Je répondais à Lévesque qui semblait prétendre que BP n'avait pas été tenu responsable.Samuel Rooke a écrit :Bien sûr, cette poursuite et ces milliards de dollars effacent l'impacte sur l'environnement qu'a eu le déversement. Mais je consens au point de vue que BP doit payer et que c'est un moindre bien dans cette histoire.
greve étudiante: dernier degré de la dictature
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
- Samuel Rooke
- Messages : 782
- Inscription : 02 août 2011, 20:20
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Alors j'avais mal compris, je m'excuse donc de cette intervention.Je répondais à Lévesque qui semblait prétendre que BP n'avait pas été tenu responsable.
Sam Rooke
Il faut être capable de sortir de la caverne pour voir la vérité... qui d'ailleurs est subjective
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Salut Dan B
J’ai une position sur l’éducation très classique qui va autant à l’encontre de la nouvelle gauche (allez à l’école pour allez à l’école) que de la nouvelle droite (allez à l’école exclusivement pour l’emploi).
L’éducation que l’on se donne comme nation doit former des citoyens responsables de l’aventure humaine. Elle doit développer la rigueur, le sens de l’effort pour développer des préférences temporelles longues. À ce titre les humanités et les sciences dures devraient accompagner pratiquement toute forme d’étude supérieure. Nous ne sommes pas des Fourmies, nous avons besoin de gents multisectorielles ultras polyvalents capables de beaucoup de créativité.
Le grand mensonge de la nouvelle droite est de dire que le nivellement par le bas de notre système d’éducation résulterait d’une histoire d’argent et de non-respect du saint-sacro principe d’utilisateur payeur.
La vérité est que notre système d’éducation a nivelé vers la bas par cause de mutation contre-culturelle réformatrice et de corporatisme syndical et industrielle exagérée.
Je le vois comme une volonté de se débarrassé des facultés d'humanités et je trouve ça scandaleux.
Mais ce qui est certain, c’est que le discoure néolibéral d’utilisateur payeur que répète la nouvelle droite et certains médias ne fait qu’attiser leurs colères et grossir leurs membres.
Voyez-vous la gronde de cette gauche est canalisé non pas par un projet de société précis, mais par le rejet de ce qui est jugé néolibéral. Bref ça n’a pas fini de brasser...
Lorsque je parle d’utilitarisme, je parle de la nouvelle philosophie de l’économie du savoir très en vogue présentement. Pas du fait d’être économiquement responsable, ce qui est parfaitement honorable. Je parle de l’idée de la marchandisation de l’éducation comme projet de société.DanB a écrit :Le problème, c'est qu'ils demandent à ces utilitaristes de payer pour eux. Désolé, un moment donné, il faut être responsable de ses choix et ne surtout pas demander aux autres d'assumer les conséquences de nos choix quand on ne veut pas le faire soi-même.
J’ai une position sur l’éducation très classique qui va autant à l’encontre de la nouvelle gauche (allez à l’école pour allez à l’école) que de la nouvelle droite (allez à l’école exclusivement pour l’emploi).
L’éducation que l’on se donne comme nation doit former des citoyens responsables de l’aventure humaine. Elle doit développer la rigueur, le sens de l’effort pour développer des préférences temporelles longues. À ce titre les humanités et les sciences dures devraient accompagner pratiquement toute forme d’étude supérieure. Nous ne sommes pas des Fourmies, nous avons besoin de gents multisectorielles ultras polyvalents capables de beaucoup de créativité.
Le grand mensonge de la nouvelle droite est de dire que le nivellement par le bas de notre système d’éducation résulterait d’une histoire d’argent et de non-respect du saint-sacro principe d’utilisateur payeur.
La vérité est que notre système d’éducation a nivelé vers la bas par cause de mutation contre-culturelle réformatrice et de corporatisme syndical et industrielle exagérée.
Écoutez, le cégep en science politique c’est comme la suite du secondaire pour n’importe quel indécis finissant. Il faut donc selon moi en faire une forteresse de la culture générale (science, math, musique, littérature, économie, philo, histoire) en fusionnant les programmes trop mous avec des sciences dures générales. Je suis 100% d’accord pour toute réforme augmentant la valeur des cours. Pour améliorer notre système d’éducation, il faut des réformes de ce genre. L’idée utilitariste que le principe d’utilisateur payeur règlerait le problème de nivellement vers le bas du système d’éducation m’apparaît tout à fait naïve et comme sortie par magie du chapeau de la nouvelle droite.DanB a écrit :Effectivement, des sciences humaines pas de maths, ça ne devrait pas exister. Donner quelques cours complémentaires, c'est une chose, mais former des cohortes destinées au chômage ou à des emplois de type caissier chez loblaws, c'est exagérer. Ne pas avertir ces cohortes de ce qui les attends et, pour ceux qui le savent, accepter que leur choix cul-de-sac soit aux frais de la société, j'ai de la misère avec ça.
Les étudiants doivent assumer une partie du risque associé à leurs choix. Présentement, ils n'en assument même pas 15%. Et plusieurs trouvent que c'est trop. Et ils sont surpris que ceux qui paient le 85% qui restent aient des réticences!!! Faut le faire!
Je le vois comme une volonté de se débarrassé des facultés d'humanités et je trouve ça scandaleux.
Votre analyse de la crise actuelle est selon mes perceptions de l’évènement complètement erroné. J’ai été à plus de 15 manifestations, j’ai eu énormément de discussion avec quelques hauts militants de la cause, avec plein d’acteurs divers de la scène sociale et je peux vous certifier qu’ils sont plutôt près aux sacrifices qu’ils sont beaucoup plus dans le romantisme révolutionnaire que dans la revendication corporatiste utilitaire comme vous l'imaginé. Une mutation sociale et politique majeure nous attend pour le meilleur et pour le pire.DanB a écrit :Les étudiants, ce qu'ils veulent, c'est du cash. Jamais rien ne les a autant mobilisés que ce besoin d'argent, de cash, d'accumulation de capital.
Mais ce qui est certain, c’est que le discoure néolibéral d’utilisateur payeur que répète la nouvelle droite et certains médias ne fait qu’attiser leurs colères et grossir leurs membres.
Voyez-vous la gronde de cette gauche est canalisé non pas par un projet de société précis, mais par le rejet de ce qui est jugé néolibéral. Bref ça n’a pas fini de brasser...
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
C'est quoi ça, les sciences dures? Ça se donne où et à quel niveau?
C'est quoi ça, les humanités? Ne parle-t-on pas d'humanité dans son ensemble? Vous séparez les hommes? Selon quels critères?
C'est quoi ça, les humanités? Ne parle-t-on pas d'humanité dans son ensemble? Vous séparez les hommes? Selon quels critères?
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Sciences dures est une expression populaire désignant dans un même ensemble les sciences de la nature et les sciences formelles. Synonyme de sciences exactes. http://fr.wikipedia.org/wiki/Sciences_duresDanB a écrit :C'est quoi ça, les sciences dures?
Dans le cours classique ça représente l’histoire, la géographie, une part de la philosophie, le droit aussi bien que la littérature. Bref tous ce qui n'est pas des science dure et des métiers techniques; toute sciences humaines sociales et sciences de l’homme et de la société. Donc rien à voir avec un groupe de personneDanB a écrit :C'est quoi ça, les humanités?

-
- Messages : 1459
- Inscription : 31 mai 2004, 15:24
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Bonjour
Quand je disais que vu que les partis politiques dont le gouvernement actuel demande aux marchés de l'argent pour faire des éléctions tant au provincial et municipal c'est automatique que les marchés en veulent pour leur argent et même un peu plis comme gouverner le plus pas possible. Je donne une partie d'un texte de la commission Charbonneau.
Commenter 103
27 Partager.Courriel Twitter Facebook Messenger LinkedIn Google Delicious Ping Reddit
Oups! Une erreur est survenue nous empêchant d`afficher le contenu demandé.
Cliquez ici pour obtenir la dernière version plugiciel Flash.Les explications d'Isabelle Richer
COUVERTURE EN DIRECT - Après avoir quitté l'Unité anticollusion (UAC) l'automne dernier, Jacques Duchesneau a continué d'enquêter de manière « personnelle et bénévole » sur la façon dont les partis politiques sont financés par des constructeurs et des firmes de génie-conseil.
Poursuivant son témoignage devant la commission d'enquête sur l'industrie de la construction, M. Duchesneau a révélé qu'il a rencontré 13 témoins sur une période de quatre mois suivant son départ de l'UAC. Il dit avoir reçu plusieurs informations dans la foulée de son témoignage en commission parlementaire l'automne dernier.
Actualité en directAfficher en mode plein écran« Pour ces personnes, il existerait un système de combines au Québec. Le financement populaire des partis politiques, pour eux, ça n'existerait pas. Tout l'argent amassé proviendrait de manigances, de stratégies de complaisance et d'arrangements », a-t-il affirmé.
« On a parlé d'un empire d'une ampleur insoupçonnée. En fait, la dimension insoupçonnée, c'est vraiment le financement illégal des partis politiques. » — Jacques Duchesneau
« Dans le premier rapport, on vous a [dit] que oui, il y avait du financement, mais qui était plus du push, c'est-à-dire que des firmes d'ingénierie ou des entrepreneurs en construction pousseraient l'argent vers le haut », a-t-il relaté.
« Ce que j'ai appris dans les quatre derniers mois, quand j'ai rencontré ces témoins, c'est qu'on est plus dans une politique de pull: c'est-à-dire que les gens qui sont en fonction d'autorité demandent de l'argent aux firmes de génie et aux entrepreneurs en construction », a-t-il poursuivi.
« Le système est bien ancré. On [dit] par exemple que 70 % de l'argent consacré aux partis politiques au provincial ne serait pas issu de dons officiels enregistrés. C'est-à-dire qu'il y a de l'argent sale qui permet de faire des élections. [Aussi], 65 % des pots-de-vin sont aussi là pour engraisser non pas les partis politiques, mais les gens qui font de la politique, notamment par le biais de cocktails de financement », a affirmé Jacques Duchesneau.
« Il y a des cliques politiques où il y a des grands argentiers, des gens qui ne paraissent jamais dans le paysage, mais qui sont là pour influencer dans un univers de contributions obligatoires. » — Jacques Duchesneau
« Le Directeur général des élections du Québec était parfaitement au courant des personnes que je rencontrais et je lui faisais rapport », a encore dit le premier témoin vedette de la commission, qui en est à sa quatrième journée à la barre des témoins.
Le rapport de M. Duchesneau, qu'il a intitulé Le financement illégal des partis politiques, un système hypocrite où l'influence est à louer, où les les décisions sont à vendre, porte aussi sur le financement des partis politiques municipaux.
« On m'a aussi parlé qu'il y aurait des cuts répandues, notamment au niveau municipal. Pour obtenir des contrats, on doit donner à des partis municipaux. Que les élections clés en main, ce n'est pas une lubie, ça existe. Des firmes de génie, des firmes de comptables, des firmes d'avocats qui aident des gens à être élus au niveau des élections municipales », a-t-il déclaré.
« Pour maquiller cette façon de passer de l'argent, on tient habituellement deux comptabilités : une officielle, qu'on remet au Directeur général des élections, mais une plus secrète, qui sert autant à financer les partis politiques qu'à financer des gens qui sont en politique », a-t-il ajouté.
« La fausse facturation est aussi un des moyens pour collecter de l'argent », a encore dit Jacques Duchesneau. Selon lui, pas moins de 50 entreprises de la seule région de Montréal font de la fausse facturation.
Le rapport que M. Duchesneau a écrit bénévolement sera remis à la commission Charbonneau. Selon lui, certains témoins qu'il a rencontrés viendront témoigner devant la commission d'enquête
Maurice
Quand je disais que vu que les partis politiques dont le gouvernement actuel demande aux marchés de l'argent pour faire des éléctions tant au provincial et municipal c'est automatique que les marchés en veulent pour leur argent et même un peu plis comme gouverner le plus pas possible. Je donne une partie d'un texte de la commission Charbonneau.
Commenter 103
27 Partager.Courriel Twitter Facebook Messenger LinkedIn Google Delicious Ping Reddit
Oups! Une erreur est survenue nous empêchant d`afficher le contenu demandé.
Cliquez ici pour obtenir la dernière version plugiciel Flash.Les explications d'Isabelle Richer
COUVERTURE EN DIRECT - Après avoir quitté l'Unité anticollusion (UAC) l'automne dernier, Jacques Duchesneau a continué d'enquêter de manière « personnelle et bénévole » sur la façon dont les partis politiques sont financés par des constructeurs et des firmes de génie-conseil.
Poursuivant son témoignage devant la commission d'enquête sur l'industrie de la construction, M. Duchesneau a révélé qu'il a rencontré 13 témoins sur une période de quatre mois suivant son départ de l'UAC. Il dit avoir reçu plusieurs informations dans la foulée de son témoignage en commission parlementaire l'automne dernier.
Actualité en directAfficher en mode plein écran« Pour ces personnes, il existerait un système de combines au Québec. Le financement populaire des partis politiques, pour eux, ça n'existerait pas. Tout l'argent amassé proviendrait de manigances, de stratégies de complaisance et d'arrangements », a-t-il affirmé.
« On a parlé d'un empire d'une ampleur insoupçonnée. En fait, la dimension insoupçonnée, c'est vraiment le financement illégal des partis politiques. » — Jacques Duchesneau
« Dans le premier rapport, on vous a [dit] que oui, il y avait du financement, mais qui était plus du push, c'est-à-dire que des firmes d'ingénierie ou des entrepreneurs en construction pousseraient l'argent vers le haut », a-t-il relaté.
« Ce que j'ai appris dans les quatre derniers mois, quand j'ai rencontré ces témoins, c'est qu'on est plus dans une politique de pull: c'est-à-dire que les gens qui sont en fonction d'autorité demandent de l'argent aux firmes de génie et aux entrepreneurs en construction », a-t-il poursuivi.
« Le système est bien ancré. On [dit] par exemple que 70 % de l'argent consacré aux partis politiques au provincial ne serait pas issu de dons officiels enregistrés. C'est-à-dire qu'il y a de l'argent sale qui permet de faire des élections. [Aussi], 65 % des pots-de-vin sont aussi là pour engraisser non pas les partis politiques, mais les gens qui font de la politique, notamment par le biais de cocktails de financement », a affirmé Jacques Duchesneau.
« Il y a des cliques politiques où il y a des grands argentiers, des gens qui ne paraissent jamais dans le paysage, mais qui sont là pour influencer dans un univers de contributions obligatoires. » — Jacques Duchesneau
« Le Directeur général des élections du Québec était parfaitement au courant des personnes que je rencontrais et je lui faisais rapport », a encore dit le premier témoin vedette de la commission, qui en est à sa quatrième journée à la barre des témoins.
Le rapport de M. Duchesneau, qu'il a intitulé Le financement illégal des partis politiques, un système hypocrite où l'influence est à louer, où les les décisions sont à vendre, porte aussi sur le financement des partis politiques municipaux.
« On m'a aussi parlé qu'il y aurait des cuts répandues, notamment au niveau municipal. Pour obtenir des contrats, on doit donner à des partis municipaux. Que les élections clés en main, ce n'est pas une lubie, ça existe. Des firmes de génie, des firmes de comptables, des firmes d'avocats qui aident des gens à être élus au niveau des élections municipales », a-t-il déclaré.
« Pour maquiller cette façon de passer de l'argent, on tient habituellement deux comptabilités : une officielle, qu'on remet au Directeur général des élections, mais une plus secrète, qui sert autant à financer les partis politiques qu'à financer des gens qui sont en politique », a-t-il ajouté.
« La fausse facturation est aussi un des moyens pour collecter de l'argent », a encore dit Jacques Duchesneau. Selon lui, pas moins de 50 entreprises de la seule région de Montréal font de la fausse facturation.
Le rapport que M. Duchesneau a écrit bénévolement sera remis à la commission Charbonneau. Selon lui, certains témoins qu'il a rencontrés viendront témoigner devant la commission d'enquête
Maurice
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
social-démocratie
«(…) la social-démocratie peut se définir par opposition non seulement au capitalisme, mais aussi au communisme. Les sociaux-démocrates défendent résolument les droits de la personne et les méthodes constitutionnelles et rejettent catégoriquement l'idée marxiste de la dictature du prolétariat. Ils soutiennent aussi que la démocratie politique (égalité du droit de vote) doit être élargie afin d'inclure la social-démocratie et économique (égalité du droit à l'éducation, aux soins médicaux, aux régimes de retraite, à l'emploi et à des conditions de travail sécuritaires). Puisqu'ils croient à l'efficacité de l'éducation et de la persuasion ainsi qu'à la capacité éventuelle de l'État de redistribuer la richesse avec bienveillance, les sociaux-démocrates encouragent la mise en place d'un État militant et interventionniste qui établit pour les défavorisés de vastes mesures d'aide appelées SÉCURITÉ SOCIALE. »
«(…) la social-démocratie peut se définir par opposition non seulement au capitalisme, mais aussi au communisme. Les sociaux-démocrates défendent résolument les droits de la personne et les méthodes constitutionnelles et rejettent catégoriquement l'idée marxiste de la dictature du prolétariat. Ils soutiennent aussi que la démocratie politique (égalité du droit de vote) doit être élargie afin d'inclure la social-démocratie et économique (égalité du droit à l'éducation, aux soins médicaux, aux régimes de retraite, à l'emploi et à des conditions de travail sécuritaires). Puisqu'ils croient à l'efficacité de l'éducation et de la persuasion ainsi qu'à la capacité éventuelle de l'État de redistribuer la richesse avec bienveillance, les sociaux-démocrates encouragent la mise en place d'un État militant et interventionniste qui établit pour les défavorisés de vastes mesures d'aide appelées SÉCURITÉ SOCIALE. »
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Nouveau truc des étudiants pour se rendre moins crédibles :
Le refus de la CLASSE d'encaisser immédiatement sa part des profits du spectacle de la Coalition des humoristes indignés fâche certains des professionnels de l'humour qui ont participé à la soirée-bénéfice au profit du mouvement étudiant.
Manifestement, ils ne seront jamais contents...
Le refus de la CLASSE d'encaisser immédiatement sa part des profits du spectacle de la Coalition des humoristes indignés fâche certains des professionnels de l'humour qui ont participé à la soirée-bénéfice au profit du mouvement étudiant.
Manifestement, ils ne seront jamais contents...
Envoyé de mon iMac ou de mon MacBook ou de mon iPad ou de mon iPhone
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Des anti-carré rouge peuvent utiliser justement un dénigrement de genre "Voyez. Ils sont financé par des types racistes, anti-femmes et homophobes.". C'est pas çà que la CLASSE (Qui en manque un brin dans cette histoire j'avoue) craint?
M'enfin, j'dis çà........
M'enfin, j'dis çà........

"If you're easily offended you can also be easily manipulated."
---
---
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Ils sont trop braqués sur leur principes, ils devraient slacker un peu et juste rire pour le fun de rire.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
Citation anonyme
"Si on ne vaut pas une bonne rigolade, on ne vaut pas grand chose."(anonyme?)

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Denis, il fallait dire «risée». Si on ne vaut pas une risée, on voit c'que ça donne.
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Totalement d'accord. L'humour aussi, c'est pas juste de se moquer du monde, mais c'est aussi savoir rire de soi. Certain que Charest en connaît un chapitre là-dessus... Mais non, la «cause» est trop sérieuse pour qu'on en ri-se. Les carrés rouges ont l'avenir du monde entre leurs mains. Avoir le carré rouge épinglé, c'est «in». Moi, j'ai choisi le mien! Multicolore. Pas raciste du tout. Je sais, il manque le jaune, mais on peut y remédier. Pas besoin d'a.g. pour décider. 100% démocratique!Pardalis a écrit :Ils sont trop braqués sur leur principes, ils devraient slacker un peu et juste rire pour le fun de rire.
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
La nouvelle qui m'a intéressé passait dans La Presse cet après-midi.
http://www.lapresse.ca/actualites/quebe ... -du-pq.php
http://www.lapresse.ca/actualites/quebe ... -du-pq.php
La possibilité que le Parti québécois reprenne le pouvoir aux prochaines élections provinciales a provoqué une rencontre entre le premier ministre Stephen Harper et l'ancien premier ministre Brian Mulroney, a appris La Presse Canadienne.
Si on voit Harper se faire invité à Sagard, prévenez-moi! Je veux des photos!Si le Parti québécois remporte les prochaines élections provinciales et lance un nouveau débat sur l'indépendance de la province, Stephen Harper serait en mauvaise posture pour défendre l'unité nationale... Dans ces circonstances, il n'est pas surprenant que M. Harper demande l'aide de Brian Mulroney. Ce dernier est encore une personnalité politique respectée dans la province, qu'il connaît probablement mieux que n'importe quel député conservateur actuel, alors que le premier ministre ne semble pas être capable de se débarrasser du stéréotype de «cow-boy de l'Ouest» qui ne comprend rien au Québec...Les conseils donnés par MM. Mulroney et Charest feront vraisemblablement partie du discours que prononcera M. Harper dimanche dans le cadre d'un barbecue organisé pour la Fête nationale dans la circonscription de l'un de ses députés québécois...À l'occasion de cette allocution, le chef conservateur rappellera aux Québécois sa promesse d'accorder plus de pouvoirs à la province et son respect pour la place qu'elle occupe au sein de la fédération.
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Y a rien là, regardez ce que GND a dit aux journalistes lors de la manifestationn du 22:
http://www.journaldequebec.com/2012/06/ ... -mobiliser
http://www.journaldequebec.com/2012/06/ ... -mobiliser
Comme à son habitude, il n'a pas voulu préciser ce que cette « autre chose » était supposée être...M. Nadeau-Dubois a promis que le gouvernement Charest sera remplacé par une élection "ou autre chose"
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Des provocations dont le mouvement étudiant paie le prix en popularité depuis le début. Les seuls qui appuient vraiment sont plutôt illuminés sans vouloir ne voir qu'un seul côté de la médaille. La preuve est faite que la plupart des pro-hausses savent faire le compromis de reconnaître en partie la valeur des revendications étudiantes. Mais les leaders se sont toujours enfermés dans une position...dogmatique... de ne compter que sur les a.g. comme si c'était le summum de la démocratie. Ils sont entrain de comprendre que la lutte n'a pas été faite dans l'opinion publique. Pauline Marois l'avait compris depuis un bout qu'elle finirait par l'enlever son carré rouge. Elle s'est pliée finalement.
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
(J'avoue je n'ai pas lu les 25 pages de discussions avant, mais je donne juste mon grain de sel).
Tu dis que les pro-hausses sont près aux compromis, pas les anti-hausses. Mais en même temps, si les anti-hausses ont raison, pourquoi diable faudrait-il qu'ils fassent des compromis ? Si on considère qu'augmenter même d'un seul centime les frais d'inscription (et même qu'il faudrait les baisser voir les supprimer totalement) pourquoi ferait-on des compromis ?
Clairement ça ne tient pas comme position, l'idée qu'il faut arriver à un compromis, à une augmentation moindre.
Non, si on considère que seule la Justice compte, alors on ne fait pas de compromis avec la Justice.
Pour prendre un exemple extrême (je pense que chacun ici comprendra la différence entre une analogie et une métaphore : je ne dis pas que Charest est un nazi ou que les étudiants sont des résistants, je parle de principes poussés à l'extrême) : pendant la seconde guerre mondiale, les résistants ne voulaient pas faire de compromis avec les nazis, et je suis sur que même si les nazis avaient voulu faire un compromis (et genre déporter moins de gens) les résistants auraient résisté pareil.
Bref tout ça pour dire que la modération est une idée pourrie, dans ce genre de cas, les deux parties ne peuvent pas avoir raison simultanément.
Tu dis que les pro-hausses sont près aux compromis, pas les anti-hausses. Mais en même temps, si les anti-hausses ont raison, pourquoi diable faudrait-il qu'ils fassent des compromis ? Si on considère qu'augmenter même d'un seul centime les frais d'inscription (et même qu'il faudrait les baisser voir les supprimer totalement) pourquoi ferait-on des compromis ?
Clairement ça ne tient pas comme position, l'idée qu'il faut arriver à un compromis, à une augmentation moindre.
Non, si on considère que seule la Justice compte, alors on ne fait pas de compromis avec la Justice.
Pour prendre un exemple extrême (je pense que chacun ici comprendra la différence entre une analogie et une métaphore : je ne dis pas que Charest est un nazi ou que les étudiants sont des résistants, je parle de principes poussés à l'extrême) : pendant la seconde guerre mondiale, les résistants ne voulaient pas faire de compromis avec les nazis, et je suis sur que même si les nazis avaient voulu faire un compromis (et genre déporter moins de gens) les résistants auraient résisté pareil.
Bref tout ça pour dire que la modération est une idée pourrie, dans ce genre de cas, les deux parties ne peuvent pas avoir raison simultanément.
Vrai si ça joue dans l'axe "vrai-faux"
Salut Bali,
Tu dis :
Et s'ils ont tort, que devraient-ils faire?si les anti-hausses ont raison, pourquoi diable faudrait-il qu'ils fassent des compromis ?
Je t'accorde que si Xavier et Yolande sont en désaccord radical sur une proposition cristalline qui joue clairement dans l'axe "vrai-faux", ils ne peuvent pas avoir tous les deux 100% raison.Bref tout ça pour dire que la modération est une idée pourrie, dans ce genre de cas, les deux parties ne peuvent pas avoir raison simultanément.
Mais si ça ne joue pas dans l'axe "vrai-faux" (par exemple, si c'est un problème moral ou sociopolitique, ou simplement question de goût), ils peuvent fort bien avoir tous les deux plus ou moins raison et plus ou moins tort.
Non?

Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Salut Bali,
Mais la solution que l'on souhaite défendre dépend des valeurs sociales que l'on défend.
Si tu penses que l'université devrait être accessible au plus grand nombre, alors c'est logique d'être contre la hausse (ou pour la baisse ou la gratuité).
Si tu es pour le principe de l'utilisateur-payeur, alors il est logique d'être favorable à la hausse.
Pour ma part je pense que l'accès facile aux étude supérieure est une des conditions indispensable à l'équité sociale. Je suis donc pour la gratuité de l'université. Etant en France, j'ai pu en bénéficier comme bien d'autres jeunes, grâce aux impôts de la population active. Aujourd'hui c'est à mon tour de payer des impôts qui servent à financer les études de la génération suivante. J'aime bien ce système. Ca me parait plus social et moins risqué que de devoir faire de lourds emprunts pour financer ses études.
Poulpeman
Ta remarque est juste : la solution ne se trouve pas forcément dans un "juste milieu".Bali a écrit :Tu dis que les pro-hausses sont près aux compromis, pas les anti-hausses. Mais en même temps, si les anti-hausses ont raison, pourquoi diable faudrait-il qu'ils fassent des compromis ? Si on considère qu'augmenter même d'un seul centime les frais d'inscription (et même qu'il faudrait les baisser voir les supprimer totalement) pourquoi ferait-on des compromis ?
Mais la solution que l'on souhaite défendre dépend des valeurs sociales que l'on défend.
Si tu penses que l'université devrait être accessible au plus grand nombre, alors c'est logique d'être contre la hausse (ou pour la baisse ou la gratuité).
Si tu es pour le principe de l'utilisateur-payeur, alors il est logique d'être favorable à la hausse.
Pour ma part je pense que l'accès facile aux étude supérieure est une des conditions indispensable à l'équité sociale. Je suis donc pour la gratuité de l'université. Etant en France, j'ai pu en bénéficier comme bien d'autres jeunes, grâce aux impôts de la population active. Aujourd'hui c'est à mon tour de payer des impôts qui servent à financer les études de la génération suivante. J'aime bien ce système. Ca me parait plus social et moins risqué que de devoir faire de lourds emprunts pour financer ses études.
Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Le parti libérale de Jean Charest s'est lancé dans une campagne de presse télévisé dénigrante très agressive contre les étudiants et contre le Pauline Marois. Un glissement vers "l'américanisation" des campagnes électorales. Je n'aime pas ça!
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
«Très aggressive», ils ne font que montrer Pauline Marois comme elle est, sans commentaire. Faut pas charrier.
Ils laissent au spectateur à faire son propre jugement.
Ils laissent au spectateur à faire son propre jugement.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
L'accessibilité existe, elle est là, pour tout le monde, avec des prêts et bourses très accessibles, et des remboursements proportionnels.Poulpeman a écrit :Si tu penses que l'université devrait être accessible au plus grand nombre, alors c'est logique d'être contre la hausse (ou pour la baisse ou la gratuité).
Si dans vos valeurs vous voulez une éducation de qualité, dans des établissements de qualité et concurentiels, vous seriez pour la hausse.
"To say that you won't respect the results of the election is a direct threat to our Democracy. The peaceful transfer of power is one of the things that makes America, America!…Look, some people are just sore losers.”" Hillary Clinton
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
L'accessibilité reste bien meilleure lorsque les frais de scolarité sont bas ou nuls.Pardalis a écrit :L'accessibilité existe, elle est là, pour tout le monde, avec des prêts et bourses très accessibles, et des remboursements proportionnels.Poulpeman a écrit :Si tu penses que l'université devrait être accessible au plus grand nombre, alors c'est logique d'être contre la hausse (ou pour la baisse ou la gratuité).
L'avantage de l'éducation secondaire socialisée, c'est qu'elle permet de payer sa part à postériori et sans le risque de s'endetter.
La qualité des formations ne dépend pas uniquement des aspects concurrentiels. Elle dépend surtout des politiques en matière d'éducation.Si dans vos valeurs vous voulez une éducation de qualité, dans des établissements de qualité et concurentiels, vous seriez pour la hausse.
En France nous avons des formations de qualité tout à fait correcte, tout en étant gratuites.
Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Quand la Presse tente de discréditer la CLASSE par la subtilité et par un zozo en puissance, ou comment en rajouter sur la conspiration des médias.
Les raëliens croient fermement mener ce combat de « méfiance envers les médias » de concert avec la CLASSE.
Selon eux, les étudiants en grève mènent un combat similaire au leur, soit « celui de changer ce monde actuellement corrompu pour le seul intérêt des multinationales et au détriment de la population en général ».
Re: greve étudiante: dernier degré de la dictature
Tout à fait, en France, j'ai payé 4,5 euros en frais d'inscription en tout et pour tout (par an) et franchement, la fac dans laquelle je suis est une des meilleures du monde (si tenté que les classements soient légitimes et bien faits).
Un truc socialisé n'est pas pire qu'un truc payant. Au contraire même. Typiquement, le système français de santé est le meilleur du monde (selon l'OMS*) est pourtant (d'aucuns diront justement !) il est socialisé.
Alors oui, les différents gouvernements successifs français ont tenté de détruire ce modèle (de santé, d'éducation etc), cette destruction avance bon an mal an, les étudiants/profs/personnels résistent, les acteurs du monde la santé aussi. Et à mon sens ils ont raison de résister.
Je vois pas pourquoi on ferait des compromis avec des gens qui ont tort quand on a raison.
Pense-t-on que l'égalité est un vain mot ? Que seul compte (au 21e siècle) l'idéologie libérale ? Ou alors peut-on penser que nous ne sommes pas les uns contre les autres mais plutôt tous ensemble ? Que "la vie" ne nous offre pas suffisamment d'oppositions pour qu'en plus les autres humains soient nos ennemis (au mieux nos concurrents) ? Je pense qu'ensemble on est plus forts. C'est un peu bateau certes comme idée, mais assez peu diffusée donc je me permet.
Qui plus est, d'un point de vue libéral (où on est censé être à la place où on est uniquement grâce à ses efforts et à son mérite, et donc pas à son héritage financier. Bon cette idée est une utopie mais bon, y'en a qui y croient ...) l'éducation devrait être la même pour tous ! Donc bon, le terme libéral est un peu galvaudé.
*http://www.who.int/inf-pr-2000/fr/cp2000-44.html
Un truc socialisé n'est pas pire qu'un truc payant. Au contraire même. Typiquement, le système français de santé est le meilleur du monde (selon l'OMS*) est pourtant (d'aucuns diront justement !) il est socialisé.
Alors oui, les différents gouvernements successifs français ont tenté de détruire ce modèle (de santé, d'éducation etc), cette destruction avance bon an mal an, les étudiants/profs/personnels résistent, les acteurs du monde la santé aussi. Et à mon sens ils ont raison de résister.
Je vois pas pourquoi on ferait des compromis avec des gens qui ont tort quand on a raison.
Pense-t-on que l'égalité est un vain mot ? Que seul compte (au 21e siècle) l'idéologie libérale ? Ou alors peut-on penser que nous ne sommes pas les uns contre les autres mais plutôt tous ensemble ? Que "la vie" ne nous offre pas suffisamment d'oppositions pour qu'en plus les autres humains soient nos ennemis (au mieux nos concurrents) ? Je pense qu'ensemble on est plus forts. C'est un peu bateau certes comme idée, mais assez peu diffusée donc je me permet.
Qui plus est, d'un point de vue libéral (où on est censé être à la place où on est uniquement grâce à ses efforts et à son mérite, et donc pas à son héritage financier. Bon cette idée est une utopie mais bon, y'en a qui y croient ...) l'éducation devrait être la même pour tous ! Donc bon, le terme libéral est un peu galvaudé.
*http://www.who.int/inf-pr-2000/fr/cp2000-44.html
Qui est en ligne ?
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit