David,
Tu m'expliques pourquoi en tant que canadien tu te réfères quasi-systématiquement à la Suisse ?
surtout en plus que l'article qui ne te plait pas s'en prends principalement au bio aux états unis.
Evidemment pas
évidemment oui.
Ca commence à m’énerver.
allez mettons les points sur les I
définition du bio selon Caroll :
"Forme d'agriculture regroupant un ensemble de techniques fondées sur des croyances antiscientifiques, des mythes et des superstitions."
définition de l'agroécologie :
"ensemble de pratiques superstitieuses"
Nie tu que ces deux définitions sont différentes ?
Caroll est beaucoup plus lapidaire avec l'agroécologie, il ne lui donne même pas le statut de "forme d'agriculture" les
techniques du bio sont opposables aux simples
pratiques, le seul point commun c'est l'aspect superstitieux du bazar et tant que tu ne m'auras pas démontré que la science à prouver que les OGMs par exemple sont
nécessairement à bannir -ce que tu ne risque pas de faire puisque des études démontrant les divers intérêt des OGMs se comptent par milliers, le refus dogmatique
1 relève bien d'une sorte de superstition :
"attention attention il faut pas toucher aux génomes des plantes !
ah bon pourquoi ? ça fait des milliers d'années qu'on le fait par d'autres méthodes !", tu n'auras pas prouvé que les fondements du bio ne sont pas de l'ordre de la croyance, du mythe (la barrière des espèces ça te parle

) et de la superstition.
Continuer à affirmer qu'il assimile les deux est bien malhonnête, car je refuse de croire que tu ne comprends pas ce que je te dis.
Tu bottes en touche depuis trop longtemps, assume tes convictions ou reconnais qu'effectivement il y a des contradictions entre les contraintes du cahier des charges et l'idéal vendu au consommateur : moins toxique meilleur pour l'environnement etc. car c'est pas toujours le cas.
Qui utilise à des fins propres les méthodes et les acquis de la science
C'est un acquis scientifique que la roténone est très toxique pour l'utilisateur le consommateur et pour l'environnement. Le bio s'en tape et refuse d'utiliser à la place des produits moins toxique selon les acquis de la science.
C'est antiscientifique si la fin est la protection de l'environnement, si l'idée c'est juste de suivre le cahier des charges il y a pas besoin de méthode pour ça tout ce qui n'est pas interdit dans le cahier des charges est autorisé.
C'est donc bien les
fondements du bio i.e. en particulier la croyance que naturel = bien ; le reste = pas bien, qui sont antiscientifiques.
T'as toujours pas répondu à la question :
Pourquoi le bio refuse certains produits et pas d'autres ? selon quels critères ?
D'après
quels recherches scientifiques le bio a établi son cahier des charges ?
1. voir par exemple
ceci : IFOAM
believes that genetic engineering in agriculture causes, or
may cause:
* Negative and irreversible environmental impacts
* Release of organisms which have never before existed in nature and which cannot be recalled
* Pollution of the gene-pool of cultivated crops, micro-organisms and animals
* Pollution off farm organisms
* Denial of free choice, both for farmers and consumers
* Violation of farmers' fundamental property rights and endangerment of their economic independence
* Practices which are incompatible with the principles of sustainable agriculture
* Unacceptable threats to human health"
eux au moins ils assument...
