Vers une légalisation de la prostitution ?

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Nathalie
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#251

Message par Nathalie » 28 juil. 2012, 16:23

Je suis en train de lire ce document :

GUY GEOFFROY, député à l’Assemblée nationale de la France. Rapport d’information en conclusion des travaux d’une mission d’information sur la prostitution en France, 13 avril 2011
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pd ... /i3334.pdf

On peut y lire : "La traite des êtres humains est la PREMIÈRE pourvoyeuse de personnes prostituées."

J'avoue être étonnée de lire une telle affirmation dans un rapport gouvernemental.
je vais continuer de lire et tenter de connaitre les références en appui à une telle assertion.
non pas une pourvoyeuse importante, mais la PREMIÈRE pourvoyeuse de personnes prostituées.
Juste le doute quant à savoir si cela est vrai, un(e) client(e) devrait y songer plus profondément avant d'acheter des services sexuels. Comment savoir si la personne qui offre ce "service" est victime de traite? comment vérifier?
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Brève de comptoir
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#252

Message par Brève de comptoir » 28 juil. 2012, 16:35

Nathalie a écrit :Comment savoir si la personne qui offre ce "service" est victime de traite? comment vérifier?
Lui proposer de payer par virement bancaire ?^^

Après je sais pas quoi penser si elle te sort un numéro SIRET...

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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#253

Message par Nathalie » 28 juil. 2012, 22:40

un autre élément de preuve indiquant que, contrairement aux idées reçues, la pénalisation des clients diminue les conditions de vie des personnes prostituées. Il semble que ça diminuerait plutôt les conditions de vie des traficants. Voici maintenant une preuve provenant d'écoute policière des conversations téléphoniques de trafficants d'êtres humains :

"Mme Kajsa Wahlberg, inspecteur-détective à l’Office national de la police suédoise et rapporteure nationale sur la traite, a ainsi évoqué des écoutes téléphoniques, menées dans le cadre d’enquêtes judiciaires portant sur des réseaux de traite, dans lesquelles les trafiquants estiment qu’il est trop difficile d’exploiter des femmes à des fins
sexuelles en Suède.[/size] Mme Pye Jakobson, porte-parole de l’association Rose Alliance, a également estimé que la pénalisation des clients avait rendu plus difficile cette forme de traite en Suède"

référence : GUY GEOFFROY, député à l'Assemblée nationale de la France. Rapport d'information en conclusion des travaux d’unemission d’information sur la prostitution en France, 2011
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pd ... /i3334.pdf
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#254

Message par kestaencordi » 28 juil. 2012, 22:40

Nathalie a écrit :Je suis en train de lire ce document :

GUY GEOFFROY, député à l’Assemblée nationale de la France. Rapport d’information en conclusion des travaux d’une mission d’information sur la prostitution en France, 13 avril 2011
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pd ... /i3334.pdf

On peut y lire : "La traite des êtres humains est la PREMIÈRE pourvoyeuse de personnes prostituées."

J'avoue être étonnée de lire une telle affirmation dans un rapport gouvernemental.
je vais continuer de lire et tenter de connaitre les références en appui à une telle assertion.
non pas une pourvoyeuse importante, mais la PREMIÈRE pourvoyeuse de personnes prostituées.
Juste le doute quant à savoir si cela est vrai, un(e) client(e) devrait y songer plus profondément avant d'acheter des services sexuels. Comment savoir si la personne qui offre ce "service" est victime de traite? comment vérifier?
la france est vraiment dans la merde!!!
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#255

Message par kestaencordi » 28 juil. 2012, 23:01

la recette législative comme solution a la traite et a la prostitution est une belle esquive, économique, pour ne pas faire ce qui doit être fait.

les clients sont plus ''peureux'' que les proxénètes, et seront dissuadé de magasiner une marcheuse, si ils croient le risque de se faire arrêter élevé, sur ca y'a pas de doute.

reste que la police devra faire son travail, pour ca il faut une réel volonté politique $$$.

a savoir qui doit ''payer''(lire etre accusé criminellement) pour enrayer la prostitution. cela releve de la moral et de la philo. deux ''science'' bien ... souple selon l'education recu (entre autre)

je soupçonne fortement que les politiciens européen s’accommoderont aisément d'une approche qui sera premièrement économique, la moral sera seconde en priorité...
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#256

Message par kestaencordi » 29 juil. 2012, 10:01

1- PORTRAIT DE LA PROSTITUTION AU QUÉBEC ET À MONTRÉAL
Quelques faits :
Bien que cela ne fasse pas l'unanimité, la plupart des
chercheurs s'entendent pour affirmer que l'âge d'entrée
dans la prostitution est en moyenne 15 à 16 ans.


• Un travailleur du sexe sur trois provient d'une autre
région que celle de Montréal.

• Les échanges sexuels se déroulent en général dans la
voiture du client, rarement à l'hôtel.

• Il est particulièrement difficile de quantifier l'ampleur
du phénomène de la prostitution à Montréal comme au
Québec en général. Les estimations varient énormément
entre les différentes recherches. Les données issues
de la police doivent être considérées avec beaucoup
de rigueur vu que les arrestations dépendent du
niveau de répression des autorités policières et du
type de prostitution touché. L'organisme Stella évalue
qu'il y a entre 5 000 à 10 000 travailleuses du sexe
dont 20 % seraient des prostituées de la rue. Le SPVM
évaluait, dans un document sur la prostitution paru en
1998, entre 1 000 et 1 500 le nombre de personnes
prostituées sur le territoire montréalais, toute catégoriae
confondue, oeuvrant ou non de façon sporadique.
Séro Zéro évalue quant à lui à 230 le nombre de prostitués
masculins qui travaillent dans la rue.


• Le SPVM soutient qu'en 2004, 1 047 arrestations avaient
eu lieu (584 étaient des femmes et 463 des hommes dont
20 % étaient des prostitués et 80 % des clients).
http://ville.montreal.qc.ca/pls/portal/ ... _gangs.pdf


voila comment agit la police de mtl.
Au chapitre de la répression, nos priorités d'interventions
en matière de prostitution de rue portent sur la présence d'une
personne d'âge mineur, un proxénète ou lorsqu'une personne
prostituée est victime d'un acte criminel.
Notre recherche de
pistes de solutions se traduit aussi par un travail de concert
avec les groupes communautaires et le réseau de la santé
pour mieux supporter les prostitués(es)
comme par exemple
l'implantation d'une maison de répit afin de mieux supporter
les personnes dans le besoin, etc ».
Lors d'une situation de racolage, la démarche policière
officielle est la suivante : le policier effectue une première
intervention de sensibilisation, c'est-à-dire qu'il n'y aura
pas d'accusation.
Le policier donne un avis verbal et incite le
travailleur du sexe à arrêter la prostitution. L'agent explique
les irritants vécus par les résidents et informe la personne
prostituée quant aux différents services offerts par les
organismes communautaires ou publics.
dans les faits la police arrete une marcheuse dans les cas les plus bornées. ils harcèleront plutot que d'arreter. ils distribuent des amendes pour toutes sorte d'infractions mineures comme jeter une cigarette sur la rue.
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#257

Message par kestaencordi » 29 juil. 2012, 11:31

cher nathalie s'est parce que je vous aime que je tiens a ce que vous soyiez bien informé. :aime:


dites moi ce que vous en pensez.
Parmi de récentes études en la matière dans la
francophonie canadienne, mentionnons celles de Rose Dufour (2005), Richard
Poulin (2004), Yolande Geadah (2002) et du Conseil du statut de la femme du
Québec (2002).

La perspective de recherche de ces études est la perspective féministe
radicale abolitionniste, ou néo-abolitionniste,
....


.... La
violence constitue l’angle d’analyse principal des phénomènes étudiés, et
l’exploitation sexuelle, le schéma interprétatif unique, les deux se trouvant à être
à la fois et le postulat et la conclusion de ces recherches.

Je soutiendrai ici que cette perspective engendre des problèmes
épistémologiques certains, et donc des effets sur la connaissance, pour ne pas
mentionner les effets sur les exclues de l’analyse. Je ne suis pas la première 2
- et sûrement pas la dernière - à questionner les postulats et prémisses de ces
études, ainsi que certains problèmes épistémologiques engendrés par de tels
postulats. La parution des récentes études à perspective abolitionniste me donne
cependant l’occasion de revenir sur ce qu’il faut bien appeler des «biais
abolitionnistes»..

Je vais donc d’abord effectuer une critique de quelques-uns de ces biais
abolitionnistes (dont certains ont déjà été mis en évidence) en signalant leurs
effets sur la connaissance, le moindre n’étant pas celui de brouiller la
compréhension de la complexité des phénomènes étudiés. Les limites d’une telle
approche font des études abolitionnistes des études partielles et concourent à cet
appel, lancé en seconde partie, en faveur d’une analyse sociologique du travail
sexuel et du travail migratoire féminin, ainsi que des ruptures à opérer à cet effet
Est-il besoin de préciser ici qu’il ne s’agit évidemment pas de nier
l’existence du phénomène du trafic, mais plutôt de se donner les outils
conceptuels pour le situer là où il est. Sans cela, on risque de ne pas le voir là où
il se produit réellement
http://cybersolidaires.typepad.com/amer ... tution.pdf

louise toupin Phd. prof a uqam.
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#258

Message par kestaencordi » 01 août 2012, 11:29

http://www.mariamourani.org/index.php?id=141
D’autres organisations, comme le Comité d’action contre la traite humaine interne et internationale (CATHII), l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (AFEAS), le Regroupement québécois des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS), la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (CLES), Plaidoyer victimes, le Centre des femmes italiennes de Montréal et La Maison de Marthe, ont également fait connaître leur appui au projet de loi C-612 de Maria Mourani, députée d’Ahuntsic.



l'AFEAS
Née en 1966, l’Afeas (Association féminine d’éducation et d’action sociale) regroupe 10 000 Québécoises de tous les milieux, aux talents et intérêts diversifiés, qui partagent leurs talents et leurs préoccupations. Elles initient des réflexions individuelles et collectives sur les droits et responsabilités des femmes et réalisent des actions en vue d’un changement social. L’Afeas est née de la fusion de deux organismes féminins : les CED (Cercles d’économie domestique) et l’UCFR (Union catholique des femmes rurales).
http://www.afeas.qc.ca/qui-sommes-nous/

CATHII nous invite a prier.

http://www.cathii.org/uploads/8/2/0/0/8 ... ine_vf.pdf

la CLES fondatrice diane matte

les CALACS et CATHII sont membre de la CLES ainsi que :
Maria Mourani, criminologue, chargée de la condition des femmes au Bloc québécois et auteure (La face cachée des gangs de rue)
Melissa Farley, chercheure et auteure américaine (Prostitution, Trafficking and Traumatic Stress)
Rhéa Jean, chercheure et philosophe
Richard Poulin, sociologue et auteur (Prostitution : la mondialisation incarnée, Enfances dévastées)
Rose Dufour, anthropologue, intervenante et auteure (Je vous salue : Marion, Carmen, Clémentine, Eddy, Jo-Annie...)
Yolande Geadah, auteure (Prostitution : Un métier comme un autre?)
diane matte et yolande geadah ecrive pour femme - ministere.

http://www.femmes-ministeres.org/index_auteurs.html


maison de marthe fondatrice rose dufour:

Invitée : Mme Rose Dufour et la Maison de Marthe

10 - 12 janvier 2012

Rose Dufour, docteure en anthropologie, ainsi que d’autres femmes, fondent au milieu des années 2000 la Maison de Marthe. Se référant directement au «service et à la contemplation» du personnage évangélique de Marthe, qui accueille et sert Jésus dans sa maison, la Maison accueille et sert celles qui décident de se sortir du cercle vicieux créé par la prostitution. Parce qu’elles ne veulent plus être qu’un visage sur la rue, mais qu’elles désirent retrouver un nom : leur nom!
http://officedecatechese.qc.ca/prod/rad ... 120110.htm

voila quelques references de nathalie. les autres je les ai pas verifié...


ca mérite un gros amen
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#259

Message par kestaencordi » 01 août 2012, 11:49

janice raymond.


http://en.wikipedia.org/wiki/Janice_Ray ... sonal_life

Raymond maintains that transsexualism is based on the "patriarchal myths" of "male mothering," and "making of woman according to man's image." She claims this is done in order "to colonize feminist identification, culture, politics and sexuality," adding: "All transsexuals rape women's bodies by reducing the real female form to an artifact, appropriating this body for themselves .... Transsexuals merely cut off the most obvious means of invading women, so that they seem non-invasive."[15]
Janice Raymond is a former member of the Sisters of Mercy.[4] She later left the convent[5] and is now an open lesbian.[6][7]
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#260

Message par kestaencordi » 06 août 2012, 05:38

les differents etude sur des sujets qui touche des enjeux ; moral religieux et politique... sont dificilement exclus de biais de toutes sorte.

ici une critique nuancé de la situation de la traite et des acteurs impliqués dans l'etude ou la gestion du phenomene. ou les deux.

les gestionnaire du phenomene se fixent des objectifs basé sur des criteres ... discutable. motivé par des tout aussi discutable prise de position. qui dit vrai?

les faits sont au-dela des intervenants qui presentent leurs visions souvent biaisé.

La complexité de la réalité de la plupart des femmes concernées, qui migrent parce
qu'elles ne veulent pas accepter leur situation d’origine et cherchent à améliorer leur
existence,
n’apparaît pas dans les représentations. Pour ces femmes, la migration
permettrait de sortir de la pauvreté, de trouver du travail, de recouvrer l'estime de soi,
ou encore d'échapper aux violences familiales. D'après certains auteurs (Agustín,
2005; 2006; 2007; Andrijasevic, 2005; Davies, 2008) les femmes s'appuient sur les
réseaux de traite afin de réaliser leur projet migratoire,
qu'il s'agisse de travail sexuel
Le mélange sensationnaliste de violence
sexuelle, d'étrangères érotisées et de crime organisé a servi de prétexte
pour
introduire des législations et des programmes européens qui s’accordent
convenablement aux divers agendas politiques concernant la migration irrégulière et
le sexe tarifé (Davies, 2008: 130). Paradoxalement, un contrôle accru sur la mobilité
des migrant-e-s, via le durcissement des règles d'immigration réduisant les canaux
légaux de migration, fait accroître l'implication de la criminalité
transnationale,
"Il est en fait très rare qu’une femme vienne et dise, ‘je suis victime de
traite des femmes’. C’est plutôt nous qui devons traduire cela"
(scott_3_ong_2005).
Une autre collègue renchérit : "Le détail le plus important est que les femmes ne se
définissent pas comme ça. (…) La frontière n’est pas toujours claire à tracer, quand
s’agit-il seulement d’exploitation et quand s’agit-il de traite?
Je trouve ça assez
difficile. Je trouve que cela nécessite réflexion. Ce n’est pas simplement la femme
qui vient, raconte et c’est clair. Dès lors, la 'traite de femme' est comme un concept
analytique." (scott_4_ong_2005)
.
La liste de contrôle 1 est composée de 38 points, certains à vérifier lors du premier contact, d’autres,
chez celles qui passent ce premier "test", lors des auditions ou enquêtes. Parmi les critères figurent
notamment: "La personne est nerveuse, apeurée, méfiante, peu loquace"; "Situation socioéconomique difficile et absence de perspectives dans le pays d'origine. La famille est fortement
dépendante des revenus de la personne concernée"; "Le transfert en Suisse a été organisé par des
personnes tierces"; "Horaires de travail exagérés. La personne doit travailler dans toutes les
conditions". Rappelons que la majorité des migrant.e.s en situation illégale, en cas de contrôle
policier, peut correspondre à ces critères.
1= liste de critere determinant si le sujet est victime de traite (en suisse).

Ce sont les groupes sociaux (des "entrepreneurs de morale") qui créent
les normes dont la transgression est qualifiée de "déviance". Ici, en occurrence, ces
groupes construisent des victimes "véritables" et des "abuseurs".

La construction de la catégorie "prostitution" (et par extension, "traite") fournit
du travail à celles et ceux qui souhaitent l'éradiquer (Agustín, 2007:125).

par conséquent, leur procure le sentiment d'existence en tant que
groupe.
la tres sainte motivation cache parfois des motivations (souvent inconscientes)moins ''noble'' et tres egoiste.

Conclusion
Actuellement, au niveau international comme en Suisse, la cause consensuelle de la
lutte contre la traite semble fédérer des objectifs variés : faire disparaître la
prostitution (Agustín, 2007) ; dénoncer le système capitaliste; regretter la perte des
valeurs religieuses et morales par les conservateurs d’obédience religieuse ou
libérale (Weitzer, 2007) ; fustiger le patriarcat
par certains courants féministes
(Doezema, 2001), ou encore pointer la responsabilité des étrangers par les
xénophobes (Chaumont, 2008a).
j'ai eu un orgasme en lisant ca. :menteur: j'en ai eu plusieurs.

Àgi Földhàzi - "Traite des femmes" et prostitution - Déjeuner sociologique 21.01.2009
http://www.unige.ch/ses/socio/rechetpub ... rsocio.pdf

université de geneve.
Victoriae mundis et mundis lacrima.
ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#261

Message par kestaencordi » 07 août 2012, 10:19

http://www.unites.uqam.ca/arir/pdf/TraiteFemmesQC.pdf
La traite des femmes au Québec :
une réalité complexe indissociable de la prostitution


Ce texte porte sur la traite des femmes à des fins sexuelles au Québec et s’inscrit dans le cadre d’une recherche-action qui a cours à l’Institut de recherches et d’études féministes de l’Université du Québec à Montréal. Lyne Kurtzman, l’une des chercheures de l’équipe avec Marie-Andrée Roy et Sandrine Ricci,
andrée roy est professeur a l'uqam religion. et collabore avec http://www.lautreparole.org/ groupe chretien.
[1] Les principaux partenaires sont : Michèle Roy pour le Regroupement québécois des CALACS, Diane Matte pour la Marche mondiale des femmes (section internationale) et Yolande Geadah, chercheure indépendante.
toutes des saintes au service de dieu. (de proche ou de loinde tres proche. comme je l'ai montré plus haut dans le topic.)



dans cet article on peut lire:


Au Canada, les derniers chiffres de la GRC (2005)2 évaluent, de façon conservatrice, à près de
3600 personnes le nombre annuel de victimes de traite, toutes formes de traite confondues. De ce
nombre, 600 personnes, des femmes en majorité, sont victimes de traite pour fins sexuelles
et 800
autres sont trafiquées sur les autres marchés domestiques canadiens (commerce de la drogue,
travail domestique, travail dans le secteur manufacturier, dans le vêtement). Enfin, entre 1 500 et
2 200 personnes subissent la traite dite de transit vers les États-Unis.
d'ou viennent ces chiffres?
2Chiffres non publiés par la GRC cités dans Les victimes de la traite des personnes : point de vue du secteur communautaire canadien, Oxman-Martinez Jacqueline, Lacroix Marie et Hanley Jill, ministère de la Justice du Canada, août 2005.
j'ai verfié le document ''la traite des personne'' rapporte bien ces chiffres.

contrairement a nos castratrices aux service du seigneur, la police de montreal eux ont réussi a citer la GRC de la bonne facon en allant a la source comme moi je l'ai fait aussi.
en 2004, la GRC estime qu’à
chaque année, 600 à 800 personnes entrent au Canada dans le cadre
de la traite des personnes et que de 1 500 à 2 200 faisant l’objet d’un
trafic, passent par le Canada en direction des États-Unis chaque
année.
j'ajoute cet extrait du meme document (spvm) que je trouve interessant. pcq nuancé.
La traite humaine réfère à un concept excessivement large auquel les
chercheurs attribuent plusieurs définitions
. Il existe différentes formes
de traite de personnes telle que l’exploitation sexuelle (prostitution de
rue, agences d’escortes, massages érotiques, pornographie, etc.), le
travail domestique, agricole ou de textile, les promises par
correspondance et le trafic d’organes. Par contre, tous s’entendent sur
le fait que les victimes de la traite humaine vivent le même genre
d’expérience de fraude, de coercition et de fausses promesses
permettant au trafiquant de garder le contrôle sur l’exploitée.
À ce stade, il importe de faire la distinction entre les termes trafic et
traite. Ces derniers sont parfois employés comme synonymes bien
que les définitions soient différentes
. Selon Salt et Hogarth (2000), le
trafic réfère à une connotation marchande et désigne par conséquent
un échange illicite, ou le commerce de biens et services illégaux (trafic
de drogues, trafic de personnes). Il est à noter que l’entrée dans le
pays peut être alors légale ou en avoir l’apparence. Pour sa part, la
traite n’implique pas nécessairement le franchissement d’une frontière.
La traite ne se réduit pas à un simple échange commercial mais réfère
plutôt à des concepts de coercition, tromperie, violence et abus
d’ordre physique ou psychologique.305

http://www.spvm.qc.ca/upload/documentat ... _SPVM2.pdf

le document publié par la GRC

. On estime
également que, chaque année, de 600 à 800 personnes
entrent au Canada dans le cadre de la traite de
personnes et que de 1 500 à 2 200 personnes qui
font l’objet d’un trafic passent par le Canada en
direction des ÉtatsUnis chaque année9.
http://www.publicsafety.gc.ca/prg/le/_fl/1666i-fr.pdf



toujours dans le document : La traite des femmes au Québec :
une réalité complexe indissociable de la prostitution

Or, la traite peut être effectuée à l’intérieur des frontières canadiennes et impliquer des femmes immigrantes vivant ici depuis plus ou moins longtemps. De plus, la traite domestique recouvre également la traite de femmes et de mineures d’origine québécoise. Notre recherche notamment met en évidence la traite sur le territoire du Québec d’adolescentes vivant en Centre de la famille et de la jeunesse à Montréal. Lutter contre la traite implique donc une approche globale qui ne soit pas uniquement centrée sur la migration transfrontalière et sur les activités de transfert des personnes entre les pays. [4]

ce paragraphe nous réfère a ceci:
[4] L’Équipe sur l’exploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales du Service de police de la Ville de Montréal a relevé 379 cas de jeunes filles exploitées sexuellement à des fins commerciales reliés à la pornographie infantile, à la prostitution et à la traite. Les proxénètes les ont déplacées dans un rayon pouvant dépasser 700 kms et les niveaux de violence relevés sont allés jusqu’aux menaces de mort avec arme à feu.
sans aucune référence cette fois ci.... sic..

j'ai trouvé une variante tres proche de ce texte ici:

http://www.tanianavarroswain.com.br/lab ... .htm#_ftn2

il faut comprendre que la defintion de traite est large et inclus les migrantes sans contraintes qui exerce la prostitution dans un reseau. sans nécessairement subir de mauvais traitement d'aucune sorte.

il faut comprendre aussi que migrer au canada clandestinement ne se fait pas seul. enfin pas aussi facilement que un recourant au service de criminel ''passeur'' specialisé qui ne maltraite personne mais se font tres bien payer pour leur services. c'est de l'exploitation qui entre dans la definitoin de traite des femmes et fillettes.


desinformation desinformation desinformation desinformation desinformation
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#262

Message par kestaencordi » 07 août 2012, 13:25

Nathalie a écrit :un autre élément de preuve indiquant que, contrairement aux idées reçues, la pénalisation des clients diminue les conditions de vie des personnes prostituées. Il semble que ça diminuerait plutôt les conditions de vie des traficants. Voici maintenant une preuve provenant d'écoute policière des conversations téléphoniques de trafficants d'êtres humains :

"Mme Kajsa Wahlberg, inspecteur-détective à l’Office national de la police suédoise et rapporteure nationale sur la traite, a ainsi évoqué des écoutes téléphoniques, menées dans le cadre d’enquêtes judiciaires portant sur des réseaux de traite, dans lesquelles les trafiquants estiment qu’il est trop difficile d’exploiter des femmes à des fins
sexuelles en Suède.[/size] Mme Pye Jakobson, porte-parole de l’association Rose Alliance, a également estimé que la pénalisation des clients avait rendu plus difficile cette forme de traite en Suède"

référence : GUY GEOFFROY, député à l'Assemblée nationale de la France. Rapport d'information en conclusion des travaux d’unemission d’information sur la prostitution en France, 2011
http://www.assemblee-nationale.fr/13/pd ... /i3334.pdf


voici le veritable discours de Mme Kajsa Wahlberg.

We have also wire tapped severe criminal organisations and I especially notice how they look upon Sweden as a bad market for these activities. They say they have to build up an organisation in order to run these businesses. They have to advertise, make arrangements and have problems because the buyers are very much afraid of getting caught. When they speak about running these activities they often plan to do it in other countries than Sweden, where women can be sent out in street prostitution.

les hommes ont si peur d'etre arreté que ca a tuer le marcher de la prostitution de rue.
The police force is a male, homosocial and conservative environment which is being asked to enforce a law, which threatens traditional male values. One can discern different attitudes within the police force. In Stockholm, the police officers doing fieldwork report that this specific law works and constantly reduces the amount of buyers of sexual services in the streets. The Prostitution Centre in Stockholm report about fewer young women entering into prostitution.

Some police officers, from other districts, focus on the problems they have collecting evidence needed in order to get buyers convicted.

Some say it is difficult to prove an agreement if nobody testifies.

• Sometimes the women want to testify and sometimes not. Women are seen as witnesses in these cases.

• A person does not have to testify if that means they have to admit to so called dishonest living.

It is true that we get most convictions through confessions and not because of evidence collected. The leapholes in the law are being looked over in order to strengthen the law in the future. Some buyers pleed guilty in order to get things over with quickly so their partners or wives won't find out. Some deny, even if the police have found them with their pants down.
en gros ca dit: les policier apportent que la prostitution de rue a diminué. qu'il est difficile de prouver qu'un homme a payé pour recevoir des services, la prostitué doit temoigné contre son client ce qu'elle refuse de faire souvent.

les hommes plaident coupable pour ne pas faire face a un divorce. regler la chose au plus vite sans faire de vague.

le Prostitution Centre in Stockholm rapporte que plus de jeunes fille entre dans la prostitution.
I also have a colleague in Latvia, who is the head of the Vice Squad in Riga. We meet several times a year and he always spontaneously tells me that “Sweden is a bad market for traffickers Mrs Wahlberg”. “Traffickers bring Latvian women to Germany and Denmark instead” he says. This information is being confirmed by Swedish, Danish and German police.
un collegue en lettonie lui dit : la suede est un mauvais marché pour les trafiquants les femmes sont ammené dans d'autres pays, au lieu. l'information est confirmé.

voila un rapport complet de son discours.

http://www.aretusa.net/download/centro% ... h%20EN.doc
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ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#263

Message par kestaencordi » 09 août 2012, 13:57

j'ai mis la main sur le rapport

Evaluation of the ban on the purchase of sexual services 1999-2008, communiqué, 2 juillet 2010.

ce rapport a ete fait par la suede pour evaluer les resultats de leur politique de démonisation du client devenu: prostitueur/exploiteur de la traite des femme et des fillettes internationnal.

les suedoises ont beaucoup de respect pour leurs maris. :mrgreen:



ce rapport est cité un peu partout comme etant la preuve du succes du modele suedois. j'ai pas fini de le lire mais voici pour l'instant. j'ai décidé de traduire librement pour les flechés et cousins non bilingue.

Prostitution in Sweden 1999–2008 and a comparison
with the situation in some other countries (Chapters 4
and 5)

Evaluating the effects of the ban on the purchase of sexual services
has proven to be a difficult task. Prostitution and human
trafficking for sexual purposes are complex and multifaceted social
phenomena which partly occur in secret.
Increased internationalisation and the Internet as a new arena for prostitution
also make it difficult to assess its prevalence. Even though there are
many reports, articles and essays that address these phenomena,
knowledge on the scale of prostitution and human trafficking for
sexual purposes is consequently limited.

This particularly applies to
knowledge of people who are active as prostitutes in arenas other
than street settings and on the Internet, and knowledge of the
prevalence of prostitution outside metropolitan areas.

On the whole, ‘prostitution’ has traditionally referred to
heterosexual prostitution, with women providing the sexual service
and men purchasing it. The measures that are implemented and the
knowledge available are also largely based on this customary view.
Accordingly, we do not know very much about men who provide
sexual services and about young people who are exploited in
prostitution.

Purchasers of sexual services are still fairly invisible
despite the political will expressed to shift the focus.
The empirical surveys that have been carried out have, in some
cases, had limited scope, and different working procedures, methods
and purposes have been used. In light of these and other factors, there
can at times be reason to interpret the results with caution.
However, despite these reservations, we still consider that it is
possible to draw conclusions based on the material to which we had
access, and the results we are presenting based on this data give, in
our view, as clear a picture as is currently possible to produce.

évaluer les effets de la loi est difficile c'est un phénomène partiellement secret.
mesurer sa prévalence est d'autant plus difficile qu'elle se déroule plus internationalement(pays voisin) et sur le net. quand bien même qu'il existe plusieurs étude sur le sujet les connaissance (sur son étendu) est limité particulièrement en ce qui concerne les activité hors rue,(bordel, escorte) ainsi que dans les petites villes, la prostitution masculine et (young people) prostitution juvénille. ainsi que sur les clients qui demeurent invisibles.

autrement dit on sais pas grand chose de la situation. elle est plus invisible qu'avant. j'ai vue des chiffre sur des sites de propagandes des déléguées du seigneurs qui disent qu'il y a +/- 500 prostitué dans tout le pays depuis la loi, il y en avait 3000 en 1993, dit-on!

les groupes de pression semble en savoir bien plus que le gouvernement suedois.

au qc la prostitution de rue ne represente que 10 % du total. gros max. (evaluation en nombre de prostitué) en argent la rue ne depasse pas 5 % du marché pouet pouet.

j'ai hate de lire la suite. ici:

http://www.regeringen.se/content/1/c6/1 ... b1e019.pdf
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#264

Message par kestaencordi » 09 août 2012, 16:36

the scale of Internet prostitution is more difficult to verify
and assess, but knowledge of this form of prostitution is gradually
growing
le marché internet grossit, mais rien n'indique selon eux, que la croissance soit supérieur a celle des pays voisin.
bon, traduction kesta : il n'en savent rien, si le nombre d'annonce sur les sites spécialisé n'augmente pas, le nombre de client y répondant ne parait pas.
This indicates that the ban has not led to street
prostitution in Sweden shifting arenas to the Internet.
bien sur.... :menteur:

ceci dit les homme doivent surement débourser plus. une hôtesse coute plus cher qu'une marcheuse qui travaille accroupi dans une voiture familial. tout les hommes n'en ont pas les moyen et ca parait dans le budget. de 40$ ca passe a plus de 80$/30 min. Mme qui gère le budget risque de le voir ce qui passait pour un lunch avec un pichet ne passe plus.
Nor is there any information that suggests that
prostitutes formerly exploited on the streets are now involved in
indoor prostitution.
ca me semble crédible, une fille de rue ne peut pas travailler a l’intérieur. trop drogué, instable. le proxénete ne veut pas de ce genre de problème. une équipe de fille doivent ''vivre'' ensemble. il y a proximité entre les hôtesses. une drogué met vite le bordel. et une fille de rue ne peut pas se gérer elle même.
The overall picture we have obtained is that, while there has
been an increase in prostitution in our neighbouring Nordic
countries in the last decade, as far as we can see, prostitution has at
least not increased in Sweden.
dans le pire des cas la prostitution n,a pas augmenté... voila qui est bien plus réaliste et honnête.
It is clear, and it seems logical, that those who have extricated
themselves from prostitution take a positive view of criminalisation,
while those who are still exploited in prostitution are
critical of the ban. This pattern is reflected in many different
reports and is also confirmed by the contacts that the inquiry has
had with women with experience of prostitution.
j'ai une autre version tres plausible et logique. les hommes qui ne consomme plus le font parce qu'il ont peur et non pas par conscientisation que ce n'est pas bien.

et les femmes de la rue qui n'ont plus de client se plaigne parce qu'elle n'ont plus de client = plus d'argent. elle doivent survivre avec le cheque de B.S. qu'elles reçoivent et probablement manger moins elles et leurs enfants pour payer leurs drogues.

faut-tu etre deconnecté de la realité pour allez affirmer de tel stupidité. les suedois qui avalent ca ???
non mais :ouch:
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#265

Message par Nathalie » 10 août 2012, 17:23

@Kestaencordi, vous me demandez de vous écrire ce que je pense du texte de Louise Toupin.

J’ai lu son texte. Ce texte est contenu dans le livre ‘Luttes XXX. Inspirations du mouvement des travailleuses du sexe’, publié en 2011 et co-écrit par elle, Maria Nengh Mensah et Claire Thiboutot.

Avant d’y aller avec mes commentaires à propos de son article, qui viendront plus tard lorsque j’aurai le temps pour ça (ainsi que mes commentaires sur les autres posts que vous avez publiés, j’ai noté entre autres des erreurs grossières dans vos compréhensions de lecture, j’y reviendrai), je souligne que j’ai lu, dans ce livre coécrit par elle, des mots qui m’ont glacé les os d’effroi et qui m’a donné la nausée.

On peut lire :
« lorsqu’on la scrute, l’image des victimes ‘trafiquées’ semble tout droit sortie de l’imagination néovictorienne. »

et
« Dans cet article, j’examine comment les récits de la ‘traite des blanches’ et de la ‘ traite des femmes’ fonctionnent comme des mythes culturels, forgeant des représentations particulières du phénomène des migrations à des fins sexuelles. »

Je suis absolument scandalisée de découvrir qu’on ne se contente pas de banaliser ici la traite d’êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle, qui est bien réelle et bien documentée (voir à cet effet le reportage approfondi de la très courageuse Lydia Cacho), mais de le cantonner au rang de mythe. Tout le long du livre, le mot traite des femmes est entre guillemets, comme si le phénomène n’existait pas. Je comprends l’importance de ne pas exagérer la vérité sur la traite. Lydia Cacho en parle dans son livre, elle mentionne le cas de gens tellement désespérés qu’ils vont gonfler les chiffres de la traite pour attirer l’attention du public. La vérité seule devrait être notre motivation, la vérité crue, sans gonflage de statistiques ou banalisation.
Ce déni grossier de la réalité de la traite me fait penser au phénomène de souvenirs retrouvés complètement nié par l’organisme de la False Memory Syndrome Foundation (FMSF). Les gens qui y sont membres défendent une cause : les droits à ne pas se faire accuser faussement (on le comprend, ce n’est pas ça le point ). Le phénomène de fausses accusations, je ne le nie pas. Mais le problème avec la FMSF est qu’il cantonne au rang de mythe les cas de TOUS les souvenirs retrouvés (comme le livre de Louise Toupin dans lequel on peut lire que la traite est un mythe, donc que le phénomène n’existe carrément pas, faut le faire).
La mémoire est un phénomène complexe, une personne honnête et rigoureuse saura être vigilante et prudente avec des souvenirs d’abus. Comme pout tous les souvenirs d’ailleurs. Les souvenirs retrouvés sont parfois corroboré par des faits prouvables, ce n’est donc pas un mythe. La chercheuse Jennifer Freyd explique bien qu’il n’y a pas de corrélation entre la persistance d’un souvenir et sa véracité. Il y a des supposés souvenirs persistants depuis toujours qui sont en fait faux, comme il existe des souvenirs retrouvés qui sont véridiques. Le seul critère de persistance d’un souvenir n’est pas fiable pour déterminer la justesse de celui-ci. Bon c’est un autre sujet, qui pourrait faire partie d’un autre débat
Les membres de la FMSF vont jusqu’à tenter de se donner des airs de scientifiques en inventant un terme qui sonne scientifique, le syndrome des faux souvenirs, alors qu’il n’existe pas un tel syndrome reconnu par le DSM des psychiatres. Les gens membres de la FMSF accueillent n’importe qui au sein de leurs membres, sans avoir de preuve que ces gens-là sont innocents, et toujours sans aucune preuve, affirment que tous les souvenirs d’abus sont des faux souvenirs. Un manque de preuve n’est pas une preuve. Cet organisme regorge de personnes coupables, ça ne prend pas la tête à Papineau pour savoir ça (ils ne le sont pas tous, mais il y en a c’est certain), et d’ailleurs un cofondateur a déjà dû quitter la FMSF après qu’on eut découvert qu’il faisait l’apologie de la pédophilie ouvertement en onde radio. Ce monsieur travaillait parallèlement à discréditer tous les cas de souvenirs reliés à de la pédophilie.

Il y a un lobby de l’industrie du sexe, qui génère des milliards de dollars, qui fait tout pour étouffer les discours qui font démontrer la souffrance existante dans le monde de la prostitution. Admettre qu’ils ne sont pas tous victimes est une chose, mais nier qu’il en existe en est une tout autre. On ne se contente pas de banaliser le phénomène de la traite en jouant avec les chiffres, parfois on va jusqu’au déni grossier du phénomène de la traite, comme dans ce livre coécrit par Louise Toupin. C’est absolument scandaleux d’être aussi insensible à la misère humaine comme ça et de travailler à l’encontre des intérêts des victimes et pour les intérêts des trafiquants. Comme l’écrit Lydia Cacho dans son livre Trafic sexuel : « C’est alors que les groupes de traite du monde entier, qui fonctionnent avec des réseaux de protection liés entre eux, ont fait évoluer leurs techniques. Ils ont en effet compris qu’il était nécessaire de se moderniser pour suivre la tendance. C’est ainsi que dans divers pays, trafiquants et proxénètes ont commencé à reprendre à leur compte le discours de certains académiciens et féministes, selon lequel le travail sexuel représente en réalité la libéralisation réelle de la sexualité féminine dans l’économie capitaliste. » et « L’argumentation philosophique sur la signification de la liberté et du libre arbitre fait désormais partie du discours des réseaux de trafiquants, ainsi qu’ils me l’ont eux-mêmes expliqué. »

Ce discours qui nie le phénomène de la traite et qui fait de la propagande mensongère me donne froid dans le dos. Il faut être arrogant pour se permettre d’écrire de telles choses et se faire publier. Ils se permettent de nous pisser dessus sans même de tenter de nous faire croire qu’il pleut.


J’ai peine à croire que j’ai bien lu ce que j’ai lu, tout en sachant très bien que ce que j’ai expérimenté dans mes échanges avec des sympathisants du STRASS, et les lectures que j’ai faites vont dans ce sens. Une sympathisante du STRASS m’a déjà écrit que la traite était un mythe. D’autres sympathisants me parlaient de science-fiction, de délire, etc.

Le STRASS, pour ceux qui ne le savent pas, est syndicat des travailleuses du sexe, en France, qui revendiquent la décriminalisation de la prostitution et qui s’opposent au projet abolitionniste de la nouvelle ministre de la condition féminine.
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#266

Message par kestaencordi » 10 août 2012, 17:34

j'ai hate de lire vos arguments,

je n'ai pas lu le livre de Mme toupin mais bien son article bien étayé. il ne nie pas du tout le phénomène de la traite mais porte sur les biais d'étude faite par des groupe de pression et des experts militant pour plusieurs.

une étude digne de se nom a une méthodologie digne de se nom. et malheureusement c'est rare comme de la marde de pape.
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#267

Message par Nathalie » 10 août 2012, 17:45

kestaencordi a écrit :j'ai hate de lire vos arguments,

je n'ai pas lu le livre de Mme toupin mais bien son article bien étayé. il ne nie pas du tout le phénomène de la traite mais porte sur les biais d'étude faite par des groupe de pression et des experts militant pour plusieurs.

une étude digne de se nom a une méthodologie digne de se nom. et malheureusement c'est rare comme de la marde de pape.

écrire que la traite est un mythe, ce n'est pas nier le phénomène de la traite, selon vous?
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#268

Message par kestaencordi » 10 août 2012, 17:50

Nathalie a écrit :
kestaencordi a écrit :j'ai hate de lire vos arguments,

je n'ai pas lu le livre de Mme toupin mais bien son article bien étayé. il ne nie pas du tout le phénomène de la traite mais porte sur les biais d'étude faite par des groupe de pression et des experts militant pour plusieurs.

une étude digne de se nom a une méthodologie digne de se nom. et malheureusement c'est rare comme de la marde de pape.

écrire que la traite est un mythe, ce n'est pas nier le phénomène de la traite, selon vous?
mots pour mots, oui c'est une negation. j'aimerais lire ca moi meme. je reviserai son article.


si vous pouvez appuyer vos dire...
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#269

Message par kestaencordi » 14 août 2012, 00:57

Nathalie a écrit :@Kestaencordi, vous me demandez de vous écrire ce que je pense du texte de Louise Toupin.

J’ai lu son texte. Ce texte est contenu dans le livre ‘Luttes XXX. Inspirations du mouvement des travailleuses du sexe’, publié en 2011 et co-écrit par elle, Maria Nengh Mensah et Claire Thiboutot.

Avant d’y aller avec mes commentaires à propos de son article, qui viendront plus tard lorsque j’aurai le temps pour ça (ainsi que mes commentaires sur les autres posts que vous avez publiés, j’ai noté entre autres des erreurs grossières dans vos compréhensions de lecture, j’y reviendrai), je souligne que j’ai lu, dans ce livre coécrit par elle, des mots qui m’ont glacé les os d’effroi et qui m’a donné la nausée.

On peut lire :
« lorsqu’on la scrute, l’image des victimes ‘trafiquées’ semble tout droit sortie de l’imagination néovictorienne. »
et
« Dans cet article, j’examine comment les récits de la ‘traite des blanches’ et de la ‘ traite des femmes’ fonctionnent comme des mythes culturels, forgeant des représentations particulières du phénomène des migrations à des fins sexuelles. »
Je suis absolument scandalisée de découvrir qu’on ne se contente pas de banaliser ici la traite d’êtres humains aux fins d’exploitation sexuelle, qui est bien réelle et bien documentée (voir à cet effet le reportage approfondi de la très courageuse Lydia Cacho), mais de le cantonner au rang de mythe.

nathalie, vous devez trouver comment mettre des ''quote'' la citation m'a echapé a ma premiere lecture.( faite un copié/colé (c'est plus simple comme ca) puis mettez le en surbrillance puis cliuez sur ''quote''

votre citation de l'article ne dit pas que la traite est un mythe! elle dit que les recits fonctionnent comme des mythes. :ouch:


svp cessez avec cette lydia cacho elle a ''enquêté'' au mexique en amerique du sud et au cambodge. non mais. :ouch: en quoi ces pays peuvent ne serait-ce qu'un peu ressembler au qc. je suis sur qu'il y a dans ces pays de vrai de pur esclavagiste. et de vrai de pur corrompu au plus haut niveau. alors lachez moi avec eux.

une journaliste en art n'est pas une investigatrice.
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#270

Message par kestaencordi » 14 août 2012, 01:06

La vérité seule devrait être notre motivation, la vérité crue, sans gonflage de statistiques ou banalisation.
absolument daccord. et c'est pas en lisant cacho ou poulin que vous la trouverez.
Ce déni grossier de la réalité de la traite me fait penser au phénomène de souvenirs retrouvés complètement nié par l’organisme de la False Memory Syndrome Foundation (FMSF). Les gens qui y sont membres défendent une cause : les droits à ne pas se faire accuser faussement (on le comprend, ce n’est pas ça le point ). Le phénomène de fausses accusations, je ne le nie pas. Mais le problème avec la FMSF est qu’il cantonne au rang de mythe les cas de TOUS les souvenirs retrouvés (comme le livre de Louise Toupin dans lequel on peut lire que la traite est un mythe, donc que le phénomène n’existe carrément pas, faut le faire).
un souvenir retrouvé par hypnose est plus que douteux.
La mémoire est un phénomène complexe, une personne honnête et rigoureuse saura être vigilante et prudente avec des souvenirs d’abus. Comme pout tous les souvenirs d’ailleurs. Les souvenirs retrouvés sont parfois corroboré par des faits prouvables, ce n’est donc pas un mythe.


la, c'est votre raisonement qui est douteux. c'est du delire. :ouch:
La chercheuse Jennifer Freyd explique bien qu’il n’y a pas de corrélation entre la persistance d’un souvenir et sa véracité. Il y a des supposés souvenirs persistants depuis toujours qui sont en fait faux, comme il existe des souvenirs retrouvés qui sont véridiques. Le seul critère de persistance d’un souvenir n’est pas fiable pour déterminer la justesse de celui-ci.
la je suis d'accord
Il y a un lobby de l’industrie du sexe, qui génère des milliards de dollars, qui fait tout pour étouffer les discours qui font démontrer la souffrance existante dans le monde de la prostitution.
vraiment? ou ca ? a quebec? comment s'appelle le lobby? il est inscrit bien sur vous avez verifié? moi je le ferai.

C’est absolument scandaleux d’être aussi insensible à la misère humaine comme ça et de travailler à l’encontre des intérêts des victimes et pour les intérêts des trafiquants.
je fais pas de therapie en ligne, votre scandalisation nuit a votre jugement. plutot que de vous plaindre expliquez, demontrez ce que vous avancez je veux debattre pas pleurer.

votre discours est bon pour les matantes pas pour qqn qui a une demarche serieuse
Comme l’écrit Lydia Cacho dans son livre Trafic sexuel : « C’est alors que les groupes de traite du monde entier, qui fonctionnent avec des réseaux de protection liés entre eux, ont fait évoluer leurs techniques. Ils ont en effet compris qu’il était nécessaire de se moderniser pour suivre la tendance. C’est ainsi que dans divers pays, trafiquants et proxénètes ont commencé à reprendre à leur compte le discours de certains académiciens et féministes, selon lequel le travail sexuel représente en réalité la libéralisation réelle de la sexualité féminine dans l’économie capitaliste. » et « L’argumentation philosophique sur la signification de la liberté et du libre arbitre fait désormais partie du discours des réseaux de trafiquants, ainsi qu’ils me l’ont eux-mêmes expliqué. »

ils ont tout expliqué a Mme cacho la journaliste culturel , je vois...

J’ai peine à croire que j’ai bien lu ce que j’ai lu, tout en sachant très bien que ce que j’ai expérimenté dans mes échanges avec des sympathisants du STRASS, et les lectures que j’ai faites vont dans ce sens. Une sympathisante du STRASS m’a déjà écrit que la traite était un mythe. D’autres sympathisants me parlaient de science-fiction, de délire, etc.

Le STRASS, pour ceux qui ne le savent pas, est syndicat des travailleuses du sexe, en France, qui revendiquent la décriminalisation de la prostitution et qui s’opposent au projet abolitionniste de la nouvelle ministre de la condition féminine.
pourquoi mentent-elles? syndrome de stockholm?

esayons de relever le debat d'un cran. des preuves, des faits. moins de legendes
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ça ne veut absolument rien dire, mais je trouve que c’est assez dans le ton.

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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#271

Message par Nathalie » 14 août 2012, 05:55

@Kestaencordi qui a écrit
voici le veritable discours de Mme Kajsa Wahlberg.

Citer:
We have also wire tapped severe criminal organisations and I especially notice how they look upon Sweden as a bad market for these activities. They say they have to build up an organisation in order to run these businesses. They have to advertise, make arrangements and have problems because the buyers are very much afraid of getting caught. When they speak about running these activities they often plan to do it in other countries than Sweden, where women can be sent out in street prostitution.

les hommes ont si peur d'etre arreté que ca a tuer le marcher de la prostitution de rue.


Non, ce n’est pas ce qui est écrit, ce n’est pas écrit que la prostitution de rue seulement a diminué. C’est écrit que le TRAFIC a diminué, parce que les trafiquants vont ailleurs. Pourquoi ils vont ailleurs ? Parce qu’ils ne peuvent exploiter en envoyant les filles dans la rue. Ce sont les trafiquants qui veulent ça, faire fonctionner le marché de la prostitution de rue. Ce qui est écrit, c’est que les trafiquants vont ailleurs, là où ils peuvent envoyer les personnes prostituées dans la rue. Autrement dit, ayant de la difficulté à exploiter les personnes en les envoyant dans la rue, les trafiquants décident de changer de pays, de s’installer ailleurs, point à la ligne. ON parle de trafic ici, on n’est pas en train de faire une analyse de la prostitution en général, mais seulement de trafic. Le trafic est difficile en Suède, d’après ce qu’on dit des trafiquants, ça semble difficile à comprendre pour vous ? ok la prostitution de rue a diminué, peut-être a-t-elle augmenté ailleurs, c’est ça votre point ? Mais on ne parle pas de prostitution, mais de trafic, d’accord ?

un collegue en lettonie lui dit : la suede est un mauvais marché pour les trafiquants les femmes sont ammené dans d'autres pays, au lieu. l'information est confirmé.
Et oui Kestaencordi, ;les trafiquants iraient ailleurs qu’en Suède. Ce qui confirme qu’effectivement, EN SUÈDE, le traffic a diminué. Point. Maintenant de savoir si les revenus des trafiquants au niveau mondial ont baissé, c’est un autre sujet. On peut rétorquer que ça revient au même, et que les Suédois ont déplacé le problème, puisque les trafiquants vont faire leur argent ailleurs. Mais admettons qu’en Suède, il est possible, comme en fait foi cet élément de preuve avec le témoignage de cette détective, que le traffic d’êtres humains est très difficile d’accord ?
Je ne crois pas que c’est comme ça que ça se passe, je veux dire que ça puisse revenir au même parce que le problème se déplace ailleurs. Oui il se déplace ailleurs, mais il est moins concentré, parce qu’il y a au total moins de clients (ce sont eux les rois dans le marché, faut pas l’oublier), puisque, comme vous le soulignez vous –même, ils ont peur. Beaucoup vont faire du tourisme sexuel, mais ils ne vont pas tous le faire. Et ceux qui vont le faire ne pourront pas s’offrir des services sexuels aussi souvent, puisqu’ils ne pourront que lors de leurs voyages, et non sur leur heure de pause de travail.
Les revenus des trafiquants diminuent, parce que les clients en Suède ne vont pas tous faire du tourisme sexuel, beaucoup abandonneront carrément l’achat de services sexuels, par peur justement de se faire pogner, et aussi pour d’autres raisons. Donc moins de revenus pour les trafiquants, puisque moins de clients. SI tous les pays faisaient la même chose, il est à prévoir une réelle difficulté pour les trafiquants à aire leur business. Mais bon, chaque pays est différent et ce qui est bon dans un pays n’est pas nécessairement bon dans l’autre. Mais en tout cas, une chose est certaine, c’est que si tous les pays mettent des bâtons dans les roues des trafiquants, comme il semble avoir été le cas en Suède, les trafiquants n’auront plus d’endroit pour faire leur business.
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#272

Message par Nathalie » 14 août 2012, 06:09

J'ai créé un nouveau sujet de discussion. je ne sais pas si les administrateurs vont l'accepter ou au contraire le refuser parce qu'il est relié à la prostitution, mais en tout cas c'est pour me permettre de discuter comme je le souhaite de la prostitution et du trafic DANS LE MONDE, et pas seulement au Québec. ça fait deux fois je crois qu'on me critique parce que je ne m'en tiens pas qu'au Québec
trafic-sexuel-et-decriminalisation-de-l ... 10123.html
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#273

Message par Nathalie » 14 août 2012, 06:16

@kestaencordi qui a écrit
Citer:

J’ai peine à croire que j’ai bien lu ce que j’ai lu, tout en sachant très bien que ce que j’ai expérimenté dans mes échanges avec des sympathisants du STRASS, et les lectures que j’ai faites vont dans ce sens. Une sympathisante du STRASS m’a déjà écrit que la traite était un mythe. D’autres sympathisants me parlaient de science-fiction, de délire, etc.

Le STRASS, pour ceux qui ne le savent pas, est syndicat des travailleuses du sexe, en France, qui revendiquent la décriminalisation de la prostitution et qui s’opposent au projet abolitionniste de la nouvelle ministre de la condition féminine.


pourquoi mentent-elles? syndrome de stockholm?

esayons de relever le debat d'un cran. des preuves, des faits. moins de legendes


Je ne crois pas qu'il est interdit sur ce forum de noter nos vécus. Dans mes échanges avec les sympathisants du STRASS, on m'a écrit que la traite était un mythe. C'est un fait, et non une légende. Je n'ai pas écrit que ces personnes me mentaient, mais qu'elles faisaient un déni du phénomène de la traite en le cantonnant au rang de mythe. je n'ai pas à faire une thèse de doctorat pour expliquer pourquoi ces gens ont écrit ce qu'ils ont écrit, mais simplement de mentionner qu'ils l'ont fait.
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#274

Message par Nathalie » 14 août 2012, 06:19

Citer:
C’est absolument scandaleux d’être aussi insensible à la misère humaine comme ça et de travailler à l’encontre des intérêts des victimes et pour les intérêts des trafiquants.

je fais pas de therapie en ligne, votre scandalisation nuit a votre jugement. plutot que de vous plaindre expliquez, demontrez ce que vous avancez je veux debattre pas pleurer.

votre discours est bon pour les matantes pas pour qqn qui a une demarche serieuse

c'était facile à prévoir qu'on pouvait sauter sur l'occasion pour tenter de discréditer ma démarche sous le seul prétexte que je montre mon côté humain. j'ai un coeur, et une tête, et les deux ne sont pas déconnectés, dieu merci.
La science sans la spiritualité est boiteuse, la spiritualité sans la science est aveugle

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Nathalie
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Re: Vers une légalisation de la prostitution ?

#275

Message par Nathalie » 14 août 2012, 06:37

Citer:
Il y a un lobby de l’industrie du sexe, qui génère des milliards de dollars, qui fait tout pour étouffer les discours qui font démontrer la souffrance existante dans le monde de la prostitution.


vraiment? ou ca ? a quebec? comment s'appelle le lobby? il est inscrit bien sur vous avez verifié? moi je le ferai.

D'accord, je n'ai pas toutes les preuves, seulement le gros bon jugement pour savoir qu'un industrie qui génère des milliards de dollars annuellement aura inévitablement des activités de lobby. C'est prévisible, évident, pas pour vous? vous avez besoin de preuve pour vous convaincre que l'industrie du sexe fait des pressions pour continuer à rouler?

L'enquête de Lydia Cacho, et le témoignage de Somaly Mam, nous apprend que les autorités (police, armée, politiciens etc) sont complices dans l'industrie de la traite sexuelle. Des preuves que des gens des autorités sont corrompus, il y en a. Est-ce que nous avons TOUTES les preuves, bien sûr que non. Mais il y en a, c'est certain. ajoutant à ces preuves notre jugement, et nous saurons que derrière la traite, il y a un lobby et de la corruption. Voilà pourquoi je crois que les lois à elles seules ne règleront pas le problème de la traite.

en passant, Lydia Cacho n'a pas mené des enquêtes seulement dans les pays que vous mentionnez. Essayez de ne pas écrire n'importe quoi. Vous n'avez pas mentionné la turquie, le japon, Israel, Palestine, la Birmanie, l'argentine.
L'enquête de Lydia Cacho a une grande valeur journalistique. Votre tentative pour discréditer son enquête et sa démarche avec vos commentaires diminue la qualité de votre intervention, votre crédibilité. Une enquête d'une telle ampleur, menée avec autant de rigueur dans la démarche, a une grande valeur. c'est une chose de ne pas se contenter que du travail de Lydia Cacho, c'est une toute autre chose de discréditer son travail.
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