Ah! évidement vous retenez la première partie, tant à la mode et vous oubliez : "tu ne meurs point la mort". et constant un manque de logique dans la première citation, vous faire l'impasse.Lheureux a écrit :il_lio a écrit :/quote]
Vous affirmez: "la chambre du roi n'était pas un tombeau". Vous avez sans aucun doute, et au premier abord, raison. Expliquer un mécanisme, ici hydraulique, est pertinent. Supputer un endroit caché n'est pas hors logique.
Avec vous la logique appliquée à des problèmes techniques est implacable, l'efficacité des joints certifiées conforme , les poussées calculées avec exactitude, la résistance des matériaux surdimensionnés est analysée correctement, bref, tout est bon.
Mais, ce lieu n'étant pas un tombeau, en est-il un quand même?
La pyramide de Khéops, n'étant pas unique, il convient de rechercher ailleurs, sur sa réelle utilisation, les renseignements manquants .
Certaines pyramides contiennent des inscriptions. Appelées Textes des pyramides, elles ont fait l'objet de relevés systématiques : Maspero, Sethe, leclant et d'interprétations: Maspéro, Sethe, Speleers, Piankoff, Jacq, leclant.
L'une des premières phrases affirme : "Pharaon, tu n'es certes pas parti mort, tu es parti vivant" Jacq se référant à Sethe 134a et 833a, traduisant lui-même:" Ô Pharaon, tu es parti (alors que) tu vis, tu es parti en état de mort".
http://www.lib.uchicago.edu/cgi-bin/eos ... _1908_cop3
plus loin:
(Pharaon) "Vis la vie, vraiment, tu ne meurs point la mort" ref. Sethe. 810a, 350b, 1944a.
Tout le monde meurt un jour , y compris les pharaons . Si tu veux planquer un corps pour l'éternité , tu vas dans le désert , tu déblayes un gros volume de sable , tu creuses un tombeau puis a la fin tu remets du sable par dessus. Avant qu'on puisse te retrouver , ça va prendre du temps.
Dans une pyramide c'est différent , ça se voit donc ca se pille.
1. tu n'es -certes - parti pas mort: évidemment si, mais pour l'égyptien antique, une partie de soit ne meurt pas la mort: A Denderah, le plafond astronomique montre comme pilier du monde, une cuisse de bovidé, d'où émerge un jeune veau: de génération à génération, de pharaon un à Pharaon 2, une partie "fixe" franchissait (dans leurs croyances) le seuil de la mort physique
La traduction de Sethe et complète celle de Jacq. : Ô Pharaon, tu es parti (alors que) tu vis, tu es parti en état de mort". $