'avoir des comptes négatifs, mais aussi parce que la lâcheté de ceux-ci et le clientélisme de la société grecque a conduit à une situation de dépense publique hors de contrôle avec en plus l'accord implicite du reste de l'UE qui fermait les yeux sur le fait que la société Grecque avaient besoin d'une profonde réforme de sa manière de fonctionner pour s'intégrer un minimum aux standards de fonctionnement de cette union et aussi avec l'accord des investisseurs qui ont acheté de la dette grecs sans se poser de question, à des taux bas, alors qu'il était évident que la Grèce n'est pas un pays aussi sûr que l'Allemagne ou la France en terme d'investissement dans l'obligation d'Etat.

C'est une responsabilité collective.
La société grecque paie actuellement le fait d'avoir conservé des pratiques sociales et économique hérités du XIXème siècle et même de l'époque Ottomane dans la gestion du lien social tout en ayant voulu profiter des facilités économiques dans un ensemble régional qui avait des pratiques différentes, sans changer pour autant.

Cela dit, vouloir les punir pour ça est ridicule, surtout 30 ans après avoir accepté son adhésion à l'Union Européenne et donc 30 ans après avoir commencer à fermer les yeux sur le nécessaire investissement que le reste de l'UE aurait du faire pour aider la Grèce à s'adapter plutôt que de la laisser s'endetter pour maintenir l'illusion.
Maintenant que la catastrophe est là, il faut que toutes les parties assument le fait que tout le monde c'est voilé la face.
On en prend douloureusement le chemin en acceptant un défaut de la Grèce, mais la prochaine étape sera de choisir si la Grèce reste dans l'Euro et dans ce cas, doit être aider durablement par le reste de la zone pour se réformer, ou si elle en part. Et ça doit absolument passer par une consultation populaire à mon avis.
Toute la question des prochaines années va être de savoir si tout le monde reconnait collectivement son tord et prend en charge collectivement l'erreur ou si on continue à se voiler la face et on aggrave encore la situation (avec évidement toutes les possibilités intermédiaires qui tendent vers l'une ou l'autre des deux solutions.)

Pénalement et moralement par contre, je suis d'accord pour dire que les politiques grecs sont seuls responsable d'avoir falsifié leur compte pour masquer la misère plutôt que d'avoir eu le courage de prendre en main l'intérêt général de leur pays en mettant leur concitoyens face à la réalité: où ils s'adaptent, où ça n'est plus possible d'être dans la zone Euro et peut-être même l'union Européenne.

Ils devraient clairement être poursuivit pour ça, tout comme ceux qui ont maquillé leur compte.

Nous sommes tout de même dans un tournant de notre histoire et sur le bord de rentrer de nouveau dans une récession mondiale qui sera cette fois-ci incontrolable. Et ceci, par le simple fait que les abuts ne pourront plus être épongés par le tissu sociale, qui est déjà trop apauvrie !

Mais elle l'est déjà en grande partie, même si on fait des grandes invocations une fois par ans pour dire "la crise est finie".
Par définition, une crise de cette ampleur est en grande partie incontrôlable et on ne peut qu'en atténuer les effets plus ou moins localement (pour le moment, faute de gouvernance mondiale, l'atténuation et la gestion d'une partie des collatéraux se fait par les Etats)

Beaucoup de monde s'imagine une crise finale, de la même manière qu'un grand soir communiste, qui provoquera l’apocalypse à la Mad Max, mais c'est sous-estimer la force d'adaptation des sociétés humaines et la capacité à recréer facilement du lien social et des structures politiques et économique que possède l'humain.
Même la grande peste du moyen-âge, qui a pourtant dévastée l'Europe n'a pas dissous les sociétés ou détruit les Etat, même si beaucoup de crise locale et de guerre en découle, donc la crise financière, ou même la possible crise écologique qui nous attend ne provoquera pas plus la fin du monde ou même la rupture immédiate des sociétés et le retour à la barbarie.

Les crises, en terme sociale, sont plus des redistributions des cartes que des destructions pure et simple. Quelque soit l'entité politique qui meurt, elle laisse la place à d'autre et ne laisse que très rarement du vide (voir jamais).

Je sais que la peur de la barbarie et du chaos est une peur humaine répandue qui sert de mythe fondateur à la légitimité de l'autorité et de la loi (qui est implicitement un rempart contre le chaos dans la conscience collective) mais c'est un mythe.
Le chaos n'est jamais qu'une complexité des rapports sociaux et un manque de pérennité de ceux-ci, pas une absence.

[Milou]

Sur la Grèce et les problèmes économiques européens (qui sont, en fait, avant tout des problèmes politiques) :

Nicolas Doze sur BFM - Le MES est un coup d'état :
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... e8AsTMYv8A

Olivier Delamarche sur BFM - La Grèce est morte 21 février 2012 :
http://www.youtube.com/watch?v=z5ZWoYy2 ... re=related

[BeetleJuice]

Nicolas Doze sur BFM - Le MES est un coup d'état

Je trouve qu'il a plutôt raison, mais le terme de coup d'état est trop fort, dans la mesure où l'on oblige pas les Etats à signer non plus.

D'une certaine manière, on met enfin les Etats face aux responsabilités qui aurait du être prise il y a 10 ans, à savoir que si on veut construire un réelle zone monétaire et économique qui soit durable, stable et qui n'apporte pas crise sur crise à ceux qui en font partie, il faut une gestion en commun.
On peut regretter que la gestion se fasse de cette manière là, mais Nicolas Doze a tord de penser qu'on ne peut pas renégocier. En réalité, si le MES et le pacte budgétaire sont ratifiés, ça lie le budget et le sauvetage des membres de manière durable, mais la forme de cette liaison peut parfaitement évoluer, elle.
Il suffirait en fait de quelques Etats volontaristes et d'un peu d'ambition pour transformer le MES en embryon de budget de la zone euro (en confiant à une représentation du peuple une part de sa gestion puis progressivement tout) et transformer le pacte budgétaire en élément constitutif d'une politique économique (dans la mesure où, en retirant une part de la marge de manœuvre budgétaire aux Etats, ceux-ci devront bien trouver à s'entendre pour trouver du financement en cas d'investissement et là, utiliser le MES pour ça, deviendra tentant)

Je pense honnêtement que les dirigeants actuels ne se rendent pas compte de ce qu'ils sont en train de construire petit à petit.

Actuellement, par exemple, en construisant une solidarité financière par le biais de traité, ils font certes le lies de l'extrême-droite souverainistes, mais offre aussi la possibilité pour de futur politicien de revendiquer un contrôle des peuples européens, collectivement, sur ces mécanismes afin d'en faire des outils du développement collectif et pas seulement de sauvetage (mais ça demanderait que nos politiciens sortent un peu de leur pré-carré nationaux pour voir plus grand et c'est pas encore gagné).
Vu la relative impopularité des tractations actuelles, une telle idée pourrait avoir une certaine puissance dans un certain nombre de pays d'ici quelques années, surtout que ça signifierait un retour en force de la démocratie qui s'atténue un peu ces derniers temps. le tout est de ne pas attendre trop et d'être un minimum visionnaire.

Je fais là de la fiction politique, mais on peut tout à fait imaginer un François Hollande (s'il devient président), en milieu ou fin de mandat, avec l'appuie de l'Italie et un accord tacite de l'Allemagne, si elle bascule vers les socio-démocrate, revendiquant une démocratisation de la solidarité européenne et son utilisation pour relancer l'investissement en Europe. Vu ça volonté affiché de revendiquer des Euro-bonds, et vu le peu de chance qu'il a de les obtenir, ça ne me surprendrait pas, même si je suis dans la pure spéculation ici et que mon attachement à une construction européenne réelle me rend peut-être beaucoup trop optimiste.

[mauricemaltais]

Bonjour

À Glevesque, la première dérive dont le public doit s'occuper c'est de demander aux gouvernements d'être vraiment indépendants des financiers. Depuis tojours tous les gouvernements font ce que les États-unis font à ciel ouvert actuellement une année d'élection . On permet aux financiers de fournir aux candidats autant qu'ils veulent donner. Les candidats élus vont-ils pouvoir être indépendants avec les financiers ? La réponse est non.

Les autres gouvernements font la même choses que ce pays mais d'une manière hypocrite. Donc il faudra trouver des mésures pour empêcher ce financement occulte des financiers et trouver un autres moyen pour que les partis puissent avoir l'argent pour les frais électoraux.

Quand les gouvernements seront indépendants il faudra que chaque gouvernement puisse faire vivre ces citoyens. Bien sur il ne faut pas être trop longtemps en déficit. Si la raison principale est le déficit commercial il faut voter des mesures qui permette aux gens d'acheter des produits locaux au lieu d'acheter des produits étrangers. La Grèce en particulier achète le double de produits qu'ellle exporte. L'économie ce n'est pas du sport. Si on perd une partie ou le championnat cela ne dérange pas notre revenu. Mais continuer d'acheter des produits étrangers au leu de les produire c'est un suicide. Il faut des mesures pour empêcher cette action. Bien sur ce changement devra se faire graduellement.

Maurice

Pour être

Pour