Je vois que vous êtes professeur d'université. C'est bien. Maintenant, vos étudiants ne sont pas comme vous. Ils sont en apprentissage de la vie. Je vous entends exprimer vos émotions avec force et sans neutralité. Croyez-vous vraiment posséder LA vérité dans ce débat? ne pensez-vous pas qu'agir ainsi va influencer vos élèves? les croyez-vous si libres de juger ce qui est vrai du mensonge pour vous exprimer si naïvement, en perdant tout sens critique?Kraepelin a écrit :Et bien moi je la brave cette injonction et j'invite les étudiants à continuer. En plus, je fais un outrage suplémentaire au tribunal en affirmant à ce juge qu'il se comporte comme un faciste!
Pour ma part, à regarder ces gens «haïr» les élus, les descendre dans la boue et monter sur un piédestal comme des héros de simples représentants de citoyens, les déifier à la limite, ça, mon cher Kraepelin, çà, c'est le terreau propice au fascisme. Détrompez-vous, il n'y a pas de parti fasciste au Québec actuellement, mais à cultiver l'ignorance dans le dégoût, comme vous le faites, il s'en faut de peu pour qu'apparaisse l'extrémisme de droite. La faute n'est pas au gouvernement actuel, mais au laisser-aller des intellectuels (politiciens et artistes compris) à la mode de go-gauche qui ne savent en rien différencier une révolution d'une évolution.
Comme trop de vos collègues et une grande portion d'intellectuels québécois actuellement, vous sombrez dans un délire romantique qui fait dire que «c'est dans la jeunesse qu'on trouve l'inspiration d'une société». C'est particulièrement une erreur dans la crise que vit le Québec aujourd'hui.
Reprenez-vous mon cher, vous délirez.